Pourquoi cette initiative de la ville ?L'Alsace a écrit : Un round musclé
La Ville de Strasbourg et son maire Roland Ries reçoivent en fin de matinée les acteurs du dossier alsacien de rachat du Racing et le directeur général de la LFP Jean-Pierre Hugues. Objectif : définir une stratégie pour pousser les propriétaires vers la sortie.
Ils seront tous là : le maire Roland Ries, son directeur de cabinet Patrick Pincet et son médiateur Henri Ancel pour la Ville ; Jean-Pierre Hugues, le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, représentant le président Frédéric Thiriez (Ndlr : qui a reçu R. Ries mardi à Paris, mais n’était pas disponible ce jeudi) ; et tous les investisseurs et actionnaires minoritaires alsaciens (Frédéric Sitterlé, Robert Lohr, Léonard Specht, Philippe Bohrer, Robert Mosser, Jacky Kientz – représentant d’Egon Gindorf – et Dominique Pignatelli). Tous unis pour contraindre les propriétaires londoniens du Racing à le céder au pool régional. À leur tête, un Roland Ries remonté. L’invitation adressée hier aux journalistes par son service communication pour une conférence de presse à 14 h 30 en témoigne. « Vendredi dernier, Alain Fontenla, actuel propriétaire, a écarté une nouvelle offre de reprise formulée par les actionnaires locaux, réunis par Henri Ancel. Une fois de plus, il revenait donc sur sa position, prolongeant le climat d’incertitude qui paralyse le club depuis des mois et l’aggravant même en faisant plusieurs déclarations agressives, voire calomnieuses, à l’encontre des acteurs locaux de cette affaire […]. Conformément à la mission qu’il avait confiée à Henri Ancel, Roland Ries entend s’impliquer résolument en faveur d’une solution locale à la reprise du RCS. »
Cet après-midi, le maire détaillera donc la stratégie commune élaborée en fin de matinée. Aura-t-il dans l’intervalle été éclairé par quelques éléments nouveaux ? Hier en tout cas, Jafar Hilali, président de Carousel Finance et associé d’Alain Fontenla, a multiplié les rendez-vous. Téléphonique d’abord, avec Rolland Courbis (voir ci-dessus). De visu ensuite, avec - selon Fontenla - des investisseurs alsaciens extérieurs au pool réuni par H. Ancel, puis avec Frédéric Sitterlé. Cette dernière entrevue n’aurait débouché sur rien de nouveau, sinon le maintien d’un contact entre les deux parties. Hilali, Fontenla et les autres semblent plus que jamais convaincus de pouvoir infléchir les positions de la Ville et de la LFP. Dans un dossier toujours aussi épineux, les trois administrateurs locaux du club, Dominique Pignatelli, Léonard Specht et Thierry Wendling, qui avaient annoncé samedi leur intention de démissionner, se sont ravisés. « Ils ne cautionnent pas la politique de Fontenla », justifie Ancel, « mais ils ont investi dans le Racing et ont le droit de savoir ce que va devenir leur argent. Rester administrateurs leur permettrait aussi de garder une visibilité sur ce qui se passe au club et de briser l’obscurantisme que les propriétaires mettent en place. Ce sont les arguments de Dominique Pignatelli. Je lui donne raison. » À supposer qu’ils restent, Fontenla et ses associés auront néanmoins tout loisir de les révoquer lors de l’AG du mercredi 24 mars.
Pour moi à cause de l'image de Strasbourg pour la candidature de l'Euro ...