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Tu es même cité dans la revue du web dans l'émission Planète Racing du jour (vers la 51ème minute)Sam. a écrit :Le Racing c'est comme un Soap, a force d'utiliser les mêmes ficelles scénarisitques saison après saison, le public finit par se lasser...
Sam.
L'Alsace a écrit : Un ticket Dobraje – Veil
L’ancien agent et directeur sportif de Dijon Frédéric Dobraje et l’ex-directeur financier du Racing Thierry Veil, hommes liges d’investisseurs, ont rencontré Jafar Hilali mercredi à Paris. Pour l’écouter d’abord. S’associer à lui ensuite ?
Ils étaient trois, dont l’un tient à rester anonyme pour des raisons personnelles impossibles à dévoiler ici, mais respectables. Mercredi, Frédéric Dobraje, ancien gardien professionnel (à Bastia, Tours et Sochaux notamment), ex-agent de joueurs (de Bixente Lizarazu, Robert Pires et Corentin Martins entre autres) et ancien directeur sportif de Dijon (de mars à novembre 2009), Thierry Veil (directeur financier du Racing à la fin des années 1990, remercié par Claude Le Roy) et un troisième homme que nous nommerons donc M. X ont reçu Jafar Hilali à Paris.
« Nous avons séduit certains investisseurs et étions prêts à nous rapprocher du dossier de reprise régional », indique Fred Dobraje, le seul à accepter de s’exprimer à découvert, Thierry Veil n’ayant pas souhaité commenter nos informations. « Mais les négociations ayant échoué vendredi dernier, nous avons voulu savoir ce que comptaient réellement faire Alain Fontenla et Jafar Hilali. Ce dernier nous a affirmé qu’il ne voulait pas vendre, qu’il comptait s’installer au Racing et construire quelque chose. L’animosité de la Ville et des actionnaires minoritaires alsaciens les conforte, Fontenla et lui, dans leur volonté de rester. Après la rupture des tractations, nous devions nous dévoiler pour connaître leurs intentions. Nous avons écouté. Rien d’autre. Entendent-ils s’appuyer sur notre équipe ? Je l’ignore, tout comme j’ignore ce qu’ils vont faire, parce que la poussée hostile de la mairie, la Ligue, de toutes les instances et de l’environnement est telle qu’il est difficile de prévoir l’issue. De notre côté, nous sommes toujours dans la même optique : monter un projet cohérent avec des gens compétents. »
« Nous avons écouté, sans faire de proposition », acquiesce M. X. « Après l’échec des négociations avec le pool défendu par Henri Ancel, il faut recoller les morceaux avec les propriétaires. Quoi qu’on en dise, le club appartient à ceux qui l’ont acheté. Je pense qu’il y a matière à avancer avec ces gens-là. »
Les acteurs de ce projet parallèle certifient n’avoir entrepris aucune démarche auprès de Fontenla et Hilali avant l’échec des pourparlers avec Frédéric Sitterlé et les autres contre lesquels ils disent « ne rien avoir. » Selon eux, la première des priorités est de faire retomber la pression, « parce qu’il n’en ressortira rien de bon. » Leur « prise de température » de mercredi leur a permis de se faire une première idée. « Nous avons été agréablement surpris du discours de Jafar Hilali. Son projet a besoin de compétence dans tous les domaines, notamment footballistiques. Nous voulions savoir ce que Fontenla et lui voulaient. C’est tout. Pour l’instant, nous n’en sommes nulle part. Mais nous devons nous rappeler. »
Informés par leurs propres réseaux de cette discussion entre Hilali d’un côté, Dobraje (futur directeur sportif ?) et Veil de l’autre, les investisseurs alsaciens restent sereins. « Il n’y a pas de place pour une alternative à notre projet », estime l’un d’eux. « Le discours du maire a été très clair. »
L'Alsace a écrit :Ries en première ligne
Hier après-midi au cours d’une conférence de presse musclée, le maire de Strasbourg a lancé un « appel solennel » aux propriétaires Alain Fontenla et Jafar Hilali pour qu’ils cèdent le RCS au pool de repreneurs alsaciens.
Roland Ries avait déjà fait entendre son courroux par voie de presse en début de semaine. Hier, il l’a carrément projeté sur la place publique, au sortir d’une réunion avec les investisseurs régionaux dont il soutient le projet de rachat du Racing et le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, Jean-Pierre Hugues.
Le sénateur-maire de Strasbourg considère que cette sortie vigoureuse marque le coup d’envoi de son implication officielle dans un dossier qui pollue la vie de sa cité depuis trois mois et demi. Après s’être tenu en retrait (« Je considérais et considère toujours que les collectivités n’ont en principe pas de rôle à jouer dans la vie d’une société anonyme »), puis avoir nommé son « ami » Henri Ancel (« qui a accompli un travail remarquable ») pour mener des tractations ayant capoté en dernière minute vendredi dernier, le premier magistrat strasbourgeois monte en première ligne.
« C’est la première fois que je lance un appel solennel aux propriétaires. Fontenla a tenu des propos très virulents, accusant les actionnaires alsaciens d’être des mafieux et Strasbourg, une zone de non-droit. Notre ville et notre région ont été attaquées d’une façon que j’ai trouvée saumâtre. La proposition des repreneurs, de 4,9 millions d’euros, permet aux propriétaires de sortir la tête haute, sans perdre d’argent. Elle reste sur la table. Je lance un appel à MM. Hilali et Fontenla pour qu’ils l’acceptent. On ne voit pas très bien pourquoi ils persistent et signent, si ce n’est peut-être pour des raisons qui n’ont rien à voir avec un amour immodéré du Racing. La Ligue fait la même analyse et a les mêmes inquiétudes sur les propriétaires, l’origine de leurs fonds. »
Roland Ries reconnaît qu’il ne peut « les contraindre à vendre. » Mais il n’imagine pas non plus « que le Racing puisse prospérer contre la Ville, la LFP, les investisseurs locaux et le public. MM. Hilali et Fontenla ne pourront pas fonctionner sans un minimum de consensus. Je souhaite des interlocuteurs en qui j’ai confiance. J’ai perdu confiance en eux. S’ils en manifestent le souhait, j’honorerai une demande de rendez-vous. On m’a dit qu’ils pensent toujours infléchir ma position et celle de la Ligue. Ils se trompent lourdement. »
Avec l’appui de la LFP et de son président Frédéric Thiriez, le maire se dit prêt à actionner tous les leviers pour les pousser vers la sortie. « La CUS est propriétaire du stade, la Ville et la CUS sont partenaires et j’ai bloqué la subvention de 900 000 euros. La DNCG leur demandera de nouveaux comptes en mai. Alain Fontenla prétend que les investigations du TRACFIN (1) sont terminées. Selon mes informations, elles sont toujours en cours. Et il y a aussi une saisine du Procureur de la République. »
Henri Ancel brandit, lui, la menacé déjà évoquée dans ces colonnes (« L’Alsace » de lundi) d’une non-réinscription du club en championnat de France la saison prochaine.
« L’association support, qui possède le numéro d’affiliation à la Fédération, et son président Patrick Spielmann suivent de très près la situation et jouent pleinement leur rôle. L’asso gère le centre de formation et ne cautionne pas la politique qui se met en place. »
Cette pression tous azimuts peut-elle vraiment ébranler des propriétaires que rien ne semble atteindre ? « Je suis intimement convaincu qu’ils peuvent encore changer d’avis », assure Frédéric Sitterlé, chef de file des repreneurs alsaciens. « C’est la meilleure solution, car les choses vont se dégrader avec le temps. Des choses qu’on ne peut pas dire. Tout ça va se refermer sur eux. Ma seule vraie crainte, c’est que ça se referme aussi sur le club. »
« Dans une situation pareille, je n’imagine pas qu’ils puissent me dire non », veut croire Roland Ries, « Mais peut-être que je me trompe. »
Possible en effet. Dans un SMS expédié hier à 13 h 12, Jafar Hilali, sûr de sa légitimité de propriétaire, se présentait encore comme « le maître de la décision. »
(1) La cellule française de lutte anti-blanchiment d’argent.
Le début de la gloireargueti a écrit :Tu es même cité dans la revue du web dans l'émission Planète Racing du jour (vers la 51ème minute)Sam. a écrit :Le Racing c'est comme un Soap, a force d'utiliser les mêmes ficelles scénarisitques saison après saison, le public finit par se lasser...
Sam.
Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avisRies a écrit :« On m’a dit qu’ils pensent toujours infléchir ma position et celle de la Ligue. Ils se trompent lourdement. »
longue vie au racing en L2raphou96 a écrit :DNA a écrit :"Nous n'avons pas d'objectif spéculatif"
Ce projet, a expliqué Frédéric Sitterlé, repose sur un "nouveau modèle économique" et une "nouvelle dynamique". "Nous n'avons pas d'objectif spéculatif", a-t-il notamment insisté.
Ce projet repose sur trois axes,
, la "stabilisation du capital autour d'actionnaires locaux".
Dobraje et Plessis se connaissent (très) bien...rudu a écrit :L'Alsace a écrit : Un ticket Dobraje – Veil
L’ancien agent et directeur sportif de Dijon Frédéric Dobraje et l’ex-directeur financier du Racing Thierry Veil, hommes liges d’investisseurs, ont rencontré Jafar Hilali mercredi à Paris. Pour l’écouter d’abord. S’associer à lui ensuite ?
Ils étaient trois, dont l’un tient à rester anonyme pour des raisons personnelles impossibles à dévoiler ici, mais respectables. Mercredi, Frédéric Dobraje, ancien gardien professionnel (à Bastia, Tours et Sochaux notamment), ex-agent de joueurs (de Bixente Lizarazu, Robert Pires et Corentin Martins entre autres) et ancien directeur sportif de Dijon (de mars à novembre 2009), Thierry Veil (directeur financier du Racing à la fin des années 1990, remercié par Claude Le Roy) et un troisième homme que nous nommerons donc M. X ont reçu Jafar Hilali à Paris.
« Nous avons séduit certains investisseurs et étions prêts à nous rapprocher du dossier de reprise régional », indique Fred Dobraje, le seul à accepter de s’exprimer à découvert, Thierry Veil n’ayant pas souhaité commenter nos informations. « Mais les négociations ayant échoué vendredi dernier, nous avons voulu savoir ce que comptaient réellement faire Alain Fontenla et Jafar Hilali. Ce dernier nous a affirmé qu’il ne voulait pas vendre, qu’il comptait s’installer au Racing et construire quelque chose. L’animosité de la Ville et des actionnaires minoritaires alsaciens les conforte, Fontenla et lui, dans leur volonté de rester. Après la rupture des tractations, nous devions nous dévoiler pour connaître leurs intentions. Nous avons écouté. Rien d’autre. Entendent-ils s’appuyer sur notre équipe ? Je l’ignore, tout comme j’ignore ce qu’ils vont faire, parce que la poussée hostile de la mairie, la Ligue, de toutes les instances et de l’environnement est telle qu’il est difficile de prévoir l’issue. De notre côté, nous sommes toujours dans la même optique : monter un projet cohérent avec des gens compétents. »
« Nous avons écouté, sans faire de proposition », acquiesce M. X. « Après l’échec des négociations avec le pool défendu par Henri Ancel, il faut recoller les morceaux avec les propriétaires. Quoi qu’on en dise, le club appartient à ceux qui l’ont acheté. Je pense qu’il y a matière à avancer avec ces gens-là. »
Les acteurs de ce projet parallèle certifient n’avoir entrepris aucune démarche auprès de Fontenla et Hilali avant l’échec des pourparlers avec Frédéric Sitterlé et les autres contre lesquels ils disent « ne rien avoir. » Selon eux, la première des priorités est de faire retomber la pression, « parce qu’il n’en ressortira rien de bon. » Leur « prise de température » de mercredi leur a permis de se faire une première idée. « Nous avons été agréablement surpris du discours de Jafar Hilali. Son projet a besoin de compétence dans tous les domaines, notamment footballistiques. Nous voulions savoir ce que Fontenla et lui voulaient. C’est tout. Pour l’instant, nous n’en sommes nulle part. Mais nous devons nous rappeler. »
Informés par leurs propres réseaux de cette discussion entre Hilali d’un côté, Dobraje (futur directeur sportif ?) et Veil de l’autre, les investisseurs alsaciens restent sereins. « Il n’y a pas de place pour une alternative à notre projet », estime l’un d’eux. « Le discours du maire a été très clair. »
