Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

[télésupporteur]

la DNCG ravive la concurrence pour occuper le .................................................. banc de touche

[argueti]

La DNCG le 3 juin

Ce n’est qu’une date provisoire, puisque le président du Racing, Jean-Claude Plessis, a demandé un nouveau report. Mais l’audition du club bas-rhinois par la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel), initialement programmée le 26 mai, a été reportée au 3 juin. « J’aimerais qu’elle soit encore repoussée de quelques jours », dit le président, « pour me donner le temps de peaufiner le dossier et réunir certains éléments. »

[argueti]

Racing : le silence de Jean-Claude Plessis

A l’issue de l’audition du Racing Strasbourg devant la DNCG hier en fin d’après-midi à Paris, le président Jean-Claude Plessis n’a pas souhaité s’exprimer. Un silence inquiétant.

Mercredi après-midi, lors de la signature du contrat du nouvel entraîneur Laurent Fournier, Jean-Claude Plessis affichait un large sourire de satisfaction. Invité à s’exprimer sur le prochain passage de son club devant la DNCG, le patron strasbourgeois se montrait particulièrement prolixe et confiant avant se rendre hier à Paris devant les instances financières du football professionnel : « Cela ne me fait pas peur et je ne suis pas inquiet. Cela va être difficile, mais on va passer. Si j’avais un doute, Laurent Fournier ne serait pas là. J’ai confiance en ce que l’on va présenter devant la DNCG. »
« La place à toutes les interprétations »

Hier, le ton a singulièrement changé. Joint par téléphone, Jean-Claude Plessis n’a tout simplement pas voulu communiquer sur la question. « Je n’ai rien à dire », se contente de répondre sèchement le président bas-rhinois. Également présent à Paris, l’actionnaire londonien et homme fort du club, Jafar Hilali n’a, lui, pas souhaité décrocher son téléphone.

Un intrigant silence qui laisse forcément la place à toutes les interprétations et qui ne permet pas de clarifier une situation toujours floue en coulisses. Alors que le passage devant la DNCG devait permettre aux actionnaires majoritaires de « faire le point sur la situation », comme l’annonçait Jafar Hilali dans ces colonnes le 2 juin dernier, l’opacité est toujours présente alors que l’Alsace du foot attendait avec une certaine impatience le verdict. D’autant que le récent exemple du SC Bastia, club descendu cette saison en National et rétrogradé en CFA à titre conservatoire par la DNCG suite à un déficit de 1,2 millions d’euros, n’incite pas vraiment à l’optimisme. Dans un communiqué, le club corse expliquait que « la DNCG a refusé catégoriquement que la ligne de transferts qui était prévue dans le budget et qui permettrait de l’équilibrer soit prise en compte. »

Mardi soir, à la sortie du conseil d’administration, le patron alsacien expliquait pourtant que le Racing devait trouver « trois millions d’euros d’ici fin juin, et sept millions d’ici la fin du mercato en août » en vendant les joueurs actuellement sous contrat. La comparaison entre les deux dossiers n’apparaît pas fortuite.

Également muets à la sortie de la DNCG, les dirigeants corses avaient donc attendu 48 heures avant de s’exprimer. Espérons que ceux de Strasbourg ne fassent pas durer autant le suspense. Au risque de voir l’inquiétude prendre encore de l’ampleur dans les prochaines heures.

Un silence assourdissant

Les dirigeants strasbourgeois, à Paris hier pour présenter les comptes du Racing, ont gardé le silence tout au long de la soirée. Le signe que l'entrevue avec la DNCG s'est plutôt mal passée.

Les précédentes avaient révélé l'état avancé de délabrement du Racing, depuis que le club a été vendu par Philippe Ginestet, au mois de décembre. Convoqués à trois reprises par la DNCG (le 15 décembre, le 6 janvier et le 19 janvier), les dirigeants avaient affiché leur tendance à jouer les pingouins dans le désert. Après s'être présenté comme nouveau propriétaire du Racing, Alain Fontenla n'avait pas manqué dans le sillage de la première de fustiger l'héritage vicié, contraint qu'il était de faire « face à une négligence de trésorerie ». Lors de la deuxième, la tendance a pris des allures moins alarmantes, « un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée », soit une simple interdiction d'augmenter la masse salariale et de recruter à titre onéreux, rassurant quelque peu. L'accalmie s'était apparentée à une tromperie. Un peu moins de deux semaines plus tard, le couperet était à nouveau de sortie. Alain Fontenla, toujours en première ligne tout du moins dans la forme, et ses sbires se voyaient signifier la nécessité d'apporter une garantie de trois millions d'euros sous peine des pires sanctions. Au final, les Londoniens avaient répondu à l'injonction. La situation du club ne s'est toutefois pas franchement bonifiée dans l'intervalle. Ayant échappé à une relégation administrative, le Racing s'est finalement pris les pieds dans le tapis sur le plan sportif. Et, les obligations estivales avec des comptes à solder et à prévoir n'inspiraient rien qui vaille.

Le budget de Bastia retoqué pour un déficit bien moindre

En effet, le président Plessis, porte-étendard de la boutique strasbourgeoise depuis un trimestre, volontiers partisan de l'optimisme, se montrait soucieux avant même l'entrevue d'hier. Pour (à peu près) équilibrer les colonnes recettes-dépenses, les ventes de joueurs doivent rapporter une dizaine de millions d'euros. « Trois millions d'euros pour pourvoir au déficit de cinq restant à solder pour boucler le budget au 30 juin, soulignait le président-salarié mardi, après le conseil d'administration. Et sept dans la perspective du budget 2010-2011, puisque nous ne souhaitons pas toucher à la masse salariale en dehors du sportif. » Le budget de Bastia a été retoqué pour un déficit prévisionnel de 1,2 million d'euros. Il ne faut pas espérer une quelconque clémence des 14 membres de la DNCG. Celle-ci ne communique pas ses décisions. Plutôt transparente dans sa communication ces derniers jours, Jean-Claude Plessis a jeté un voile de silence sur la teneur des échanges d'hier. Et cela présage quelques gros soucis. Tout laisse à penser que les exigences du gendarme financier ont relevé d'une forme d'inflexibilité, comme en janvier, où il avait demandé la garantie de l'intégralité du passif prévu. En gros, il s'agirait aujourd'hui pour les propriétaires du club de garantir un déficit cumulé de 12 millions jusqu'en juin 2011, dont trois ont déjà été versés sur les comptes du club, au mois de janvier dernier. Cela s'annonce indispensable tant qu'aucun départ de joueurs n'aura permis de garnir les caisses du Racing. Après le secret espoir de gratter une place en L 2 à la faveur de relégation administrative frappant des clubs en mauvaise santé, les dirigeants en sont quittes désormais pour faire face à l'urgence : celle de présenter les moyens indispensables pour lutter avec Luzenac, Beauvais et Colmar au 3e échelon de la hiérarchie hexagonale.

La DNCG en bref

La DNCG est un organisme de contrôle qui dépend de la Ligue professionnelle de football. Voici ses attributions et les décisions qu'elle peut prendre. La Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) est « chargée d'assurer le contrôle juridique et financier des clubs affiliés et de s'assurer qu'ils répondent aux conditions fixées par les règlements nationaux (article 1 du règlement). La DNCG, présidée par Richard Olivier, est composée d'un bureau (président, vice-président, secrétaire et secrétaire général adjoint) ainsi que de 17 membres, désignés par les diverses instances du football (FF, LFP, UNFP...). Sept membres, au minimum, doivent être présents pour la « validité des délibérations » (article 9). La mission de la DNCG est de contrôler la situation financière des clubs en procédant à une étude des pièces fournies par les clubs et en cas « d'inobservation des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la comptabilité, aux procédures de contrôle et à la production des documents » (article 11).
Elle peut prendre les mesures suivantes à l'encontre des clubs :
- Interdiction de recruter de nouveaux joueurs (interdiction qui peut être « totale ou partielle », article 11)
- assortir le recrutement « d'un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée ».
Quand la situation le nécessite, la DNCG peut aussi :
- limiter le nombre de joueurs mutés
- décider une rétrogradation sportive
- interdire une accession sportive
- exclure le club des compétitions
- retirer l'autorisation d'utiliser des joueurs professionnels (article 11)
François Namur

[Tenor]

Un silence qui en dit long

[urotsukidogi]

En même temps c'est pas comme on s'y attendait pas.
On finira en CFA sauf concours de circonstances exceptionnel. Je ne vois pas comment on peut espérer équilibre un budget de 10 M€ ni d'ailleurs en virant des salaires de 10 000€ mensuels on en arrive à avoir besoin encore d'un tel budget.

[Tenor]

Nous rejoindrons le pôle CFA, même Bastia avec un déficite de 1,2 ME est mieux loti que nous face à nos 10-11 ME de déficit.
Ils ont 10 fois plus de chance de se maintenir en National que nous, donc tant qu'à faire, allons au bout de notre raisonnement, recommençons tout à zérooooooooooo

[argueti]

Le Racing Club de Strasbourg a été reçu hier par la DNCG à 17h.

La délégation du Racing était composée de Jafar Hilali, actionnaire majoritaire, Jean-claude Plessis, président, Christophe Cornélie, directeur général délégué, Jean-Pierre Cochet, directeur financier et Bernard Barberi, expert comptable du club.

La DNCG a bien pris note de l'exposé par le club des différentes composantes des budgets 2009/2010 et 2010/2011.

Elle informera de ses conclusions après en avoir délibéré.

[lolo]

Normalement, la DNCG ne donne aucun avis en séance.

[L'homme de la vallée]

Vu l'attitude du père Plessis, si ça avait été impec, il l'aurait déjà claironné !

Ca sent le retocage pour pas dire la *****...

[lolo]

C'est clair...