Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG)

[fan_racing]

Ça se précise ...

[L'homme de la vallée]

Qu'y faudra brader des joueurs pour équilibrer notre budget ? Cool

[Roswell Man]

Piqué dans "20 minutes" ce matin...

Si Laurent Fournier arborait un grand sourire pour sa première, hier, Jean-Claude Plessis avait la mine des mauvais jours. «C'est la première rentrée où je suis de mauvaise humeur.» Les raisons du mécontentement présidentiel : Magaye Gueye qui refuse une offre lyonnaise, une conversation téléphonique avec son actionnaire majoritaire mais surtout les finances du club qui sont dans le collimateur de la Direction nationale de contrôle de gestion. «Ce sera un exploit si on s'en sort», lance-t-il, alors qu'une relégation à titre administratif est possible.

Nous voilà prévenus

[urotsukidogi]

Tiens c'est bizarre, on devait passer facile.... comme lors de la dernière session d'ailleurs. Plessis, Dayan, même combat

[piasecki]

quand est ce qui vont arreter de racoter des cracks dans ce club ?

[silex57]

Ce sera un exploit si on s'en sort

là ça commence à puer très franchement ... on va quand même pas finir en CFA !!

[Jeter]

j'ai l'impression que l'on y va tout droit !!!

[argueti]

L'agitation, toujours

Sous la menace d'une rétrogradation en CFA, le Racing continue de se consacrer à de surprenantes évolutions en coulisses tandis que le profil de son effectif change chaque jour.

La vie du Racing vibre au rythme des allées et venues enregistrées du côté des bureaux à la Meinau, plutôt qu'autour du terrain d'entraînement. C'est sans doute le lot des clubs qui se cherchent alors qu'a à peine sonné l'heure de la reprise. Accessoirement, la convocation d'une Assemblée générale d'EuroRacing a nourri la tendance. Rappelons que cette structure contrôle 78 & de la SASP et qu'elle est elle-même sous la tutelle des investisseurs londoniens.

EuroRacing transféré... à Paris

Hier, Christophe Cornélie, représentant des principaux actionnaires du club, Dominique Pignatelli, Pierre Schmidt et Michel Wild, pour Egon Gindorf, se sont retrouvés pour évoquer les affaires du club. Deux points à l'ordre du jour ont été entérinés : l'officialisation d'un abandon de compte courant de 3,5 millions d'euros, au profit de la SASP, et le transfert du siège social d'EuroRacing à Paris, rue d'Amsterdam dans le 8e arrondissement. « Nous regrettons d'autant plus cette dernière décision que l'on nous a clairement indiqué qu'il s'agit d'une simple boîte aux lettres », ont souligné les trois représentants alsaciens au sein de la holding. Le fonctionnement du Racing se rapproche de la sorte un peu plus d'un capitalisme au visage anonyme mais il ne semble guère envisageable de s'y opposer au regard de la structure en place. « Il m'a été également demandé d'abandonner mon apport (ndlr : de l'ordre d'1,5 million d'euros), a encore expliqué Dominique Pignatelli. Mais je ne peux pas. J'ai expliqué que cet argent était le fruit d'un dur labeur et comme il ne semble pas dans les intentions des actionnaires majoritaires de nous associer aux décisions, je n'abandonne pas. » C'est un peu comme si le Racing s'était un peu plus rallié à quelques forces obscures, Jafar Hilali, Alain Fontenla et les autres s'abritant un peu plus loin de la Meinau, derrière des masques un peu plus opaques. L'Assemblée générale de la SASP, prévue aujourd'hui, sur les coups de midi, devrait permettre de franchir une nouvelle étape dans le processus. Il devrait y avoir la révocation d'un ou de plusieurs administrateurs locaux - Léonard Specht, Dominique Pignatelli et Thierry Wendling constituent le trio des « derniers Mohicans ». Il sera également sans doute l'heure de quelques éclaircissements en provenance de la source de lumière en activité ces temps-ci, Jean-Claude Plessis.

« Le Racing repartira en National »

Chaffouin lundi, le « prési » l'était moins hier. Il est revenu dire sa conviction que le « Racing repartira en National ». Il est revenu sous-entendre que le verdict de la DNCG, attendu demain, ne sera sans doute pas clément, mais que le club strasbourgeois pourra faire appel. En d'autres termes, une relégation administrative en CFA est dans l'air. En la contestant, le Racing disposerait d'une quinzaine de jours pour s'assurer des entrées d'argent ou réunir des garanties bancaires. En attendant, le front sportif demeure fluctuant. Le Racing est en contact avec Tours pour le transfert de Quentin Othon. Si Alexis Peuget et Vaugrenard Kéhi ont bien signé leur premier contrat professionnel, Billy Ketkéophomphone devrait le faire aujourd'hui, tandis que Stéphane Cassard et Régis Gurtner sont dans l'attente. Le départ annoncé d'Alex Vencel, plus de dix ans au club en tant que joueur et entraîneur, n'a pas manqué de surprendre. « Je serai à l'entraînement jusqu'au terme de mon contrat, a indiqué l'entraîneur des gardiens, hier. Je veux le respecter jusqu'au bout, mais j'ai effectivement refusé la proposition qui m'a été faite. » L'idée de confier le poste d'entraîneur des gardiens à David Klein fait son chemin. « On attend des réponses définitives pour la fin de semaine », rassure Jean-Claude Plessis, indiquant au passage que le départ de Guillaume Lacour, le capitaine, ne s'organiserait pas sans une indemnité, contrairement à Stéphane Pichot ou Milovan Sikimic. On en est là, avec un relégué qui prend des allures de quai de gare quand retentit le début des grandes vacances. Sauf que le train ne mène pas à de paisibles destinations de vacances, mais vers l'enfer du National.

La température monte

Entre le départ de Magaye Gueye à Everton où il passera la visite médicale ce matin, l’assemblée générale du club ce midi à la Meinau et une convocation des dirigeants et actionnaires demain (16 h 30) à la DNCG à Paris, l’actualité au RCS est aussi chaude que l’atmosphère.

Lundi matin, Jean-Claude Plessis était arrivé avec la mine des mauvais jours au bord du terrain annexe. « C’est la première fois que je fais la gueule pour une reprise d’entraînement. D’habitude, je suis heureux. Là, non. » Un peu plus tôt, le président du Racing s’était « engueulé avec (s) on actionnaire (Ndlr : Jafar Hilali) » pour un motif sur lequel il ne s’était pas étendu.

Depuis plusieurs jours déjà, l’ancien patron du FC Sochaux répétait à l’envi que ce serait « un exploit si nous passions l’obstacle de la DNCG et réussissions à garder le club en National. » Tu parles d’un exploit, surtout lorsque l’on se souvient des déclarations d’Alain Fontenla, propriétaire officiel du club, à son arrivée le 10 décembre. Le trader londonien annonçait alors des millions d’investissements comme s’il en pleuvait !

Passons. Il faut croire en tout cas que le départ de Magaye Gueye à Everton, révélé dans notre édition d’hier, a remis un peu de baume au cœur du nouveau président. Mais pas autant que si l’international espoirs avait signé à Lyon. Plessis en reste convaincu : « Magaye n’a pas fait le bon choix de carrière, mais ça le regarde. » Alors que le gendarme financier de la LFP, qui avait mis en délibéré sa décision, a reconvoqué dirigeants et actionnaires du RCS pour ce jeudi (16 h 30) à Paris, un autre paramètre chagrine le président bas-rhinois. « Avec Jean-Michel Aulas, nous aurions déjà le chèque de 1,4 million sur le compte du club. Avec Everton, nous ne percevrons que 900000 euros immédiatement. Le reste tombera en deux échéances au cours de la saison (+ bonus). » Si ce versement différé n’affectera pas le bilan comptable, il aura en revanche un impact sur une trésorerie qu’on dit en souffrance ces jours-ci.

Cette confidence sur les modalités de paiement d’Everton, Jean-Claude Plessis l’a consentie hier après-midi en devisant avec les actionnaires minoritaires d’EuroRacing, Dominique Pignatelli, Michel Wild et Pierre Schmitt, à la sortie de l’assemblée générale de la holding. Une AG marquée par deux événements : un, l’abandon enfin officialisé du compte courant de Philippe Ginestet pour 3,5 millions d’euros ; deux, le transfert du siège social d’EuroRacing d’Ittenheim au 37, rue d’Amsterdam, dans le 8 e arrondissement de Paris. « Christophe Cornelie, président de la holding et représentant de l’actionnaire, a avoué que ce n’était qu’une boite à lettres », regrette Pignatelli. « Ça nous attriste de voir le siège ainsi délocalisé. Nous avons voté contre, mais ça n’a servi à rien. Cornelie est comme Plessis : il ne fait qu’appliquer la politique conduite à Londres. »

Au cours de la réunion, le même Cornelie a demandé à Pignatelli d’abandonner son propre compte courant. L’actionnaire minoritaire alsacien a refusé : « Mon investissement dans le Racing est le fruit d’un dur labeur de 20 ans et je n’ai nulle intention de faire une croix dessus. D’autant que je ne suis pas associé aux décisions. »

Il le sera d’autant moins à l’avenir que ce midi en assemblée générale du club, il sera révoqué de son poste d’administrateur. Mais l’échéance d’aujourd’hui conditionne évidemment beaucoup moins l’avenir que la nouvelle audition devant la DNCG demain.

« Ne vous inquiétez pas si nous sommes rétrogradés »

Lundi, dans son discours de reprise, Jean-Claude Plessis avait prévenu les joueurs. « Si, avant la fin de semaine, vous lisez dans les journaux que nous sommes rétrogradés en CFA, ne vous inquiétez pas », leur avait-il lancé en substance. « C’est la procédure habituelle. Nous ferons appel et aurons quinze jours pour trouver une solution. » Un peu plus tard, au bord du terrain, le président salarié se laissait aller à cet aveu. « Mes actionnaires ont déjà mis 5 millions, ce qui n’est pas rien. Mais ils n’en ont pas cinq autres à injecter. »

Dans l’intervalle, le club a certes conclu la vente de Gueye. De quoi esquisser un sourire. Reste à souhaiter que la DNCG ne le figera pas demain, même si une nouvelle convocation, préférée à la notification par écrit de la décision, n’est pas forcément mauvais signe. Il n’empêche : une rétrogradation administrative à titre conservatoire a beau être « la procédure habituelle », il y a certaines choses auxquelles on ne s’habitue pas. Surtout lorsqu’elles sont inédites en 77 ans de professionnalisme.

Stéphane Godin

[urotsukidogi]

Franchement, les actionnaires qui font tout pour que si problème on puisse difficilement leur mettre la main dessus (merci boite postale) un budget qui est complétement surréaliste à la base, des ventes prévues qui ne peuvent raisonnablement équilibre le dit budget. L'appel qui aura lieu puisque nous serons en CFA ne servira strictement à rien. Le racing est mort ça y est. Et voilà encore notre club laminé par la présence de dirigeants qui n'ont pas les épaules pour supporter le coût et les aléas d'un club de foot. On va pouvoir rebaptiser infoscolmar.com.

[silex57]

Par contre les médias sont encore à charge. Les méchants actionnaires créent une boite postale alors que le gentil Pignatelli renonce à laisser ses 1.5 millions ....