SR Colmar

[D520]

que deviennent les grands blessés de l'an dernier : Zerbini et Co° ???

[L'homme de la vallée]

Zerbini je l'ai vu à Riquewihr : court pas mal mais n'est pas encore affuté.
Remplaçant et surement très utile cet hiver.

Les autres ? Euh, Meyer et Wagner vont doucement revenir de blessures, sinon je vois pas trop.

[D520]

Football / Le point avec Damien Ott, l'entraîneur des SRC

« Notre identité alsacienne »

A la veille de la réception d'Orléans (demain, 18h) pour l'ouverture du championnat de National, l'entraîneur colmarien garde la tête froide. Le promu fera partie des « petits » de ce championnat, mais promet de se battre avec ses valeurs.
Damien Ott : « Le Stadium était un sanctuaire la saison dernière. J'espère qu'il le restera cette saison ».


- Le bilan comptable de la préparation n'est pas exceptionnel, avec une seule victoire. Est-ce que cela vous inquiète ?
- Il est toujours intéressant de gagner, mais si on s'était attaché uniquement à ça, on aurait aligné l'équipe-type du moment à chaque match. Notre objectif était au contraire de faire tourner, d'impliquer tout le monde.
Mais même en faisant tourner, même s'il y avait de nouvelles consignes à assimiler, on n'aurait pas dû être autant déstabilisé en défense. Ça a soulevé quelques interrogations, individuelles comme collectives. Maintenant, la logique de la compétition n'est pas celle de la préparation.
« L'expérience est la somme de tous les échecs »

- Serez-vous compétitif en National ?
- On n'a aucune certitude sur ce plan ! On part complètement dans l'inconnu. On a gagné le droit de jouer en National, mais on n'est pas encore une équipe de National ! J'espère qu'on le deviendra...

- Est-ce que vous doutez ?
- Arrêtons de rêver : on avait une belle équipe de CFA mais là, on est en National. On est le petit et ça nous va très bien ! Ce costume de travailleur nous convient, on n'est pas fait pour les paillettes. Si on y est arrivé ces deux dernières saisons (5e puis champion de CFA, ndlr), c'est parce qu'on a réussi à corriger ce qui n'allait pas.
On a une phrase dans le vestiaire qui dit que l'expérience est la somme de tous les échecs. On va entamer le championnat en étant sans doute en grosse difficulté, mais c'est bien, ça ôte toute pression. Par contre, on aura interdiction de se décourager.

- Vous n'êtes pas partisan de la thèse vantant l'importance primordiale du début de saison...
- L'important, c'est de tirer le bon bilan de chaque match. Ça c'est essentiel. Du début à la fin de la saison. On va s'efforcer de progresser, de corriger chaque erreur, d'utiliser chaque échec.

- Avec 40 matches, le championnat s'apparentera plus à un marathon qu'à autre chose...
- Sur ce plan, l'expérience de la saison passée pourra nous servir. La Coupe par exemple, nous a apporté un vécu énorme, en nous obligeant à nous remettre très vite en question après chaque match. Avec autant de rencontres, de matches rapprochés, ce sera essentiel.

- Est-ce que vous allez travailler de la même façon cette saison ?
- Pourquoi révolutionner ? On ne va pas perdre nos valeurs, bien au contraire. La grosse différence avec le CFA, c'est que le club a fait les efforts pour que les joueurs soient à disposition. Le nombre d'entraînements augmentera.

« On ne veut pas copier les pros »

Mais nous nous déplacerons encore le jour du match, en rentrant le lendemain. On ne veut pas copier les pros. On veut devenir une bonne équipe mais sans se brûler les ailes, sans perdre notre identité.

- Quelle est-elle, cette identité des SR Colmar ?
- Ici, il y a des garde-fous, des personnes qui balisent le chemin. Jean-Louis Jaegli, Doumé Lihrmann, Dédé Hermann. Ils incarnent les valeurs refuge du club, ces valeurs humaines qu'on a aussi mis au cœur de notre recrutement. On l'avait dit, on le fait. Comme ça, il n'y a pas de surprise.
Même l'arrivée de Laurent Weber s'inscrit complètement dans cette logique. Il est Colmarien, s'occupera des gardiens, mais amène aussi son réseau, sa connaissance du National.

- Est-ce que cette identité se traduit aussi dans le projet de jeu ?
- Bien sûr. On a une identité régionale, alsacienne. Notre façon de jouer doit refléter notre façon de penser et les gens doivent se retrouver dans cette équipe, être fiers de les encourager, quelles que soient nos faiblesses, nos difficultés.
Ces valeurs, ce sont la rigueur, la générosité, l'efficacité. Des valeurs propres à l'Est, à l'Alsace, qu'on veut porter dans ce championnat.

Propos recueillis par Cyril Tromson

[PoY]

- Vous n'êtes pas partisan de la thèse vantant l'importance primordiale du début de saison...

Va dire ca au Racing en L1 (2007/2008)... 4eme au bout de 4 journées, 6eme après 13 journées et finalement 19eme

[Its_me]

Fortuna ne s'en plaint pas

Contacté par Amiens l'hiver dernier, Loïc Fortuna sera bien sur la pelouse du Stade la Licorne vendredi soir. Mais avec sur les épaules ce maillot vert des SR Colmar qui lui va si bien.

Loïc Fortuna : « Contre Orléans, je suis moins monté que d'habitude. La priorité était d'abord de bien bloquer les côtés. »

Février 2010. Supervisé à plusieurs reprises, Loïc Fortuna est contacté par le club d'Amiens qui souhaite le voir rejoindre la Picardie en fin de saison.

« Mais franchement, je ne me voyais pas signer alors que la saison n'était pas finie », explique le latéral qui décline poliment l'invitation malgré l'intérêt répété de ses interlocuteurs. « Dans ma tête, c'était clair, je voulais rester concentré à 100 % sur mon club. Comment voulez-vous être à fond si vous savez déjà que vous allez partir ? »
L'épilogue de l'exercice 2009/2010 lui donne raison puisque les SRC accèdent à leur tour en National.

« L'année dernière, j'étais chauffeur-livreur, là, je vis de ma passion »

Amiens, qui avait fait sa priorité du gaucher des Verts à la fin de l'hiver, se montre moins insistant une fois l'été venu. Pas vraiment convaincu, Fortuna choisit finalement de rempiler dans le Centre-Alsace.
« Ça fait plaisir quand un club pro s'intéresse à toi, c'est clair, je ne vais pas dire le contraire. Mais je ne suis pas déçu pour autant d'être resté à Colmar. Après tout, on joue au même niveau. Bon, vendredi soir, j'essaierai de leur montrer qu'ils ont eu tort de ne pas m'engager mais c'est tout », sourit « Lolo ».
Car même si le statut, les moyens ne sont pas les mêmes en Alsace et en Picardie, l'ancien joueur d'Épinal et Raon ne se plaint pas de sa situation, loin s'en faut.
« L'année dernière, j'étais chauffeur-livreur, là, je ne fais que du foot, je vis de ma passion ! Ça change l'existence et je ne peux qu'être reconnaissant envers le club qui m'a si bien accueilli. » Gravement blessé à la cheville, c'est pas la petite porte que le latéral était arrivé aux SRC, en 2005
« C'est mon père qui m'avait conseillé d'aller faire un essai. Au début, je jouais en DH, puis j'ai intégré le groupe du CFA 2 sous la conduite de Dominique Lihrmann. »
Lui qui avait la bougeotte - « je changeais de club tous les deux ans ! » - se plaît dans le Haut-Rhin. Il vit pleinement les deux montées suivantes et fait aujourd'hui partie des tauliers d'un groupe qui vit très bien.
« Il n'y pas de star, pas de grosse voiture, mais des mecs qui se battent »

« Quand tu pars, il faut tout reconstruire. Ici, on a tout. Un super groupe, un super staff, des dirigeants qui nous mettent vraiment dans les meilleurs conditions. »

Un public aussi. Face à Orléans, ils étaient près de 2 000 à soutenir les Verts pour leur premier match de National. « Ça fait notre force. On essaie de leur rendre ce qu'ils nous donne. On leur ressemble, chez nous, il n'y pas de star, pas de grosse voiture, mais des mecs qui se battent. »
Dans le domaine, Fortuna n'est jamais le dernier, lui qui aurait bien pu manquer cette reprise. « Je me suis blessé et j'ai manqué le stage, deux matches de préparation. J'ai dix jours de retard sur les autres mais Dédé (Hermann, le préparateur physique) me fait travailler comme un fou. Samedi j'avais les jambes un peu lourdes mais quand c'est comme ça, il faut serrer les dents et ne pas oublier la chance qu'on a d'être là... »

[Maneo]

C'est autre chose que les mercenaires du racing !

[D520]

Le courage n’a pas suffi

Bousculés durant une bonne partie de la rencontre, les Colmariens ont été héroïques hier soir à Amiens et auraient même pu empocher le point du match nul. Thomas Aupic a multiplié les arrêts, mais a flanché une fois de trop : 1-0.

« On va essayer de tenir le choc durant le premier quart d’heure. Après, tout peut arriver. » Dominique Lihrmann, qui admirait comme toute la délégation colmarienne les superbes installations en arrivant au stade de la Licorne, voulait croire à une performance de sa formation. Et Pape Dieye et ses coéquipiers ont répondu présents.

Bousculés dans tous les sens par une équipe picarde très physique qui n’avait pas le droit à l’erreur, les Verts ont tenu le choc durant plus de 60 minutes en dépit de la déferlante blanche. Il fallait avoir une sacrée dose de courage et d’abnégation pour répondre aux assauts des locaux remontés comme des pendules. Trop timides dans un premier temps et perdus sur le grand terrain, les Colmariens, à l’image de Mezriche et Dieye, se sont petit à petit mis au diapason pour répondre à la maîtrise des Amiénois.

Ces derniers se sont d’ailleurs montrés dangereux à de nombreuses reprises, mais Thomas Aupic tenait bon. Il sortait à bon escient dès la 3 e sur une tête de Raynier et à la 9 e sur une tentative de Kossoko des 20 m. Quelques minutes plus tôt, le gardien alsacien se retrouvait seul devant Raynier et Zobiri, lancés dans le dos des défenseurs par Mienniel, mais le lob du second passait au-dessus (6 e).

Poussés dans leurs derniers retranchements, les hommes de Damien Ott mettent tout de même le nez à la fenêtre, mais Mezriche et Grimm ne parviennent pas à inquiéter Bonnefoi (20 e et 22 e) qui voyait le coup-franc de Kittler détourné en corner par Cimilli (38 e). Auparavant, Aupic se montrait encore une fois déterminant en sortant dans les pieds de Tainmont (29 e) et en stoppant un tir de Kossoko (39 e).

20 minutes en enfer

Au retour des vestiaires, on assiste à une attaque-défense en règle. Mis sous pression par des Picards décidément impressionnants, les Colmariens ne savent plus trop à quel Saint se vouer. C’est à Saint-Thomas Aupic qu’ils se confient alors. Comme en première période, le gardien des Verts se montre encore déterminant en plusieurs occasions.

Après une reprise ratée de Kossoko (52 e), il se signale une première fois en frisant le carton rouge pour une faute sur Tainmont à la limite de la surface (54 e). Puis une deuxième fois quand il repousse la tête de Raynier dans les pieds de Mienniel signalé hors-jeu sur son but (56 e). Il est encore présent sur un tir du même Raynier (59 e), sur un face à face avec Djaballah, entré en jeu (77 e).

Mais entre-temps, le gardien des Verts est surpris sur une tête de Raynier consécutive à un corner d’Atlan qu’il repousse dans les pieds de Meliani qui marque en coin (69 e).

Les Colmariens ne se montrent pas abattus pour autant. Tour à tour Rangdet, servi par Dieye, d’un tir des 18 m détourné de justesse par Cirilli (82 e), Regnier d’un tir croisé stoppé par Benefoi (87 e) ou encore Tighazoui (90 e+3) dont la tête passait juste au-dessus de la lucarne, n’étaient pas loin d’égaliser. Mais la victoire avait choisi logiquement son camp.

Damien Ott : « On a réussi à les perturber »

Damien Ott, entraîneur des SRC : « La victoire d’Amiens ne se conteste pas. Les Picards nous ont soumis à une pression dont il était difficile de se défaire. Certes, on était dans une logique de défense et c’est normal qu’ils nous ont dominés. On peut tout de même avoir quelques regrets avec cette fin de match où on s’offre quelques coups favorables. Notre production a tout de même été valorisée par une organisation solide et notre habituelle solidarité. Mais il va falloir progresser vite car il faudra tout de même ramener des points de nos déplacements. On a quand même réussi à les perturber, c’est encourageant. »

Ludovic Batelli, entraîneur d’Amiens : « On ne va pas bouder notre victoire, même si cela a été compliqué. Vu le nombre d’occasion que l’on a eu, elle est parfaitement méritée. On doit tuer le match plus tôt, mais le gardien adverse a réalisé quelques bons arrêts. Ce succès me rassure et j’espère qu’il va libérer mes joueurs et qu’on va régler ce problème d’efficacité. »

Régis Kittler, capitaine des SRC : « On a souffert, mais on les a bien pris. On a fait une première mi-temps intéressante en respectant les consignes. On avait l’impression d’avoir fait le plus difficile quand on a pris le but, c’est dommage d’autant qu’on se procure quelques opportunités d’égaliser.

De notre envoyé spécial Hubert Himburg

[lolo]

Défaite 2-1 à Rouen...

[Its_me]

Apprentissage du National très difficile pour Colmar qui a perdu à domicile 3-0 contre Niort alors qu'ils ont eu énormément d'occasions de marquer

[L'homme de la vallée]

6 défaites d'affilées et je crains le pire ce soir à Bastia
Mais j'irai quand même les voir cet hiver. Même s'ils sont derniers !