[10/11] Le Fil Rouge

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DNA

Football / Le Racing dans la tourmente
Le grand flou

Miné par une direction incompétente, le Racing est ce matin au fond du trou. Les rêves de montée en Ligue 2 s’étant définitivement envolés, l’équipe alsacienne se retrouve dans le flou le plus total quant à son avenir.
De la tristesse et pas mal d’inquiétude quant à l’avenir… Voilà les deux sentiments qui prédominent aujourd’hui au sein de l’équipe alsacienne (ici Sikimic, Ledy et Peuget). (Photo DNA – Michel Frison) DNA)

Un champ de ruines. Voilà à quoi ressemble ce matin le Racing. Le club centenaire, qui affiche à son palmarès un titre de champion de France et quelques Coupes, n’est plus que l’ombre de lui-même.

Le gâchis est total, même s’il n’a, au final, manqué que trois petits points pour croire au miracle. « Finir avec 77 points, c’est conséquent et c’est dommage de ne pas monter vu notre deuxième partie de saison. Mais le début de saison a plombé l’équipe, explique Stéphane Noro, qui a vécu la dernière journée à Lille, en famille. Je vais suivre l’actualité du Racing ces prochains jours et j’espère que ça va bien se passer… »
« Beaucoup de tristesse »

Libre de tout contrat (*), Stéphane Noro ne sera plus Strasbourgeois en juillet prochain, même s’il a passé « six mois exceptionnels à Strasbourg, tant au niveau de l’équipe que des supporteurs ». Et il ne sera pas seul à faire ses valises, c’est une certitude.

« Je ressens beaucoup de tristesse pour les supporters et le club, déclare de son côté Francisco Donzelot. Aujourd’hui, j’ai encore une année de contrat et j’aimerais bien l’honorer. Mais avec les rumeurs sur la fin du statut pro, on est dans le flou total. Je m’inquiète et je pense beaucoup aux employés. Parce que nous, joueurs, on pourra toujours rebondir en CFA, en CFA 2 s’il faut, mais eux… Le pire peut arriver. »

« Pacho » Donzelot, pourtant d’un optimisme à toute épreuve, affirme n’avoir « jamais connu » une période aussi trouble dans sa vie de footballeur, même quand il était au chômage.
« Je n’oublie pas… »

« Je suis inquiet, pose aussi Benjamin Genghini. J’aimerais bien rester au club, mais on entend beaucoup de choses, beaucoup de rumeurs. Chaque jour, il y a nouveau truc qui sort. Du coup, on est dans le flou et ce n’est pas évident à gérer. On a hâte d’être fixé une fois pour toutes ».

« Et si le coach part, ce sera encore pire, ce sera une pièce maîtresse qui va manquer », ajoute Donzelot.

Un scénario qui a malheureusement toutes les chances de se concrétiser. Car Laurent Fournier en a marre « d’être pris pour une trompette ». « J’aime la ville de Strasbourg, j’aime les gens et je ne suis pas du genre à lâcher. Mais je n’oublie pas qu’on a tenté de me virer en janvier, qu’on a fait partir ma femme et ma fille », rappelle l’entraîneur des Ciel et Blanc.

Ces dernières semaines, Laurent Fournier n’a pas cherché à polémiquer avec la direction du club, préférant se concentrer sur sa mission sportive. Mais les dernières sorties de Jafar Hilali, de plus en plus inquiétantes pour l’avenir du club, ont agacé – c’est un euphémisme – celui qui a tenu la baraque cette saison. Les mails du Londonien indiquant qu’il « reprenait en main la politique sportive », l’arrivée annoncée d’un directeur sportif (Adil El Barkaoui), sans oublier cette incroyable proposition d’offrir 200 000 euros à Rouen en cas de victoire normande… Trop c’est trop, même pour un homme de la trempe de Laurent Fournier, qui en a pourtant vu d’autres au Paris SG, comme joueur et comme entraîneur. Mais le coach s’est tout de même donné un délai de réflexion de quelques jours avant d’annoncer sa décision.

« Ce qui s’est passé en coulisses, forcément, ça te ronge quand tu es sur le terrain, analyse aussi Pacho Donzelot. On a commencé la saison à treize. Il y avait l’histoire des contrats non homologués, des recrues tardives… Et je ne parle pas des autres histoires, comme le fait que l’hôtel n’était pas payé à Amiens par exemple ».

Des détails, peut-être, mais des détails qui en disent long sur l’état général d’un club qui n’en est plus un. Et qui pourrait bien disparaître tout à fait, à cause de la gestion ubuesque d’un Jafar Hilali qui a multiplié erreurs et vexations, jusqu’à pousser le club au bord de la faillite.
« Il faudra de la stabilité »

« Je ne sais pas ce que le club va devenir, ni ce qui va se passer, mais quoi qu’il arrive, il faudra de la stabilité », expliquait Laurent Fournier dans les travées de la Meinau, après la victoire face à Bayonne.

Vu les jours sombres et agités qui se profilent, ce n’est pas gagné du tout…

Barbara Schuster

(*) Comme d’autres joueurs, Noro avait une année supplémentaire de contrat seulement en cas de montée en Ligue 2. Il est en contact avec Lens (L 2).

[Its_me]

À couteaux tirés

Hier en conseil de surveillance, les commissaires aux comptes ont maintenu la procédure d’alerte qu’ils ont enclenchée fin avril. Jafar Hilali et consorts disposent d’une semaine pour lever les doutes avant que la 3 e et dernière phase ne soit activée. D’un autre côté, ils ont mis en évidence des failles dans le protocole d’accord signé avec l’association support RCS.

Ça ressemble aux derniers jours de Pompéi. Le Racing est sur un volcan et menace de finir en cendres. Hier, lors du 2 e conseil de surveillance en quatre jours, en grande partie consacré à la procédure d’alerte enclenchée par les commissaires aux comptes le 21 avril et déjà entrée dans sa phase 2, les échanges ont été très vifs. Ils n’ont surtout pas dissipé le flou qui entoure la situation financière du club. Un flou tout relatif, puisque pour la plupart des observateurs, cette situation apparaît très nette et devrait encore s’éclaircir le 9 juin lors de l’audition des dirigeants londoniens devant la DNCG (1). « C’est la DNCG qui va trancher », prophétisait d’ailleurs Jacky Kientz, vice-président alsacien du conseil de surveillance, à la sortie d’une réunion de près de deux heures.

Indépendamment des budgets 2010-2011, déficitaire de 4 millions, et 2011-2012 qui prêtent à discussion, la situation de trésorerie du Racing plonge les commissaires aux comptes dans un océan de perplexité. Dans les prévisions au 30 juin des propriétaires, elle intègre la vente de Loïc Damour pour 750 000 euros, sans tenir compte ni des 150 000 euros dus à l’omnisport, ni de 244 000 euros de dettes non honorées. Quant aux prévisions de trésorerie 2011-2012, elles incluent un apport des actionnaires de 3 millions, pour le moment nullement garanti.

Une offensive massive devant les tribunaux ?

Jafar Hilali et les autres ont désormais huit jours pour répondre aux interrogations des commissaires aux comptes. Si leurs réponses étaient jugées insatisfaisantes, une assemblée générale de la SASP (2) serait convoquée dans la foulée et les commissaires établiraient un rapport spécial transmis à la fois à l’AG et au comité d’entreprise. Le président du tribunal de grande instance a déjà été informé du niveau 2 de la procédure. Le niveau 3 lui serait évidemment communiqué, avec, à très court terme, des conséquences on ne peut plus fâcheuses.

Le déclenchement de cette 3 e phase (4) correspondra peu ou prou au passage devant la DNCG le 9 juin. Un passage qui soulève bien des interrogations. Notamment celles qui titillent le champion de France 1979 Léonard Specht. L’homme de confiance du capitaine d’industrie Robert Lohr en a soulevé certaines hier après-midi. La première (3) tourne autour de l’annonce de Jafar Hilali d’abandonner le statut pro, en contradiction théorique avec le protocole d’accord signé début mai par la SASP avec l’association support RCS qui gère le centre de formation. À l’époque, la conservation du statut pro avait été érigée en certitude. Or, selon nos informations, elle reste liée à la signature de la convention définitive, laquelle n’est toujours pas effective et n’interviendra vraisemblablement pas. Les Londoniens s’estiment donc en droit d’abandonner le professionnalisme, sans que l’association ne puisse demander réparation.

Deuxième faille dans le fameux protocole d’accord : il était censé prémunir l’association d’une action ultérieure de Hilali et sa garde rapprochée en justice. Du moins la limiter à un plafond de 300 000 euros. Mais hier, le directeur général Christophe Cornelie a affirmé que si ce protocole interdisait à la SASP d’attaquer l’association, il n’interdisait pas aux actionnaires de la poursuivre en leur nom propre. Autrement dit : si le bras armé de Jafar Hilali dit vrai - ce qui reste à vérifier -, l’association aura versé début mai 300 000 euros à la SASP pour rien, excepté honorer les salaires d’avril du personnel, ce qui n’est tout de même pas anodin. Mais elle l’aura fait sans obtenir les protections qu’elle espérait.

Certes, la menace brandie par Cornelie ne stoppera pas la procédure d’alerte des commissaires aux comptes. Mais elle suggère fortement que si le club se dirigeait vers une issue fatale, les Londoniens n’en resteraient pas là et se lanceraient sans nul doute dans une offensive d’envergure devant les tribunaux.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion.

(2) Société anonyme sportive professionnelle.

(3) Voir les autres ci-contre.

(4) Le directeur général Christophe Cornelie, qui estime infondées les réserves des commissaires aux comptes, n’ayant pas l’intention de revoir sa copie, la procédure d’alerte devrait aller à son terme.

[urotsukidogi]

Franchement, ils vont devant les tribunaux pour obtenir quoi? Si il lachent le club, la DNCG elle va le dégommer, entrainant de ce fait la disparition pure et simple de la section amateure. Ils veulent du pognon, ils vont juste en perdre au tribunal.

[argueti]

Le temps est compté

Ce matin, l’avenir du Racing est toujours aussi incertain. Mais à mesure que les jours passent, les solutions s’amenuisent de plus en plus pour éviter le dépôt de bilan… et repartir avec une équipe compétitive.

Difficile, ces derniers jours, de trouver un interlocuteur optimiste quand on évoque le « cas » Racing. Des plus anciens aux derniers arrivés, des mieux informés aux supporteurs lambda, personne dans l’entourage du club n’espère encore une issue positive à ce mauvais feuilleton.

La seule bonne nouvelle – ou plutôt, la moins mauvaise – serait une revente du club avant la semaine prochaine et la date fatidique du 9 juin, jour prévu de l’audition du Racing devant la DNCG.

Pourquoi fatidique ? Tout simplement parce qu’au vu du budget mis en avant par Jafar Hilali et Christophe Cornélie (*), les dés semblent déjà jetés : le Racing, comme la saison passée, sera sanctionné, avec une probable relégation provisoire en CFA.

« Si j’étais acheteur, j’attendrais… »

À moins, donc, qu’un acheteur ne se manifeste avant. Mais rien n’est moins sûr, même si le trio De Bontin/Cobos/Goussey doit déposer aujourd’hui une proposition pour le rachat du club. Après, encore faut-il que cette proposition rejoigne les exigences élevées du président Jafar Hilali.

« Si j’étais un acheteur sérieux, j’attendrais le résultat de la DNCG. Car il ne fait aucun doute que le budget sera retoqué et le Racing rétrogradé en CFA… Un acheteur éventuel sera alors en position de force pour négocier avec Jafar Hilali. Il aurait alors trois semaines pour discuter tranquillement avant la commission d’appel », explique un proche du club.

Cette hypothèse rejoint la position adoptée par Jean-Claude Calisesi (DNA d’hier), qui porte l’autre projet de rachat jugé crédible par la Municipalité et Jafar Hilali.

« Pour l’instant, on attend que ça se décante, explique d’ailleurs Calisesi. Car depuis la saison passée, le club a perdu de la valeur. Monsieur Hilali veut vendre un potentiel, mais il en a dilapidé une grande partie. Beaucoup de joueurs sont partis, d’autres n’ont pas été retenus et tous les clubs campent autour du centre de formation pour le piller, puisqu’aucun jeune n’a eu de contrat ».

Bref, si tout le monde s’accorde à dire que le Racing ne vaut pas les 10 millions d’euros demandés par Jafar Hilali, on serait aussi très loin des 1,6 million payés par l’actuel président l’an passé pour devenir majoritaire (à hauteur de 57%).

« Actuellement, le Racing vaut l’euro symbolique, pas plus. Parce qu’avec les dettes et la saison à venir à assumer, tout investisseur devra injecter au minimum 10 millions d’euros pour faire une équipe », expose un autre proche du club.

Et d’ajouter : « En donnant les noms des investisseurs potentiels, Jafar Hilali tente de faire monter la sauce. Mais je ne pense pas que quelqu’un bouge avant le 9 juin. D’ailleurs, personne n’est venu visiter les installations, ni faire un audit. Comment peut-on acheter un club sans même y avoir mis les pieds ? ».

Et plus les jours passent, plus les difficultés vont grandissantes. On a vu ce qu’avait coûté – sportivement parlant – le début de saison raté de l’exercice 2010-2011. Et la saison qui s’annonce sera quoi qu’il arrive beaucoup plus compliquée.

Chantier énorme

Cannes, Rouen et les équipes qui ambitionnent de jouer le haut de tableau de National ont déjà largement entamé leur recrutement. Ce qui n’est pas le cas du Racing, qui laisse partir ses meilleurs éléments (lire ci-contre) et qui, à ce train-là, va se retrouver avec un effectif famélique à la reprise. Et si d’aventure le club perd son statut pro, les derniers joueurs toujours sous contrat seraient libres, ce qui impliquerait de constituer une équipe à partir de… rien.

Et on ne parle même pas de l’entraîneur, puisque Laurent Fournier, ne se donne lui-même que 20% de chances d’être encore Strasbourgeois à la reprise. Bref, revente ou pas, le chantier s’annonce énorme…

Barbara Schuster

(*) le budget pour la saison 2011-2012 se base sur 4,4 millions de recettes en vente de joueurs et 2,5 millions de dépenses.

[Its_me]

L’Ascension freine la chute

Le feuilleton sans fin du RCS semble marquer une pause durant le long week-end de l’Ascension. Tout le monde est suspendu au passage devant la DNCG (1) le 9 juin.

Il aura fallu le week-end prolongé de l’Ascension pour que la chute sans fin du Racing dans les abîmes de la médiocrité s’interrompe, au moins provisoirement. Depuis mercredi, pas de nouveau communiqué vengeur du président Jafar Hilali sur le site internet du club, désormais presque entièrement dédié à la propagande de l’homme d’affaires londonien. Quel autre club que le Racing peut en effet se targuer de faire figurer, dans le trio de tête des actualités à la Une de son site, trois messages de son vindicatif président ?

Depuis celui de mercredi dévoilant la liste des repreneurs potentiels, l’actualité a peu bougé. Et il y a peu de chances qu’elle bouge de façon significative avant l’audition à la DNCG le 9 juin où le président et ses acolytes présenteront un budget 2010-2011 déficitaire de 4 millions qu’ils comptent combler par des transferts de joueurs. Comme le disait il y a quelques années le slogan d’une grande marque de chaussures, « il faudrait être fou pour dépenser plus » pour un club à côté de ses pompes et qui les use d’autant moins qu’il marche souvent sur la tête.

Plaisanterie mise à part, si quelques-uns des candidats au rachat travaillent d’arrache-pied pour évaluer les risques, la sagesse semble devoir guider tout le monde vers une prudente attente. Le gendarme financier de la LFP statuera dans moins d’une semaine. Il rappellera sans doute à Jafar Hilali que le 9 décembre, il s’était engagé devant lui à abandonner 2,55 millions d’euros pour équilibrer les comptes 2010-2011. Sauf, évidemment, vente de joueur (s).

3,4 millions à abandonner ?

Dans le budget presque définitif présenté l’autre jeudi devant le conseil de surveillance, cette promesse d’abandon de compte courant a purement et simplement disparu, remplacée par l’hypothétique cession de Racingmen pour 4 millions (2). Or, depuis son arrivée aux manettes le 4 décembre 2009, Hilali n’a rien abandonné de son compte courant d’actionnaire. Alain Fontenla et lui ont investi en tout et pour tout 7,2 millions dans le RCS, dont 1,6 au titre du rachat à Philippe Ginestet. Les 5,6 millions restants correspondent précisément à leur compte courant. Début juillet 2010, Fontenla a renoncé à 1,5 million avec clause de retour à meilleure fortune. En août et septembre, J. Hilali a, a contrario, fait remonter à Londres les 700000 euros correspondant aux transferts de Mamadou Bah à Stuttgart (600000) et Franck Dja Djedjé à Arles-Avignon (100000). Soit dit en passant, avec ces 700000 euros, le club aurait connu moins de problèmes de trésorerie depuis deux mois.

Après l’abandon de Fontenla et la « remontée » des fameux 700000 euros, Hilali possède donc encore 3,4 millions en compte courant. La DNCG va-t-elle le contraindre à l’abandonner à son tour au 30 juin ? Probablement. Il ne pourra sans doute pas s’y soustraire, à moins qu’une revente du RCS n’intervienne avant la fin du mois, après la rétrogradation administrative qui semble se dessiner.

Quand bien même il consentirait cet abandon, il manquerait encore quelque 500 à 600000 euros pour boucler le budget 2010-2011. D’où cette volonté frénétique de vendre Loïc Damour, le milieu du RCS qui dispute en ce moment le festival espoirs de Toulon avec l’équipe de France U21. Une bonne vingtaine de clubs (dont Saint-Etienne, Cologne, Leicester, Boulogne, pour ne parler que des plus significatifs clairement identifiés) est intéressée. Mais qui débourserait incessamment un centime pour un joueur libéré de son contrat – jusqu’en 2013 – dès que la direction londonienne aura informé la DNCG de sa volonté d’abandonner le statut pro en 2011-2012 ? Encore qu’en football, il ne faille jamais jurer de rien.

Vente de joueurs et abandon imminent du professionnalisme sont deux notions antinomiques. À quelques jours de leur grand oral devant la DNCG, les Londoniens ne s’en alarment pas.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

(2) En cas d’abandon du statut pro début juillet, tous les Bleus seront pourtant libres.

[FM17]

Vivement demain car avec ce pont, Hilali ne nous en a pas sorties depuis qq jours...

[Gotcha]

c'est clair on s'ennuie, vivement qu'il se réveille

[PoY]

Limite on va le regretter quand il sera parti... ou pas

[Tenor]

tu sais le fait d'évoluer éventuellement en DH, CFA2 ou en CFA , les successeurs ne prendront pas de gros risques à ce niveau, ni sportivement, ni financièrement.

[lunada]

Pourquoi les successeurs potentiels prendraient-ils des risques financiers ou autres ? S'ils arrivent déjà à sauver ( sic ) ce qui reste du Racing, c'est à dire éviter sa disparition pure et simple, ce sera déjà pas mal.
Je trouve formidable que des gens de bon sens s'intéressent encore à un moribond. Cela prouve au moins qu'il reste encore des inconditionnels, et à ce titre personne n'est à jeter aux orties, surtout pas les " facebooker " de Helbling qui auront au moins eu le mérite de faire bouger les choses à défaut de garantir la survie du club, ce que d'ailleurs personne n'est en mesure de faire à l'heure actuelle.

Au risque de me répéter ( j'ai la rancune tenace ) je ne peux m'empêcher d'imputer ce désastre à notre " cher " ennemi Ginestet qui est et a toujours été le seul à connaître le véritable "piège à cons " qu'il a fait du racing et qu'il a refilé aux abrutis londoniens.

En refusant de vendre à des gens intelligents ( Kientz et autre Sitterlé ou encore le consortium alsacien ) qui n'avaient à ses yeux que le seul tord de demander des garanties de passif et d'appartenir au microcosme régional qu'il abhorrait, il a permis à des gens indifférents à la culture locale du club et dénués de tout scrupules de mener à terme une entreprise de démolition sans pareille.
C'est pourquoi je n'ai pas la moindre hésitation à prétendre que le " seul fossoyeur " du club est et restera Ginestet. A ses côtés Hillali n'est qu'un pauvre apprenti sorcier.

Au lieu de donner la leçon de manière totalement déplacée, après l'oeuvre de malfaisance qu'il a commise, dans les colonnes de la presse régionale, il ferait mieux, ne serait-ce que pour donner un faible sentiment de regret ou d'aveu d'avoir voulu mener le club à sa ruine, il ferait mieux, et ce serait un minimum à exiger de lui, de " léguer " 10 millions d'euros à Hillali pour qu'il se barre afin de permettre à des gens " honnêtes " de repartir sur de nouvelles bases.