Frédéric Sitterlé

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urotsukidogi
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par urotsukidogi »

Voilà le point qui reste en suspend et qui est bizarre, la SASP possède la marque, l'assoce l'a à titre gracieux mais peut choisir selon les dires de Sitterlé de la filer à qui elle veut.
Sous tend là dessous quand même un défraiement et dans sa vidéo il en parle vite expliquant qu'on devra dérayer à hauteur de l'investissement. Donc non seulement son investissement est garanti aujourd'hui mais si elle avait existé avant, on aurait du à Hilali pour le voir se barrer de national une petite fortune , imaginez même le présiDieu...
Bref Sitterlé a tenté d'avoir le beurre et l'argent du beurre (rémunération de la marque), comme il en a pris plein la gueule et que ce ne pouvait être légal il n'a eu que le beurre à savoir son apport financier garanti à 100% quelque soit le niveau auquel évolue le racing.
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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PoY
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par PoY »

Pour le moment rien n'est signé donc il n'a encore aucune garantie ;)
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par Tenor »

en tout cas, il aura déjà sécurisé son investissement....en attendant mieux...beaucoup mieux ;)

malgré son statut au CA, comment un président peut-il faire voter son projet et mettre les membres devant le fait accompli , alors qu'il ne l'a leur encore rien expliqué ....doué le gars et qui ne sont pas tous des pro sitterlé ????
Je n'ai jamais vu ou entendu çà :!:
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argueti
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par argueti »

Il le dit dans l'itw, il voulait le présenter à l'AG mais avec la force des choses, il l'a fait avant au public ...

Sinon, une bonne idée serait de s'inspirer des clubs allemands, à lire ICI.
L'histoire est en marche ...
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argueti
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Les vérités de Sitterlé

L’homme d’affaires haut-rhinois réfute l’idée selon laquelle la Ville l’a contraint lundi à faire marche arrière sur la convention de marque RCS entre sa holding BMV et l’association amateur. Pour lui, il n’y a qu’une alternative : soit il part tout de suite, soit il reste cinq ans.

Le rendez-vous était pris depuis mardi. L’interview aurait d’ailleurs pu avoir lieu dès ce jour-là si Frédéric Sitterlé n’avait regagné Paris en TGV quelques instants après avoir été sollicité. Le patron de la holding « Blodelsheim Media Venture » avait alors suggéré trois solutions : une interview par mail, téléphone ou de vive voix dès son retour dans la capitale européenne ce vendredi après-midi. Accord lui avait été donné le soir même pour cette 3 e proposition. Jeudi, il a lui-même fixé le lieu et l’horaire : 14 h 15 hier dans un hôtel du centre-ville où il a ses habitudes. « L’Alsace » a posé ses questions. Il a fourni ses réponses.

Frédéric Sitterlé, à la demande de la municipalité, vous avez retiré lundi le contrat de licence de marque qui aurait garanti à votre holding une redevance annuelle. Une opération blanche tant que vous étiez propriétaire de la SASP, mais plus après. Selon vous, le document publié sur le site de « L’Alsace » ce jour-là n’était qu’un document de travail. Pourquoi, dès lors, le maire Roland Ries a-t-il indiqué lundi au conseil municipal disposer du même signé par le président Patrick Spielmann et le bureau de l’association ?

Nous avons signé une version provisoire sous réserve de ratification par l’assemblée générale, sachant que nous allions apporter des modifications.

Cette réserve a été inscrite par Patrick Spielmann…

Oui. Et elle m’a semblé tout à fait légitime. BMV a agi dans l’urgence cet été. Elle a racheté la marque au tribunal et s’est engagée à couvrir le déficit de la saison. Ces deux conditions étaient indispensables pour réengager le club. BMV n’a jamais eu vocation à détenir la marque dans la durée. Il était prévu de la transférer à la SASP (1) dès lors qu’on ouvrirait le capital. Je n’avais aucune intention d’enrichissement personnel. Face aux interrogations, dans un souci d’apaisement et d’éclaircissement, j’ai proposé à la Ville de transférer immédiatement la marque de BMV à la SASP. La Ville m’a-t-elle tordu le bras pour ça ? Non, pas du tout. Simplement, si ça permet de lever tout doute sur mes intentions… La licence de marque prévoit un usage gratuit pour l’association pour les équipes de jeunes. La convention en renforce le pouvoir. Elle lui donne le choix de la SASP à qui elle confie l’usage de la marque pour l’équipe pro.

Vous avez aussi affirmé sur différents médias que la dernière convention de marque aurait été votée par le CA et l’AG ? À quel CA ou AG faites-vous référence ?

Précisément, les principes de cette licence et de cette convention ont été présentés à l’assemblée générale du 20 janvier. Les membres fondateurs et dirigeants présents ont à l’unanimité voté une motion qui validait les principes du montage proposé.

Pas le montage lui-même ?

Je ne l’ai jamais dit. Le CA s’est ensuite réuni le 6 février. Il a voté la validation des documents proposés moyennant une liste de modifications très précises à apporter, sur la mise en conformité d’un certain nombre de choses, et demandé au président de convoquer une AG pour le 27 février. À chaque fois qu’on m’a demandé d’intégrer des modifications, j’ai accepté. Je ne renoncerai pas aux principes. Mais je suis prêt à évoluer sur le contenu, pour me rapprocher du modèle allemand qui semble être une solution intéressante pour le Racing.

Vous avez souvent déclaré, notamment dans ces colonnes, avoir financé le club jusqu’à ce que « L’Alsace » dévoile le 14 janvier qu’il n’en était rien. Si sur le fond, il n’est pas contestable de n’avoir pas investi s’il n’y en avait pas besoin, pourquoi avoir prétendu le contraire ?

Nous avons conclu cet été un accord avec l’association. Je me suis engagé à couvrir le déficit de la saison et l’association s’est engagée à me confier la gestion de l’équipe 1 par le biais d’une convention. J’ai créé la SASP en septembre, pensant qu’il faudrait investir immédiatement pour couvrir les besoins de trésorerie mensuels. J’ai alors découvert la cagnotte cachée de l’association dont je n’avais pas connaissance, de l’ordre de 600000 euros. Je pensais qu’il faudrait investir immédiatement pour couvrir les besoins mensuels de l’association. J’ai aussi compris à ce moment-là que la façon dont l’association était gérée conduirait à un déficit bien plus important. Dès lors, l’urgence n’était plus la convention, mais de mettre de l’ordre dans la gestion. Colmater les brèches, avant d’essayer de remplir la piscine. C’est pour ça que j’ai demandé à prendre une présidence intérimaire de l’association pour mener une mission de restructuration.

Vos chargés de logistique, Matthieu Rabby, et communication, Jean-Baptiste Duteurtre, ont été présentés comme bénévoles durant plusieurs mois, y compris devant les supporters le 19 janvier. Le 20, notre journal révélait qu’ils perçoivent depuis octobre 1500 euros d’honoraires mensuels. Tout travail mérite salaire et le problème n’est pas là. Mais ne pensez-vous pas qu’on puisse vous reprocher une certaine opacité ?

On parle là de personnes qui sont des pros, ont plus de dix ans d’expérience dans le foot de haut niveau, dont les compétences sont établies. Je les ai sollicitées en juillet. Elles ont accepté de relever le défi avec moi jusqu’en octobre bénévolement. Face à l’ampleur de la tâche et au délabrement de l’association, nous avons vite compris que le sauvetage du Racing nécessiterait un investissement plus important. À partir d’octobre, j’ai souhaité les indemniser. C’est une chance pour le Racing d’avoir su attirer de telles compétences. Ils ne sont pas salariés de l’association.

Mais leurs honoraires sont payés par elle. Pourquoi pas par BMV ?

Parce qu’ils travaillent pour l’association. Ils peuvent partir tout de suite si c’est souhaité.

Ce n’était pas la question de départ…

C’est ma réponse. Mea culpa si j’ai été mal compris. Ces personnes ont été bénévoles jusqu’en octobre.

Le 14 décembre, le site officiel www.racing1906.com a publié une information sur la remise de leurs équipements aux jeunes du club, accompagnée de photos. Certains parents ont téléphoné à « L’Alsace » pour s’indigner que le RCS puisse communiquer sur cette opération, alors même que le package leur a été facturé 155 euros. Comprenez-vous leur indignation, sachant que depuis des années que cette manifestation existe selon les mêmes principes, aucune des directions précédentes n’avait communiqué dessus ?

Le club a pris en charge une partie de ces packages et comme chaque année, les parents ont été mis à contribution pour assumer l’autre partie. Je ne vois pas où est le souci.

Vous avez aussi affirmé un peu partout que vos problèmes étaient apparus dès l’instant où vous aviez demandé de la transparence au club. Tous les sujets abordés ci-dessus ne sont-ils pas en contradiction avec cette exigence de transparence ?

Il est important d’expliquer ma démarche. À chaque fois que c’est nécessaire et possible, je communique. Je reste extrêmement accessible. On reprochait à mon prédécesseur de ne pas l’être.

Le week-end passé, vous avez porté des accusations, jusqu’ici sans preuve, sur de supposées « malversations, rémunérations indues, commissions touchées et surfacturations » à l’association. Pouvez-vous produire des éléments concrets pour lever toute ambiguïté ?

Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de dénoncer certaines pratiques, mais d’améliorer la gestion de l’association. Mon objectif est de protéger le club, donc l’association. Il ne vous aura pas échappé que certains clubs ont récemment été redressés pour un certain nombre de pratiques.

À votre initiative, vous avez rencontré Jafar Hilali le 7 février à Londres. Selon vous pour évoquer avec lui les fameuses « malversations » à l’association qu’il aurait dénoncées avant vous. Lui affirme qu’il n’a jamais été question de ça dans votre conversation…

Je confirme que j’ai demandé à le voir. J’ai profité d’un séjour à Londres. Je ne lui ai pas demandé de venir ici, parce qu’il n’a probablement rien à faire en Alsace. J’affirme et réaffirme que je suis allé à Londres pour avoir des explications sur un certain nombre d’actes de gestion et les relations entre l’ancienne SASP et l’association (Ndlr : Hilali donne sa version par ailleurs). Ma parole vaut-elle moins que la sienne ?

Est-il exact que vous avez viré 50 000 euros début février sur le compte de l’association ?

Oui.

Pourquoi n’avoir pas communiqué sur ce sujet alors que précisément, le reproche majeur que vous ont adressé lundi les élus en conseil municipal est votre absence d’investissement. Parce que cette somme ne représente que le quart des charges mensuelles, soit environ huit à dix jours de la vie du club ?

Ce virement devait répondre à une situation immédiate. Mon engagement à couvrir le déficit n’a rien à voir. C’est un événement ponctuel. Mon financement interviendra dès lors que nous aurons signé une convention avec l’association correspondant à l’accord passé cet été. J’apporte à l’association ses besoins en trésorerie. En contrepartie, elle s’engage à me confier la gestion de l’équipe 1.

Ces 50 000 euros émanent-ils de vos deniers personnels ou de votre holding BMV ?

De la SASP.

Quelles recettes percevez-vous sur cette structure ?

Il y a le capital de départ : 67000 euros. Ont également été conclus les deux contrats de sponsoring, Électricité de Strasbourg et Blanc du Nil, qui portent sur une durée de cinq ans, l’équipe première et l’utilisation de la marque. Au titre de ces contrats ont été perçus 30000 euros restitués à l’association. Tant que la convention ne sera pas en place, la SASP reverse à l’asso les sommes encaissées à ce titre euro pour euro.

Vous devez en principe signer sous peu cette convention. Dans le projet initial figure une clause stipulant que l’association devra s’acquitter d’une pénalité proportionnelle au niveau de l’équipe 1 (1) si elle refuse unilatéralement de la reconduire. Ne craignez-vous de devoir y renoncer, comme à la licence de marque BMV – association ?

L’article 11.4 précise qu’aux termes des discussions sur le renouvellement, l’association est libre de ne pas renouveler le présent accord. À l’article 11.6, il est dit que dans l’hypothèse d’un non-renouvellement en raison de la volonté de l’association et en l’absence de volonté réelle de sa part de discuter, il est prévu d’indemniser l’ancienne SASP. L’asso est libre de changer de partenaire, mais dans ce cas, l’ancienne SASP est indemnisée par la nouvelle (voir encadré). Je veux sécuriser mon investissement. Ça signifie contrôler la façon dont mon argent et l’argent public sont dépensés. Je ne veux pas qu’un autre s’approprie le club une fois mon investissement réalisé.

Les Qataris sont-ils venus à Paris pour sécuriser leur investissement ? Un livret Bleu du Crédit Mutuel n’est-il pas un placement plus sûr ?

Il y a une différence entre sécuriser son investissement et s’assurer une rentabilité. Sécuriser mon investissement, ça veut juste dire que l’argent que je vais mettre dans ce club sera bien dépensé, servira à développer le club et que lorsque ce club sera développé, il m’appartiendra. Aujourd’hui, le club ne m’appartient pas.

N’êtes-vous pas en train de vous rendre compte, comme à peu près tous les investisseurs du foot, que vous allez sans doute être obligé d’investir à fonds perdus ?

J’ai dès le départ annoncé les montants que j’étais prêt à perdre (Ndlr : « Mon engagement, c’est d’investir 5 millions sur 3 à 5 ans », disait-il dans « L’Alsace » du 16 septembre). C’est, en tant qu’entrepreneur, un risque que je suis prêt à prendre. J’affirme qu’avec une bonne gestion, perdre de l’argent dans le football n’est pas une fatalité.

Quel est le montant des garanties bancaires que vous a demandé la Ville ?

J’ai fourni des garanties bancaires en début de saison. C’est ce qui a permis de réengager le club. On ne m’a pas demandé de garantir un montant précis. Mais je n’ai aucune difficulté à attester de ma surface financière.

Vous interrogez-vous sur votre avenir au Racing ?

J’ai deux choix : partir maintenant ou rester. Si je reste, c’est pour cinq ans, avec mes méthodes de gestion et sans pression extérieure. C’est au club de gérer le club et pas à son environnement. J’avoue qu’il n’y a pas un jour qui passe sans que je ne doute, que je ne me pose cette question. Ce qui me donne l’envie de continuer, c’est le soutien des supporters. C’est ce qui me donne la foi et envie de me battre pour mettre en place ce nouveau modèle.

(1) Société anonyme sportive professionnelle. En fait, une SAS (société par actions simplifiée) au capital de 67000 euros.
(2) 1 million en CFA, 2 en National, 5 en Ligue 2 et 10 en Ligue 1.
Ndlr : cette interview est retranscrite in extenso, simplement amputée, pour des raisons de place, de quelques passages redondants.

Recueilli par Stéphane Godin
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silex57
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par silex57 »

Moi je serais lui et sachant qu'il n'a encore rien depensé je me casserais vu comment on le traite ... Ils sont bien malin tous ceux qui lui font des reproches mais ils espèrent quoi ? Un Abramovich ? Pourquoi un mec investirais beaucoup dans le club sans sécurité ?
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par Tenor »

quelque part il a raison de mettre un peu voir beaucoup d'ordre dans ce club, mais qu'il est roublard.
est-ce qu'il pourra tenir face à cette pression qui s'exerce sur lui ? combien de temps ?
il connait également la technique du mensonge j'ai l'impression ... ;) ça, ça me plait beaucoup moins :!:
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argueti
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par argueti »

rue89strasbourg a écrit :Sitterlé : « Je suis à l’initiative du transfert de la marque Racing »

Frédéric Sitterlé, président du Racing Club de Strasbourg, a été accusé ces deux dernières semaines de ne pas respecter les engagements qu’il avait pris auprès des élus strasbourgeois pour redresser le Racing, notamment de ne pas avoir mis d’argent dans la structure et de s’être ménagé une confortable rente sur la marque du Racing en cas de succès. Il a adressé à Rue89 Strasbourg quelques précisions par email, notamment sur l’origine du transfert de la marque de son entreprise vers celle du Racing.

La semaine dernière a été houleuse pour le président du Racing Club de Strasbourg, l’entrepreneur d’origine alsacienne Frédéric Sitterlé. Après des premières piques en provenance de l’opposition du conseil municipal strasbourgeois, Robert Grossmann en tête, il a été le sujet de quelques articles qui ont sûrement dû gâcher son petit-déjeuner (DNA de samedi, L’Alsace de dimanche…).

Pour résumer, tout un panel d’acteurs plus ou moins éloignés du Racing Club lui reprochent de ne pas avoir investi l’argent qu’il avait promis dans la société qui gère le Racing, la SASP (Société anonyme sportive professionnelle) et surtout de s’être accaparé la marque « Racing Club de Strasbourg » en l’ajoutant aux actifs de BMW (Blodelsheim Media Ventures), sa propre société, pour 150 000€ (la marque qui pourrait valoir dans quelques années plusieurs millions d’euros si le club navigue en Ligue 1).

Lundi 20 février, il a été reçu par le maire de Strasbourg Roland Ries, accompagné de ses adjoints en charge du dossier, pour une « conversation franche », dont il n’est pas difficile de deviner la teneur des échanges. Le maire a dû demander à Frédéric Sitterlé s’il comptait sérieusement gérer le Racing « en entrepreneur » avec pour seul apport la subvention publique de 750 000€ ? Et s’il comptait garder la marque Racing et dans quel but ?

Lors du conseil municipal le même après-midi, Roland Ries lui-même a levé les doutes: oui, Frédéric Sitterlé investira les 2,3 millions d’euros et bien sûr que la marque Racing sera transférée à la SASP. Opposition et majorité municipale poussent un ouf de soulagement, ils n’ont pas signé un pacte avec le diable apparemment. Une histoire qui se termine bien et qui fait titrer à L’Alsace: « Le Racing fait marche arrière« .

Sauf que non, selon Frédéric Sitterlé, il n’a pas fait marche arrière. L’histoire continue donc avec ces précisions qu’il a adressé à Rue89 Strasbourg:

Contrairement à ce qui a été dit dans l’Alsace (…), je souhaite préciser que :

J’ai pris l’initiative de proposer au Maire de transférer la marque Racing Club de Strasbourg (RCS) de BMV à la nouvelle « SASP » Racing Club de Strasbourg SAS (RCS SAS). BMV a procédé, l’été dernier, à l’acquisition de la marque auprès du TGI cet été pour répondre à une situation d’urgence. BMV était alors la seule société capable de procéder à cette acquisition et d’apporter les garanties bancaires, documents à l’appui, au TGI et à la FFF pour permettre de réengager les équipes du Racing en championnat. Sans cette opération, c’était la mort définitive du Racing en août 2011.

BMV n’a jamais eu vocation à conserver la propriété de la marque dans la durée. Dès lors, pour lever tout doute sur mes intentions et pour répondre aux accusations infondées d’enrichissement personnel et de rente à vie (soit dit en passant le contrat est un contrat sur 4 ans… Il faut être myope ou mal intentionné pour parler de rente à vie), j’ai souhaité transférer immédiatement la marque de BMV à RCS SAS.

L’accord de licence de marque reste d’actualité. Il n’a d’ailleurs jamais posé de problème sur le fond puisque les AG du 20 janvier et le CA du 6 février en ont validé le principe, demandant même au Président de l’Association de convoquer un CA en vue de ratification pour le 27 février.

L’accord de licence de marque est un atout pour l’Association. Il précise d’une part que l’Association bénéficie à titre gracieux de l’usage de la marque pour l’ensemble de ses activités et pour les équipes de jeunes. L’accord confère surtout à l’Association un pouvoir de délégation de la marque à la SASP de son choix. Ce sera désormais l’Association qui pourra choisir la SASP avec laquelle elle veut travailler. La SASP ainsi choisie rémunérera l’Association pour l’usage de la marque (de 150 000€ en CFA2 jusqu’à 1,5 million d’euros en Ligue 1) qui reverse les sommes perçues à la société propriétaire de la marque. Tant que la SASP choisie est la même que la SASP propriétaire de la marque, l’opération est financièrement neutre mais les sommes transitent par l’Association, lui conférant ainsi un pouvoir financier et un pouvoir politique. L’Association encaisse avant de reverser ce qui génère une trésorerie positive pour l’Association. Ce montage a été imaginé par le même avocat qui avait été mandaté par la Ville l’été dernier au plus fort du conflit opposant le Racing à Jafar Hilali. Les consignes que j’ai données à cet avocat étaient claires : imaginer un accord qui permette à l’Association de reprendre sa liberté en cas de conflit avec la SASP, tout en préservant les intérêts financiers de la SASP (qu’on ne peut légitimement pas spolier non plus, quels que soient les torts que l’on puisse lui reprocher). Si cette convention avait été en vigueur l’année dernière, il aurait été possible de retirer à Jafar Hilali le droit d’utiliser la marque RCS pour un montant de 400 000€ par an, sur un maximum de 4 ans.

Un partout, balle au centre ?
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silex57
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par silex57 »

Tenor a écrit :quelque part il a raison de mettre un peu voir beaucoup d'ordre dans ce club, mais qu'il est roublard.:
Pour réussir comme il a réussi n'est ce pas une condition sine qua non ?
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Re: Frédéric Sitterlé

Message par argueti »

Entretien avec Frédéric Sitterlé (1/2) Racingstub.com

http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=4981
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