Antoine Kombouaré
- Its_me
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 20221
- Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
- Localisation : Strasbourg
- Its_me
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 20221
- Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
- Localisation : Strasbourg
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Antoine Kombouaré : « On peut mieux faire »
Arrivé en juin dernier sur le banc du Racing en lieu et place d'Ivan Hasek, Antoine Kombouaré a vécu une première partie de saison pleine de promesses. Le technicien strasbourgeois espère toutefois emmener ses troupes encore plus haut. Entretien.
Ne lui parlez pas de bilan. Antoine Kombouaré n'aime pas ressasser le passé. Encore moins se projeter dans l'avenir. A chaque jour suffit sa peine, telle pourrait être la maxime favorite de l'entraîneur strasbourgeois.
Il n'empêche, après plus de six mois passées dans la maison bleue, l'ex-défenseur central se veut plus exigeant. Les belles dispositions entrevues lors de la première partie de saison doivent désormais se concrétiser au classement. Car le Racing peut viser plus haut. A condition de rester humble et de se réfugier dans le travail. Deux valeurs que le Néo-Calédonien ne cesse de prôner.
« Le classement n'est pas si important »
- A mi-parcours du Championnat, les résultats de votre équipe sont-ils conformes à vos espérances ?
- Quand je suis arrivé à Strasbourg, et connaissant le passé du club, je savais d'emblée qu'il ne servirait à rien de vouloir aller trop vite. A la lecture du classement (10e avec 26 points), je crois que nous sommes à notre place. Peut-être pourrions-nous avoir trois points de plus... (il réfléchit) Enfin, on a les points que l'on mérite. A nous de prouver que l'on peut viser plus haut. De toute façon, je reste persuadé que le classement n'est pas si important. L'essentiel est notre comportement dans le jeu.
- A cet égard, vous avez rempli votre mission puisque le Racing est unanimement loué pour ses qualités offensives...
- Je suis flatté que les gens disent du bien de l'équipe. De l'extérieur, on sentait que Strasbourg n'avait pas une bonne image. Mon premier souci est de faire revenir les gens au stade, qu'ils soient à nouveau contents de venir supporter leur équipe et qu'ils se reconnaissent à travers elle.
« Un groupe fragile »
- N'est-ce finalement pas frustrant de se voir citer en exemple et de n'être qu'en milieu de tableau ?
- Dire du bien est une chose, tomber dans l'excès en est une autre. A mon sens, notre impact médiatique est disproportionné. Surtout que je dispose d'un groupe fragile. Inconsciemment, tout ce battage pénètre dans les "tronches" des joueurs. Et quand on leur cire les bottes, ils fournissent moins d'efforts à l'entraînement et sont moins performants en matches.
- On vous sent un peu agacé...
- Arrêtons de nous prendre pour ceux que nous ne sommes pas. Je prends l'exemple de Lens, de Nice ou d'Auxerre. Ce sont des équipes dont on parle moins, qui se font parfois taper dessus. Toujours est-il qu'elles sont devant nous au classement. C'est bien de produire du jeu. C'est encore mieux d'être efficace. Il faut quand même reconnaître qu'on nous juge sur nos résultats. On peut faire mieux, c'est indéniable.
« àŠtre plus solidaire »
- Troisième attaque de L 1 avec 30 buts, le Racing n'est que la 14e défense. Comment expliquez-vous ce grand écart ?
- Il faut être beaucoup plus solidaire. Quand on prend 27 buts, ça prouve bien qu'on ne se serre pas assez les coudes. Autant, nous sommes capables de marquer, autant on pèche dans le repli défensif. La rigueur, l'intelligence, la malice, et même un peu de roublardise et de méchanceté sont des éléments qui nous font défaut. Il faut apprendre à prendre moins de buts. Tout n'est qu'une question d'équilibre.
« Le mercato : une plaie »
- Ce fragile équilibre ne risque-t-il pas d'être mis à mal par les mouvements pressentis durant le mercato hivernal ?
- Ce mercato est une plaie. Il est uniquement fait pour les joueurs qui n'ont plus envie de se remettre en question. C'est déstabilisant. Moi, je ne demande aucun renfort à mes dirigeants et je ne veux pas non plus qu'on touche à mon effectif. Bon, après il faut composer avec les impératifs financiers. Mais en tant que technicien ou joueur, quand on s'engage, c'est pour une saison. C'est même le minimum pour fournir un travail correct. Je ne me soucie pas de savoir si Bassila ou Ljuboja va partir. Pour moi, ils sont Strasbourgeois.
« Prouver ce que l'on vaut »
- Avez-vous déjà fixé les objectifs de la deuxième partie de saison ?
- Je travaille dans la continuité et je mise sur une progression logique. Jusque-là , on a appris à se connaître, à vivre, à se battre ensemble. C'est un groupe facile à entraîner et qui a une bonne mentalité. J'aime avoir affaire à des joueurs à la fois responsables et décideurs. C'est le cas. Maintenant, il s'agit de prouver ce que l'on vaut vraiment. Comme au basket, c'est le « money time » qui est déterminant. Pour l'heure, on a quelques acquis. Mais pour les valider, il faut se remettre en question. Ça passe aussi par une exigence et un investissement accrus à l'entraînement.
- En cette période de voeux, que peut-on vous souhaiter pour la nouvelle année ?
- Qu'on arrive en fin de saison avec le sentiment d'avoir fait le maximum. J'espère que les gars seront lessivés, non pas mentalement, mais physiquement. A l'heure du bilan, je souhaite que chacun puisse se regarder dans la glace et se dire : "J'ai tout donné pour le groupe, pour l'équipe, pour le Racing".
« Une chance de jouer au Vélodrome »
- Pour ce qui est de tout donner, ça tombe plutôt bien avec le déplacement de samedi à Marseille...
- Moi qui suis un homme de Coupe, je peux dire que c'est une chance que de jouer au Vélodrome. Dans cette compétition, il n'y a pas de bon ou de mauvais tirage. On va aborder ce match comme les autres, humblement et en nous concentrant sur notre jeu. Il n'y a de toute façon pas de vérité. On peut très bien prendre cinq pions comme on peut se qualifier. Ce que je peux dire, c'est qu'on met tous les atouts de notre côté pour passer.
Ne lui parlez pas de bilan. Antoine Kombouaré n'aime pas ressasser le passé. Encore moins se projeter dans l'avenir. A chaque jour suffit sa peine, telle pourrait être la maxime favorite de l'entraîneur strasbourgeois.
Il n'empêche, après plus de six mois passées dans la maison bleue, l'ex-défenseur central se veut plus exigeant. Les belles dispositions entrevues lors de la première partie de saison doivent désormais se concrétiser au classement. Car le Racing peut viser plus haut. A condition de rester humble et de se réfugier dans le travail. Deux valeurs que le Néo-Calédonien ne cesse de prôner.
« Le classement n'est pas si important »
- A mi-parcours du Championnat, les résultats de votre équipe sont-ils conformes à vos espérances ?
- Quand je suis arrivé à Strasbourg, et connaissant le passé du club, je savais d'emblée qu'il ne servirait à rien de vouloir aller trop vite. A la lecture du classement (10e avec 26 points), je crois que nous sommes à notre place. Peut-être pourrions-nous avoir trois points de plus... (il réfléchit) Enfin, on a les points que l'on mérite. A nous de prouver que l'on peut viser plus haut. De toute façon, je reste persuadé que le classement n'est pas si important. L'essentiel est notre comportement dans le jeu.
- A cet égard, vous avez rempli votre mission puisque le Racing est unanimement loué pour ses qualités offensives...
- Je suis flatté que les gens disent du bien de l'équipe. De l'extérieur, on sentait que Strasbourg n'avait pas une bonne image. Mon premier souci est de faire revenir les gens au stade, qu'ils soient à nouveau contents de venir supporter leur équipe et qu'ils se reconnaissent à travers elle.
« Un groupe fragile »
- N'est-ce finalement pas frustrant de se voir citer en exemple et de n'être qu'en milieu de tableau ?
- Dire du bien est une chose, tomber dans l'excès en est une autre. A mon sens, notre impact médiatique est disproportionné. Surtout que je dispose d'un groupe fragile. Inconsciemment, tout ce battage pénètre dans les "tronches" des joueurs. Et quand on leur cire les bottes, ils fournissent moins d'efforts à l'entraînement et sont moins performants en matches.
- On vous sent un peu agacé...
- Arrêtons de nous prendre pour ceux que nous ne sommes pas. Je prends l'exemple de Lens, de Nice ou d'Auxerre. Ce sont des équipes dont on parle moins, qui se font parfois taper dessus. Toujours est-il qu'elles sont devant nous au classement. C'est bien de produire du jeu. C'est encore mieux d'être efficace. Il faut quand même reconnaître qu'on nous juge sur nos résultats. On peut faire mieux, c'est indéniable.
« àŠtre plus solidaire »
- Troisième attaque de L 1 avec 30 buts, le Racing n'est que la 14e défense. Comment expliquez-vous ce grand écart ?
- Il faut être beaucoup plus solidaire. Quand on prend 27 buts, ça prouve bien qu'on ne se serre pas assez les coudes. Autant, nous sommes capables de marquer, autant on pèche dans le repli défensif. La rigueur, l'intelligence, la malice, et même un peu de roublardise et de méchanceté sont des éléments qui nous font défaut. Il faut apprendre à prendre moins de buts. Tout n'est qu'une question d'équilibre.
« Le mercato : une plaie »
- Ce fragile équilibre ne risque-t-il pas d'être mis à mal par les mouvements pressentis durant le mercato hivernal ?
- Ce mercato est une plaie. Il est uniquement fait pour les joueurs qui n'ont plus envie de se remettre en question. C'est déstabilisant. Moi, je ne demande aucun renfort à mes dirigeants et je ne veux pas non plus qu'on touche à mon effectif. Bon, après il faut composer avec les impératifs financiers. Mais en tant que technicien ou joueur, quand on s'engage, c'est pour une saison. C'est même le minimum pour fournir un travail correct. Je ne me soucie pas de savoir si Bassila ou Ljuboja va partir. Pour moi, ils sont Strasbourgeois.
« Prouver ce que l'on vaut »
- Avez-vous déjà fixé les objectifs de la deuxième partie de saison ?
- Je travaille dans la continuité et je mise sur une progression logique. Jusque-là , on a appris à se connaître, à vivre, à se battre ensemble. C'est un groupe facile à entraîner et qui a une bonne mentalité. J'aime avoir affaire à des joueurs à la fois responsables et décideurs. C'est le cas. Maintenant, il s'agit de prouver ce que l'on vaut vraiment. Comme au basket, c'est le « money time » qui est déterminant. Pour l'heure, on a quelques acquis. Mais pour les valider, il faut se remettre en question. Ça passe aussi par une exigence et un investissement accrus à l'entraînement.
- En cette période de voeux, que peut-on vous souhaiter pour la nouvelle année ?
- Qu'on arrive en fin de saison avec le sentiment d'avoir fait le maximum. J'espère que les gars seront lessivés, non pas mentalement, mais physiquement. A l'heure du bilan, je souhaite que chacun puisse se regarder dans la glace et se dire : "J'ai tout donné pour le groupe, pour l'équipe, pour le Racing".
« Une chance de jouer au Vélodrome »
- Pour ce qui est de tout donner, ça tombe plutôt bien avec le déplacement de samedi à Marseille...
- Moi qui suis un homme de Coupe, je peux dire que c'est une chance que de jouer au Vélodrome. Dans cette compétition, il n'y a pas de bon ou de mauvais tirage. On va aborder ce match comme les autres, humblement et en nous concentrant sur notre jeu. Il n'y a de toute façon pas de vérité. On peut très bien prendre cinq pions comme on peut se qualifier. Ce que je peux dire, c'est qu'on met tous les atouts de notre côté pour passer.
L'histoire est en marche ...
- Its_me
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 20221
- Enregistré le : 11 févr. 2003 20:07
- Localisation : Strasbourg
Bon pour l'anecdote ...
Sur la photo en haut à gauche, on voit Kombouaré et Keller trottiner.
Jusque là rien d'anormal. Maissi vous faites attention, Keller porte la veste d'Antoine Kombouriré d'où les initiales AK sur la veste de Marco.
Tonio quand à lui il porte la veste du No. 2 ... mais je ne sais plus qui est le No.2.
Sur la photo en haut à gauche, on voit Kombouaré et Keller trottiner.
Jusque là rien d'anormal. Maissi vous faites attention, Keller porte la veste d'Antoine Kombouriré d'où les initiales AK sur la veste de Marco.
Tonio quand à lui il porte la veste du No. 2 ... mais je ne sais plus qui est le No.2.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
- Maneo
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 3726
- Enregistré le : 8 août 2002 0:41
- Localisation : Haguenau (67)
- Contact :
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Le coaching de Kambou
Bon c'est bien gentil tout ca, mais ca commence a me prendre le chou severement ...
Pontus qui sort ... remplacer par Abde
A chque match il nous sort des changements de derriere les fagots ...
Qq peut m'expliquer, parce que moi j'y comprend rien
Pontus qui sort ... remplacer par Abde


A chque match il nous sort des changements de derriere les fagots ...
Qq peut m'expliquer, parce que moi j'y comprend rien

L'histoire est en marche ...
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :