[Ex] Morgan Schneiderlin

[L'homme de la vallée]

Bravo à lui !

Et juste une question en passant :
Combien d'alsaciens ont déjà évolués en premiere league? Ismaël ...

[Its_me]

Y'a aussi Amaury Bischoff avec Arsenal pour un unique match je crois.

[Gotcha]

Marc Keller aussi ! et pas mal d'autres qui étaient passés par chez nous... ( Dacourt, Leboeuf, Djetou, ...)

[Stan]

Aucun des trois n'est né en Alsace mais ils y sont arrivés assez jeunes c'est vrai.

[baskath]

On peut dire qu'Arsene Wenger évolue pas mal en Premier League, même si c'est pas sur le terrain...

[mr-trunks]

Aucun des trois n'est né en Alsace mais ils y sont arrivés assez jeunes c'est vrai.

Aucun des trois n'est né en Alsace ?

Morgan Schneiderlin est né à Zellwiller.

Marc Keller est né à Colmar.

Ismael est né à Strasbourg.

[Stan]

Je parlais de Leboeuf, Dacourt et Djetou...

[argueti]

La belle image du “Saint”

Arrivé en juin 2008 à Southampton, club avec lequel il a connu deux montées successives, Morgan Schneiderlin a découvert ce dimanche la Premier League sur le terrain de Manchester City, le champion en titre. Et est passé tout près de l’exploit.

Forcément, quand M. Webb a mis un terme aux débats sur son dernier coup de sifflet d’arbitre, Morgan Schneiderlin a insensiblement baissé la tête. « Quand tu es un compétiteur et que le tableau d’affichage indique que tu as perdu 3-2, t’es déçu. Même quand tu sais que tu as joué face à l’une des plus belles équipes au monde du championnat le plus médiatisé de la planète. Et même si tout le monde te voyait perdre 4, 5 ou 6-0 », sourit l’Alsacien de Zellwiller, 22 ans jusqu’au 8 novembre.

«Quand t’as un “buffle” comme Tevez qui t’arrive droit dessus, faut être costaud»

Le retour de Southampton en Premier League après sept ans de pénitence aurait pu être glorieux - Les “Saints” menaient 2-1 à la 68 e -, il aura été simplement prometteur. « Se retrouver là est impressionnant, mais il fallait faire abstraction de l’environnement. Durant toute la semaine, on a vécu une montée en puissance. Il y avait plus de… tout », reprend Morgan Schneiderlin avec une égale bonne humeur. Lui, le matin du match, s’était promis certaines choses. « J’étais heureux de découvrir la Premier League et d’avoir Manchester City, le champion en titre, comme premier adversaire. Je ne voulais pas agir en fan, mais en acteur de l’événement. »

Et Nigel Adkins, le kiné devenu coach, avait conditionné ses joueurs. « Il avait un plan en tête… » Le plan ? « Faire comme d’habitude : jouer, jouer et jouer. À une ou deux touches de balle comme toujours, explique Morgan Schneiderlin avant de sourire. La seule différence, c’est que si on avait le ballon les deux tiers du temps ces trois dernières saisons, là on lui a surtout couru après. » Si ses lèvres racontent ça avec amusement, ses jambes s’en souviennent douloureusement encore hier après-midi.

« Elles sont très fatiguées, promet-il. Quand t’as un “buffle” comme Tevez qui t’arrive droit dessus, faut être costaud. Même si j’ai passé le plus clair de mon temps à des tâches défensives, j’ai pris mon pied pendant ce match. Tout va très vite, c’est incroyable. Face à de tels joueurs, capables de tout techniquement, tu ne peux même pas trop anticiper, juste être concentré à chaque seconde. » Morgan Schneiderlin, fidèle à son numéro 4 de milieu de terrain axial - une règle en Angleterre -, a multiplié les kilomètres, a été le premier relanceur de son équipe, a osé une frappe de balle («une vraie m… », rigole-t-il), a récupéré des ballons.

Un carton jaune comme une décoration

Il a taclé et récolté un carton jaune, presque une décoration de l’autre côté de la Manche tant les gestes défensifs sont appréciés. « J’ai ouvert mon compteur, j’en suis fier », s’amuse Morgan Schneiderlin. Lui et ses coéquipiers, après avoir écouté de la musique dans leur vestiaire juste avant de pénétrer sur la pelouse d’un Etihad Stadium surchauffé et pas que par le soleil, ont été à la hauteur. « L’ambiance était superbe, mais là-aussi, il faut savoir en faire abstraction. »

D’ailleurs, les 46 190 spectateurs ont découvert un Southampton décomplexé. « Après coup, on pense qu’on a mis le deuxième but un peu trop tôt. Dix minutes plus tard, City ne serait pas revenu même si ses joueurs ont été surpris, soupire-t-il. Mais on se dit aussi qu’on ne va pas rencontrer ce genre d’équipe tous les week-ends. On est là pour apprendre, mais apprendre vite. » Mine de rien, même s’il a été jeté « dans le grand bain de la Premier League par la grande porte » comme il le glisse, Morgan Schneiderlin semble presque agacé.

« Le seul truc ennuyeux, c’est que ce ne sont pas les joueurs de Manchester qui ont trouvé la faille pour égaliser puis pour inscrire le troisième but, mais nous qui leur avons donné la clé sur deux erreurs individuelles. »

Drôle de rencontre sur une aire d’autoroute

Et Samir Nasri, avec qui il avait eu le temps de converser avant le coup d’envoi, sera celui qui scellera le score et le sort de la rencontre. « Je n’ai pas pu le croiser après. Il a été élu homme du match et… j’étais trop déçu pour aller lui parler. » Heureusement, pour se changer les idées, une panne d’avion obligera les “Saints” à rentrer en bus à la maison et à faire une drôle de rencontre sur… une aire d’autoroute. « On a croisé un bus de nos supporters. Quand ils nous ont reconnus, ils ont chanté comme des fous tant ils étaient fiers de ce que nous avions montré », s’émeut presque Morgan Schneiderlin avant de poursuivre. « Ils étaient près de 4 000 à avoir fait 800 kilomètres aller/retour pour nous suivre. »

Alors, comme leur a demandé Nigel Adkins, Morgan Schneiderlin et ses coéquipiers ont « gardé la tête haute » malgré la défaite. « On a montré une belle image du club. » Il dit ça avec un certain angélisme, mais il ajoute aussitôt. « L’image c’est bien, les points c’est mieux. Contre Wigan samedi, il faudra gagner. » Comme quoi, même un “Saint” peut devenir calculateur comme le plus commun des mortels. Encore que tout le monde ne peut pas jouer en Premier League...

par Jean-Christophe Pasqua

[silex57]

C'est vrai que c'était un match agréable, et pour ça il faut deux équipes.

[télésupporteur]

[quote="argueti"][«Quand t’as un “buffle” comme Tevez qui t’arrive droit dessus, faut être costaud»[/b]

si t'es intelligent ( pas mononeurone), tu joues le ballon et pas le buffle