[Ex] Stéphane Noro

[Pinon]

Le truc c'est que depuis un moment Noro n'est pas en forme alors pourquoi s'obstiner à le faire jouer ?

[Keating]

Noro à la ramasse sur le terrain, comment en est-on arrivé là ?

Pour le 'cas' Stéphane Noro, rappelons également qu'il n'a fait aucune préparation en club pendant l'été avant de venir au Racing, du coup il le paye physiquement également maintenant

Ce n'était pas déjà le cas il ya 2 ans, alors qu'il avait été très bon ensuite ?

[D520]

je crois bien que oui

[fan_racing]

Quand bien même il aurait du mal à finir ses matchs, ça ne devrait pas l'empêcher au moins de les commencer en étant performant. Et surtout de réussir ses contrôles et ses corners, ses plus grandes qualités, qu'il bafoue complètement sur les deux derniers matchs

[Kaniber]

Il n'a pas perdu sont Football , il y a bien autre chose , car il n'est pas le seule ou tout va de travers

[Its_me]

Noro : « Je ne suis pas bon »

À l’heure de défier son ancien club, Sedan, dimanche (15 h) à la Meinau pour le 8 e tour de la Coupe de France, le meneur de jeu du Racing Stéphane Noro admet sans faux-fuyant l’insuffisance de son rendement, mais la raccorde au manque de liant et d’intensité dans le jeu de son équipe.

Il a pourtant réussi un retour marquant au Racing. Entré en jeu en 2 e période contre Nancy 2 le 8 septembre pour une mise en jambe, Stéphane Noro a ensuite signé une prestation de haut vol le 15 à Villefranche-sur-Saône où le RCSA a décroché son seul succès à l’extérieur (3-2). Pour sa 1 re titularisation, le meneur de jeu a inscrit ce jour-là le 2 e but et régalé par son aisance technique. Mais depuis, il reste désespérément muet (excepté en Coupe de France contre Wittenheim), même si les coups de pied arrêtés lui ont permis de distiller quatre passes décisives (+ 1 face à Wittenheim).

A l’image d’un collectif en souffrance, le stratège, qui avait illuminé la 2 e moitié de saison du club bas-rhinois en National à son arrivée en janvier 2011 (8 buts et 9 passes décisives en 20 matches), ne rayonne pas. Ni comme milieu récupérateur, ni comme meneur de jeu. Quelques jours avant d’accueillir son ancien club, Sedan, « bon » dernier de Ligue 2, ce dimanche (15 h) à la Meinau au 8 e tour de la Coupe de France, le Lillois reconnaît « ne pas être bon » et invite tout le monde - lui le premier - à redoubler d’efforts.

Stéphane, en 2011, malgré une longue inactivité, vous aviez tout de suite été décisif en National. Convenez-vous que dans des conditions analogues, c’est plus difficile cette année en CFA ?
Je mets plus de temps à trouver le bon rendement. Je suis le type de joueur qui a besoin des autres pour être performant. Je n’ai jamais été du style à dribbler cinq adversaires et ne le serai jamais. Du coup, à partir du moment où nous n’arrivons pas à nous trouver sur le terrain, ni à développer du jeu, je suis à la peine.

Trois mois après votre retour à Strasbourg, pensez-vous avoir trouvé votre place dans le groupe ?
J’ai 33 ans, d’autres, 20. Il y a une différence de génération. Mais j’ai été bien accepté. Les supporters pensaient peut-être que j’allais marquer tout le temps et le Racing, gagner tous ses matches. Ce n’est pas si simple. Je suis un joueur instinctif et le manque de repères et d’automatismes dans l’équipe me freine. Je prends moins de risques et je ne suis pas le seul. Dans un effectif, certains joueurs sont compatibles dans le jeu. D’autres, moins. C’est au coach de trouver les bonnes connexions et à nous, joueurs, de l’aider.

Vous interrogez-vous sur votre rendement ?
Bien sûr. Après 15 ans de professionnalisme, je suis assez lucide pour savoir quand je suis bon et quand je ne le suis pas. En ce moment, je ne le suis pas. Je fais tout pour que la roue tourne.

Au-delà du jeu, le Racing donne la désagréable impression d’être dominé par ses adversaires dans l’intensité et l’agressivité.
Je suis d’accord. Eux mettent beaucoup d’engagement, plus que nous. Nous devons être capables de répondre. Notre envie doit être supérieure à la leur. Sinon, ça devient compliqué.

Doutez-vous de la capacité du groupe à monter en National ?
Quand tu perds chez le dernier qui n’a pas gagné depuis neuf matches après t’être incliné chez toi contre une équipe à ta portée (1), c’est normal d’avoir des doutes. Il faut réagir, c’est évident. Nous avons discuté entre nous la semaine passée. C’est bien de l’avoir fait. Mais maintenant, il faut enfiler le bleu de chauffe. Il ne sert à rien de ressasser 50 000 fois les mêmes choses. Quand je suis arrivé en janvier 2011, le Racing était 11 e en National, à 9 pts du podium. Plus personne ne croyait à la montée en L2 et nous l’avons pourtant ratée d’un rien (2). Aujourd’hui, je constate que même en ayant été plus que moyens depuis deux mois, il aurait suffi de battre Yzeure et Sarre-Union pour être pratiquement en tête. Rien n’est fini. Nous traversons une mauvaise passe, mais nous n’allons pas nous tirer une balle dans le pied pour autant.

Les supporters ont la dent dure avec l’équipe, mais aussi certaines individualités, dont vous. Est-ce dur à accepter ?
J’essaie d’en faire abstraction. Je suis dans le foot depuis un moment. Rien n’y est jamais facile. Il y a longtemps que j’ai cessé de croire au monde des « Bisounours ». Que les gens ne soient pas contents, c’est normal. Ce n’est pas pour ça que je vais les taxer d’ingratitude. Il y a juste des limites à ne pas dépasser dans le respect. Qu’un supporter vienne me dire que je ne suis pas bon, je l’accepte. Je suis même d’accord. Mais après, on fait quoi ?

Venons-en au match de Coupe contre votre ancien club, Sedan. Face à une équipe en chute libre, ne tombe-t-il pas à pic pour reprendre confiance ?
Sedan est en L2 et reste favori. Nous n’avons rien à perdre. Nous allons essayer de retrouver du plaisir et d’en donner au public. C’est peut-être l’occasion de se relancer, de se renforcer psychologiquement. Dans une saison, on traverse toujours de mauvaises périodes. Le tout est de s’en sortir.

Vous qui connaissez bien Sedan, êtes-vous surpris de le retrouver en aussi fâcheuse posture (Ndlr : dernier de L2 à 7 points du premier non-relégable) ?
A l’intersaison, les Sedanais ont perdu beaucoup de joueurs d’expérience. Mais après leur 4 e place de l’an passé et un retour en L1 raté de peu, je ne m’attendais pas à les retrouver si bas. Ça m’attriste parce que j’ai passé six ans là-bas (3). C’est un club où il y a tout pour bien travailler, du stade au centre d’entraînement. J’espère vraiment que Sedan va s’en sortir.

(1) 0-2 contre Yzeure, puis 0-1 à Sarre-Union.
(2) Avec un total de 77 points, record jamais battu depuis pour un 4 e.
(3) Il y a disputé 83 matches de Ligue 1 et 85 de L2.

[Kaniber]

Je suis d’accord. Eux mettent beaucoup d’engagement, plus que nous. Nous devons être capables de répondre. Notre envie doit être supérieure à la leur. Sinon, ça devient compliqué

ça ne devient pas compliquer , c'est déjà compliquer

[argueti]

Noro, tête de l’art ?

Longtemps loin du niveau qui avait fait de lui la coqueluche de la Meinau, de janvier à mai 2011, Stéphane Noro, meneur au caractère bien trempé, redevient peu à peu le leader technique du jeu strasbourgeois. Une bonne nouvelle à l’entame du sprint final.

Samedi soir, dans les entrailles de la Meinau où le Racing venait de signer sa 10e victoire contre Chasselay (2-1), François Keller a tiré « un grand coup de chapeau » à Stéphane Noro, passeur, puis buteur sur les deux buts de son équipe. « Il vient d’enchaîner trois matches en huit jours en étant pratiquement le meilleur. Je ne suis pas sûr qu’il en aurait été capable il y a deux mois. »

Quelques instants plus tard, le héros du soir n’a pu s’empêcher de rire sous cape, même s’il s’en est défendu, après la cinglante réponse qu’il venait d’adresser à ses détracteurs. Chapeau ? Cape ? En un match décisif, « Steph » Noro a récupéré les accessoires qui avaient fait de lui le Zorro du RCS en 2010-2011, quand son arrivée au mercato d’hiver avait dynamisé l’équipe de Laurent Fournier et dynamité les défenses adverses (9 buts et 8 passes décisives en 20 matches). Il a aussi retrouvé la précision chirurgicale d’un coup de patte - de griffe ? - aussi effilé qu’une épée. Juste après son coup franc victorieux de la 65e , le « buteur vengeur » a jeté un regard noir vers la tribune. Aussi noir que la cape et le chapeau du justicier masqué de la petite lucarne. Celle du but de Chasselay qu’il venait de nettoyer. « Je n’avais pas de message à faire passer. Mais certaines remarques à mon sujet m’ont agacé. Moi, je sais ce que je vaux et ce que je peux apporter. Mais je n’oublie pas. »

D’aucuns voient en lui un joueur de caractère en même temps qu’un homme de l’art. D’autres le jugent tête de lard. Mais pour son ami Milovan Sikimic, aucun doute. « On a retrouvé Stéphane », juge le capitaine.

« Notre jeu a plus de profondeur »

Depuis le nul vierge au PSG II le 2 février, le Nordiste, qui compile désormais 2 buts et 6 passes (*) en 17 apparitions, « revient progressivement au niveau qui était le sien en National » , comme le rappelait samedi son coach. Depuis son retour à Strasbourg début septembre, il n’avait effectivement que trop rarement joué sur sa vraie valeur et ne le niait pas (« L’Alsace » du 5 décembre). Sans que l’on sache très bien s’il payait l’absence de préparation estivale, le manque de compétition, le liant imparfait dans le jeu du Racing, les scories d’un genou droit récalcitrant ou le poids des ans (33). Son genou lui avait ainsi valu d’être forfait à Nancy le 24 février. Une chance finalement, puisqu’il avait échappé à la débâcle de Marcel-Picot (défaite 1-0) et marqué des points sans jouer.

Aujourd’hui, son articulation le fait toujours souffrir, mais il avoue se sentir « beaucoup mieux physiquement. Je joue parfois sur une jambe, comme contre Chasselay. Mais je passe par-dessus la douleur. Je commence à mieux connaître mes partenaires. Surtout, depuis l’arrivée des renforts à Noël, notre jeu a plus de profondeur, avec les appels de Jean-Philippe (Sabo) et Yann (Bénédick). Ils prennent les espaces et j’essaie de les servir. Nous sommes dans le money-time et c’est maintenant qu’il faut être bon. Le coup franc que j’ai marqué samedi a tout de suite remis l’équipe sur les rails. C’est une victoire très précieuse compte tenu des autres résultats. Nous avons eu une bonne réaction. Si nous sommes capables d’aller chercher ce genre de succès dans la douleur, c’est que nous sommes sur la bonne voie. »

Cette voie que son guide technique semble ouvrir depuis quelque temps, même si les résultats n’ont pas toujours été au rendez-vous. Justicier masqué ou plutôt bridé durant des semaines, Stéphane Noro avance de nouveau à visage découvert. Il n’a jamais été homme à se cacher.

(*) Deux devant Montceau, une contre Auxerre 2, à Mulhouse, à Jura Sud et face à Chasselay.

Stéphane Godin

[Kaniber]

Stéphane Noro, meneur au caractère bien trempé, redevient peu à peu le leader technique du jeu strasbourgeois. Une bonne nouvelle à l’entame du sprint final

Et au bon moment , souhaitons qu'il le reste jusqu'à la fin du championnat

[télésupporteur]

il devient ce qu'il aurait du être depuis longtemps ( et entre autres, ce pour quoi il est payé )
alors alors de pavaner pour ses bonnes prestations, il ferait mieux de s'excuser pour ses précédents ratés