Baver sur l'entraineur n'a jamais été ma tasse de thé, ce n'est pas lui qui est sur le terrain, mais ce soir la messe est dite :
il aura des difficultés à remobiliser son groupe, c'est clair
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C'est clair, je le plains d'ailleurs, mais D520 c'est ça le CFA. Si une équipe tire 12 fois au but et en cadre 7, c'est logique qu'elle en mette minimum 2-3 au fond. On n'est pas dans le ventre mou du National là, on joue la première place de CFA, c'est autrement plus relevé (beaucoup de champions de CFA se battent la saison d'après pour monter en L2). Yzeure ou Montceau jouaient de la même manière que Moulins, mais ils sont un cran moins bons, du coup ils nous en ont mis que deuxD520 a écrit :il a fait 2-3 arrêts au max notre gardien.
pour moi il a vécu un cauchemar !!
il n'a rien eu a faire ou presque et prends 4 buts ou il n'est pas responsable !!!
Pour moi le match bascule dès le coup d'envoi. Quand t'as des mecs de l'état d'esprit de Pinaud (quelle enfumade sur le deuxième but ...), Martin (raus !), Noro (le Noro vif et spontané d'il y a deux saisons est mort) et désolé mais Donzelot aussi (passes gâchées à foison, râle tout le temps, refuse de centrer même sur son bon pied) qui montent sur le terrain, c'est déjà foutu. Ensuite suis d'accord pour Milovan : le plus concentré et le seul à apporter le danger dans le jeu aérien, sa perte est un coup de butoire supplémentaire.D520 a écrit :le match bascule au moment du péno et de l'expulsion de Modeste!!!
puis blessure de Milovan , coup de poker offensif et contres fulgurant de Moulins !!!

non mais sérieux, on a pas vu le même match ... en première mi-temps, avant l'expulsion de modeste, ils étaient INCAPABLEs d'aligner 3 passes consécutives. du déchêt partout, tout le temps, c'était une misère absolue. L'expulsion n'a fait qu'accélérer le match et la victoire de moulins.D520 a écrit :il a fait 2-3 arrêts au max notre gardien.
pour moi il a vécu un cauchemar !!
il n'a rien eu a faire ou presque et prends 4 buts ou il n'est pas responsable !!!
le match bascule au moment du péno et de l'expulsion de Modeste!!!
puis blessure de Milovan , coup de poker offensif et contres fulgurant de Moulins !!!


L'Alsace a écrit :Les fesses rouges
Un RCSA friable comme jamais a concédé hier à la Meinau contre Moulins sa plus lourde défaite de la saison (0-4). Ce 6e revers ne lui autorise plus le moindre faux-pas, alors que se profile un périlleux déplacement samedi (18 h 30) à Yzeure, qui reste sur 5 succès et 1 nul.
La cabane est tombée sur le chien et nul ne sait ce matin si le chien strasbourgeois, fouetté à mort ou presque hier par une AS Moulins plus que jamais dans le vent, se relèvera de sa plus lourde défaite de la saison, la 2e à domicile (0-4). Un revers qui, comme le dit l’attaquant Julien Perrin, « fait mal, très mal. »
Hier, lors de ce 2e match à la Meinau en quatre jours, la soirée a viré au cauchemar pour des Bleus qui avaient pourtant décidé de renforcer leur défense, avec trois axiaux (Golliard, Modeste, Sikimic) et deux joueurs de couloir (Pinaud - Donzelot). Un choix tactique osé, mais perdant que les Moulinois ont battu en brèche plus souvent qu’à leur tour, à coups de courses croisées, d’appels dans le dos et de ballons par-dessus.
De fait, après avoir reçu quelques avertissements sans frais, l’équipe de François Keller a payé très cher un contre supersonique. On joue la 26e et sur une déviation de la tête de Kamata, Berthomier file au but. Billy Modeste, en retard, se jette et le déséquilibre dans la surface de réparation. La sanction est double et sans appel : expulsion et penalty. Un penalty transformé sans état d’âme par le même Berthomier, d’une frappe croisée du gauche qui prend Gauclin à contre-pied. « On avait déjà joué 50 minutes à 10 samedi face à Mulhouse (0-0). Là, on se retrouve à 10 dès la 26e. Ça nous a plombés » , constate Stéphane Noro. « On n’a pas le droit d’être aussi naïf. »
« Je regrette l’expulsion de Billy qui ne doit pas se jeter comme ça » , commente un François Keller étonnamment calme, « il doit laisser le joueur aller au but. Guillaume a multiplié les exploits depuis son arrivée et même si nous avions encaissé le but, au moins aurions-nous poursuivi à 11 contre 11. »
Au lieu de ça, le Racing se retrouve donc mené 1-0 et en infériorité numérique, obligé de se découvrir pour aller chercher l’égalisation. Il en aura l’occasion sur des têtes de Sichi (39e ) et Sikimic (45e ), mais aussi un duel perdu par le premier face à Rascle (51e ). Mais sa défense n’en reste pas moins ouverte à tous les vents et Moulins s’y engouffre à « tirs d’aile. » Et ce qui pendait au nez des Bleus va leur tomber dessus à la 70e sur un exploit de Ludovic Saline, auteur d’une parfaite frappe enroulée du droit dans le petit filet opposé. « À partir du moment où on prend le 2e , le match est plié » , concède F. Keller. « La défaite est sévère. Le coup fait très mal. »
Moulins n’a effectivement jamais cessé de maltraiter l’arrière-garde alsacienne. Le missile lobé de Camara sur la transversale (59e ) en atteste. Les 3e et 4e buts vont en apporter une preuve éclatante. À la 87e , Sébastien Da Silva reprend comme à la parade le centre en retrait de Pierre Ruffaut, mis en échec une première fois par Gauclin. Puis 120 secondes plus tard, le même Ruffaut parachève le triomphe moulinois d’un magistral coup franc du droit dans la lucarne droite (89e ).
« Pas le droit de baisser la tête »
Avec 3 points récoltés sur 8 à la Meinau contre Mulhouse (0-0) et Moulins (0-4), le Racing glisse au classement. Il est ce matin 4e , à trois longueurs d’une irrésistible US Raon, victorieuse hier du FCM (2-1), qui compte un match de moins et recevra les Bleus le 25 mai en clôture. « Tant que mathématiquement, on ne nous prouvera pas que c’est terminé, nous ne lâcherons pas l’affaire, ne serait-ce que par respect pour les gens qui nous soutiennent » , martèle François Keller.
Ce discours volontariste, son président de frère, Marc, l’a lui aussi asséné avec conviction devant le groupe, puis les partenaires après la défaite. « On a pris un coup sur la tête, mais on n’a pas le droit de la baisser » , complète Perrin. « Mulhouse et Moulins étaient deux matches charnière. Il en reste sept. Nous nous sommes cassé la gueule ensemble. Il faut se relever ensemble. »
Ce matin, le Racing n’est pas seulement condamné à un exploit, mais à sept.
Sikimic : au moins trois semaines. Sorti à la 67e pour une vive douleur à l’ischiojambier droit, le capitaine Milovan Sikimic ne se faisait guère d’illusions sur la durée de son indisponibilité. À l’entendre décrire après le match le coup de couteau qu’il avait reçu dans la cuisse sur un tacle glissé, il est facile d’imaginer que son absence ne devrait pas être inférieure à trois semaines.

DNA a écrit :En plein cauchemar
La soirée a tourné à la catastrophe, hier à la Meinau. Rapidement réduits à dix, les Strasbourgeois ont pris l’eau, encaissant face à Moulins leur plus lourde défaite de la saison. Ce matin, le National semble bien loin…
Le Racing voulait frapper un grand coup à la Meinau face à Moulins, concurrent direct pour la montée en National. Las, ce sont bien les Moulinois qui ont réalisé la très bonne affaire de la soirée, en s’imposant 4-0 face à une équipe strasbourgeoise trop rapidement réduite à dix.
Modeste expulsé, Sikimic blessé…
Paradoxalement, les dix premières minutes sont encourageantes côté alsacien. Avec une organisation inédite en 3-5-2, avec le trio Golliard-Sikimic-Modeste en défense centrale, le Racing se montre entreprenant.
Noro tire juste à côté sur un service de Martin après un beau mouvement collectif (7e ), avant que les Alsaciens ne se montrent dangereux sur coups de pied arrêtés (12e , 16e , 24e ).
Mais tout bascule à la 26e. Lancé par Kamata, Berthommier prend tout le monde de vitesse, plein axe. Modeste, en retard, fauche l’ailier en pleine surface.
Le défenseur écope d’un rouge et le penalty est transformé dans la foulée par Berthommier lui-même (0-1, 28e ). « On est bien entré dans la partie face à une belle équipe de Moulins, mais l’expulsion de Modeste fait basculer la rencontre », analysait François Keller à l’issue du match.
Réduit à dix pour la deuxième fois en quatre jours, mené au score, le Racing semble tétanisé. Les passes ratées succèdent aux contrôles approximatifs. Et quand les Alsaciens s’approchent du but de Rascle, ils ratent l’immanquable, comme sur ce coup de boule de Sichi, à la 38e , que tout le monde voyait dedans mais qui file à trente centimètres du poteau droit de Moulins, sur un service au cordeau de Ledy. Idem sur cette tête de Sikimic, qui passe juste à côté sur un coup franc tiré par Noro (44e ).
Et encore, le Racing peut s’estimer verni, car entre-temps, Moulins a failli doubler la mise en contre, via Saline, qui rate son piqué alors que tout le monde était battu côté strasbourgeois (42e ).
« Moralement, c’est difficile, mais tant qu’on n’est pas mort, on se battra »
« Avec tout le respect que j’ai pour l’équipe de Strasbourg, on aurait dû tuer le match à ce moment-là », analysait Hervé Loubat, le coach de l’Allier.
Le début de deuxième mi-temps laisse entrevoir l’espoir d’un retour au score. Mais le pire est à venir. Rascle s’interpose devant Sichi (51e ), le même Sichi s’écroule sans que M. Leleu ne bronche (53e )… Le Racing pousse, mais sans être réellement tranchant.
À la 67e , Sikimic doit quitter les siens, touché à la cuisse (*). Trois minutes plus tard, Saline tue définitivement le suspense en inscrivant le but du 0-2 d’une belle frappe croisée (70e ).
Le dernier quart d’heure est long pour le Racing, qui encaisse encore deux buts presque anecdotiques. Le premier signé Da Silva (après un bon travail de Saline dans la surface), à la 87e , le deuxième par Ruffaut qui aggrave la marque d’un superbe coup franc dans la lucarne opposée de Gauclin (89e ).
« Ce soir, tout était à l’envers, mais par respect pour tous les gens qui nous suivent, on ne lâchera rien tant que mathématiquement ce ne sera pas plié, lançait François Keller dans les vestiaires. Moralement, c’est difficile, mais tant qu’on n’est pas mort, on se battra ».
« Il reste sept matches et on se doit de tout donner, pose aussi Stéphane Noro. Il faut se vider la tête et gagner à Yzeure ».
(*) Modeste suspendu, Sikimic blessé… François Keller va devoir totalement reconstruire sa défense centrale d’ici samedi et le déplacement à Yzeure
