SR Colmar

[Gotcha]

6 qui descendent ?
la vache
j'avais oublié que c'était cette année qu'ils font la bascule pour que le national passe à 18 clubs c'est ça ?

[Tenor]

il faut qu'ils se méfient, car la spirale est négative...faudrait pas tout lâcher et se retrouver en mauvaise posture en fin de saison

1 mois après rien a changé, c'est même pire : à ce rythme c'est la descente c'est certain

[L'homme de la vallée]

6 qui descendent ?
la vache
j'avais oublié que c'était cette année qu'ils font la bascule pour que le national passe à 18 clubs c'est ça ?

Oui c'est ça.
FURLAN sort de ce stade par pitié !
ROUEN a 5 matchs en retard ; ils finiront devant Colmar.
Pourvu que Luzenac ne se réveille pas (ils ont pris l'ami Bagayoko si je ne me trompe )...

[PoY]

ROUEN a 5 matchs en retard ; ils finiront devant Colmar.

Pas sur, ils vont jouer 2 matchs par semaine, ils risquent d'être cuits

[Its_me]

Cassard et Gurtner attendent Colmar

Les deux anciens gardiens du Racing Stéphane Cassard et Régis Gurtner évoluent à Boulogne-sur-Mer depuis respectivement 2010 et 2011. Le premier y entraîne le second qui a longtemps été sa doublure à Strasbourg. À la lutte pour le maintien en National, l’USBCO a besoin d’un succès ce samedi (18 h) dans son stade de la Libération contre les SR Colmar.

Centre technique Jean-Aubert à Saint-Martin-Boulogne. Hier matin. Les yeux des joueurs de l’US Boulogne Côte d’Opale sont comme le temps : un peu embrumés. La veille, au stade de la Libération, les partenaires de l’ancien gardien du Racing Strasbourg Régis Gurtner ont, en match en retard, concédé le nul face à la lanterne rouge déjà condamnée, Quevilly, dans des conditions à vous mettre le moral dans les chaussettes (2-2).

Ils menaient 2-0 après 78 minutes et ont laissé échapper un 3e succès en 4 matches qui leur aurait donné six points d’avance sur le premier relégable et les aurait replacés un point derrière des SR Colmar battus dans le même temps au Stadium par Bourg-Péronnas et visiteurs de l’enceinte boulonnaise ce samedi (18 h). Les joueurs de Damien Ott tenteront d’y enrayer leur funeste série de six revers.

Stéphane Cassard, entraîneur des gardiens de l’USBCO après avoir gardé la cage du RCS de 2004 à 2010, vient de rejoindre en salle de musculation celui qui fut longtemps sa doublure à Strasbourg. Les deux hommes ruminent la bonne affaire ratée mardi. « Nous sommes retombés dans nos travers pendant dix minutes » , soupire l’aîné (40 ans), « Au lieu d’avoir un matelas qui nous permettrait d’aborder plus sereins la venue de Colmar, nous sommes de nouveau en alerte. Face à Quevilly, nous nous sommes mis en difficulté tout seuls. Il faudra veiller à ne pas commettre les mêmes erreurs face à des SRC qui traversent une passe délicate. C’est un gros tournant dans notre fin de saison. »

Loriot : « C’est son père spirituel »

Appliqué dans ses exercices, « Reg » Gurtner, qui se prépare à finir son décrassage avec ses coéquipiers au centre de balnéothérapie Hélicéa tout proche, ressasse lui aussi « ces dix dernières minutes où nous n’y étions pas dans l’état d’esprit. Dans notre situation, aucun relâchement n’est permis. Colmar le sait aussi : il y a quatre matches, nous pointions à 11 points d’eux. Aujourd’hui, nous ne sommes plus qu’à trois et si nous les battons samedi, nous les rejoindrons. Ce sera l’objectif. J’y connais bien mes ex-coéquipiers du Racing, Farez Brahmia, Manfred Ekwé-Ebélé et Jérémy Grimm. C’est vrai, Colmar va moins bien, mais c’est, dans le jeu, l’une des meilleures équipes que nous ayons rencontrées, avec Metz et Bourg-Péronnas. Même si nous avions gagné 1-0 à l’aller au Stadium, nous avions pris le bouillon. »

Dans ce centre technique d’un standing sans guère d’équivalent pour un club de National, l’heure n’est pas à la franche rigolade en ce mercredi matin, même si ce nul contre la lanterne rouge prolonge la série d’invincibilité des Nordistes (2 victoires, 2 nuls). Mais le capitaine Guillaume Loriot, qui pédale tranquillement, trouve quand même la force de plaisanter : « Vous pouvez écrire que Stéphane Cassard est le père spirituel de Régis Gurtner. »

La veille, au matin du match contre Quevilly, dans le confortable salon d’un hôtel cossu d’Hardelot, station balnéaire de la Côte d’Opale, les deux ex-Racingmen avaient accepté de parler de leur club avant le rendez-vous colmarien et de leur amitié. « Descendre, nous n’y pensons pas du tout » , avait alors dit Steph Cassard, « Il y a trois semaines, les joueurs ont pris conscience de la situation. Vous savez, la saison en Ligue 1 (Ndlr : en 2009-2010) a fait plus de mal que de bien à Boulogne. Elle a fait tourner les têtes. Le club était tombé dans un certain confort. Quand j’y suis arrivé, il venait de retomber en L2, mais les joueurs, l’encadrement et l’environnement ne faisaient que parler de l’année précédente en L1. Là, si nous n’avions pas réagi, c’était terminé. Nous descendions en CFA. J’ai pris la parole après le nul concédé à domicile contre Uzès Pont-du-Gard (2-2). Ça faisait un moment que certaines attitudes ne me plaisaient pas. J’ai dit aux mecs qu’il fallait qu’ils arrêtent de penser à leur gueule. J’ai poussé une gueulante comme jamais. J’ai crevé l’abcès parce que nous courions tout droit à la catastrophe. L’USBCO a besoin de retrouver l’identité qui a fait sa force il y a quatre ou cinq ans. »

« Tout le monde s’est remis en question » , confirme « Reg » Gurtner, évidemment à l’écoute de son aîné comme il l’était à Strasbourg. « Lorsque j’étais son remplaçant, les conseils de Steph, son expérience m’apportaient déjà énormément. Sur le fond, il n’y a pas de changement depuis qu’il est devenu mon coach. »

« Si Reg se déchire, je passe une mauvaise nuit »

« J’ai aussi l’impression que rien n’a changé » , sourit Steph Cassard. « Je choisis mes gardiens en fonction de leur mentalité, de leur capacité à s’inscrire dans le projet du club. Pour moi, la relation humaine favorise la progression. En proposant à Régis de nous rejoindre en 2011, je savais qu’il collerait à l’esprit que nous voulons apporter au club. Dans un vestiaire, ce n’est pas quelqu’un de très expansif. Mais un Hugo Lloris ne l’est pas non plus. On attend d’un portier qu’il soit performant sur le terrain. Quand il entre sur une pelouse, Reg n’est plus le même. De mon côté, je n’ai plus le stress des matches, celui que tu ressens quand tu es joueur. Mais j’ai envie que mon gardien soit performant. Si « Reg » se déchire, ça me fait ch… Je passe une mauvaise nuit. »

Une victoire après-demain contre Colmar l’aiderait à trouver le sommeil.

[Kaniber]

La situation est forcément tendue aux SR Colmar. Chaque défaite en plus amène son lot de doutes et de questions supplémentaires. Dominique Lihrmann effectue avec nous un tour d’horizon sans concessions. Et en décodant le message du directeur sportif, des changements ne sont pas à exclure demain soir à Boulogne.

Dominique Lihrmann, peut-on aujourd’hui parler de crise aux SR Colmar ?

Parler de crise, je ne pense pas, mais l’heure est grave, oui. Je sens le club comme d’habitude parfaitement solidaire et peiné, aussi bien par la situation sportive que par la situation humaine difficile qu’on traverse à l’heure actuelle. En revanche, il serait complètement insensé de travestir ou d’atténuer la vérité. Et la vérité, elle est simple. En 2013, si on fait un bilan comptable des neuf matchs joués, on est bons derniers avec quatre points sur 27, et l’ombre de ce qu’on était en 2012.

Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un objectif clairement identifié, le maintien ?

Il ne faut effectivement plus se leurrer et apprendre à lire le classement d’une autre manière. On est actuellement la première équipe d’un deuxième groupe de neuf, et non pas la douzième d’un premier groupe. Ces neuf équipes, auxquelles on peut éventuellement ajouter le Red Star, jouent le maintien. Envisager autre chose, terminer en roue libre, sereinement, ou entrevoir encore d’autres espérances encore plus belles, ce n’est plus pour nous. Plus que jamais, l’objectif, c’est de décrocher quatre victoires ou douze points nécessaires à ce maintien Et la réalité du moment fait qu’on doit partir à la guerre pour l’atteindre.

Justement, cette équipe est-elle taillée pour partir à la guerre ?

Il y a trois ans, on savait qu’il fallait arracher chaque point pour décrocher le maintien. Cette année, les 17 premiers matchs nous ont laissés entrevoir d’autres perspectives. La difficulté, c’est de passer de ce mode ambitieux à un mode plus réaliste, c’est de mettre le bleu de chauffe qui est le seul habit qui peut permettre d’aller conquérir les points qu’il faut. On a pris conscience de l’urgence de le revêtir. Il ne suffit pas de l’enfiler pour avoir le mental guerrier qui va avec, mais notre avenir dépend de ça. Déjà, il faut prendre un point pour couper cette série de défaites, chercher un nul ou une victoire avec les dents.

« Il faut qu’on en ait marre d’être les couillons du National »

Dans cette quête, avez-vous identifié le rôle de chacun, staff, joueurs, dirigeants ?

La priorité, c’est que tout le monde reste solidaire et encordé pour faire face à l’adversité. Je ne vois pas pourquoi on devrait faillir à ce niveau-là. Il va falloir emmener à Boulogne les joueurs les plus aptes à relever ce défi physique, psychologique et mental. Les plus aptes à partir à la guerre. Ça ne veut pas dire qu’on va mettre les baïonnettes et trucider du Boulonnais. Partir à la guerre, ça veut dire avoir l ‘état d’esprit de ceux qui veulent sauver leur peau. Ceux qui ont cette mentalité seront en priorité sur le terrain, ceux qui ont des états d’âme n’y seront pas. Il faut mettre sur le terrain des gens frais, conquérants, qui ont envie d’aller de l’avant, d’aller au feu. Ce sont les seuls qui seront capables de briser cette spirale infernale.

Dans cette optique, l’intervention musclée de Benoît Haaby dans le vestiaire après la défaite contre Bourg-Peronnas peut-elle être salutaire ?

Forcément, elle a le mérite de la clarté et d’ouvrir les yeux sur la réalité de notre situation. Il y a urgence à se rendre compte de cette réalité qui veut que, en ce moment, toutes les équipes qui veulent prendre des points n’ont qu’à jouer contre Colmar ! C’est vexant. Ce coup de gueule va accélérer la prise de conscience du fait qu’il ne faut plus agiter les strass et les paillettes, mais aller au fond de la mine.

Que faudra-t-il en premier à Boulogne pour ramener un point ?

Entre joueurs et staff, 22 guerriers, avec le même état d’esprit pour tous, sans états d’âme. On part au front, et le premier qui plie doit rester à la maison. Ce n’est pas dans mes habitudes de faire des comparaisons guerrières parce que le football reste un jeu, mais pour un compétiteur, il est avant tout insupportable d’enfiler les défaites. Chaque match perdu supplémentaire augmente la frustration. J’espère que le Stade de la Libération de Boulogne va bien porter son nom pour nous. Il faut qu’on en ait marre d’être les couillons du National.

[Kaniber]

Les Verts décrochent un point, ici à Boulogne-sur-Mer, et c'est un énorme soulagement qui les anime!

0 - 0

[PoY]

Match en direct sur http://www.foot-national.com/live-national.html entre Colmar et Luzenac

[argueti]

Grosse panne électrique en plein match, ça fait chouette le jour de la venue de FFF TV

[Tenor]

il y a KARIM TV en doublon