François Keller

[Tenor]

tiens, tu t'es reconverti

[Gotcha]

très bien ses interviews sur le site officiel
de niveau intellectuel supérieure à la moyenne des footeux, cela se remarque lors de ses discours d'avant-matches, et confirme sa réussite de formateur

cependant, aucun mot sur la tactique de son équipe et le déroulement lors des matches

devra progresser nettement dans ce domaine
peut-être que ses stages formations d'entraîneur y contribueront

on ne peut que lui souhaiter de réussir, parce qu'il entraîne le racing

ne pourra plus dire qu'il y a deux ans, il a dû monter une équipe en 15 jours

en même temps, si le club t'avait écouté, il aurait du changer d’entraîneur y'a 4 mois.... aurait on eu la même issue qu'on a connue, à savoir la montée ? pas sur du tout !

maintenant, je reconnais que je le trouve également relativement limité.... mais il mérite d'avoir réussi 2 montées successives.

[télésupporteur]

tiens, tu t'es reconverti

non
avec l'effectif mis à sa disposition, toute non-montée aurait été considérée comme un échec

et comme je je signalais, l'absence d'approche de tactique dans ses interviews me dérangent

l'année prochaine, il aura un des plus gros budgets pour viser une des trois premières places, et aura des entraîneurs tactiquement plus pointus qu'en CFA

maintenant comme il le signalait lors de sa dernière interview, le métier de formateur et celui d'entraîneur sont très différents

il faut qu'il confirme cette transition ( au moins, il en est conscient )

[Tenor]

du alter socke : tu sais bien comme moi qu'un gros budget ne fait pas toujours une bonne équipe, donc la montée ne peux pas être basée uniquement sur un budget, si la réussite te fuit, ton budget ne servira à rien, ou bien tu t'es planté dans le recrutement
OK pour les différences entre formateur et entraineur, quoique ...un bon formateur peux être un entraineur sans problème
l'absence d'approche de "taque tique" c'est pour induire en erreur l'adversaire

[fan_racing]

Dans le métier d'entraîneur comme dans beaucoup d'autres domaines, l'expérience joue un grand rôle.
Il est normal que des Séchet ou Croci, qui approchent la cinquantaine, en aient davantage qu'un François Keller qui compte dix ans de moins.

[alphons]

ouais séchets...on l'a vu son experience......

avec l'experience il aurait du savoir que si roan veut jouer a la maison, un minimum d'organisation est necessaire.......

[Tenor]

Dans le métier d'entraîneur comme dans beaucoup d'autres domaines, l'expérience joue un grand rôle.
Il est normal que des Séchet ou Croci, qui approchent la cinquantaine, en aient davantage qu'un François Keller qui compte dix ans de moins.

absolument pas

un ex : cherche le CV de l'entraineur de Dortmund et regarde bien ce qu'il en a fait depuis...

[fan_racing]

1) Jürgen Klopp a entraîné des équipes premières en Bundesliga et Bundesliga 2 pendant 10 ans avant son sacre avec Dortmund. Sans même vouloir transposer la situation au CFA et CFA2, François Keller n'est entraîneur de l'équipe première que depuis deux ans. Les deux n'ont au demeurant pas le même cursus. Mais si dans huit ans on remporte la L1 avec FK et qu'on connaît ensuite le même parcours que Dortmund, je signe

2) Je n'ai pas dit que sans expérience tu ne faisais rien, mais qu'à cinquante ans tu en plus qu'à quarante J'aurais peut-être dû préciser "à condition de commencer à entraîner en même-temps" ... mais ça tombe bien, puisque c'est le cas pour FK et les deux entraîneurs cités en exemple.

[Tenor]

à 40 ans si tu possèdes un jeune groupe et sain, tu peux réussir les même résultats qu'à 50 ans avec un groupe expérimenté, je ne fais aucune différence autre que celle d'atteindre un objectif et d’inculquer "la" motivation , c'est le rôle principal de l'entraineur

[argueti]

« Sur un malentendu… »

À 24 h de la reprise, l’entraîneur du RCSA François Keller se garde bien de crier sur les toits qu’il vise une 3e accession d’affilée. Mais avant d’attaquer la saison de National, il avoue dans un sourire ne rien s’interdire.

Un mois a passé depuis la victoire du Racing à Raon-l’Étape (3-2) qui lui a permis de décrocher in extremis la montée en National. Une 2e accession de rang qui le repositionne sur l’échiquier hexagonal à la place qu’il occupait avant sa liquidation judiciaire le 22 août 2011. Alors qu’il reprend l’entraînement demain (10 h) à la Meinau, son entraîneur François Keller, qui a décroché son 3e sacre d’affilée (avec la réserve en CFA2 en 2011, puis l’équipe une en CFA2 et CFA en 2012 et 2013), dessine les contours de la saison 2013-2014 au 3e échelon national.

François, êtes-vous satisfait de votre recrutement, avec les arrivées du Mulhousien Dimitri Lienard, du Schilickois Abdelhak Belahmeur et du Colmarien Jérémy Grimm ?

Je ne considère pas que nous ayons enrôlé trois joueurs, mais six en gardant nos trois recrues du mercato d’hiver, Guillaume Gauclin, Jean-Philippe Sabo et Yann Bénédick. Notre volonté était d’avoir un vestiaire moins chargé. Dans l’absolu, j’aurais aimé n’avoir que 20 joueurs de champ, mais ce n’était pas possible avec les contrats signés lorsque nous avons redémarré en CFA2. Nous en sommes à 21, plus les quatre gardiens (1). Notre marge de manœuvre pour recruter encore est donc limitée. Avec l’encadrement de notre masse salariale, il est sans doute plus judicieux d’attendre un bon coup un peu plus tard.

« Je n’ai pas trahi Colmar »

Avez-vous une idée très précise de vos besoins ?

Je souhaite engager un milieu relayeur et, si une bonne opportunité se présente en août, un autre joueur dont le profil dépendra de ce que nous aurons vu durant la préparation et les premiers matches de National (Ndlr : la blessure de Pacho Donzelot, annoncée après l’interview et décrite ci-contre, pourrait changer la donne).

Dans « L’Alsace » d’hier, Dominique Lihrmann, le désormais ex-directeur des SR Colmar, a reproché au Racing d’avoir débauché Jérémy Grimm. Qu’avez-vous à répondre ?

Que je n’ai pas envie de polémiquer avec lui et que j’espère qu’il a de meilleures raisons d’arrêter que celle-là. J’ai l’intime conviction de n’avoir pas trahi Colmar qui, je le rappelle, est mon club d’origine. Comme je l’ai déjà dit aux dirigeants colmariens, j’ai reçu en fin de saison des coups de fil d’une demi-douzaine de leurs joueurs qui me proposaient leurs services. J’ai expliqué à tous que je ne cherchais pas à leurs postes, y compris à Jérémy Grimm. Ce n’est qu’après le refus d’Abdoulaye Coulibaly de prolonger chez nous et après avoir appris que Jérémy était plus proche de quitter Colmar que d’y rester que nous avons noué le contact. Quitte à ce qu’il parte des SRC, pour Amiens ou Fréjus, je préférais qu’il revienne chez nous, dans son club formateur, où un besoin s’était fait jour. Si Doumé prétend que cette histoire Grimm est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est que le vase était plein avant. Et ce n’est pas moi qui l’ai rempli.

Malgré vos deux montées d’affilée, on vous imagine mal annoncer que vous visez un simple maintien…

Le maintien ne fera pas partie du vocabulaire du club cette saison. On ne parlera pas non plus de saison de transition. Je préfère dire que nous allons vivre une année d’adaptation pour mettre les joueurs en situation. N’oublions pas que nous devons digérer nos deux accessions. Sur le papier, notre équipe est moins forte que celle dont disposait Laurent Fournier en 2010-2011 et qui avait terminé 4e en National. Mais nous sommes sur une autre dynamique et j’espère que nous en profiterons. Si, sur un malentendu (il sourit), nous pouvons reproduire ce que le CA Bastia a réussi (2) , nous ne nous gênerons pas. D’autant que pour la première fois, je vais attaquer un championnat sans devoir finir premier pour monter (3).

Après deux saisons éprouvantes marquées par une obligation absolue de résultats, les vacances vous ont-elles été profitables ?

Pour le club et pour moi, je suis vraiment content d’avoir atteint mon objectif et validé ma première année du DEPF (4). J’aurais vécu la non-montée comme un redoublement, avec l’impression de devoir retourner à un combat que je venais de perdre, et j’aurais eu du mal à récupérer. Là, en quinze jours de vacances, j’ai repris des forces après une saison compliquée au cours de laquelle chaque défaite, même si nous n’avons perdu que 6 fois en 34 matches, a été perçue comme un drame. C’est ce qui change quand on entraîne l’équipe première : le temps t’est compté et au moindre revers, les critiques pleuvent. Quand nous avons perdu à Sarre-Union le 1er décembre, d’aucuns, sur certains sites, ont commencé à poser la question de mon remplacement. Heureusement, le club est gouverné par des gens raisonnés. Mais malgré mes trois titres de champion, j’ai assez de lucidité pour savoir que tout ce que tu as pu faire avant ne compte plus en cas de mauvais résultats.

(1) Guillaume Gauclin, mais aussi Vauvenargues Kéhi, dont la prolongation n’est cependant toujours pas officielle, et les jeunes Harold Ball et Alex Vencel.
(2) Le club corse vient de passer en deux ans du CFA à la Ligue 2.
(3) Les trois premiers sont promus en L2.
(4) Diplôme d’Entraîneur Professionnel de Football, nécessaire pour coacher en Ligue 1 et Ligue 2.

Stéphane Godin