SR Colmar

[Tenor]

non, pas plus que tout le fric qui circule dans les sphères du ballon rond et si tu veux un ex, tourne toi vers le Barça et le Baye qui viennent tout juste de se faire épingler, alors les leçons ...
l'esprit sportif n'est pas bafoué ; il s'agit d'une solidarité régionale, et puis Colmar pourrait très très mal jouer ce jour à Strasbourg non

[Kaniber]

il s'agit d'une solidarité régionale, et puis Colmar pourrait très très mal jouer ce jour à Strasbourg non

En quoi la solidarité régional devrais que Colmar joue mal , en premier c'est un derby et de deux le Racing n"avait besoin de personne pour se fourrer dans cette merde , alors qu'il se démerde (le Racing)

[Stan]

non, pas plus que tout le fric qui circule dans les sphères du ballon rond et si tu veux un ex, tourne toi vers le Barça et le Baye qui viennent tout juste de se faire épingler, alors les leçons ...

Non mais je te parle pas des magouilles, tout le monde sait qu'il y a plein de magouilles en coulisses et qu'il y en a toujours eues. Et je ne vois pas comment cautionner ça. Laisser tomber volontairement un match (sur consignes, donc), je trouverais ça grave ! Et de toute façon je n'y crois pas une seconde.

[RACING1906]

UN BRUTAL RETOUR SUR TERRE

Après avoir surfé sur la vague des bons résultats depuis le début des matches retour avec sept rencontres sans défaite, et avoir vu le podium se rapprocher, les Colmariens sont redescendus sur terre, vendredi soir après la leçon reçue par le Red Star (0-2).

Les Verts sont tombés de haut vendredi soir au Stadium et ils ne s’attendaient sans doute pas à pareille chute, face à une formation parisienne dont ils avaient tout à craindre. « Il faudra être au maximum de nos possibilités » avait prévenu Damien Ott la veille du match. « C’est une équipe proche de la nôtre et ça se jouera sur pas grand-chose. »

« Diawara a manqué »

Le problème, c’est que les Verts n’étaient pas au maximum de leurs possibilités vendredi soir d’autant que les hommes en forme du moment, Christophe Hérelle, Loïc Meyer et Pape Sané étaient tous trois absents pour cause de suspension, et que, comble de malheur, ils ont perdu Abdoulaye Diawara, leur indispensable aboyeur mis KO dès la 3e minute après avoir reçu le ballon en pleine face et remplacé par Malik M’Tir à la 51e. « Durant tout le temps qu’il a joué, il était sonné, constatait après coup le coach colmarien. Il est évident qu’il nous a immensément manqué. Quand une équipe perd son patron, elle n’est plus la même. »

Alors qu’elle était plutôt bien partie, effectivement, la formation colmarienne a rapidement été confrontée à des problèmes insolubles face à une équipe qui l’a ballottée durant la première mi-temps avant de porter l’estocade après la pause.

Pourtant, les Audoniens ne s’attendaient pas à dominer leur adversaire de la sorte. « On est venu avec beaucoup de prudence » , confirmait Sébastien Robert, le coach installé à la tête de l’équipe à la place de Laurent Fournier après la défaite du match aller face… aux SR Colmar, « et on a pris le match avec sérieux. Je pensais que Colmar allait nous poser plus de problèmes. Mais on avait rapidement la mainmise sur le match et il ne nous a manqué qu’un peu de justesse durant la première mi-temps pour conclure. Le tournant du match, c’est l’ouverture du score qui nous a soulagés et qui a fait sortir un peu plus nos adversaires. On s’est alors procuré pas mal d’occasions avant de doubler la mise. Ce soir, on a fait le match parfait. »

« Les trois premiers iront au bout »

Grâce à cette victoire, le Red Star semble relancé dans la course vers le podium, une direction vers laquelle lorgnaient également secrètement les Colmariens. « Il faut rester sérieux, observe Sébastien Robert. Je pense que les trois premiers iront au bout. À neuf journées de la fin, nous sommes à huit points du troisième qui ne fait pas de faux pas. Ce que je retiens, c’est qu’on était avant-derniers à la 10e journée et que quinze journées plus tard on est cinquièmes. On va essayer de se mettre à l’abri pour jouer libérés et finir le plus haut possible. »

Une philosophie dont devraient désormais s’inspirer les Colmariens qui se sont à nouveau installés dans le ventre mou du National, à un même nombre de points, neuf, du troisième et du premier relégable, Luçon. Certains en sont conscients, dont le gardien Cédric Mensah qui a longtemps repoussé les essais audoniens. « Il reste neuf matches et dans l’immédiat il faut assurer le maintien pour nous permettre d’avoir d’autres ambitions. Il va falloir aborder les matches les uns après les autres et prendre le maximum de points. » Et force est de constater que les Colmariens vont avoir fort à faire face à des adversaires toujours à la lutte pour le maintien (Uzès, Strasbourg, Luçon, Boulogne, Vannes et Amiens) ou encore concernés par l’accession (Fréjus, le Paris FC et Luzenac).

Se relancer rapidement

Comme on le voit, l’essentiel dans l’immédiat est de rapidement remporter les deux victoires qui les mettraient définitivement à l’abri. Et on ne sait pas dans quel état d’esprit les Verts vont aborder les prochaines échéances après ce cuisant revers et si leur guide, visiblement très affecté vendredi à l’issue du match, parvient à sortir la tête de l’eau et à relancer ses joueurs. Quand on connaît l’impact qu’il a auprès de son groupe, il y a lieu de s’inquiéter.

Damien Ott semblait moins touché par la défaite que par la décision de la commission de discipline de la Fédération française de football qui a décidé de ne le recevoir que le 24 avril prochain pour lui permettre de s’expliquer sur son geste envers le délégué du match face à Dunkerque. « Ce que j’ai vécu ce soir derrière la main courante, je n’ai plus envie de le vivre. J’ai l’impression de vivre un truc que je ne mérite pas ».

Le coach colmarien ira-t-il au bout de ses intentions lâchées vendredi soir à chaud ? Dominique Lihrmann, qui connaît Ott mieux que quiconque, ne le pense pas. « Il n’y a pas de soucis à avoir. Damien a cette exceptionnelle capacité de rebondir immédiatement. Je suis persuadé qu’à l’entraînement de lundi il va remobiliser sa troupe. »

lalsace.fr

[Kaniber]

Après avoir surfé sur la vague des bons résultats depuis le début des matches retour avec sept rencontres sans défaite, et avoir vu le podium se rapprocher, les Colmariens sont redescendus sur terre, vendredi soir après la leçon reçue par le Red Star (0-2).

Peut-être un bien pour un mal ou un mal pour un bien

[Tenor]

non, pas plus que tout le fric qui circule dans les sphères du ballon rond et si tu veux un ex, tourne toi vers le Barça et le Baye qui viennent tout juste de se faire épingler, alors les leçons ...

Non mais je te parle pas des magouilles, tout le monde sait qu'il y a plein de magouilles en coulisses et qu'il y en a toujours eues. Et je ne vois pas comment cautionner ça. Laisser tomber volontairement un match (sur consignes, donc), je trouverais ça grave ! Et de toute façon je n'y crois pas une seconde.

qui parle de magouille ? je parle que Colmar pourrait très mal jouer à Strasbourg, que ce soit volontairement ou pas, d'ailleurs pourquoi ils devraient cartonner subitement à Strasbourg alors qu'ils sont incapables de tenir le rythme à domicile
simplement Colmar pourrait moins bien jouer chez l'adversaire du jour, tu peux y aller pour prouver qu'il y a eu de la magouille et existe d'aitres façon d'arranger la chose et pas forcément ce même jour, vous êtes naïf à ce point

[Stan]

C'est pas très clair tout ça.

Bref,

j'espère qu'une chose, qu'ils laisseront filer ce match à la Meinau si ça peut sauver le Racing, , sinon je ne comprends plus rien à l’esprit de solidarité alsacienne

Moi je vois pas ce que devrait faire la solidarité alsacienne ici. C'est du football, pas la guerre. Colmar n'a rien à gagner à aider le Racing en plus.

[Tenor]

je ne vais pas m'étendre la-dessus car on va me taxer de magouilleur, d'arrangeur de bas-fonds etc etc, mais contrairement à ce que tu penses Colmar aurait à y gagner, même beaucoup sans rentrer dans les détails

[RACING1906]

LES ECHOS

M EYER. – Le défenseur central a été désigné par les Internautes, qui se sont rendus sur le site des Col’Verts, joueur du mois de février. Loïc Meyer (53,18 % soit 167 voix sur 314) a devancé Romain Armand (31,53 %) et Cédric Mensah (7,61 %). Bien que suspendu pour la rencontre face au Red Star, l’Alsacien est venu récupérer son trophée sur le bord de la pelouse avant le coup d’envoi.

MUNICIPALES. – Élections obligent, certains candidats aux municipales étaient dans les travées du Stadium vendredi soir. Et pas seulement ceux qui brigu (ai) ent l’hôtel de Ville colmarien. Certains d’entre eux ont même prolongé le plaisir lors de la réception d’après-match. Un dernier bain de foule pour tester leur popularité avant le verdict des urnes ?

SUPPORTERS. – Une fois n’est pas coutume, une poignée de supporters visiteurs avaient fait le déplacement en Alsace pour suivre le Red Star, club qui conserve toute son aura. Le public habituel du Stadium a pu constater que les fans audoniens donnaient de la voix sans discontinuer du début à la fin du match.

CHAISE. – Damien Ott a suivi une partie de la rencontre du haut de sa chaise d’arbitre de volley-ball, à proximité de la pelouse. Une position qui lui a permis de bien voir le jeu et d’être à portée de voix de Dominique Lihrmann et de ses joueurs. Suspendu de banc à titre conservatoire jusqu’au 24 avril par la FFF, le reverra-t-on sur cette même chaise pour la réception de Fréjus/Saint-Raphaël ? Rien n’est moins sûr tant l’expérience a été mal vécue par le coach.

Les SRC travaillent donc à rendre la sanction de Damien Ott la moins lourde possible. Leurs efforts seront-ils couronnés de succès ? Difficile à prédire. Mais les premiers signes envoyés par la Fédération n’incitent pas à l’optimisme.

INTERROGATIONS. – Exclu lors du match Fréjus-Luzenac pour avoir eu des mots avec l’arbitre Hamid Guenaoui après l’égalisation ariégeoise, le coach varois Michel Estevan devra livrer ses explications par écrit à la commission de discipline pour le 3 avril. Dans les rangs colmariens, l’incrédulité était de mise puisque la suspension de Damien Ott, notifiée le 14 mars dernier, ne sera examinée que trois semaines plus tard alors que les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à ceux d’Estevan. Les SRC aimeraient, pour sûr, que les deux cas soient examinés au même moment…

DNA

[RACING1906]

LE FANTÔME DE DIAWARA

Abdoulaye Diawara a livré, vendredi, sa prestation la moins convaincante depuis qu’il est aux SRC. Et pour cause, le milieu de terrain, K.-O. dès l’entame de la partie, n’a jamais retrouvé complètement ses esprits. Avec du recul, il regrette d’avoir choisi de retourner sur le terrain.

K.-O. debout. Puis couché. Abdoulaye Diawara n’a pas eu le temps de commencer son match vendredi dernier. Dès la 3e minute, le milieu récupérateur a pris dans la tempe une relance de Makhedjouf. Il est alors allé au tapis. Avant de se relever, de faire quelques pas, puis de s’écrouler à nouveau.

« Je comprends désormais ce que vivent les boxeurs quand ils n’arrivent pas à se relever »

« Ma tête tournait, je n’arrivais plus à tenir sur mes jambes, explique le seul Colmarien à avoir été titularisé systématiquement en championnat cette saison. L’arbitre m’a demandé si ça allait. J’ai répondu oui alors que ça n’allait pas du tout. Je n’avais plus de repères. Je comprends désormais ce que vivent les boxeurs quand ils n’arrivent pas à se relever. »

Escorté jusqu’au banc de touche, les jambes flageolantes, le Malien tente de reprendre ses esprits. Le staff, le préparateur physique “Dédé” Hermann notamment, s’inquiète pour son joueur. Mais le vice-capitaine tient à refouler la pelouse pour lancer enfin son match.

« Même si je voulais aider mes partenaires, j’aurais dû m’abstenir »

Cependant, ce n’est que l’ombre du Diawara que l’on connaît qui reprend sa place devant la défense. Le son a été coupé. On ne l’entend plus aboyer pour replacer ses milieux de terrain. Déboussolé, l’ancien du PFC est loin de son rendement habituel.

« Je voulais continuer à aller au combat. Mais je n’avais plus la force ni la voix pour driver mes coéquipiers. Je n’aurais pas dû retourner sur le terrain, admet-il a posteriori. C’est une sensation que je n’avais encore jamais vécue. J’avais l’impression que c’était une autre personne sur le terrain. Malgré toute ma volonté, je n’arrivais pas à être à 100 %. »

Cela s’est vu depuis les tribunes. Et également du côté du Red Star qui a profité des absences de la sentinelle pour jouer régulièrement entre les lignes haut-rhinoises. Si le calvaire vécu par Abdou Diawara n’explique pas à lui seul la performance des SRC, il a pesé dans la balance. Difficile de garder un équilibre lorsque l’équipe perd son pivot. Alors pourquoi ne pas l’avoir remplacé tout de suite ?

Lucide (désormais), le joueur alsacien a commencé par faire son autocritique. « Même si je voulais aider mes partenaires en continuant à jouer, j’aurais dû m’abstenir. C’est moi qui ai insisté pour y retourner, rapporte-t-il. Je ne peux pas dire si mon K.-O. a été déterminant dans le déroulement du match. Mais c’est vrai que sur le terrain, je suis le relais du coach. Et là, personne n’a repris mon rôle pour haranguer l’équipe. »

Remplacé – pour la deuxième fois de la saison seulement après sa sortie lors du match contre le Paris FC – à la 51e par Malik M’Tir, le grand gaillard a alors profité d’un repos qui s’imposait. La rencontre, elle, n’a pas changé de physionomie en seconde période, le Red Star validant logiquement son emprise sur les débats par deux buts.

Remis de ses émotions après avoir passé un week-end à avoir sacrément mal au crâne, le trentenaire est revenu sur cette contre-performance qui a mis fin à une série de sept matches sans défaite. « Le Red Star, c’est une bonne équipe. Mais elle était à notre portée si on avait su déployer nos moyens habituels, regrette-t-il. Je suis déçu car on ne les a jamais mis en danger. On a dégagé une forme d’impuissance. Et ça ne doit pas arriver chez nous. »

À nouveau combatif, Abdoulaye Diawara aura à cœur de reprendre la place (importante) qui est la sienne dans le collectif vert à Uzès, dans deux jours. Pour tourner la page d’une soirée trop spéciale à son goût.

Face à la lanterne rouge, dont il se méfie, il ne s’attend pas à une partie de plaisir dans le Gard. C’est même tout le contraire qui est à craindre au stade Pautex. « Ces équipes-là, qui sont quasiment condamnées, sont les plus dangereuses. Car elles jouent relâchées, indique le récupérateur. Ce n’est pas le match idéal pour se relancer. Même si on veut se rattraper après notre non-match. »

Mais peut-on vraiment parler de non-match dans le cas d’Abdoulaye Diawara ? Si au moins il avait eu le temps de commencer à le jouer…

DNA