[13/14] Championnat

[Tenor]

si tu vois ça comme ca, évidemment, moi je vois plutôt un adversaire direct qui prend un point, qui se rapproche de Boulogne et que ce dernier pourrait avoir un calendrier plus facile que celui du racing
en fin de compte on doit dépasser soit Boulogne soit Colomiers, ou bien les 2

[Kaniber]

Si possible les deux

[Kaniber]

Match en retard : COLOMIERS-AMIENS 1-1.

Le classement ne change pas.

Mais chacun des deux prend un point en plus ,c'qui n'est pas bon pour le Racing

[RACING1906]

Çà vaut mieux que trois points pour COULOMIERS.

[Gotcha]

Match en retard : COLOMIERS-AMIENS 1-1.

Le classement ne change pas.

Mais chacun des deux prend un point en plus ,c'qui n'est pas bon pour le Racing

en même temps sur un match de foot t'as forcément au moins une des 2 équipes qui prend toujours au moins 1 point

de toute manière, ça ne change rien, peu importe les autres, vu comme on joue on n'a aucune chance de se maintenir.

[Its_me]

C'est ça qui compte, à mon avis. A moins que la DNCG ne s'en mêle...

Pour l'instant faudrait que la DNCG relègue 3 clubs pour qu'on se maintienne...

[Kaniber]

Et ça ce n'est pas gagné d'avance

[télésupporteur]

Çà vaut mieux que trois points pour COULOMIERS.

tu pédales dans le fromage

[RACING1906]

Ne pas confondre COLOMIERS et COULOMMIERS.

Pour la DNCG, je pense qu'elle va déjà s'intéresser à VANNES et AMIENS.

[RACING1906]

DES RAISONS D'Y CROIRE, VRAIMENT ?

Enferré dans une désastreuse série de huit matches sans victoire, le Racing n’a plus beacoup de raisons comptables de croire en son maintien. Il n’y a plus guère que dans l’histoire mouvementée du National de trouver des motifs d’espoir.

C’est l’une des ritournelles à la Meinau. À l’heure d’envisager la fête du foot alsacien dans le plus grand des stades de la région, les Strasbourgeois ont convoqué le discours entendu dans la bouche de quelques condamnés, par le passé. Et le président Marc Keller en a rajouté une couche en début de semaine.

Tant que mathématiquement, le Racing n’est pas relégué, ses principaux acteurs garantissent du cœur à l’ouvrage pour en finir avec une série d’insuccès qui s’élève à plus de deux funestes mois.

Au regard des tendances, le doublement du capital victoires serait miraculeux
Certains s’essayent aux calculs. « Il faut cinq victoires jusqu’à la fin de saison », considérait ainsi Ludovic Golliard avant que le Racing ne perde à Carquefou.

Le prédécesseur de Jacky Duguépéroux, François Keller, était arrivé aux mêmes résultats avant de s’effacer au lendemain de la défaite face à Amiens qui a tant contrarié suiveurs et supporters.

Sachant qu’il reste sept matches aux Strasbourgeois pour s’en sortir, il faut bien admettre que la marge de manœuvre est bien étroite. Au regard des tendances, le doublement du capital victoires serait miraculeux. Serait-il seulement suffisant ? Ce n’est même pas sûr. Mais l’histoire mouvementée du National doit nourrir l’envie strasbourgeoise de ne pas se résigner.

Remonter (un peu) la pente sur le pré peut laisser entrevoir une issue heureuse dans les coulisses. Car créé en 1997, le National s’est illustré depuis bientôt 17 ans par des crises en cascade et de récurrentes pagailles estivales.

Le Racing en a été un acteur, en 2010 en étant repêché quelques jours avant le début de la saison, ce qui a conduit à un championnat à… 21, et l’année d’après en étant rayé de la carte ou plutôt relégué de deux échelons pour des considérations financières, en même temps que Cannes, Pacy et Gap.

En cet été 2011, ce sont ainsi huit clubs qui ont été promus de CFA dont le Red Star, dernier visiteur de la Meinau en fin de saison, ou le GFCO Ajaccio qui s’offrira le podium et la L2 en fin de saison avant de redescendre.

En fait, entre monde professionnel et monde amateur, le championnat National, élaboré pour mettre fin aux deux poules de N1 organisées depuis 1993 a eu bien du mal à se trouver une stabilité.

Sa première édition par exemple a été marquée par l’exclusion de deux équipes, Charleville et Tours. Le championnat à 20 clubs initialement programmé s’est déroulé à 18 et aucune équipe ne fut reléguée en fin de saison.

L’année suivante, c’est à Toulon qu’était réservé le même sort et on se souvient encore qu’en 1999, c’est Mulhouse qui en fut éjecté, pour des considérations financières, alors que le FCM avait décroché son maintien sur le terrain. Les pensionnaires du stade de l’Ill ne sont pas remontés, bientôt 15 ans après.

Des clubs comme Martigues, Alès, Valence ou le Racing Club de Paris (deux fois !) ont payé les inconséquences de la gestion de leurs dirigeants. Sans compter le cas particulier des deux premières éditions, 16 équipes, en position de se maintenir, ont été reléguées en fin de saison et l’été 2013 a été marqué par le feuilleton autour de deux relégués de Ligue 2, Sedan et Le Mans, qui, au final, ont fini dans le monde amateur comme Rouen d’ailleurs.

En moyenne, cela ne donne qu’un peu moins d’un club potentiellement repêché à l’été, sachant que pour la première fois le National est réservé à 18 clubs, quand la norme était à 20 les années précédentes, ce qui donnait d’autant plus de chance aux catastrophes industrielles.

Au rayon des bonnes nouvelles, la priorité est désormais donnée au maintien des clubs du niveau, quand des promotions supplémentaires en provenance du CFA étaient privilégiées jusqu’en 2011.

La chronique d’un échec majeur

Au rayon des mauvaises, avec sa moyenne de moins d’un point par match récolté depuis le début de saison, le Racing n’a aucune chance comptable de s’en sortir à la lumière de l’histoire du National.

En 1999, le plus médiocre des premiers relégables, Angoulême, affichait une moyenne de 0,94 point par match et aurait été le plus vilain des repêchés, si la Fédération n’avait pas privilégié les promotions de l’étage d’en dessous.

Dans l’autre sens, Besançon, en 2005, a pris la porte en récoltant 44 points pour une moyenne de 1,15 point par match. Avec pareil scénario, les cinq victoires éventuelles décrochées par le Racing ne suffiraient pas à un maintien en bonne et due forme. Cela peut faire peur, mais c’est le résultat d’une saison qui, depuis un peu plus de deux mois désormais, ressemble à s’y méprendre à la chronique d’un échec majeur.

DNA