Marc Keller

[Gotcha]

Kaniber c'est quoi pour toi un club qui mérite une subvention

[RACING1906]

J'Y CROIS

Marc Keller garde un discours combatif. Le président du Racing ne se résigne pas à la relégation à laquelle huit matches sans victoire semblent condamner l’équipe strasbourgeoise.

Marc Keller, comment vivez-vous la catastrophique série en cours (un point sur les 21 derniers mis en jeu) qui semble condamné le Racing à sept journées de la fin du championnat ?

– Je ne m’y attendais pas, c’est certain. En sortant d’un mois de janvier où on avait gagné face à Fréjus, face à Colomiers, tout en ayant renforcé l’équipe à des postes spécifiques, on espérait un maintien sans trembler. Il y avait eu une bonne réaction en début d’année. On espérait qu’une dynamique positive avait été enclenchée.

Et il y a ce match de Vannes, notre meilleur match à l’extérieur cette saison, qui se termine par une défaite et qui est vécu comme une cassure. Là, on est dans un passage à vide qui dure, on est en plein dedans. Et arrive ce match de Colmar.

« Il ne faut pas nécessairement faire plus, il faut faire mieux »

– Mais objectivement, au regard des sept à huit points de retard sur le premier non relégable, avez-vous encore de l’espoir ?

– La saison passée, il y a un an jour pour jour ou presque, on ne nous donnait aucune chance de monter après la défaite à la Meinau face à Moulins (0-4).

Le match avait mal tourné. C’était un moment extrêmement compliqué et j’avais dit aux supporters, aux partenaires, que j’y croyais encore. Tout le monde était touché par la défaite, les joueurs, l’environnement. Et derrière, avec énormément d’absents, on gagne à Yzeure (0-1). Dans le foot, j’ai appris que jusqu’à la dernière minute, ce n’est pas perdu.

– Néanmoins, le contenu des rencontres ne vous inquiète-t-il pas, avec beaucoup de fébrilité et peu de confiance ?

– Ce qui est sûr, c’est quand tu n’as pas gagné depuis huit matches, tu ne peux pas avoir une équipe en pleine confiance.

Sur les sept matches qu’on vient de vivre, il y a beaucoup de matches à Carquefou. On a eu deux ou trois occasions d’ouvrir le score et on se retrouve à concéder un penalty à cinq minutes de la fin…

Avec la présence de Jacky Duguépéroux sur le banc, avec qui j’ai travaillé en tant que joueur mais aussi comme dirigeant, on peut renouer avec une spirale positive en redonnant un supplément d’âme. Il faut déjà gagner un match.

– Mais comment y parvenir ?

– Il ne faut pas nécessairement faire plus, il faut faire mieux. Dans un match, il y a des moments importants. Tu dois être décisif en attaque et c’est clair que tu ne peux pas te permettre les erreurs vues à chaque match. La confiance, on peut la retrouver avec un bon match, avec une victoire. J’y crois encore.

– Actuellement, abordez-vous differemment votre rôle de président ?

– Il y a le message de l’entraîneur. Au quotidien, je suis présent. Il vaut mieux être présent quand c’est compliqué comme actuellement. Je répète aux joueurs qu’ils doivent et peuvent faire mieux.

DNA

[Kaniber]

Marc Keller Ce qui est sûr, c’est quand tu n’as pas gagné depuis huit matches, tu ne peux pas avoir une équipe en pleine confiance.

Mais c'qui plombe le Racing ce n'est pas seulement les huit matchs , mais combien ont t'il gagné durant les 27 Matchs ,5 , et aucun a l'extérieur

[RACING1906]

Tout à fait d'accord avec toi, KANIBER.

[RACING1906]

NE JAMAIS LÂCHER

Conscient que le Racing a un pied et demi en CFA, son président Marc Keller croit toujours au maintien en National. Mais il sait que seule une victoire demain (20 h 30) à la Meinau dans le derby contre son ancien club, Colmar, entretiendra un mince espoir.

Marc Keller, imaginer que Colmar puisse devenir le club qui renverra le Racing en CFA fait-il tout drôle à l’ancien des SRC et président du RCSA que vous êtes ?

Je ne m’arrête pas à ça, car les SR Colmar ne sont pour rien dans notre situation, même s’ils ont gagné à l’aller (2-1). Je retiens juste que le derby est plus important pour nous que pour eux. Mathématiquement, nous avons besoin de gagner, mais nous en avons surtout besoin pour notre confiance et rompre avec le cycle extrêmement défavorable que nous vivons.

Depuis la défaite à Carquefou vendredi, vivez-vous les moments les plus pénibles de votre carrière de dirigeant ?

Ce qui est très dur à avaler, c’est la période traversée depuis la défaite le 25 février à Vannes (3-2). Cet échec dans le temps additionnel a marqué une rupture que nous n’avions pas envisagée. Nous pensions au contraire qu’après notre bon mois de janvier (5 matches sans défaite du 20 décembre au 7 février) et le mercato réalisé, nous serions capables de terminer la saison tranquillement. Malheureusement, depuis Vannes, nous n’avons plus gagné (Ndlr : 2 nuls, 6 revers en englobant le nul précédent contre Ajaccio). Les semaines sont longues.

L’an dernier, l’équipe s’est tirée d’un mauvais pas en CFA et a arraché la montée lors de la dernière journée, après six succès et un nul. Mais à l’époque, beaucoup de joueurs avaient quelque chose à gagner dans une accession : une revalorisation et/ou une prolongation de contrat notamment. Cette saison, plus de la moitié de l’effectif sera libre en juin et pense déjà, sans doute à raison, qu’il ne fera pas partie du projet 2014-2015…

(il coupe) J’ai discuté avec le président de Carquefou. Là-bas, tous les joueurs sont libres chaque année. À Colmar aussi, les dirigeants appliquent depuis des années une politique de contrats plutôt courts. On ne doit pas se réfugier derrière ce genre d’excuses. Il n’en est pas moins exact que l’an passé, la pression était moindre. Une montée en National sur deux ans n’aurait pas été une catastrophe. Cette fois, la pression est plus forte et plus négative, car la relégation sera peut-être au bout. Mais nous n’en sommes plus à devoir réfléchir. Il ne faut pas forcément faire plus, mais mieux. Être plus tueurs dans les moments clefs. Défensivement, depuis 7 ou 8 semaines, nous commettons une ou deux erreurs individuelles décisives par match. Et offensivement, nous ne concrétisons pas nos occasions. À Carquefou, il y a eu du mieux dans le jeu, mais ça ne s’est pas traduit sur le plan comptable. Or, sans victoire, la spirale ne repartira pas vers le haut. Mais si nous la décrochons contre Colmar, nous pourrons nous sauver, j’en suis convaincu.

Une relégation remettrait-elle en cause votre implication dans le projet que vous conduisez depuis juillet 2012 ?

Absolument pas. Quand nous avons repris le club il y a un an et demi (Ndlr : après l’accession en CFA), j’avais dit de manière un peu intuitive que nous espérions retrouver le monde pro dans un délai de 4 ou 5 ans : 2 pour le National, 2 pour la Ligue 2. Effectivement, une descente n’était pas prévue. Elle serait d’autant plus dommageable que le club fonctionne parfaitement dans tout ce qui touche à l’extrasportif. Mais elle ne changerait rien à ma vision sur 4 ou 5 ans et ne me pousserait pas au départ. Elle nous obligerait juste à remonter tout de suite, voire envisager deux montées d’affilée. Nous bâtirions alors l’équipe pour, tout en gardant à l’esprit qu’en football, le résultat est toujours aléatoire. Qu’on le veuille ou non, l’équipe première est la vitrine d’un club. Quand cette vitrine est en souffrance, les autres composantes souffrent aussi, même si elles sont en bonne santé. Le plus ennuyeux, c’est qu’une relégation viendrait briser la dynamique enclenchée.

Votre calendrier très compliqué accroît-il votre inquiétude ?

Non. Nos deux matches dans la même semaine à Vannes et contre le Paris FC (défaites 3-2 et 0-2) semblaient abordables. En gagnant les deux, nous aurions pu regarder vers le haut. Aujourd’hui, nous devons moins nous préoccuper de l’adversaire que de nous. Les solutions sont chez nous, pas chez nos rivaux. Tant que nous ne gagnons pas, il ne sert à rien de regarder les autres. Une première victoire est impérative pour réamorcer la pompe.

Cédez-vous parfois au découragement ?

Je vis mal ce qui nous arrive. Parce que ce n’était pas du tout prévu et que je pense que nous avions un effectif largement capable d’assurer un bon maintien. Mais ça ne change rien à ma détermination. Je reste combatif. Dans le foot, tout peut se jouer jusqu’au tout dernier moment. Luzenac va monter en Ligue 2 après s’être sauvé lors de l’ultime journée de National l’an passé. Il y a un an et demi, j’ai commenté un match de Manchester United à Sunderland. MU a été champion virtuel durant deux minutes après sa victoire, mais Kün Aguero a inscrit le but vainqueur de Manchester City à la dernière seconde et ainsi offert le sacre aux Citizens. Ça prouve qu’il ne faut jamais lâcher.

lalsace.fr

[RACING1906]

Marc KELLER attend vendredi

À leur retour à la Meinau hier midi, les Strasbourgeois ont eu droit à un debriefing de Jacky Duguépéroux dans le vestiaire. Venu spécialement au stade, Marc Keller y a assisté. Le président a même brièvement pris la parole après son entraîneur.

Sur l’attitude et la ligne de conduite à adopter, les deux hommes sont sur la même longueur d’ondes : pas question de se disperser avant le 34e et dernier match ce vendredi (20 h) à la Meinau contre le Red Star. Ils veulent ne pas dévier de l’ultime objectif que leurs troupes peuvent espérer atteindre, même si elles n’ont plus les cartes en main : la 15e place de premier relégable.
À ses joueurs, « Dugué », qui n’avait pas parlé à chaud avant-hier à Colomiers, a signifié ne pas avoir compris comment « on pouvait passer d’un match plein - de confiance notamment - contre Dunkerque à un autre aussi raté que celui de Colomiers » , relate le président du RCSA.

« Ça fait un moment que nous nous sommes mis dans la merde, mais là, nous y sommes un peu plus » , poursuit un Marc Keller qui n’évoquera pas l’avenir avant le baisser de rideau du 23, « Sur le coup, j’étais plus déçu qu’abattu, parce que nous savions depuis longtemps que nous partions de très loin. Mais nous aurions pu sauver notre saison en gagnant à Colomiers. Maintenant, il nous faut absolument nous imposer vendredi face au Red Star et prier pour que Colomiers ne l’emporte pas à Vannes qui, c’est vrai, est peut-être déjà en vacances. L’an passé, trois clubs ont été repêchés (Bourg-Péronnas, Uzès et le Paris FC). Et quand on voit la saison 2013-2014 réalisée par deux de ces clubs (Bourg et le PFC), on se dit qu’il ne faut rien négliger. Mais ça ne m’empêche évidemment pas d’être déçu de notre championnat. »

lalsace;fr

J'espère qu'il assumera ses propres erreurs.

[Kaniber]

« Ça fait un moment que nous nous sommes mis dans la merde, mais là, nous y sommes un peu plus » , poursuit un Marc Keller qui n’évoquera pas l’avenir avant le baisser de rideau du 23,

Fallait s'y attendre

Mais ça ne m’empêche évidemment pas d’être déçu de notre championnat. »

a qui la faute ?

[Gotcha]

aux joueurs, essentiellement. Ce sont eux qui sont sur le terrain et font le résultat. Ils n'ont pas été à la hauteur.

[Tenor]

3 X hélas oui, ce sont les joueurs qui ont mis le club dans la merde y compris maintenant l'entraineur et puis le président qui leur a témoigné sa confiance. Maintenant il va falloir négocier y compris avec les politiques et qand on sait que les finances publiques ne suivent pas, je ne vois pas qui d'autres ramènera les pépettes, mis à part les contributeurs contribuables, comme toujours

[télésupporteur]

en cas de maintien en national, MK recrutera-t'il pour jouer le maintien ou la montée