[14/15] 5ème J: Colmar / Strasbourg - 3/3

[Gotcha]

on a marqué trop tôt

[Kaniber]

But pour Colmar 3-1

But du Racing 3-2

B UTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT 3-3

Carton jaune pour Dimitri Lienard.

Oh quel incroyable scénario ! Sur un énième rush strasbourgeois, N'Diaye est parfaitement décalé à droite et assène une énorme frappe du droit qui tape le dessous de la barre et va au fond ! Le millier de supporters bas-rhinois exulte !

Bravo Racing a 10 depuis la 24eme minutes et faire match nul super


Sur l'ensemble de la rencontre - et sans l'expulsion injuste de Sabo -, ce résultat n'est pas totalement illogique, même les Verts s'en mordront les doigts.

[PoY]

Quel match
Franchement bien content de ce superbe spectacle et les deux équipes restent invaincus

[Gotcha]

bravo à nos bleus qui se sont arrachés pour chercher ce point, chapeau messieurs !!! En plus à 10 contre 11 pendant plus d'une heure... à 11, on gagnait ce match.

en plus, tous nos attaquants ont marqué, c'est parfait pour la confiance.

[urotsukidogi]

Chose excessivement importante, cette équipe ne lâche rien, alors que l'on a rencontré les 2 leaders chez eux, nous restons invaincus. Dommage que l'on aie pas gagné contre Boulogne car là on aurait fait un début de championnat parfait. Nos 3 attaquants qui marquent, Bahoken qui ouvre son compteur, un point ramené à la dernière minute, bref si la soirée a très mal commencée et aurait du nous rapporter un peu mieux, au niveau de l'état d'esprit et de l'aspect collectif c'est tout bénef. A confirmer avec une large victoire contre Marseille et ce sera du tout bon.

[Its_me]

J'aurais vraiment aimé avoir l'explication de l'arbitre pour le but refusé et pour le carton rouge.

[Keating]

Ben pour le but refusé j'imagine que c'est le joueur devant Sikimic qui bloque un tout petit peu le défenseur colmarien qui se laisse tomber ...

Pour le rouge, je pense qu'il voit le pied de Sabo un peu décollé du sol, mais c'est clairement exagéré ....

Dans les 2 cas, c'est plus que sévère ...

[PoY]

En tout cas on a vu du spectacle et deux belles équipes qui mériteraient de monter
En plus, six très beaux buts, un scénario incroyable, tout y était, on en redemande

[PoY]

Les deux restent invaincus

Les SRC et le Racing n’ont pas réussi à se départager, hier, à l’issue d’un derby spectaculaire (3-3). Les Colmariens, qui menaient 3-1 à dix minutes du terme face à des Strasbourgeois réduits à dix depuis la 24e minute, peuvent regretter leur fin de match face à la furia des Bas-Rhinois. Les deux formations restent invaincues et Colmar conserve sa place en tête du National.

Les spectateurs ont assisté à un incroyable scénario, hier au Stadium, lors d’un derby qui a surtout valu par sa seconde mi-temps. Alors que le public colmarien exultait depuis le but de Kébé à la 79e, lequel donnait deux longueurs d’avance à son équipe (3-1), les hommes de Jacky Duguépéroux ont trouvé les ressources nécessaires pour égaliser grâce à Bahoken et N’Diaye, ses deux remplaçants. « Je pensais que les carottes étaient cuites , avouait l’entraîneur du Racing à l’issue du match. Mes joueurs ont prouvé qu’ils avaient du caractère face à une équipe de valeur et une décision arbitrale qui peut prêter à discussion. »
Peu de monde dans le stade s’attendait à un tel retournement de situation d’autant que, jusque-là, les Colmariens avaient profité de leur supériorité numérique pour bousculer le Racing. « Au 3e but, on a dit aux joueurs de tenir encore cinq minutes pour décourager l’adversaire , note Damien Ott. Ils n’ont pas su le faire et Strasbourg nous a imposé sa loi durant les dix dernières comme nous avons su imposer la nôtre le reste du temps. Je vais retenir les 80 bonnes minutes et tenter de corriger les dix dernières. »
On pouvait s’attendre à un match serré entre deux équipes qui figurent dans le haut du tableau du National, et il le fut.

Sabo voit rouge, Crillon voit double
La rencontre débute dans les meilleures conditions avec des Colmariens qui contrôlent le ballon durant les premières minutes et qui obtiennent la première occasion par Henaini, maladroit sur le coup (6e ). Les hommes de Duguépéroux répondent immédiatement aux Haut-Rhinois et ouvrent même le score par Sikimic qui s’élève au-dessus de la mêlée sur un coup franc de Lienard. Mais M. Perraud Niel refuse le but pour une faute (8e ).
L’arbitre de la rencontre va d’ailleurs être l’homme de cette première mi-temps, sifflant un peu tout et n’importe quoi. Il adresse d’abord un carton jaune à M’Tir et Marques suite à une altercation (21e ) puis brandit directement le rouge au Strasbourgeois Sabo pour un tacle assez haut sur M’Tir (24e ). « Il m’a bien pris , remarque le défenseur colmarien après coup. J’ai un trou à la jambe et je ne pensais pas pouvoir reprendre. » Sabo aurait ensuite pu éviter de bousculer Damien Ott en quittant le terrain sous les yeux des délégués.
Face à des Strasbourgeois dont l’objectif était alors de défendre leur but avec un double-rideau de quatre joueurs devant Gauclin, Touré et ses camarades multiplient les occasions et le gardien du Racing doit effectuer deux énormes parades sur une tête d’Henaini à bout portant et sur une reprise de Chéré au ras du poteau (28e ). Rien ne sera marqué avant la mi-temps.
Les Colmariens reprennent le contrôle du match au retour des vestiaires, mais ils sont surpris sur un corner de Lienard coupé au premier poteau par Marques qui crucifie de la tête ses anciens coéquipiers (0-1, 53e ). La réaction des Haut-Rhinois est toutefois immédiate. Crillon profite d’une belle ouverture de Chéré pour glisser la balle sous le ventre de Gauclin (1-1, 55e ).
Le défenseur des Verts, très offensif hier, est encore à la réception d’une remise de Meyer dans la surface pour trouver la lucarne de Gauclin à la suite d’un contrôle de la poitrine suivi d’une reprise de volée du gauche digne d’un avant-centre (2-1, 65e ).
Les Strasbourgeois ne sont pas abattus et restent dangereux sur contre par Marques et Fachan. Mais les Verts profitent d’une perte de balle pour se trouver en surnombre à la suite d’un contre. Servi par M’Tir, Kébé place une frappe sous la transversale strasbourgeoise (3-1, 79e ).
En supériorité numérique et avec deux buts d’avance, les Colmariens semblent alors s’acheminer vers leur 4e victoire de la saison. Mais les Strasbourgeois s’enflamment. Marques bute une première fois sur Mensah (81e ) avant de trouver la transversale du gardien colmarien la minute suivante et Bahoken, à l’affût, réduit la marque. Le match bascule. Le milieu des Verts est submergé, les vagues strasbourgeoises déferlent, et N’Diaye lâche un missile qui termine sa course sous la barre des buts de Mensah (3-3). « Le mental strasbourgeois était supérieur en fin de match , regrettait Damien Ott. On prend un point, mais c’est cruel. »

Un retour d’enfer

Réduit à dix et mené 3-1 jusqu’à la 82e , le RCSA semblait filer vers sa première défaite. Mais comme au Paris FC où il avait égalisé dans le temps additionnel (1-1), il a su trouver les ressources pour revenir de nulle part.

Comme à peu près tous les spectateurs du Stadium, Strasbourgeois et Colmariens confondus, Jacky Duguépéroux a bien cru que « les carottes étaient cuites. » À l’entame de la 82e minute, le Racing est encore mené 3-1. Un doublé de Judicaël Crillon et un troisième but signé Ibou Kébé semblent avoir eu raison de l’invincibilité des Strasbourgeois.
Mais alors que tout semble perdu, sauf l’honneur pour un RCSA qui ne désarme pas, Stéphane Bahoken et Alassane N’Diaye, tous deux entrés quelques instants plus tôt, vont rallumer la flamme bleue et aller chercher à la dernière minute une égalisation heureuse, mais pas scandaleuse. Un retour in extremis dont le coach des SRC, Damien Ott, est le premier à ne pas contester la légitimité. « Il faut savoir reconnaître ses erreurs et la force de l’adversaire. Être lucide aussi : sur la fin, nous avons souffert parce que le mental strasbourgeois a été supérieur au nôtre. Mais ce n’est pas dramatique pour nous. J’espère juste que dans quelques mois, nous ne subirons plus ce genre de retour de l’adversaire. Les Strasbourgeois ont continué à y croire. C’est tout à leur honneur. »

« Ce nul équivaut à une victoire »
Inutile de dire que les Bleus ne crachent pas sur ce 3e nul consécutif. Deux semaines plus tôt au Paris FC, Ernest Seka leur avait déjà permis d’arracher le partage des points à la 92e (1-1). « C’est même encore mieux qu’à Paris » , respire le gardien Guillaume Gauclin qui a pourtant encaissé lors de ce derby alsacien plus de buts (3) que lors des quatre premières journées (2). « Nous avons renversé une situation plus que compliquée. Il faut nous appuyer là-dessus. Ça faisait ch… de prendre trois buts après une expulsion plus que litigieuse. Là, nous restons invaincus. Il y a eu une grosse réaction d’orgueil. Ça fait vraiment plaisir de sentir que personne n’a baissé les bras et que nous nous sommes tous battus pour revenir, surtout dans des conditions pas faciles, à dix contre onze. Il faut féliciter tous les joueurs qui se sont dépouillés malgré l’infériorité numérique. »
Un Jacky Duguépéroux convaincu que « ce nul équivaut à une victoire » estime d’ailleurs que « quelque chose est en train de se passer » au sein de l’effectif strasbourgeois. « Le groupe a su faire face contre un adversaire de valeur et une décision arbitrale qui, je pense, peut prêter à discussion. J’espère que les joueurs vont continuer avec le même état d’esprit et ont compris que ceux qui sont sur le banc sont aussi importants que ceux qui débutent. Je suis très content pour Stéphane (Bahoken) et Alassane (N’Diaye) qui, en rentrant, ont changé la fin du match. A 3-1 et un de moins, bien sûr que j’ai eu peur. Mais j’ai des joueurs de caractère et ça me plaît beaucoup. Ce qui s’est passé ce soir (hier) est fédérateur. »
Après deux succès, puis trois nuls, le technicien bas-rhinois invite cependant ses troupes à vite « confirmer à domicile » , si possible dès vendredi contre un Marseille Consolat promu, relégable et qui n’a récolté qu’un point sur quinze. Ce soir-là, la victoire morale d’hier devra se muer en victoire comptable.

Indécis jusqu’au bout

Les SRC et le Racing se sont quittés sur un score de parité au terme d’un derby spectaculaire. Les Colmariens, en supériorité numérique, n’ont pas su se mettre à l’abri face à des Bas-Rhinois accrocheurs et justement récompensés.

L’atmosphère s’était déjà alourdie, en début de semaine, lorsque la possibilité d’une annulation pure et simple du derby attendue par toute l’Alsace du football avait plané quelques heures. Hier, dans un Stadium transformé en étuve en raison d’une moiteur estivale retrouvée, le cinquième face-à-face entre les SRC et le Racing en National n’en a pas moins été chaud sur la pelouse. Au moins dans un premier temps, lorsque M. Perreau-Niel a exclu Sabo pour un tacle sur M’Tir, appuyé certes, mais qui ne semblait pas si méchant (24e’ ). Ce fait de jeu, consécutif à une première altercation entre Marques et M’Tir qui voyaient jaune tous deux, a marqué un premier tournant. Car avant cette étincelle, le Racing avait plutôt réussi à mettre le pied sur le ballon après une entame de match colmarienne. Dangereux sur coups de pied arrêtés, les hommes de Duguépéroux croyaient même avoir fait le plus dur sur une tête de Sikimic, seul à s’élever dans les airs pour reprendre un coup franc de Liénard (9e’ ). Avant que M. Perreau-Niel n’invalide l’ouverture du score...

Ce premier coup de semonce et une maîtrise collective affirmée au milieu de terrain semblaient annoncer une mainmise bas-rhinoise sur une rencontre qui a progressivement changé de sens après l’expulsion de Sabo. Contraints d’évoluer dans un 4-4-2 inédit cette saison en l’absence de Bourgaud, les SRC ont profité de l’aubaine pour écarter le jeu de manière plus ordonnée. Ce qui a rapidement débouché sur des opportunités de Crillon (22e’ ), Touré (37e ’) et Chéré (45e ’+1), Gauclin ayant sauvé la patrie en danger devant Henaini auparavant (28e’ ).

Au retour des vestiaires, les joueurs se sont décidés à enflammer positivement les débats. Le derby alsacien du National n’avait encore jamais accouché d’un triste 0-0. Et ce ne sera pas encore pour cette fois puisque le second acte a été ébouriffant. Marques a été le premier à en décider autrement en reprenant de la tête d’un corner de Liénard (0-1, 53e ’).

Une seconde période complètement folle
Comment les SRC, obligés pour la première fois de la saison de courir derrière le score cette saison, allaient-ils réagir ? En égalisant dans la foulée par Crillon (1-1, 55e’ ). Le latéral se muait même en héros dix minutes plus tard en enchaînant contrôle poitrine-volée du gauche (2-1, 65e ’). Kébé, entré en jeu, n’avait plus qu’à conclure un contre d’école pour parachever, ce qu’on imaginait alors, comme le troisième succès consécutif des SRC devant les Strasbourgeois (3-1, 79e ’). « On a bien joué pendant 80 minutes mais le Racing en voulait et a su inverser le rapport de forces, regrettait l’entraîneur haut-rhinois Damien Ott. Strasbourg n’a pas lâché et nous a été supérieur mentalement sur la fin. » Il est vrai que ce Racing-là ne se résigne plus comme cela a pu être le cas autrefois. Bahoken (3-2, 82e’ ) et N’Diaye (3-3, 90e ’) ont profité à plein du relâchement colmarien pour arracher un nul méritoire au vu des circonstances de jeu. « Le groupe a prouvé ce soir qu’il avait du caractère, savourait le coach strasbourgeois, Jacky Duguépéroux. À 3-1, je pensais que les carottes étaient cuites. Ce point fait du bien dans les têtes. Ce soir (hier) , c’est le foot alsacien qui a gagné. »

Effectivement, au sortir d’un derby intense et plein de suspense, il n’est pas idiot de penser que les deux clubs phares de la région, toujours invaincus, auront leur mot à dire dans ce championnat du National.

« Un beau derby »
Malik M’Tir, défenseur des SR Colmar : « C’est une grosse déception de se faire rattraper alors qu’on mène 3-1 à dix minutes de la fin. Mais au moins on reste dans la continuité de ce qu’on a fait jusqu’à présent, on n’a toujours pas perdu et j’espère qu’on prendra notre revanche dans quelques mois à la Meinau. Il y a eu des buts, du spectacle, des cartons, tout pour faire un beau derby. Malheureusement, ça n’a pas tourné en notre faveur. Mais ils étaient venus pour gagner et ils ne prennent qu’un point. On va dire qu’on se quitte bons amis. Sur l’expulsion de Sabo à la 24e , je suis en avance sur lui, je pique le ballon parce que je sais qu’il va tacler. Là, j’ai un gros trou sur la cheville, je ne pensais vraiment pas pouvoir reprendre le match. Pour moi, le carton rouge est justifié. »

Damien Ott, entraîneur des SR Colmar : « Les conditions de match nous font regretter de ne pas avoir pris les trois points. Ça veut tout simplement dire qu’on a encore pas mal de défauts qu’il faudra corriger si on veut avoir plus d’ambition. Mais on a vu de très bonnes choses aussi. Il va falloir bien analyser les choses, bien revoir les images, ne pas dire trop de choses à chaud. On a déjà vécu ce genre de scénario. C’est ça qui me gêne le plus, pas le résultat du match en lui-même. Mais on a 11 points, on est parmi les premiers, on continue à avancer, on n’a pas perdu encore. »

Judicaël Crillon, défenseur des SR Colmar : « Il y a de la joie et de la déception. On devait rester concentrés jusqu’au bout, mais on a commencé à être en difficulté à partir de la 75e -80e minute. On a beaucoup reculé. On l’a payé cash. Après, il y a quand même la fierté d’avoir offert un beau spectacle. Personnellement, Strasbourg me réussit, je mets encore deux buts ce soir après celui marqué à la Meinau la saison dernière. Mais j’ai eu pas mal de réussite. »

Jacky Duguépéroux, entraîneur du Racing : « Les gens peuvent être contents du match qu’ils ont vu. Quand il y a 0 à 0 à la mi-temps et qu’on voit six buts après la pause, avec trois de chaque côté en plus… Tout le monde n’est pas forcément content, mais nous, on l’est en tout cas. On a pris nos premiers buts dans le jeu, on a fait nos premières erreurs défensives coupables. Mais je pense que c’était un bon match. Apparemment, ça c’est bien passé à l’extérieur aussi. C’est le football alsacien qui est gagnant. »

Marc Fachan, défenseur du Racing : « Le match a totalement basculé à partir de l’expulsion. Je pense que l’arbitre a pris sa décision trop vite. Mais on est restés solides quand même, on n’a pas paniqué. Après la pause, le match est devenu complètement fou, débridé, à l’anglaise, « box to box » comme on dit. On revient de 3-1 à 3-3 alors qu’on était à dix, il faut bien le souligner. C’est le signe d’une grosse équipe, avec une grosse solidarité, même si nous, on n’en doutait pas. C’est juste que maintenant, tout le monde est au courant. »

Frédéric Marques, attaquant du Racing : « C’était un bon match, un bon derby, avec beaucoup de buts. On est contents. Pour nous, ce match nul, c’est comme une victoire. On y a toujours cru, même à 3-1 contre nous. On savait qu’il y avait la place pour égaliser. Les remplaçants ont apporté un vrai plus. Ça prouve qu’on est un vrai groupe, avec un bon état d’esprit. »

« J’ai un trou dans ma chaussette »
MALIK M’TIR, défenseur de Colmar : « C’est une déception de se faire rattraper alors que l’on mène à dix minutes de la fin. Il y a eu des buts, du spectacle mais ça n’a pas tourné en notre faveur. C’était un gros match, les deux publics ont répondu ce soir. Sur le carton rouge, je suis en avance, je pique le ballon, il voit qu’il est battu et il fait un gros tacle. J’ai un trou dans ma chaussette. »

LOÏC MEYER, défenseur de Colmar : « Je suis dégoûté. On pensait avoir le match en main. On était bien physiquement. Je n’ai aucune idée de ce qui a bien pu se passer. Cette fois-ci, ça n’a pas pardonné. Ce sont deux points de perdu. On devrait être seul leader. Il va falloir passer à autre chose rapidement. »

SÉBASTIEN CHÉRÉ, milieu de terrain de Colmar : « C’est une grosse frustration. On n’a pas su être solide défensivement jusqu’à la fin. On s’est montré fébrile. Il va falloir analyser tout ça pour ne plus reproduire ces mêmes erreurs. Le deuxième but arrive trop vite. Sur la fin, tout s’est enchaîné alors qu’on tenait le match par le bon bout. »

MARC FACHAN, défenseur du Racing : « Sur l’expulsion, l’arbitre a sans doute trop rapidement pris sa décision et s’est précipité. De notre côté, on n’a pas paniqué mais le match est devenu dingue, complètement débridé après la mi-temps. On s’est retrouvé avec un match à l’anglaise et, en revenant à 3-3, on a montré qu’on était une équipe solide. À 3-1, on prend un coup de bambou sur la tête, mais en décidant une prise de risque maximale, on a senti qu’ils étaient perdus. Pour un match de reprise, ça va me mettre dans le bain. »

FRÉDÉRIC MARQUES, attaquant du Racing : « Colmar ne nous a pas fait de cadeau. Mais c’est comme une victoire pour nous. On savait qu’il y avait la place. On montre qu’on a du caractère, j’espère qu’on va continuer comme ça. »

DIMITRI LIENARD, ailier du Racing : « Ça aurait été cruel de perdre ce match. Il y a des regrets quand même. Si on avait tenu plus longtemps après l’ouverture du score par exemple. L’égalisation nous a cassé les pattes, il y a une ou deux petites erreurs qu’on aurait pu éviter et on n’a pas été avantagé par l’arbitrage qui nous a refusé un but et qui a expulsé un joueur. On a prouvé qu’on avait un collectif. Et marquer trois buts, sur la pelouse du leader, à 10 contre 11, c’est beau. »

[PoY]

Faudra dire à StrasTV, que c'est Marques qui marque et pas Marquez (dans l'incruste)