DNA a écrit :« On a touché le fond »
Abasourdi, vendredi soir, par la prestation indigne de son équipe face au CA Bastia (0-2), Christophe Gryczka estime avoir observé « le plus mauvais match des SRC depuis leur accession en National », il y a cinq ans. Le président colmarien croit en la thèse de l’accident.
– Les SR Colmar ont-ils livré, vendredi soir, l’une de leurs pires performances depuis longtemps ?
– Pour ma part, j’ai vu le plus mauvais match des SRC depuis leur accession en National. Je garde le souvenir de quelques rencontres médiocres, comme celle que l’on avait disputée contre Colomiers il y a deux ans (1-2 le 27 septembre 2013). Ce jour-là, j’étais fou. Notre prestation était tellement catastrophique que j’étais descendu dans le vestiaire à la mi-temps. Mais même lors de ce match, notre niveau était largement supérieur à celui que nous avons affiché face au CA Bastia. Vendredi, Colmar ressemblait à une équipe de CFA 2.
« Le coach a mis 15 minutes à sortir de son banc »
– Comment justifiez-vous un tel fiasco, de la part d’une formation habituellement louée pour son beau jeu ?
– C’est assez inexplicable. À un moment, nous étions tellement mauvais que je n’étais même plus stressé… Bastia était lanterne rouge du National, cela signifie que notre niveau était en dessous de la dernière place ! En tout cas, je comprends largement les sifflets du public. Sur cette rencontre, notre absence a été totale. Tout le monde est responsable, les joueurs, mais aussi le staff.
D’habitude, notre coach (Didier Ollé-Nicolle) est debout et dirige son groupe de la première à la 90e minute. L’équipe est guidée, voire téléguidée par son entraîneur. Là, il est resté assis. Il a mis quinze minutes à sortir de son banc. C’était une soirée très bizarre…
– Cette cuisante défaite traduit-elle une cassure au sein du club ?
– Non, je ne le crois pas. Contre Bastia, nous avons vécu un calvaire. On a touché le fond, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre… Mais tout le monde a droit à un jour sans. Et l’avantage, dans notre situation, c’est qu’on ne pourra pas tomber plus bas.
Il ne faut pas tout remettre en cause non plus. Avant ce match, tous les indicateurs étaient au vert. Et avec un peu plus de réussite à Marseille (1-1) ou face à Luçon (0-1) , on pourrait avoir quatre points de plus au classement. Aujourd’hui, il y a un gros point d’interrogation. Mais je n’interviendrai pas cette semaine. Les joueurs sont assez grands pour se remettre en question. On verra bien leur réaction à Strasbourg…
On a connu meilleur déplacement pour se relancer…
– C’est sûr que si on produit la même performance que face à Bastia, on prendra une valise. Le Racing est archi-favori face à nous. Mais si on joue comme on sait le faire, le match peut être indécis. Je regrette simplement que nous abordions ce derby dans une position de relégable, même si nous ne le sommes pas tout à fait, puisque nous avons le goal-average particulier sur Châteauroux. C’est un peu dommage pour nos supporters…
« Le derby de vendredi sera sans doute le dernier… »
On s’attendait à une superbe fête, on en discutait encore avec Marc Keller (le président du Racing) la semaine dernière au téléphone. On espérait gagner tous les deux avant de se retrouver à la Meinau. Strasbourg s’est imposé (0-1 à Épinal) , pas nous. Il va falloir se réveiller et montrer un autre visage.
– Vos relations avec Marc Keller semblent désormais apaisées…
– Mais je n’ai jamais eu aucun souci avec lui ! Sur le plan administratif, il fait un boulot extraordinaire. On dit que le Racing possède de gros moyens pour viser la montée, mais cet argent, il faut aussi aller le chercher.
Les Strasbourgeois s’appuient sur un budget important, mais ils ont bossé pour ça. Ils ont mis un peu de temps à s’adapter au National, qui n’est pas un championnat facile. Mais ils seront dans le bon wagon à la fin de cette saison. Avec un peu de réussite, ils seraient d’ailleurs déjà devant. Le derby de vendredi sera sans doute le dernier…
– Avec le recul, ne regrettez-vous pas d’avoir dépensé davantage qu’à l’accoutumée, à l’intersaison, pour offrir à Colmar une équipe susceptible de jouer les premiers rôles ?
– Non, car je ne pense pas que nous nous soyons plantés dans le recrutement. Notre défense centrale est bonne. Au milieu, des joueurs comme Burel ou Gherardi sont très intéressants. Gbizié va aussi nous apporter beaucoup en attaque. Il y a juste Belvito, notre avant-centre, qui a un peu de mal à revenir après sa blessure (aponévrosite plantaire à la mi-août, ndlr).
C’est normal que les gens se posent des questions, mais je reste persuadé qu’on a une très belle équipe.
– Les SRC ne manquent-ils pas tout simplement d’un leader ?
– Sur le terrain, oui, peut-être… D’habitude, c’est le coach qui joue ce rôle. Mais vendredi, il ne l’a pas fait.
Je me demande aussi si on n’est pas un peu “Chéré-dépendants” (le milieu, blessé à la cheville, était absent face à Bastia, ndlr). Mais je ne désespère pas.
Le match à Strasbourg est presque bienvenu, car nous allons être obligés de nous donner à 120% pour avoir une chance…
SR Colmar
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Re: SR Colmar
Modifié en dernier par PoY le 22 sept. 2015 7:22, modifié 1 fois.
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Re: SR Colmar
et si on invitait le président à jeter un coup d'oeil du coté d'Avranches
et cela peut aussi concerner celui du racing
et cela peut aussi concerner celui du racing
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Re: SR Colmar
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Re: SR Colmar
Vendredi 02 octobre 2015
Colmar 0 - 2 Belfort
Damien Ott doit se demander pourquoi il l'ont licencié.
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Re: SR Colmar
non non Kaniber, c'est le président qui se posera bientôt cette question 
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Re: SR Colmar
Si ce n'est pas déjà le cas .
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Re: SR Colmar
Alsace a écrit :Michael Gerber : « Trop de copinage aux SRC »
À l’origine de la venue de l’entraîneur des SR Colmar Didier Ollé-Nicolle, Michael Gerber a été déclaré il y a peu persona non grata par le comité du club, alors même qu’il reste le conseiller du président des Verts, Christophe Gryczka. D’où vient le malaise ? L’intéressé se confie sans langue de bois.
Depuis près de sept mois, Michael Gerber est un personnage incontournable des SR Colmar. Incontournable alors même qu’il ne détient aucune autre fonction que celle - non actée, mais néanmoins déterminante - de « conseiller du président. » À l’origine de la venue de l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle en mars, ce représentant de nombreux joueurs a ensuite reçu carte blanche de la part de Christophe Gryczka pour effectuer le recrutement aux côtés du coach. Aujourd’hui, alors même que sa présence divise sévèrement au sein de la maison colmarienne, le jeune homme de 34 ans sort de l’ombre pour mettre en lumière une politique du club qu’il juge « dépassée et inquiétante. »
Michael Gerber, comment êtes-vous arrivé aux SR Colmar ?
Mon rôle au début était simple : trouver un entraîneur capable d’éviter la relégation et de porter un réel projet pour l’ensemble du club. Une fois le maintien acquis avec la manière, le président, avec qui j’ai immédiatement eu un bon feeling, m’a renouvelé sa confiance pour la saison à venir. J’ai donc présenté un projet de collaboration entre ma société de consulting sportif et la nouvelle société « SR Colmar ». Mais le projet était trop onéreux aux yeux de certains membres du comité. Je n’ai pas moufté, d’autant que les dirigeants m’ont affirmé devant le coach qu’ils souhaitaient que je continue à travailler dans l’intérêt du club et qu’ils me feraient une contre-proposition. C’était début juin, j’attends toujours cette fameuse contre-proposition. Heureusement que je n’en fais pas une question d’argent. En revanche, j’en fais une question de principe.
Aujourd’hui, vous êtes persona non grata au sein du comité. Que s’est-il passé au juste ?
Persona non grata ? Mais je le suis depuis le premier jour ! Comme toutes les personnes qui viennent du monde professionnel ! Ce club a un vrai problème avec ça. C’était déjà le cas en 2010 quand Jeannot Werth avait donné un coup de main à un moment où les SRC étaient dans le dur. Jean-Louis Jaegli (l’actuel vice-président) avait mis sa démission dans la balance. Aujourd’hui, le comité de l’association, dont il est le président, a donc considéré que j’étais persona non grata. Certaines personnes du club ont peur de celles qui peuvent, à un moment donné, rejoindre leur navire. Chacun veut garder ses attributions et ses petits privilèges.
« On nous a savonné la planche »
Vous laissez entendre qu’on vous a mis d’emblée des bâtons dans les roues. Sur quelles bases ?
Tout a été compliqué, dès lors que certaines personnes ont compris que je souhaitais m’investir. Lors du recrutement, par exemple, on nous a savonné la planche. Avant le déplacement à Marseille, on nous informe, Didier et moi, que nous pourrons disposer d’une enveloppe supérieure de 15 % à celle fixée au départ pour constituer l’équipe et le staff. Du coup, on agit en conséquence. Sauf que, début juin, M. Jaegli nous indique, pour des raisons que je ne connais toujours pas, que le montant restera le même. Résultat ? On a crié sur tous les toits que j’explosais la masse salariale. La réalité est qu’on a dû faire marche arrière avec trois joueurs ciblés et se séparer d’Abdoulaye Diawara et Samir Henaini, car nous n’avons pas pu honorer nos propositions. Le préparateur physique Robert Pavlinic a également dû partir. Mais il n’y a pas eu que ça. Nous souhaitions également engager Yusuf Arslan (entraîneur de l’US Wittenheim) comme responsable de la formation et coach de la réserve. Son projet était exceptionnel et avait séduit Didier Ollé-Nicolle. Malheureusement, un membre du comité en a décidé autrement. Je préfère ici taire les raisons qui ont bloqué l’affaire. Mis au parfum, M. Arslan a décidé de retirer sa candidature et il a bien fait. On ne voulait pas de lui à Colmar. Je pourrais aussi évoquer le cas de Jonathan Jäger (l’ancien joueur professionnel de Metz et Fribourg), que nous souhaitions nommer à la tête de la section sport-études. L’idée a semblé déranger certains alors même qu’elle émanait du président. Peut-être est-ce là encore lié à son passé de professionnel… On a aussi balayé d’un revers de main la création d’une vraie cellule commerciale et marketing pourtant indispensable au développement de ce club. Bref, surtout ne rien changer aux habitudes…
Vous semblez clairement mettre en cause la politique du club…
Je dresse un constat, c’est tout. J’ai passé sept mois à l’intérieur du club et, oui, j’ai remarqué que certaines choses n’allaient pas forcément dans le bon sens. Jean-Louis Jaegli centralise aujourd’hui l’intégralité du pouvoir opérationnel. Rien ne peut se faire sans son accord, de l’homologation des contrats à l’achat des sifflets pour les éducateurs, en passant par les cartouches d’imprimantes. Alors, soyons clairs : c’est une chance pour un club de pouvoir compter sur quelqu’un d’aussi compétent, dévoué et surtout honnête. Mais on ne peut pas faire autant de choses et les faire toutes bien. C’est l’une des raisons qui empêchent le club d’avancer ou du moins de se développer.
« Le président Gryczka est le seul à qui je dois rendre des comptes »
Le club dispute sa 6e saison de rang en National. Il ne se porte pas si mal, non ?
Il y a la partie visible qui se porte plutôt bien, puisque l’équipe est au 3e échelon national. Mais il y a aussi ce qu’on voit moins. Comment expliquer qu’aucune équipe de jeunes ne joue en championnat de France alors que l’équipe une y figure ? Comment expliquer que la réserve soit au niveau régional ? Comment expliquer qu’aucun joueur de l’effectif ne soit issu de la formation, hormis Mohamed Karim que nous sommes allés rechercher à Saint-Louis ? De l’école de foot aux U13, c’est un succès, mais après, c’est morne plaine. Il y a un manque criant de charge de travail au niveau des équipes de jeunes. Il y a des éducateurs qui bossent à la carte selon leur envie, leurs disponibilités et leur degré d’affinités avec Jean-Louis Jaegli. Il y a trop de copinage, voilà, je le dis. Ce club a pourtant tout pour se développer, c’est tellement frustrant.
Avez-vous la sensation de payer aujourd’hui les mauvais résultats en National ?
Ferais-je l’objet de toutes ces critiques si on était 2es ? Je ne pense pas. Mais c’est la règle du jeu. Au soir de la 5e journée, quand tout allait bien, certains membres du comité s’extasiaient de la qualité de jeu de l’équipe. Quelques semaines plus tard, ces mêmes personnes considéraient que les joueurs étaient des « brèles » Moi, j’assume le recrutement. La réussite n’est pas au rendez-vous, mais il faut laisser ce groupe travailler, le soutenir, rester derrière lui malgré l’immense frustration. Cette équipe va s’en sortir. Et elle a de la chance d’avoir un homme comme Ollé-Nicolle à sa tête. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens.
Pourquoi ne pas tout abandonner alors que le comité du club vous déclare indésirable ?
Parce que mon rôle est de conseiller le président, je n’ai a priori aucun compte à rendre aux membres du comité, avec tout le respect que je leur dois. M. Gryczka est le seul à qui je dois rendre des comptes. Il est donc de facto le seul à pouvoir me dire de ne plus collaborer avec le club. Je ne l’ai pas encore entendu mettre en doute mon travail. Le jour où il le fera, je serai le premier à redevenir le supporter n° 1 des SRC. En attendant, je veux juste que les engagements qui ont été pris à mon égard soient respectés. Et si je n’ai plus accès au parking des joueurs, je me garerai comme tout le monde 50 mètres plus loin. Ce n’est pas très grave.
Modifié en dernier par PoY le 28 oct. 2015 19:31, modifié 1 fois.
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Re: SR Colmar
ne pas vouloir garder l'ancien entraîneur, était-ce une bonne solution 
-
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Re: SR Colmar
Oui, il avait fait l'année de trop.
Pour l'article d'avant-hier, ça confirme juste l'impression ambiante de "Dorf-politique" à la Colmarienne.
A croire qu'ils ne veulent pas être pro...
Pour l'article d'avant-hier, ça confirme juste l'impression ambiante de "Dorf-politique" à la Colmarienne.
A croire qu'ils ne veulent pas être pro...
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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Re: SR Colmar
Alsace a écrit :Les SR Colmar tenus en échec par l'US Orléans (1-1)
Ce soir, Colmar est la nouvelle lanterne rouge du National ! Et pour cause, Bastia s'est imposé sur la pelouse de Marseille Consolat (1-2). les verts sont seuls derniers avec 8 points au compteur. Que c'est dur pour les Verts, vraiment....
Colmar est dernier mais reste à deux points seulement du premier non-relégable Châteauroux. Il faut donc continuer d'y croire, d'autant que les coéquipiers de Chéré ont réalisé ce soir une prestation vraiment prometteuse. Il n'a manqué que la finition.

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