A 3 pts de l'Europe !fab a écrit :Que c'est bon !
12 ème ce soir

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 mon petit doigt m’avait prévenu
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dna a écrit :Une première avec la manière pour le Racing
Appliqué de bout en bout et enfin efficace hors de la Meinau, le Racing a signé hier à Amiens son premier succès à l’extérieur en y marquant ses quatre premiers buts (4-0). Il remonte provisoirement au 12e rang.
L’embellie était perceptible depuis quelques semaines. Elle s’était déjà largement matérialisée à la Meinau où le Racing reste sur quatre succès. Mais elle attendait de se concrétiser à l’extérieur où sa pêche avait, jusque-là, été non pas miraculeuse, mais calamiteuse.
Ce samedi, le club strasbourgeois a non seulement mis fin à sa disette à la Licorne où il n’avait pas gagné depuis avril 2002, mais il a aussi offert un festival entamé juste avant la pause et parachevé après le repos (4-0).
«Ça nous permettra de ne pas être sur le fil du rasoir»
Sitôt ce carton, le plus plein à l’extérieur depuis le 5-1 passé à Monaco à Louis II le 19 janvier, Thierry Laurey pouvait savourer: «Je suis soulagé d’avoir gagné avant de recevoir Lyon, d’aller à Brest, puis d’accueillir Toulouse dans la même semaine. Ça nous permettra de ne pas être sur le fil du rasoir comme ces derniers temps.»
Il aura donc fallu attendre 9 heures et près de 43 minutes pour voir le Racing inscrire un but en déplacement. Il avait échoué lors de ses six premières expéditions, sanctionnées d’un nul vierge à Reims, puis de cinq revers à Paris, Lille, Dijon, Marseille et Angers.
Caci buteur et double passeur
Son libérateur s’appelle Anthony Caci, au relais et à la conclusion d’un contre à 5 contre 4 amorcé par Thomasson et prolongé par Fofana. Le jeune latéral gauche décale alors Mothiba qui lui remet en retrait. Sa reprise du droit, détournée par Dibassy, trompe Régis Gurtner (43e’ ). Son premier but en Ligue 1 est un peu de raccroc, mais pas question de faire la fine bouche.
Les Bleus, qui se sont souvent plaints de n’avoir pas été servis par la réussite, ne peuvent guère, cette fois, s’estimer malheureux. D’autant que leur première mi-temps n’a pas franchement été rayonnante.
Il a d’ailleurs fallu quelques instants pour cerner le schéma tactique de Thierry Laurey. Le coach n’a en fait pas touché à son système, un 4-4-2 avec un milieu en losange. Il a juste changé les hommes, en replaçant Simakan comme axial droit et en faisant monter Djiku d’un cran dans un rôle inédit pour lui de sentinelle, histoire de limiter le champ d’action de Kakuta.
En début de partie, les Amiénois n’en ont pas moins régulièrement perturbé l’ordonnancement défensif alsacien, entre autres grâce à Mendoza et au dit Kakuta, prompts à s’engouffrer dans les intervalles.
Mais les hommes de Laurey, déficients en ces premières minutes dans l’exploitation des contres, ont quand même fini par cadrer la première frappe du match, par Fofana du gauche et de 20m, détournée par Gurtner sur son flanc gauche (28e’ ).
Grâce à “Titi” Caci, le Racing mène de fait à la pause. Et il aborde le deuxième acte en mode gestion, bien campé sur sa base arrière et prêt à bondir sur chaque interception.
Ce scénario parfait, il va l’écrire à la 56e’ lorsque Caci lance Ajorque qui échappe à une intervention – ratée – de Chedjou et file à grandes enjambées battre Gurtner de près et du gauche (56e’ ). Son sixième but, le quatrième en L1, sonne, lui, comme une libération. Car le break est fait.
Quatre pour Ajorque et Thomasson
Amiens est sonné et Strasbourg, à l’affût pour l’assommer définitivement. Les Bleus vont porter le coup de grâce en quatre minutes. D’abord sur un ballon piqué de Thomasson qui franchit la ligne avant que Mothiba ne l’accompagne au fond. Le sixième but de l’ex-Nantais, son quatrième en championnat aussi (72e’ ). Ensuite sur une magnifique tête décroisée de Da Costa, à peine entré en jeu, à la réception d’un centre d’un Caci double passeur après avoir été buteur (76e’ ).
Pour Thierry Laurey, il n’y a pas de mystère: «C’est l’efficacité qui change. Sur les premiers matches à l’extérieur, on en avait manqué. Le football est surprenant, on n’avait pas marqué pendant six matches et là, on en met quatre. Quand ça tourne du bon côté, tu es content. Quelquefois, ça tourne du mauvais, comme pour les Amiénois ce soir.»
A Strasbourg, la roue commence, elle, à tourner dans le bon sens. Mine de rien, après sa tonitruante victoire d’il y a quinze jours contre Nîmes (4-1), le Racing vient de frapper huit fois en deux matches. Cette fois, la machine paraît bel et bien lancée.

dna a écrit :Ajorque a tout explosé
En tête à la pause grâce à Caci, le Racing s’est complètement libéré en seconde période, Ajorque dynamitant façon puzzle la défense amiénoise au retour des vestiaires.
Comme lors des trois derniers matches, Thierry Laurey est resté fidèle à son 4-4-2 en losange. Mais là où on attendait Bellegarde en sentinelle, c’est Djiku qui s’y est essayé (avec succès), Simakan intégrant l’axe de la défense à quatre en binôme avec Mitrovic.
SELS 5
A dû se faire une belle frayeur quand il a remis le ballon dans les pieds de Guirassy, tout heureux de le pousser dans le but vide, mais le gardien belge a pu pousser un grand ouf de soulagement : juste avant le cuir avait entièrement franchi la ligne côté extérieur de son poteau droit (30e ). S’est réchauffé en sortant pour devancer Kakuta (63e ).
LALA 6
Le défenseur latéral droit du Racing a bien su gérer Mendoza et Kakuta quand ce dernier venait se décaler dans son couloir. Obligé de mettre en corner sous la pression de Mendoza (17e ), son retour dans les pieds de Kakuta parti plein axe en contre est parfait (32e ). Il a peut-être manqué de confiance pour oser plus quand il montait. Son coup franc est bien capté par Gurtner (83e ).
MITROVIC 7
A bien lu le jeu pour venir couper une passe de Jallet qui avait débordé Caci (22e ) ou défendre dans la surface pour enlever le ballon à Gnahoré (52e ). Il s’arrache comme il faut pour dégager un ballon qu’il avait difficilement repoussé de la poitrine au point de penalty (65e).
Caci a eu raison d’insister
SIMAKAN 6
Pas spécialement mis en difficulté par Guirassy, qu’il a collé toute la soirée, il a bien combiné avec Mitrovic pour son retour dans l’axe de la défense strasbourgeoise. A écopé d’un avertissement sans conséquence (78e ).
CACI 8
N’a pas paniqué sur les montées de Jallet ou les percées de Kakuta, il s’est rendu disponible dans les phases offensives. Et il a eu raison : en montant plein axe, il sert Mothiba dans la surface qui lui remet le ballon au point de penalty. Sa reprise, cadrée, est déviée devant Gurtner qui encaisse le premier but du Racing en Ligue 1 cette saison à l’extérieur (43e ). Il bonifie sa prestation d’une passe décisive sur le quatrième but. Remplacé par CAROLE (85e ).
SISSOKO 5
Sa courte sortie du terrain à la 15e a failli jeter le trouble chez un Racing réduit une petite minute à dix. A tenté de loin, mais ses frappes (22e , 38e ) ont clairement manqué de précision. Il a eu le mérite d’aller presser pour gêner les premières relances picardes.
DJIKU 6
Bellegarde sur le banc au coup d’envoi, il a évolué au poste de sentinelle devant ses habituels compagnons de la défense. A manqué de repères au début comme sur ce long ballon en profondeur de Jallet dans la surface (8e ), il intervient proprement pour écarter le danger devant sa surface peu après. Sa demi-volée de 25 mètres était artistique mais pas suffisamment appuyée (50e ). Solide !
THOMASSON 6
Il n’a pas souvent eu l’occasion de mettre le pied sur le ballon pour orienter le jeu pendant les 25 premières minutes. Mais dès qu’il a pu le faire, le Racing a créé le danger et est monté en puissance. Il suit intelligemment l’action initiée par Ajorque pour repiquer dans le but de Gurtner le ballon que Fofana s’était fait enlever (72e ).
FOFANA 6
Sa belle ouverture vers Mothiba aurait mérité un meilleur contrôle de ce dernier (14e ). Le néo-international Espoir force Gurtner à se détendre sur sa frappe sèche à l’entrée de la surface (28e ). Il appuie trop sa passe sur un appel de Thomasson (54e ). Se fait chiper le ballon in extremis après ce rush d’Ajorque, mais Thomasson veillait (72e ). Touche la transversale sur un caviar de ce dernier (90e +3).
Da Costa ouvre son compteur
MOTHIBA 6
Dans son registre habituel, il a proposé, gâché aussi, mais jamais renoncé. Après un appel dans la surface, il offre la passe à Caci (41e ). Celle pour Ajorque manquait de puissance pour surprendre Gurtner (46e ). Il avait jailli, au cas où, sur le but de Thomasson. Remplacé par DA COSTA (75e ), qui alourdit l’addition de la tête sur son premier ballon sur un centre de Caci (76e ).
AJORQUE 8
S’il n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent en première période, il a pu libérer sur la seconde toute la frustration accumulée à l’extérieur depuis le début de saison. Il conclut d’abord une chevauchée fantastique depuis la ligne centrale par sa quatrième réalisation en Ligue 1 (56e ). Devancé par Gurtner sur un bel appel dans la surface (66e ), il a perforé l’arrière-garde picarde pour amener le quatrième but. Remplacé par BELLEGARDE (81e ) qui provoque l’expulsion de Chedjou (82e ).

Lequipe a écrit :C’est déjà Noël
Strasbourg, qui n’avait pas marqué de la saison à l’extérieur et donc jamais gagné, a étrillé Amiens dans son enceinte.
AMIENS – La ville d’Amiens aurait pu attendre un peu avant d’inaugurer, hier, son marché de Noël, le troisième plus beau de France derrière ceux de Colmar et de Strasbourg selon des sources locales. La thématique du jour, ses cabanes en bois rouges, ses effluves de vin chaud et de choucroute, ont donné des idées et des forces à des Strasbourgeois jusque-là englués dans une drôle de statistique qui ne faisait rire personne : aucun but à l’extérieur depuis le début de saison. Et, si on a compris le principe de ce jeu, aucune victoire, juste un pauvre petit nul vierge, au cœur de l’été à Reims (0-0, le 18 août).
Alors, hier soir, dans un stade de la Licorne saisi par l’effroi, les Strasbourgeois ont renversé la table des stats (4-0), ouvrant le score avant la pause par Caci (43e) en même temps que leur compteur buts à l’extérieur, ce qui eut le mérite de complètement les libérer par la suite, notamment au cours d’une seconde période pendant laquelle ils pilonnèrent le pauvre Régis Gurtner (12 tirs sur 17 au total), sauvé par sa barre dans le temps additionnel (90e+3).
Avant, le gardien amiénois s’était couché trois fois pour rien, battu dans son duel par Ludovic Ajorque (56e), par la malice de Lebo Mothiba qui n’eut qu’à pousser du pied un ballon ayant franchi la ligne à 99 % sur un centre d’Adrien Thomasson (72e) puis par la tête décroisée de Nuno Da Costa (76e).
Prendre quatre buts contre une équipe qui n’en mettait pas un depuis des mois loin de ses bases, c’est ballot, mais Gurtner pourra relativiser en repensant que Strasbourg avance, en ce moment, quatre à quatre car, avant lui, c’est son homologue nîmois (4-1, le 9 novembre) qui avait pris la marée face à une attaque alsacienne renaissante. Et, de Nîmes à Amiens, les mêmes noms ressortaient : Ajorque, Mothiba et Thomasson. Le premier, en ce moment, marche sur l’eau après son but et ses deux passes décisives il y a quinze jours contre les Nîmois.
Auteur de plusieurs raids hier soir, il ne voulait retenir que « la prestation collective réussie. On nous a suffisamment reproché de ne pas marquer à l’extérieur et à juste titre mais, depuis quelque temps, on se sent plus en confiance, on a retrouvé des cannes ». Un argument physique répété par son entraîneur Thierry Laurey, qui a remonté le fil de l’histoire et de la saison, rappelant que les tours préliminaires en Ligue Europa (six matches en un mois) avaient coûté du jus à son groupe : «On y a laissé des plumes, on n’a pas pu effectuer les rotations souhaitées, on a usé certains joueurs après une préparation tronquée. Depuis cet été, on a bénéficié de trois trêves et retrouvé une certaine fraîcheur ».
La capacité de projection de son équipe en fut le symbole en Picardie, trois des quatre buts ayant été inscrits en contre, avec un homme au cœur de la démonstration : Anthony Caci. Sa récupération devant sa surface puis son relais devant celle des Amiénois lui ont permis d’être à la finition sur le centre de Mothiba, même si sa frappe fut déviée par Dibassy (43e). Un modèle de contre qu’il a répété en seconde période, giclant pour intercepter une passe picarde et lancer Ludovic Ajorque, suffisamment grand (1,96m) pour finir le boulot tout seul, au terme d’un raid de soixante mètres.
Une réussite maximale, liée autant à l’« efficacité qu’à l’humain », selon le technicien alsacien: « Dans les têtes, ça va mieux. On voit des gestes, des combinaisons qu’on ne voyait pas en début de saison. Le foot, c’est surprenant, on en met quatre ce soir alors qu’on n’en avait pas marqué un seul.» Appelons-ça le miracle de Noël.
Hier soir contre Strasbourg, Amiens, à domicile, n’a pas cadré un tir et a coulé défensivement, portant à sept le total de buts encaissés en deux journées. « C’est un match inacceptable de notre part. Nous ne nous sommes pas battus, nous avons été désinvoltes, nonchalants. C’est un manque de respect de notre profession ! J’en porte la responsabilité. Beaucoup de mes choix ont été mauvais », a déclaré Luka Elsner, l’entraîneur. Amiens joue peut-être mieux que de nombreuses équipes de L1 mais le club picard n’a que deux longueurs d’avance sur le barragiste : il n’a pris que cinq points lors de ses cinq dernières sorties.
Sissoko : 4
Fofana : 5
Caci, Ajorque : 7
Les autres : 6