J'en veux à Djiku d'être allé à l'encontre de l'intérêt de l'équipe. La compo mise en place hier ressemble quand même à un rafistolage pour le faire jouer stoppeur.. On a vu le résultat
![Gnnnnn ... :?](./images/smilies/icon_confused.gif)
Il ne faut jamais rien céder aux caprices des joueurs.
je confirmeMatt67 a écrit :5 à Lienard et 4 à Bellegarde, n'importe quoi !!!!
dna a écrit :Retour express à la réalité pour le Racing
Débordé par la furie montpelliéraine en seconde période, le Racing a craqué trois fois en un peu moins de dix minutes. Les Strasbourgeois repartent de la Mosson sur ce cinglant 3-0 qui vient leur rappeler que jouer une place dans le haut de tableau ne permet aucun relâchement..
Pratiquement hermétique depuis quatre matches – seuls les Lyonnais ayant réussi à trouver la faille dans la défense strasbourgeoise lors du match nul au Parc OL le 16 février (1-1) –, le Racing a ouvert les portes en grand pendant un peu plus de huit minutes après avoir concédé l’ouverture du score sur penalty (57e) samedi à la Mosson.
Moins de cinq minutes avant de concéder le coup franc de Savanier qui allait forcer Alexander Djiku à retenir Vitorino Hilton dans la surface, il y avait déjà eu une chaude alerte pour le Racing. Coupée en deux sur le coup, la formation de Thierry Laurey s’est en effet laissée déborder en deux temps trois mouvements sur son flanc gauche et il avait fallu le très bon retour de Jeanricner Bellegarde pour enlever le ballon dans les pieds de Jordan Ferri pour écarter le danger (51e ).
« Il n’y avait aucune raison de partir comme on l’a fait en seconde période »
Mais le penalty a mis « un coup derrière la tête » de Lamine Koné et ses coéquipiers (lire ci-dessous) , et le Racing a complètement perdu pied pendant la petite dizaine de minutes suivantes. Loin, très loin, de la solidité affichée lors des quatre derniers matches, et même de la première période livrée samedi à la Mosson.
« Il y a eu deux, trois petites alertes en première période avec des ballons qu’on a perdus trop facilement à mon goût mais il n’y avait rien de grave non plus, estime également Thierry Laurey. Les Montpelliérains n’étaient pas si mauvais que ça et malgré tout on était en capacité de leur poser des problèmes. Il n’y avait aucune raison de partir comme on l’a fait en seconde période. »
C’est peut-être le très bon quart d’heure qu’ont livré ses hommes dans le cœur de la première période qui les a incité à se livrer d’avantage au retour des vestiaires au lieu de penser « à verrouiller d’abord » comme cela avait été « bien fait à Toulouse, contre Reims, presque à Lyon aussi ».
Contre Amiens, les Racingmen avaient aussi su interdire l’accès la cage de Matz Sels, mais face à un adversaire qui avait si peu tenté, la tâche n’avait rien de très compliqué. Mais il y a tout de même un point commun entre la prestation livrée contre les Picards et celle chez les Montpelliérains : l’attaque du Racing est restée muette.
Samedi, Géronimo Rulli a multiplié les arrêts durant le temps fort strasbourgeois en première période. Et c’est sans doute parce qu’ils avaient su porter le danger dans la défense montpelliéraine qu’ils ont voulu forcer la décision. Une fois l’ouverture du score concédée, ils se sont laissé emporter par l’euphorie de Téji Savanier et sa bande, oubliant les bons principes défensifs des quatre dernières sorties.
« Pour être honnête, la deuxième période a été quelconque, en termes défensifs. Mais c’est un problème collectif, a décelé Thierry Laurey.. Si les attaquants ne défendent pas, ils mettent en difficulté les milieux qui mettent en difficulté la défense et on arrive forcément à des situations où prend 3-0. Avec un peu de réussite, les Montpelliérains auraient pu marquer un ou deux buts de plus, ce qui aurait été embêtant. »
« Ce n’est pas la première fois qu’on joue comme ça non plus »
Les Strasbourgeois ont perdu le fil pendant une dizaine de minutes. Ce n’est pas long mais c’est donc suffisant pour en prendre trois contre une équipe qui ne manque pas d’atouts offensifs. Si les hommes de Thierry Laurey s’imaginaient dans la peau de candidats à l’Europe – la tentation ne peut que rôder quand on est sixième et qu’on se rend chez un concurrent direct à l’un des derniers strapontins européens –, le retour à la réalité est d’autant plus brutal qu’il a été express.
« On fait une bonne première mi-temps mais un match ça dure deux périodes. Il faut être présent de la première à la 95e minute », rappelle Thierry Laurey à toutes fins utiles.
Et si le retour à une défense à cinq peut être mis en cause, ou du moins interroger, le coach du Racing a balayé l’hypothèse.
« J’ai choisi ce système-là parce qu’il me semblait que c’était le meilleur pour jouer ici et pas pour me calquer (à ce que fait Montpellier, NDLR) , assume Thierry Laurey. Ce n’est pas la première fois qu’on joue comme ça non plus. C’est comme ça, on perd ou on gagne, c’est l’histoire d’un match. »
Les dernières fois que le Racing avait joué avec une défense à cinq, c’était à Metz (défaite 1-0, le 11 janvier) et à Bordeaux (victoire 1-0, le 15 décembre) mais le Racing évoluait devant avec Ajorque en pointe dans un 5-4-1. Cette fois, le coach du Racing avait opté 5-2-1-2 plus proche de ce qui avait permis de battre Montpellier à l’aller à la Meinau (1-0, le 29 septembre).
L’important n’est pas tant le système mais ce que les joueurs en font, les Strasbourgeois ont été punis pour avoir perdu le fil de ce qu’ils étaient venus chercher. À quelques jours de recevoir le PSG, le rappel ne peut pas faire de mal…