
le racing n'en a qu'un dans son effectif : bellegarde, qui joue sur un autre poste

trouvez l'erreur

c'est d'une évidence quasi chirurgicaleL'homme de la vallée a écrit :Oui ils pourront jouer.
Mais ils risqueront surtout de "tomber" malade s'ils attrapent la maladie. . Donc je vois pas du tout ce que tu trouves rigolo...
DNA a écrit :Racing : reprise en douceur
Après avoir ouvert leur compteur points avec un nul face au promu troyen dimanche à la Meinau (1-1), les Strasbourgeois ont attaqué ce mardi en comité restreint une semaine de travail qu’ils espèrent clore ce dimanche (15h) par un premier succès contre Brest, pour leur 2e match d’affilée à domicile.
Moins de 48 heures après le nul concédé dimanche contre Troyes à la Meinau (1-1), les Strasbourgeois ont repris l’entraînement ce mardi matin sans une bonne partie de leurs forces vives.
Ibrahima Sissoko, qui avait fini la rencontre en boitant à cause d’une douleur à un genou, a été ménagé par précaution.
Les “anciens” Dimitri Liénard et Kévin Gameiro se sont contentés d’un travail de récupération en salle. Idem pour Lucas Perrin qui est ensuite sorti aligner quelques tours de terrain en compagnie de Jean-Eudes Aholou.
Ce dernier, victime d’une élongation au psoas droit à Paris le 14 août et annoncé absent pour « dix à quinze jours », risque d’être un peu court pour la venue de Brest dimanche (15h) à la Meinau.
dna a écrit : Les Bleus se sont mis en quatre
En récoltant quatre points lors de leurs deux sorties consécutives à la Meinau, les Strasbourgeois se sont replacés au classement et ont validé sur le plan comptable les intentions de jeu qu’ils développent depuis le début de saison.
On n’ira pas jusqu’à dire que le Racing grimpe quatre à quatre les échelons de la Ligue 1. Mais avec ses quatre points en quatre journées, tous récoltés lors de ses deux dernières rencontres (1-1 contre Troyes, puis 3-1 face à Brest ces deux derniers dimanches), le club strasbourgeois s’est donné de l’air au moment opportun, en tirant profit de ses deux sorties d’affilée dans une Meinau qui n’avait plus servi de cadre à une victoire des Bleus depuis le 3 mars (1-0 contre Monaco).
Avec trois rendez-vous sur quatre à la maison en août, le bilan n’est certes pas exceptionnel. Mais il est correct, ce qui n’est déjà pas si mal quand on sait les turbulences qu’a traversées le Racing au cœur d’un mercato rendu plus délicat par des finances serrées.
Ces derniers jours, Julien Stéphan n’a eu de cesse de répéter qu’il avait hâte que ce marché estival des transferts s’achève, tout en réclamant des renforts pour satisfaire un besoin impérieux à ses yeux : compléter un effectif insuffisant en nombre, particulièrement en défense. Avec les arrivées de deux centraux, l’ancien Niçois Maxime Le Marchand (ex-Fulham) jeudi et le Rennais Gerzino Nyamsi ce lundi, il a obtenu satisfaction (lire ci-dessus).
« Un soulagement que le mercato se termine »
Et ce n’est peut-être pas fini, puisque la porte à un retour en prêt de Frédéric Guilbert, qu’Aston Villa avait déjà prêté en Alsace de janvier à mai, n’est pas fermée. Elle pourrait même s’ouvrir en grand si le club de Birmingham ne parvient pas, comme il en a exprimé le souhait, à transférer le latéral droit normand, à un tarif – on parle de 3,5 millions – sur lequel le Racing ne peut pas s’aligner, surtout à ce poste.
Le nouveau coach strasbourgeois l’avouait vendredi sans détour : « C’est un soulagement que le mercato se termine, car ça permettra de voir quel groupe on aura à disposition et comment on pourra orienter l’équipe pour la suite de la saison. »
Dimanche, après la première victoire de ses hommes et leur bond sensible – de la 20e à la 13e place – dans un classement qui, à ce stade de la saison, ne veut pas dire grand-chose, le technicien, certes clair dans ses attentes, n’a manifesté aucune impatience, sinon celle de pouvoir enfin savoir sur quel pied danser une fois le marché clos.
« Le club fait le maximum avec les moyens à sa disposition. Ce n’est pas stressant parce que je vois qu’il fait tout son possible […]. On verra mardi à minuit ce qu’on a pu faire et ce qu’on n’a pas pu faire. »
« L’important, c’est la joie des joueurs »
Il sera donc fixé dans quelques heures, mais indépendamment des derniers mouvements, l’entraîneur ne déviera pas du chemin qu’il a tracé : donner à son équipe une identité de jeu qui semble prendre forme. Il s’en est félicité dimanche, avant d’accorder deux jours de repos à ses troupes qui reprendront l’entraînement mercredi matin.
C’est peu dire qu’il a apprécié leur prestation d’ensemble contre Brest. « L’important, c’est la joie des joueurs dans le vestiaire par rapport à la débauche d’énergie, à tout ce qu’ils font depuis le début de la préparation, au sérieux et au courage qu’ils mettent tous les jours à l’entraînement. On avait l’impression de n’avoir pas été récompensés de nos efforts depuis le début de saison. Là, il y a la juste récompense de tous les efforts accomplis. Ça va faire du bien, forcément. On attendait cette victoire. Elle aurait pu, elle aurait dû déjà venir la semaine dernière (contre Troyes). Là, elle vient récompenser les joueurs et ce merveilleux public qui nous a encore une fois beaucoup poussés. »
dna a écrit : Guilbert et Nyamsi, parole à la défense
Gerzino Nyamsi (24 ans) et Frédéric Guilbert (26 ans), les deux dernières recrues défensives du Racing arrivées en début de semaine, commencent à prendre leurs marques au sein du collectif de Julien Stéphan. Le premier a tout à découvrir, le second revient en terrain connu.
Un grand Breton et un petit Normand. Dans les dernières heures du mercato, qui s’est achevé mardi à minuit, le Racing a misé sur Gerzino Nyamsi (1,94m) et Frédéric Guilbert (1,78m), respectivement défenseur central et latéral droit venus étoffer un secteur grandement chamboulé durant l’intersaison.
Nyamsi : « C’est mon premier départ et j’en suis content »
Les deux renforts profitent de la trêve internationale pour intégrer tranquillement le collectif de Julien Stéphan, la prochaine journée étant programmée le dimanche 12 septembre (20h45) du côté de Lyon.
« Ça laisse le temps de m’adapter et de me familiariser avec mon nouvel environnement », dit Nyamsi, jusque-là seulement sorti de sa région natale l’espace de quelques mois pour un prêt à la Berrichonne de Châteauroux.
« C’est mon premier départ et j’en suis content », dit le Franco-Camerounais qui a débarqué au Stade rennais à l’âge de six ans. Là-bas, de l’école de foot jusqu’aux pros, il a côtoyé tout l’actuel staff technique du Racing, le coach Stéphan, ses adjoints Le Scornet et Kuentz et même l’analyste vidéo Cuni.
« C’est sûr que ça a joué dans ma décision », dit celui qui s’est engagé avec le club alsacien jusqu’en 2025 alors que Lorient, Angers ou Brest étaient aussi intéressés. « Le fait de savoir que le président Keller et la cellule recrutement ont été unanimes sur le fait de me faire venir, ça a aussi été important pour moi », précise-t-il.
Depuis le début de la semaine, Nyamsi découvre une « belle ville et des gens accueillants, simples et sympas ». Mercredi soir, il a pu avoir un aperçu de l’ambiance de la Meinau en prenant place dans les tribunes lors du France – Bosnie (1-1). « Ça donne envie, j’ai hâte d’être sur le terrain », sourit-il.
Frédéric Guilbert, lui, n’a pas eu besoin qu’on lui vante les attraits et charmes de Strasbourg pour être tenté d’y revenir. « Je n’ai pas que laissé des collègues ici, je me suis aussi fait des amis », assure celui qui s’était fait remarquer lors de son précédent prêt au Racing, de janvier à mai (1 but et 4 passes décisives en 13 matches de Ligue 1).
Sous contrat avec Aston Villa jusqu’en 2023, Guilbert a dû patienter jusqu’aux dernières heures du mercato pour obtenir un bon de sortie, sous forme d’un nouveau prêt sans option d’achat alors que le club de Birmingham cherchait à le vendre.
« Il y a eu beaucoup de discussions jusqu’à la date limite, explique-t-il. Ce n’était pas facile parce qu’il y avait d’autres opportunités plus importantes pour moi et Villa. Mais j’étais toujours resté en contact avec le Racing. J’ai passé quatre bons mois ici et mon choix était de revenir. Me voilà, je suis content d’être là ! »
Malgré les changements estivaux, le défenseur latéral a vite retrouvé ses repères. « Le groupe est facile à vivre, l’équipe est compétitive, dit-il. Je découvre un coach carré qui a envie de jouer au foot. C’est un peu plus structuré. Pour avancer et tirer tout le monde vers le haut, c’est important. »
À son poste, Guilbert va assurément partir avec une longueur d’avance sur Karol Fila, le jeune Polonais qui a disputé les quatre premières journées mais sera suspendu à Lyon.
Gerzino Nyamsi, lui, va entrer en concurrence avec les autres centraux – Djiku, Le Marchand et Perrin – pour trois postes à pouvoir dans le système actuellement utilisé par Julien Stéphan.
« La concurrence, ça fait partie du métier et c’est générateur de progrès, dit le natif de Saint-Brieuc. Mon objectif, c’est d’engranger du temps de jeu, franchir les étapes et prendre du plaisir. »
Guilbert : « J’ai envie de découvrir l’ambiance de la Meinau »
La notion de plaisir est aussi un argument qui revient en boucle dans la bouche de Frédéric Guilbert, lui qui n’a guère eu l’occasion d’en éprouver avec Aston Villa ces derniers mois. Pour ce joueur au caractère éruptif, la communion avec le public est un réel moteur. « Je n’ai connu qu’une Meinau vide lors de mon premier passage (à cause du huis clos sanitaire) , j’ai envie de connaître cette ambiance que j’ai pu deviner en regardant les trois premiers matches à la télé. »
Ça tombe plutôt bien. Après le voyage à Lyon, c’est un derby toujours chaud contre Metz qui est programmé à la Meinau, le vendredi 17 septembre (21h).
Une échéance qui peut permettre d’accélérer l’intégration des nouveaux venus.