Football Alsacien

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Tenor
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Re: Football Alsacien

Message par Tenor »

je recommande vivement de visionner les actions de but et des buts inscrits lors du match FRH - REIMS 2 : 3 - 2

un régal : on ne voit plus au plus haut niveau des actions de ce genre ou bien alors trop rarement , je n'exagère pas

je prend 2 x plus de plaisir à regarder des matchs de N2 et de R 1 , eh oui ;)
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D520
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Re: Football Alsacien

Message par D520 »

et tu les regardes sur quel site?
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Keating
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Re: Football Alsacien

Message par Keating »

Sur un petit site de vidéo qui démarre, ça s'appelle Youtube :mrgreen:

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Kaniber
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Re: Football Alsacien

Message par Kaniber »

dna a écrit :Tritz prolonge le plaisir
Après douze saisons loin de chez lui, dont les six dernières en Allemagne, Stéphane Tritz est revenu jouer en Alsace l’été dernier. S’il fêtera ses 35 ans à la fin du mois, le latéral droit schilikois ne compte pas raccrocher de sitôt.
Ce n’est pas qu’on l’avait oublié. Mais on n’avait pu le suivre que de loin depuis qu’il avait quitté l’Alsace en 2009, après une demi-saison aux SR Colmar, alors en CFA.

Stéphane Tritz (35 ans le 25 février), l’enfant d’Erstein formé au Racing, avec lequel il a remporté la Coupe Gambardella en 2006, avait mis les voiles pour vivre de sa passion.

« L’Allemagne, c’est incomparable. Ça fait partie des meilleurs moments de ma carrière »
Et cela s’était avéré une bonne idée puisqu’il s’était joliment élevé. D’abord en National avec Rodez (37 matches) puis en Ligue 2 avec Tours et Brest (73 matches), sans compter un court passage en D1 roumaine.

Puis, à l’été 2015, le latéral droit avait réalisé l’un de ses autres rêves d’enfant en franchissant le Rhin. « Depuis mon plus jeune âge, j’avais dans un coin de la tête de jouer en Allemagne. »

Il aurait bien franchi le pas dès 2008, après la fin de son aventure au Racing. « Mais à l’époque, c’était plus difficile qu’aujourd’hui, les joueurs français avaient moins la cote là-bas. »

Alors, quand l’opportunité s’est présentée sept ans plus tard, Stéphane Tritz n’a pas « réfléchi », même s’il lui restait une année de contrat à Brest.

Le latéral droit a mis le cap sur Münster. Et tout s’est passé comme dans son rêve d’enfant. Car en Allemagne, Stéphane Tritz a vécu le football autrement. « J’arrivais de Brest, on jouait la montée en Ligue 1 et on évoluait devant dix mille spectateurs. » L’affluence était la même en troisième division allemande. « Le foot, là-bas, c’est culturel. »

Durant son passage à Worms, lors des six premiers mois de l’année 2019, l’ancien international U19 avait joué devant « 20 000 spectateurs » à Mannheim lors d’un match de… D4. « L’Allemagne, c’est incomparable. Ça fait partie des meilleurs moments de ma carrière. »

Outre-Rhin, Stéphane a tout aimé. L’engouement, la mentalité. Le jeu aussi. « C’est un autre football, peut-être moins tactique et technique, mais il n’y a pas de calculs sur le terrain. Lors de mes premiers matches, je regardais le chrono, je me demandais quand les mecs allaient arrêter d’attaquer », sourit-il.

Pour toutes ces raisons, Stéphane Tritz ne se voyait pas rejouer en France. « Ça n’était pas dans mes plans. Je me voyais clairement finir ma carrière en Allemagne. Tout est fait pour donner aux joueurs envie de rester. »

« J’ai posé les valises »

Il était bien revenu vivre à Strasbourg à l’été 2019 (« Ma femme était enceinte de jumelles, on voulait se rapprocher de la famille »), mais il s’était engagé à Oberachern (D5) pour trois ans.

Sauf que le Covid est venu changer la donne. Et c’est presque « naturellement » qu’il a rejoint le Sporting l’été dernier, la proximité avec le directeur sportif schilikois Khalid Kerssane, qui fut son coéquipier au centre de formation du Racing, ayant bien aidé.

Et c’est ainsi que Stéphane Tritz prolonge les plaisirs du jeu. « Je n’ai pas du tout en tête d’arrêter. Je suis toujours aussi passionné, j’ai toujours envie ! Le plaisir est là, les jambes répondent encore. Tant que ça suit… »
Si le Sporting se maintient en N2, son contrat sera automatiquement étiré d’une saison. Les Verts, même séduisants, n’y sont pas encore. « Je pense qu’on est dans le vrai, même si on a perdu pas mal de points par manque d’expérience et d’efficacité. »

Capitaine, pour la première fois à temps plein, le latéral droit sait qu’il doit montrer le chemin à ses jeunes coéquipiers. « C’est aussi pour ça qu’on est venu me chercher, pour encadrer et utiliser mon expérience. »

Après douze belles années loin de l’Alsace (« J’ai “kiffé” partout où je suis allé »), Stéphane Tritz est donc revenu chez lui. Définitivement. « Je ne bougerai plus. En tout cas pour le foot. J’ai posé les valises. »
En relief
Une affaire de famille

Toujours joueur, Stéphane Tritz a déjà réglé la question de son après-carrière. « La reconversion, c’est un sujet auquel les joueurs pensent plus ou moins tôt », sourit-il. Lui n’a pas attendu pour la préparer et il a rejoint voilà plusieurs années, « en tant qu’associé », son frère Matthieu, qui avait créé sa société dans l’automobile. « C’est plus simple en famille ! » Le monde étant petit, son frangin, qui joue à Erstein (R1), est désormais entraîné par un certain Jacky Duguépéroux, « qui m’avait fait venir au Racing ».
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Kaniber
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Re: Football Alsacien

Message par Kaniber »

dna a écrit : José Guerra rebondit à Molsheim/Ernolsheim
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L’annonce est tombée lundi soir : José Guerra, ex-coach de Schiltigheim et de Colmar entraînera l’ES Molsheim/Ernolsheim (Régional 2) la saison prochaine. Il sera assisté d’Edson Siasia. José Guerra explique son choix.
Depuis des semaines, les bruits couraient quant à votre arrivée à l’ESME, quelles en sont les raisons ?

Déjà, il est mûrement réfléchi. Je sors de cinq saisons assez éprouvantes à Colmar où j’ai toutefois pris beaucoup de plaisir – moins sur la fin. J’avais besoin de récupérer et je n’étais pas dans l’idée de repartir sur un autre projet. Sur tous les contacts que j’ai eus, et j’en ai eu quelques-uns, la proposition de l’ESME est celle qui me plaisait le plus.

« Fédérer autour d’un projet commun »
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance ?

C’est le projet avec des hommes, parce que c’est le plus important, c’est la base des échanges. La première des choses que je voulais savoir, c’est sur qui je pouvais m’appuyer au niveau des jeunes, des seniors, des féminines. Aujourd’hui, certaines personnes ont fait le choix de tourner la page, c’est embêtant, j’étais parti pour collaborer avec eux, ils en ont décidé autrement.
Ces décisions vous amènent à changer de fusil d’épaule, vous serez donc le prochain entraîneur ?


En signant ici, j’ai adhéré au projet du club comme manager général, les circonstances ont voulu que je me retrouve sur le banc. Mon premier rôle sera celui de manager général, mais je garderais un œil avisé sur l’ensemble de la structure. Je sais qu’il y a des choses qui fonctionnent bien, que beaucoup de gens s’investissent. Je viens avec humilité pour travailler avec les gens en place.

L’ESME est un des clubs du Grand Est qui compte le plus de licenciés, quelles sont vos attentes ?

Déjà, il faut saluer la dynamique au sein de la section des jeunes. Il y a une qualité de travail fabuleuse qui est sans aucun doute liée à l’investissement des éducateurs dans le passé. Il y a certainement des choses à améliorer, mais on essayera de continuer sur ce qui a été réalisé jusque-là.

Ensuite, il y a la “locomotive” qui est l’équipe fanion, on va essayer de l’amener le plus haut possible.

Justement, cette formation conserve encore ses chances de monter en R1. En tenez-vous compte à deux journées de la fin du championnat ?
Je suis persuadé que le staff actuel et les joueurs ont envie d’aller au bout. Après, ça dépendra aussi des résultats des autres équipes (La Menora, Erstein et Obernai).

J’ai eu l’opportunité (lundi soir, ndlr) de parler aux joueurs, de leur expliquer mon fonctionnement. On ne prépare pas une saison de la même manière en R2 qu’en R1. Ce qui est certain, c’est que j’aurais beaucoup d’exigences vis-à-vis des joueurs.
Vous avez déjà un plan de travail dans votre tête, pouvez-vous en tracer les grandes lignes ?

Il y a quelques priorités, comme celle de rapidement se mettre au travail pour préparer la saison prochaine. On va s’y atteler dans les quinze jours qui viennent. L’autre priorité, c’est de former rapidement un staff. La seule certitude aujourd’hui, c’est que je serai l’entraîneur, je travaillerais en binôme avec Edson Siasia.

Un dernier message ?

Je remercie d’abord la direction de m’avoir fait confiance. La première chose qui me tient à cœur, c’est de fédérer autour d’un projet commun. Et ce qui est sûr, c’est que je prendrai encore beaucoup de plaisir sur le terrain.
« Un peu plus d’exigence »


Jean-Michel Weber, le président de l’ES Molsheim/Ernolsheim, s’est lui aussi exprimé sur le choix de José Guerra. « On a fait le constat il y a quelque temps que 80% de choses vont bien dans le club, qu’il restait 20% à améliorer. Un peu chez les jeunes, mais surtout sur la passation des U18 vers les seniors. Cette année, l’équipe “deux” est reléguée en District, on a donc décidé de mettre en place une nouvelle organisation sportive avec un peu plus d’exigence que dans le passé. Le constat était simple : on était plus dans la convivialité que dans le sportif. »

Suite à cela, la décision du club était d’avancer avec un nouveau projet cohérent, dans l’optique de franchir un nouveau palier. « J’ai appelé José Guerra il y a trois mois (après son départ de Colmar) , je lui ai proposé un rôle de manager général, ce qu’il a accepté. En interne, il y a eu quelques grincements de dents, certains n’ont pas accepté ce choix et ont démissionné », révèle Jean-Michel Weber.

Éric Ziegelmeyer, l’entraîneur qui a pourtant fait partie du nouveau projet, a lui aussi fait savoir qu’il ne souhaitait pas poursuivre sa mission. Avec des conséquences sur la fin de saison ? « Non, du tout, tout le monde, joueurs et staff veulent aller au bout. Tous sont motivés dans cette dernière ligne droite et espèrent atteindre la R1 », soutient le président, qui garde toute sa confiance en l’équipe.
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Its_me
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Re: Football Alsacien

Message par Its_me »

L'Equipe a écrit :Vers la renaissance de la Ligue d'Alsace en 2025

La Fédération et le ministère des Sports sont d'accord pour qu'une nouvelle ligue alsacienne soit créée alors même qu'elle avait été supprimée en 2017 lors d'une réforme administrative.

Voilà une décision qui ne devrait pas manquer d'être commentée et probablement de faire quelques envieux. La Fédération française de football (FFF), avec l'appui du ministère des Sports, a ouvert la porte à la renaissance de la Ligue d'Alsace, disparue en 2017 dans le cadre de la réforme administrative de la Loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) de 2015 qui avait redessiné la carte des régions françaises, et par là même celle des Ligues de football passant de 22 à 13 en métropole. La Ligue d'Alsace ayant été absorbée, à l'époque, dans une entité plus large, la Ligue du Grand Est.

Dans un courrier adressé aux présidents de districts et de Ligues, le 16 juin, Philippe Diallo a rappelé le cadre donnant naissance à ce processus : « Le législateur en créant spécifiquement la Collectivité Européenne d'Alsace a souhaité consacrer la spécificité du territoire de l'Alsace en la dotant d'un cadre juridique spécifique. L'article 5 de la Loi du 2 août 2019 dispose que les fédérations sportives peuvent créer des organes infrarégionaux à l'échelle de la Collectivité européenne d'Alsace », écrit le président de la FFF.

Cette disposition législative spéciale déroge au Code du sport et à l'obligation de calquer le découpage territorial des ligues sur celui des Directions régionales en charge des sports et était de nature à avoir un effet de contagion. Cette crainte était redoutée par la Fédération. Mais le ministère a précisé que ce processus dérogatoire s'inscrivait uniquement dans le cadre très spécifique de la loi du 2 août 2019 et ne concernait ainsi que l'Alsace. C'est, après cette précision ministérielle, que la Fédération a acté le lancement de ce projet, entamé à l'automne dernier et auquel le comité directeur de la Ligue du Grand Est ne s'est pas opposé en mars.

Une création effective prévue au 1er juillet 2025

Afin de valider la renaissance de la Ligue d'Alsace, deux étapes sont encore à franchir : l'assemblée générale du district d'Alsace puis celle de la Ligue du Grand Est doivent voter positivement cette réforme.

« Si toutes les conditions sont au terme de ce processus réunies, l'Assemblée générale de la FFF de juin 2025 sera ainsi en mesure d'en tirer toutes les conséquences quant à l'organisation territoriale de la FFF, pour une mise en oeuvre au 1er juillet 2025 et la saison sportive 2025-2026 », poursuit Diallo dans sa missive du 16 juin. Dans les faits, un vote de principe devrait avoir lieu lors de l'AG de la FFF de juin 2024 puis un comité de suivi se chargera d'étudier les modalités opérationnelles avant un nouveau vote en juin 2025 de l'AG de la FFF pour une création effective de la Ligue d'Alsace le 1er juillet 2025.

Ce samedi, la Ligue du Grand Est tient son assemblée générale. Philippe Diallo a été invité et devrait évoquer le sujet lors de ses différents échanges et de son discours.
C'est très long mais ça en prend le bon chemin. :)
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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