[Ex] Teddy Bertin
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La deuxième vie de Teddy
Trois saisons après avoir soulevé la Coupe de France avec le Racing, Teddy Bertin compte bien remettre ça demain soir avec Châteauroux. Face à son pote Ljuboja et au PSG, ce qui sera une sacrée paire de manches.
Le verbe n'a pas changé. L'allure non plus. Teddy Bertin a beau bientôt afficher 35 années au compteur, il a toujours ce même rire de gamin quand il gagne et cette même exacte façon de serrer les mâchoires quand il rentre aux vestiaires vaincu. Comme si ses treize années de professionnalisme n'avaient pas de prise sur lui et que chaque match était le dernier qu'il allait disputer.
« Ce qui est sûr, c'est que cette saison je me sens mieux que bien, sourit-il. Châteauroux a été une vraie cure de jouvence après les six derniers mois à Strasbourg où on m'a jeté dans un placard pour des histoires de contrat. Ça a été une galère avec des gens qui se considèrent comme responsables et corrects mais qui ne le sont pas. Je ne parle pas d'Hasek à qui je n'en veux pas, mais à ceux qui étaient au-dessus de lui. En Alsace, on m'a cru fini, mais moi, j'avais encore des choses à donner ».
« C'est une ville reposante »
Alors, depuis le début de la saison, c'est la Berrichonne de Châteauroux qui en profite. Ce qui n'est pas une mince énigme pour qui connaît et Châteauroux et Bertin. L'imaginer arpentant les rues de ce gros bourg dont la fierté réside essentiellement dans l'architecture de l'église Sainte-Martial ou celle du château Raoul demande d'ailleurs un très gros effort d'imagination.
Il acquiesce : « Oui, c'est vrai qu'a priori, Châteauroux ça ne me correspond pas vraiment. Venir ici n'était pas évident, mais j'ai découvert l'endroit et j'y ai acheté une maison. Je m'y plais. C'est une petite ville reposante où on peut se concentrer sur le foot. C'est bien. J'avais besoin de ça ».
Le garçon qui voulait qu'on l'embrasse
De ça et d'être aimé. Bertin, c'est un peu l'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse. Sans amour, pas d'avenir. Quitte à ce que cela clash et explose à intervalles réguliers. Son bout de chemin avec le Racing, avec qui il a vécu cinq années d'une liaison orageuse et passionnée, en est l'illustration typique.
A Châteauroux, il a retrouvé cet amour-là . Cette fusion entre une équipe et des supporters qui ont eu peur de la voir disparaître.
A quelques semaines du début de championnat, alors que la montée en L1 était au programme, le club a, en effet, failli disparaître. Miné par les dettes. Dans le secteur, l'affaire était d'importance. Comme un seul homme, les bénévoles se sont mobilisés et les bonnes volontés se sont regroupées. Pour sauver l'essentiel et payer les salaires.
« Une aventure émouvante »
Suffisant pour s'aligner en L2. Pas pour viser la montée. Lentement, Châteauroux s'est englué dans le ventre mou du classement et ne s'est évadé du quotidien que par le biais de la Coupe de France. Se prenant à rêver, tour après tour, à un exploit qui marquerait l'histoire du club.
« C'est une aventure très émouvante, plus sans doute que celle vécue avec le Racing, dit-il, car le club est passé tout près du dépôt de bilan et il y a quelque chose de fort qui est né. Les gens sont derrière nous, l'équipe est très jeune et tout ça, c'est beau ».
« J'ai des touches »
Après avoir créé la surprise d'éliminer un Monaco « bis » à Louis-II en quart de finale puis évité l'écueil Dijon en demi, voilà donc Châteauroux et son capitaine au catogan au Stade de France. Face au PSG, l'un des épouvantails de la L1 cette saison. Face à l'ancien Strasbourgeois Danijel Ljuboja.
« Je vais revoir l'Iroquois, se marre l'Amiénois, et il va falloir le surveiller. Lui et les autres parce que Paris c'est un gros morceau et de grosses individualités. Mais sur un match, on ne sait pas. Tout est possible ».
Tout est possible. Comme revoir Bertin sur un terrain de L1 l'an prochain. Comme toujours, il dit : « J'ai des touches ». Décidément non, Bertin ne changera pas.
Trois saisons après avoir soulevé la Coupe de France avec le Racing, Teddy Bertin compte bien remettre ça demain soir avec Châteauroux. Face à son pote Ljuboja et au PSG, ce qui sera une sacrée paire de manches.
Le verbe n'a pas changé. L'allure non plus. Teddy Bertin a beau bientôt afficher 35 années au compteur, il a toujours ce même rire de gamin quand il gagne et cette même exacte façon de serrer les mâchoires quand il rentre aux vestiaires vaincu. Comme si ses treize années de professionnalisme n'avaient pas de prise sur lui et que chaque match était le dernier qu'il allait disputer.
« Ce qui est sûr, c'est que cette saison je me sens mieux que bien, sourit-il. Châteauroux a été une vraie cure de jouvence après les six derniers mois à Strasbourg où on m'a jeté dans un placard pour des histoires de contrat. Ça a été une galère avec des gens qui se considèrent comme responsables et corrects mais qui ne le sont pas. Je ne parle pas d'Hasek à qui je n'en veux pas, mais à ceux qui étaient au-dessus de lui. En Alsace, on m'a cru fini, mais moi, j'avais encore des choses à donner ».
« C'est une ville reposante »
Alors, depuis le début de la saison, c'est la Berrichonne de Châteauroux qui en profite. Ce qui n'est pas une mince énigme pour qui connaît et Châteauroux et Bertin. L'imaginer arpentant les rues de ce gros bourg dont la fierté réside essentiellement dans l'architecture de l'église Sainte-Martial ou celle du château Raoul demande d'ailleurs un très gros effort d'imagination.
Il acquiesce : « Oui, c'est vrai qu'a priori, Châteauroux ça ne me correspond pas vraiment. Venir ici n'était pas évident, mais j'ai découvert l'endroit et j'y ai acheté une maison. Je m'y plais. C'est une petite ville reposante où on peut se concentrer sur le foot. C'est bien. J'avais besoin de ça ».
Le garçon qui voulait qu'on l'embrasse
De ça et d'être aimé. Bertin, c'est un peu l'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse. Sans amour, pas d'avenir. Quitte à ce que cela clash et explose à intervalles réguliers. Son bout de chemin avec le Racing, avec qui il a vécu cinq années d'une liaison orageuse et passionnée, en est l'illustration typique.
A Châteauroux, il a retrouvé cet amour-là . Cette fusion entre une équipe et des supporters qui ont eu peur de la voir disparaître.
A quelques semaines du début de championnat, alors que la montée en L1 était au programme, le club a, en effet, failli disparaître. Miné par les dettes. Dans le secteur, l'affaire était d'importance. Comme un seul homme, les bénévoles se sont mobilisés et les bonnes volontés se sont regroupées. Pour sauver l'essentiel et payer les salaires.
« Une aventure émouvante »
Suffisant pour s'aligner en L2. Pas pour viser la montée. Lentement, Châteauroux s'est englué dans le ventre mou du classement et ne s'est évadé du quotidien que par le biais de la Coupe de France. Se prenant à rêver, tour après tour, à un exploit qui marquerait l'histoire du club.
« C'est une aventure très émouvante, plus sans doute que celle vécue avec le Racing, dit-il, car le club est passé tout près du dépôt de bilan et il y a quelque chose de fort qui est né. Les gens sont derrière nous, l'équipe est très jeune et tout ça, c'est beau ».
« J'ai des touches »
Après avoir créé la surprise d'éliminer un Monaco « bis » à Louis-II en quart de finale puis évité l'écueil Dijon en demi, voilà donc Châteauroux et son capitaine au catogan au Stade de France. Face au PSG, l'un des épouvantails de la L1 cette saison. Face à l'ancien Strasbourgeois Danijel Ljuboja.
« Je vais revoir l'Iroquois, se marre l'Amiénois, et il va falloir le surveiller. Lui et les autres parce que Paris c'est un gros morceau et de grosses individualités. Mais sur un match, on ne sait pas. Tout est possible ».
Tout est possible. Comme revoir Bertin sur un terrain de L1 l'an prochain. Comme toujours, il dit : « J'ai des touches ». Décidément non, Bertin ne changera pas.
Il peche aussi ?« J'ai des touches »
- Darthsheep
- Cadet@Amateur
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Teddy
laisser partir Bertin n'a pas forcement été la meilleure des choses que l'on ai faite au vue de la defense de cette anné qui manquait cruellement de chef...apres ok il coutait cher, mais bon, si les resultats suivent.
Et quelle Frappe...
Perso, je serai content de le revoir a la Meinau dans une autre equipe de L1
Bonne chance Teddy
Et quelle Frappe...
Perso, je serai content de le revoir a la Meinau dans une autre equipe de L1
Bonne chance Teddy
Oh la la le bordel...Le charme du racing...mais a lafin ca use tout de même !
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- Recruteur@Staff
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C'est un joueur que j'ai toujours apprécié. Ce que le racing a fait m'est resté en travers de la gorge, parce que le motif de l'éviction de Bertin n'était pas sportif comme tout le staff a bien voulu le laisser entendre, mais bien d'ordre financier !!! Comme quoi, les faux-culs règnent sur terre !!!
Il a eu des mots malheureux envers les alsaciens, j'en suis un de pure souche, mais ...., je vais me faire incendier, .... n'avait-il pas raison ?
Arrêtons d'être ce que nous ne devons pas être. L'Alsace est une terre d'accueil et de tolérance, à part les quelques ...., comme Bertin l'a dit !!!
Il a eu des mots malheureux envers les alsaciens, j'en suis un de pure souche, mais ...., je vais me faire incendier, .... n'avait-il pas raison ?
Arrêtons d'être ce que nous ne devons pas être. L'Alsace est une terre d'accueil et de tolérance, à part les quelques ...., comme Bertin l'a dit !!!
Racing, jetzt geht's los !!!
- Seb T.
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Le cas Bertin résulta avnt tout d'une gestion sportive plus qu'hasardeuse signée Le Roy...
Des contrats de folies signés avec les joueurs, des clauses de reconduction de contrat automatiques au boud d'un certain nombres de matches etc, etc...
Le dernier joueur a faire les frais de son contrat signé avec Le Roy se nomme Mohma, il fait des malheurs en CFA amis n'intègre pas le groupe de Kombouaré parcequ'il aurait une clause de reconduction automatique de contrat si celui-ci dispute un certain nombre de matches en L1, à des conditions légèrement revues à la hausse...
Bref très compliqué tout ça, mais il est clair que la santé financière du club a voulu que ces joueurs aux contrats ingérables soient transferés...
De plus, dans le cas Bertin, celui-ci n'avait pas que des amis au sein du groupe, l'ambiance était plutôt tendue lors de sa dernière saison strasbourgeoise...
Néanmoins, bonne chance à lui pour ce soir...
Des contrats de folies signés avec les joueurs, des clauses de reconduction de contrat automatiques au boud d'un certain nombres de matches etc, etc...
Le dernier joueur a faire les frais de son contrat signé avec Le Roy se nomme Mohma, il fait des malheurs en CFA amis n'intègre pas le groupe de Kombouaré parcequ'il aurait une clause de reconduction automatique de contrat si celui-ci dispute un certain nombre de matches en L1, à des conditions légèrement revues à la hausse...
Bref très compliqué tout ça, mais il est clair que la santé financière du club a voulu que ces joueurs aux contrats ingérables soient transferés...
De plus, dans le cas Bertin, celui-ci n'avait pas que des amis au sein du groupe, l'ambiance était plutôt tendue lors de sa dernière saison strasbourgeoise...
Néanmoins, bonne chance à lui pour ce soir...