Antoine Kombouaré

[Alex Barotchais]

je trouve ça quand meme un peu dur de souhaité le départ de keller bomber, faut pas exagérer, question recrue on a toujours eu de la qualité...

il faut un nouvel entraineur, qui va limité la casse jusqu'au mercato et la il va falloir des coup de maitre de keller, et seulement apres le mercato certain pourront peut etre évoqué le départ de keller mais pour l'instant, il fait du super boulot..

[lolo]

Idem pour Keller...
dehors les inutiles! il faut réduire la masse salariale du club. Le recrutement et les départs c lui!

Ouais, Bomber président. Tu viendras avec ta tirelire de 5€, et on offrira 5 min plus tard ta tête en offrande à  la foule des supporters en furie...

Keller est actionnaire du club mon grand, tu veux le virer du club comment? Le problème actuellement, c'est pas les dirigeants, c'est sur le terrain que ça ne va pas...

[kranjcar]

je te comprends bomber, nostalgie, j'ai vécu cette époque là  aussi, mais sur le point keller, je tiens à  te détromper car il a justement le même type d'âme et de motivation que ceux qui t'ont fait vibrer.

[PoY]

Mettons-nous à  la place d'un joueur pro qui tombe dans le marécage tactique de AK

Heuuuuuu, pour avoir jouer au foot pendant quelques années, je dois bien le dire au moins une fois : les tactiques faut pas avoir fait math sup pour les comprendre hein

Si un joueur est pas capable de comprendre une tactique, je me demande ce qu'il fait en ligue 1...

[argueti]

Kombouaré, c'est terminé !

Egon Gindorf et Marc Keller ont accordé hier un sursis de... 24 h à  un Antoine Kombouaré pourtant déjà  fixé sur son sort. Le temps de régler les derniers détails et sans doute de prévenir les joueurs. Jacky Duguépéroux pourrait assurer l'intérim.

Officiellement, Antoine Kombouaré est toujours l'entraîneur du Racing ce matin. L'ex-Parisien sait bien qu'il n'en est plus rien, que c'est une formule de style, un faux-semblant. Plus que tout autre, il est au courant qu'il est un entraîneur sur le départ, un entraîneur sans équipe.
Il s'y attendait évidemment depuis la pitoyable production de samedi face à  Nantes qui ne faisait que confirmer l'impasse dans laquelle il se trouvait depuis le début de championnat. Il se l'est forcément entendu confirmer hier après-midi lors de la réunion organisée à  15 h avec Egon Gindorf et Marc Keller.

« Nous avons fait le bilan »

La réalité est donc que ce matin, Antoine Kombouaré n'est de fait plus l'entraîneur du Racing. Même si dans la pratique, rien ne l'empêche de venir diriger la séance d'entraînement programmée cet après-midi. Même si le président du club ou qui que ce soit d'autre se refuse encore à  confirmer une information pourtant déjà  largement éventée.
« Non, nous n'avons pas décidé ça, démentait ainsi mollement hier Egon Gindorf, après avoir rencontré les autres actionnaires. Nous avons discuté avec Antoine, nous l'avons écouté et nous avons tiré le bilan de la situation actuelle. Nous nous laissons une petite réflexion d'un ou deux jours ».

« Un crève-coeur »

Etonnant délai qui ne sert à  rien. Etrange compromis qui ne peut s'expliquer que d'une seule façon : le club ne veut pas annoncer le limogeage de son entraîneur sans dévoiler le nom de son successeur et sans avoir prévenu les joueurs. Histoire de faire les choses proprement et de rompre définitivement avec les méthodes du passé.
Car pour les dirigeants strasbourgeois, se séparer de Kombouaré est un crève-coeur. Depuis son arrivée au Racing, en juin 2003, l'ancien joueur du FC Nantes et du PSG travaillait en effet en totale harmonie avec les dirigeants du club. Et ces derniers, encore sous le charme de l'extraordinaire début de saison dernière, l'ont soutenu jusqu'aux limites du raisonnable. Plus, ils ne pouvaient pas. Ça aurait été du suicide.

Dépassés par la peur

En privé, certains membres du Directoire sont d'ailleurs particulièrement remontés contre les joueurs, accusés d'avoir « coupé la tête » de leur coach samedi soir qui, pour beaucoup, était l'homme dont avait besoin ce club. De l'avoir sacrifié sur on ne sait quel autel pour des raisons de confort personnel encore mal définies. A tout le moins de ne pas l'avoir soutenu lors d'un match qu'ils ont traversé comme des ombres, sans se battre.
Sans doute pas complètement faux, mais un peu excessif tout de même. Si quelques-uns de ceux alignés sur la pelouse ne verront évidemment pas d'un mauvais oeil leur coach faire ses valises, la grande majorité était simplement incapable de se rebeller. Dépassée par sa peur et rattrapée par ses propres insuffisances. Cette équipe se noie, c'est aussi simple que ça.

Tactiquement plus au point

Responsable de sa chute, Kombouaré l'est autant que ses joueurs. Il n'a d'ailleurs jamais cherché à  fuir ses responsabilités. Car c'est lui, avec Marc Keller, qui a choisi son équipe et qui n'a pas su en faire ce qu'il aurait voulu. Pataugeant même tactiquement depuis quelques matches et se livrant à  des choix assez surprenants.
Comme à  Caen quand, alors que le Racing avait la possibilité de prendre les trois points en seconde période, il a attendu la 86e' pour faire entrer Farnerud et la 89e' pour lancer Arrache. Lequel a tout juste eu le temps de placer un sprint.
Comme à  Paris ensuite où, à  l'inverse, le milieu de terrain, en place défensivement, a été déboussolé par la sortie de Le Pen à  la 70e' puis celle de Camadini à  la 77e'. Tous deux remplacés par deux joueurs offensifs alors qu'il s'agissait de tenir (Arrache et Farnerud encore). Deux minutes après la sortie de Camadini, Pauleta marquait. Pas forcément un hasard.

Magie évanouie

Tout ça plus quelques autres choses étonnantes (le traitement à  peine correct réservé à  Deroff samedi, l'exclusion de fait de Devaux à  qui on ne donne plus sa chance) qui ont progressivement distendu le lien. La magie de l'an passée s'est évanouie et longtemps, personne n'a voulu le voir.
En général, dans ces cas-là , on dit que le discours ne passait plus. C'est plus simple que ça : le message, plus personne ne l'écoutait vraiment depuis des semaines.

800 000€ d'indemnités

D'où la nécessité absolue de changer quelque chose. Les joueurs ou l'entraîneur. Le calcul a forcément été vite fait. Il fallait changer quelque chose et on ne pouvait pas changer les joueurs. Alors....
Il en précède un autre : celui du versement des indemnités. En fin de saison dernière, le contrat d'Antoine Kombouaré a hâtivement été prolongé de deux ans. A moins de négocier sec, l'affaire devrait coûter près de 800 000 € au club. Sans les charges. Pas neutre non plus pour un club déjà  financièrement ric-rac, mais si le sauvetage est à  ce prix...

Voila maintenant, faut un entraineur qui remette les choses en place, et surement avec un joueur, milieu de surcroit, capable de donner de la voix ....

[ZITELLI]

C dommage d'en arriver là  car je l'aimais bien Kamboo, mais je crois qu'il n'y avait plus rien d'autre à  faire, 9 mois sans victoire à  domicile....c trop. De plus, au delà  de nos simples résultats catastrophiques, c l'absence d'âme et de jeu qui est le plus inquiétant. Pas de lien entre les lignes, pas de réalisme offensif.... Quand à  keller, je ne suis pas pour son départ. Ce mec aime ce club, et je suis sûr qu'un jour, il parviendra à  ses fins. Maintenant, avec l'arrivée d'un nouvel entraineur (Hasek, ca serait super), nul doute que certains joueurs vont être mis à  l'écart. Ainsi, j'espère ne plus voir Niang, Bassila et voir enfin Farnerud vraiment titulaire. espérons que le choc psychologique aura lieu....

[alphons]

pour les supporteurs......le choc.....a deja eu lieu........

[ZITELLI]

Pour moi, il a eu lieu,mais c'est dans ces moments là  qu'il faut rester à  bloc derrière l'équipe...(N'empeche depuis quelques années, c dur)

[lolo]

pour les supporteurs......le choc.....a deja eu lieu........

Les supporters étaient samedi soir à  l'image de toute l'équipe: apathiques, amorphes... C'est également une grosse déception pour moi.
Rien pour encourager l'équipe, rien pour la conspuer non plus. Rien de rien.

[Juju]

Conférence de presse

Le Racing organise une conférence de presse, ce lundi, à  18h au salon des Présidents, sous les tribunes de la Meinau. Tous les journalistes le souhaitant sont invités.