[03/04] 31ème J: Bordeaux / RCS - 1/1
- argueti
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Chez Gernot Rohr
Le Racing s'envole mercredi matin pour la Gironde. Il séjournera à Lège Cap-Ferret jusqu'au match de samedi à Bordeaux. Mais dans l'avion, il n'y aurait que 16 ou 17 places.
Le Racing posera demain ses valises... chez Gernot Rohr. L'ex-Bordelais, entraîneur de l' OGC Nice, propriétaire d'un petit hôtel deux étoiles que gère sa femme à Lège Cap-Ferret, dans le bassin d'Arcachon, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux. Les entraînements seront menés au stade municipal du Cap Ferret. L'équipe prendra vendredi soir ses quartiers dans la préfecture girondine, à la veille d'affronter les hommes de Michel Pavon.
Didier Félix, l'intendant du club, a directement mené les tractations avec Gernot Rohr. Ce dernier a précisé avoir plusieurs fois, avant des échéances importantes, emmené son équipe dans son établissement. Avec réussite. L'Hôtel des Pins porterait chance...
Sans les internationaux
En sélection, Vaclav Drobny, Pontus Farnerud et Mikaël Dorsin, ne seront pas du voyage. La remarque vaut également pour Abdel Fahmi, qui poursuit son processus de reprise et doit rejoindre le groupe la semaine prochaine, pour David Kobylik, victime d'une entorse de la cheville droite avec l'équipe de CFA, dimanche à Metz, et évidemment pour Mamadou Niang.
Reste 18 joueurs à la disposition d'Antoine Kombouaré qui prévoyait hier d'en emmener 16 ou 17 en stage, à l'issue des deux entraînements d'aujourd'hui à la Meinau (9 h 30 et 16 h). L'adjoint Bernard Guignedoux, le préparateur physique Michel Dufour et le kiné Eric Moerckel compléteront la délégation.
Les internationaux sur lesquels comptera Kombouaré au stade Chaban-Delmas rejoindront le groupe vendredi.
Le Racing s'envole mercredi matin pour la Gironde. Il séjournera à Lège Cap-Ferret jusqu'au match de samedi à Bordeaux. Mais dans l'avion, il n'y aurait que 16 ou 17 places.
Le Racing posera demain ses valises... chez Gernot Rohr. L'ex-Bordelais, entraîneur de l' OGC Nice, propriétaire d'un petit hôtel deux étoiles que gère sa femme à Lège Cap-Ferret, dans le bassin d'Arcachon, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux. Les entraînements seront menés au stade municipal du Cap Ferret. L'équipe prendra vendredi soir ses quartiers dans la préfecture girondine, à la veille d'affronter les hommes de Michel Pavon.
Didier Félix, l'intendant du club, a directement mené les tractations avec Gernot Rohr. Ce dernier a précisé avoir plusieurs fois, avant des échéances importantes, emmené son équipe dans son établissement. Avec réussite. L'Hôtel des Pins porterait chance...
Sans les internationaux
En sélection, Vaclav Drobny, Pontus Farnerud et Mikaël Dorsin, ne seront pas du voyage. La remarque vaut également pour Abdel Fahmi, qui poursuit son processus de reprise et doit rejoindre le groupe la semaine prochaine, pour David Kobylik, victime d'une entorse de la cheville droite avec l'équipe de CFA, dimanche à Metz, et évidemment pour Mamadou Niang.
Reste 18 joueurs à la disposition d'Antoine Kombouaré qui prévoyait hier d'en emmener 16 ou 17 en stage, à l'issue des deux entraînements d'aujourd'hui à la Meinau (9 h 30 et 16 h). L'adjoint Bernard Guignedoux, le préparateur physique Michel Dufour et le kiné Eric Moerckel compléteront la délégation.
Les internationaux sur lesquels comptera Kombouaré au stade Chaban-Delmas rejoindront le groupe vendredi.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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- Frantz
- Entraineur adjoint@Staff
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«Tout dépend de nous»
Capitaine durant la longue absence de Corentin Martins, Christian Bassila fait partie de ces cadres sur lesquels compte le Racing pour sonner la révolte. Il sait qu'il doit forcer sa nature et devenir plus aboyeur pour recadrer sur le terrain ceux qu'il apprécie tant en dehors.
- Comment en être arrivé là ?
- On s'est peut-être vu trop beau. L'équipe est jeune. Beaucoup font leur apprentissage. Si certains n'avaient pas conscience de la situation, désormais, c'est le cas.
- La pression seule explique-t-elle ce que vous avez unanimement appelé votre non-match devant Rennes ?
- C'est difficile à analyser. Il n'y a qu'une chose à retenir. Nous sommes complètement passés à côté. Un naufrage collectif inquiétant, vu le classement, qui nous pousse, nous les joueurs, à la réflexion. Il reste huit rencontres. Nous n'avons plus le droit de passer au travers. Je ne dis pas qu'il faut gagner tous les matches, mais nous devrons nous inspirer d'équipes comme Metz ou Toulouse, qui sortent du terrain lessivées, se battent avec leurs qualités. En début de saison, nous parlions surtout de jeu. Nous devons nous appuyer aujourd'hui sur d'autres valeurs pour éviter une grosse désillusion : état d'esprit, combativité, solidarité.
«Le doute, pire ennemi»
- Cette équipe saura-t-elle se révolter ?
- Elle en est capable. Nous sommes de grands garçons. Désormais, quelle que soit la manière, il nous faut des points, quitte à déroger à notre conception du jeu. Même les équipes les plus prestigieuses agissent ainsi en cas de nécessité. Samedi soir, nous ne nous sommes pas reconnus. Nous étions tous terriblement frustrés et avions envie de rejouer tout de suite pour nous racheter. Nous nous sommes mis dans la m... tout seuls. A nous d'en sortir.
- La petite semaine de stage en Gironde (voir ci-contre) doit y contribuer.
- Cela ne peut que renforcer l'indispensable esprit de solidarité. Nous avons peut-être besoin de nous retrouver, de nous dire les choses qui ne vont pas. Le doute est le pire ennemi du footballeur. Peut-être aussi avons-nous besoin de souffle nouveau. Un club ne se réduit pas à son groupe pro. Nous aurons besoin de tout le monde.
«Nous n'arrivons pas à nous dire les choses»
- Y compris de Chapuis, pourtant dans une très mauvaise passe.
- Pour Cyril, ce n'est pas évident. Nous avons tous connu des débuts difficiles à Strasbourg. Moi-même, j'ai peu joué pendant un an. Je suis persuadé qu'il va revenir en forme. Il a montré ses qualités par le passé. Sa tâche est rude. Il n'a pu s'exprimer à Leeds. Il est en réapprentissage. Il faut être costaud dans la tête. A nous de le protéger. Nous avons tous souffert, samedi, lorsqu'il est sorti sous les sifflets. Je suis allé le voir immédiatement après la partie.
- Vous évoquez des vérités à se dire. S'il y en a, ne serait-il pas grand temps ?
- Depuis le départ, l'ambiance est superbe. Nous vivons tellement bien ensemble que nous n'arrivons pas à nous dire les choses en face. Nous devons faire la part des choses. Occulter l'ambiance de l'extérieur et, lorsqu'il y a des absences sur le terrain, le rappeler aux joueurs concernés. Ce que font Giuly et Bernardi à Monaco par exemple. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès.
«Respecter le maillot»
- Vous avez suppléé Corentin Martins dans son rôle de capitaine durant sa longue absence. N'était-ce pas avant tout votre rôle ?
- C'est vrai, je n'ai peut-être pas osé. Les cadres, nous avons endossé de nouvelles responsabilités après les départs successifs des anciens, comme Habib Beye ou Danijel Ljuboja. Nous le savons aujourd'hui, mais nous aurions peut-être dû forcer notre nature plus tôt.
- Craignez-vous le pire ?
- Pas spécialement. Tout dépend de nous, donc il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Ce serait le cas si nous n'avions pas conscience que le maintien se joue. Devant Rennes, c'est comme si on avait joué avec la vie du club. Aujourd'hui, il s'agit de respecter le maillot. Mais comme dit, la claque a été telle qu'elle suscitera forcément une réaction de notre part. Pour cela, nous sommes impatients de jouer le prochain match.
Capitaine durant la longue absence de Corentin Martins, Christian Bassila fait partie de ces cadres sur lesquels compte le Racing pour sonner la révolte. Il sait qu'il doit forcer sa nature et devenir plus aboyeur pour recadrer sur le terrain ceux qu'il apprécie tant en dehors.
- Comment en être arrivé là ?
- On s'est peut-être vu trop beau. L'équipe est jeune. Beaucoup font leur apprentissage. Si certains n'avaient pas conscience de la situation, désormais, c'est le cas.
- La pression seule explique-t-elle ce que vous avez unanimement appelé votre non-match devant Rennes ?
- C'est difficile à analyser. Il n'y a qu'une chose à retenir. Nous sommes complètement passés à côté. Un naufrage collectif inquiétant, vu le classement, qui nous pousse, nous les joueurs, à la réflexion. Il reste huit rencontres. Nous n'avons plus le droit de passer au travers. Je ne dis pas qu'il faut gagner tous les matches, mais nous devrons nous inspirer d'équipes comme Metz ou Toulouse, qui sortent du terrain lessivées, se battent avec leurs qualités. En début de saison, nous parlions surtout de jeu. Nous devons nous appuyer aujourd'hui sur d'autres valeurs pour éviter une grosse désillusion : état d'esprit, combativité, solidarité.
«Le doute, pire ennemi»
- Cette équipe saura-t-elle se révolter ?
- Elle en est capable. Nous sommes de grands garçons. Désormais, quelle que soit la manière, il nous faut des points, quitte à déroger à notre conception du jeu. Même les équipes les plus prestigieuses agissent ainsi en cas de nécessité. Samedi soir, nous ne nous sommes pas reconnus. Nous étions tous terriblement frustrés et avions envie de rejouer tout de suite pour nous racheter. Nous nous sommes mis dans la m... tout seuls. A nous d'en sortir.
- La petite semaine de stage en Gironde (voir ci-contre) doit y contribuer.
- Cela ne peut que renforcer l'indispensable esprit de solidarité. Nous avons peut-être besoin de nous retrouver, de nous dire les choses qui ne vont pas. Le doute est le pire ennemi du footballeur. Peut-être aussi avons-nous besoin de souffle nouveau. Un club ne se réduit pas à son groupe pro. Nous aurons besoin de tout le monde.
«Nous n'arrivons pas à nous dire les choses»
- Y compris de Chapuis, pourtant dans une très mauvaise passe.
- Pour Cyril, ce n'est pas évident. Nous avons tous connu des débuts difficiles à Strasbourg. Moi-même, j'ai peu joué pendant un an. Je suis persuadé qu'il va revenir en forme. Il a montré ses qualités par le passé. Sa tâche est rude. Il n'a pu s'exprimer à Leeds. Il est en réapprentissage. Il faut être costaud dans la tête. A nous de le protéger. Nous avons tous souffert, samedi, lorsqu'il est sorti sous les sifflets. Je suis allé le voir immédiatement après la partie.
- Vous évoquez des vérités à se dire. S'il y en a, ne serait-il pas grand temps ?
- Depuis le départ, l'ambiance est superbe. Nous vivons tellement bien ensemble que nous n'arrivons pas à nous dire les choses en face. Nous devons faire la part des choses. Occulter l'ambiance de l'extérieur et, lorsqu'il y a des absences sur le terrain, le rappeler aux joueurs concernés. Ce que font Giuly et Bernardi à Monaco par exemple. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès.
«Respecter le maillot»
- Vous avez suppléé Corentin Martins dans son rôle de capitaine durant sa longue absence. N'était-ce pas avant tout votre rôle ?
- C'est vrai, je n'ai peut-être pas osé. Les cadres, nous avons endossé de nouvelles responsabilités après les départs successifs des anciens, comme Habib Beye ou Danijel Ljuboja. Nous le savons aujourd'hui, mais nous aurions peut-être dû forcer notre nature plus tôt.
- Craignez-vous le pire ?
- Pas spécialement. Tout dépend de nous, donc il n'y a pas lieu de s'inquiéter. Ce serait le cas si nous n'avions pas conscience que le maintien se joue. Devant Rennes, c'est comme si on avait joué avec la vie du club. Aujourd'hui, il s'agit de respecter le maillot. Mais comme dit, la claque a été telle qu'elle suscitera forcément une réaction de notre part. Pour cela, nous sommes impatients de jouer le prochain match.
Si l'Amazonie est le poumon de la terre, Metz en est le trou du cul.
http://rernes.free.fr/
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- Enregistré le : 10 juin 2003 16:41
- Localisation : WIEN
pour kombouare....il lui reste 180 minutes a vivre...........c est trois points au moins ou il est vire.................!!!!!!
c a c est la realite............
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