Un profil qui ne correspond guère à Jean-Luc Herzog, le conseiller présidentiel parachuté fin janvier par Ginestet et dont les jours semblent déjà comptés. Sans le savoir, l'ancien cadre du Crédit Mutuel Europe, natif de Dannemarie, pourrait bien avoir signé une forme de CPE au Racing.
20 Minutes a écrit :De Niederhausbergen au stade, rien n'écharpe à Jean-Luc Herzog
De l'écharpe Ciel et Blanc à l'écharpe tricolore. Depuis un an, Jean-Luc Her-zog occupe le fauteuil de maire de Niederhausbergen. « C'est quelque chose qui me passionne, déclare tout de go le directeur général du Racing. Je regrette presque de ne pas avoir démarré plus tôt. » Elu sans étiquette, il jongle entre ses fonctions au RCS et à la mairie. « Des double journées, parfois, et des sollicitations le week-end », sourit Jean-Luc Herzog, volubile quand on lui parle de sa mairie, alors qu'il répond avec plus de réserve sur les dossiers du Racing.
A chacune de ses sorties, « Monsieur le maire » est interpellé sur les résultats du club. « La question qui revient tout le temps est : "Est-ce qu'on va monter ?". Il y a un véritable attachement et une grande tendresse pour le Racing. Mais les gens n'ont pas leur langue dans leur poche pour en parler. »
Les administrés croisés dans les rues du village semblent satisfaits de sa première année de mandat, en tout cas ils ne disent rien de négatif. « C'est une bonne équipe municipale. Ils sont jeunes, avec de l'ambition. Ça avance », avoue René, un octogénaire. Même son de cloche du côté de la place de la Mairie ou de la pharmacie. « Les projets sont les bienvenus. C'est tout bénef pour les écoles, les habitants et les commerces. Et c'est fait en respectant le côté campagne de Niederhausbergen, poursuit Marguerite, une habitante. Mais une année, ce n'est pas significatif. »
Des projets, la nouvelle équipe municipale n'en manque pas. Ses quatre priorités vont à la construction d'une nouvelle école, de nouveaux lotissements, d'un terrain multisports et à la création d'un jardin public « pour recréer un centre de vie », dixit Jean-Luc Herzog. Le nouveau maire se délecte de la diversité de sa tâche. « Tous les sujets de société sont traités : le troisième âge, les jeunes, la sécurité routière... C'est dommage que les gens ne connaissent pas plus le travail d'un maire et du conseil municipal. C'est passionnant, car on fait quelque chose pour les autres. On se sent utile. »
Il se retrouve ainsi à officier pour les mariages. « La première fois, c'est bizarre, reconnaît-il. On est un peu dans l'inconnu. En fait, c'est relativement facile, car l'euphorie des mariés est communicative. » Lors de ces célébrations, il revêt son écharpe tricolore. Un moment privilégié pour le maire. « Il y a une forme de fierté, concède-t-il. On se rend compte des responsa- bilités qu'on a vis-à -vis de nos concitoyens. ».
Les bruits qui me vienne de Strasbourg ( autour de la meinau ) disent que Ginestet pourrait lui demandé de prendre la place à Specht, j'espère que ce n'est pas sérieux.
Sans la liberte de blamer il n'y a point d'eloge flatteur.