[05/06] 27ème J: Toulouse / RCS : 1-2

[NéRiK]

Ca change pas grand chose avec ou sans Revault si on n'est pas capable de les mettre au fond et de tenir un résultat. Le principal adversaire du Racing c'est le Racing lui même.

[argueti]

Racing, as-tu du coeur ?

Gagner 8 matches sur 12 : c'est l'incroyable et improbable défi imposé à  Strasbourg pour espérer se maintenir. Mais même en route pour la L2, l'équipe alsacienne doit d'abord retrouver son identité et sa fierté.

Attention, l'exemple qui va suivre ne s'adresse qu'aux indécrottables optimistes, aux inconditionnels de la méthode Coué ou aux doux rêveurs. Mais toute ressemblance avec un club, un entraîneur et des joueurs ayant existé n'est pas que pure coïncidence...
C'est l'histoire vraie du Mans saison 2003-2004. Promue en L1, l'équipe sarthoise patiente jusqu'à  la 13e journée pour signer son premier succès face à  Metz (2-0). Affublé du bonnet d'âne pendant tout le championnat ou presque, Le Mans sombre à  la Meinau (3-0) et Thierry Goudet, l'homme de la montée, jette l'éponge remplacé par Daniel Jeandupeux.

« On avait perdu notre place en L1, mais regagné l'estime de nos supporters »

L'électrochoc n'est pas immédiat puisque le 3 avril, le MUC 72 s'enfonce encore un peu plus à  St-Symphorien (5-0) et pointe au soir de la 31e journée à  9 points d'Ajaccio le premier non relégable.
« Nous, on y croit encore et vous ? », lancent les supporters en déployant une utopique banderole dans le kop du stade Léon-Bollée. Les joueurs répondent par une victoire face à  Toulouse (2-1), puis engrangent 9 points d'affilée face à  Montpellier (3-0), Auxerre (2-1) et Guingamp (4-2).
A trois journées de la fin, Le Mans y croit à  nouveau. Mais un nul à  domicile contre Lille (1-1) suivi d'un brutal coup d'arrêt à  Sochaux (3-0) dilapident le miracle manceau. Le MUC 72 a beau finir en beauté devant Lens (3-0), il échoue à  un petit point du maintien (38) juste derrière Bastia et Toulouse (39).
« J'ai toujours pensé que tout se jouerait dans le dernier quart d'heure de la dernière journée, rappelle Daniel Jeandupeux. On avait perdu notre place en L1, mais on avait regagné l'estime de nos supporters. Et surtout notre fierté. »
Et aujourd'hui, Le Mans, le promu, est 7e de L1... Une belle histoire et un bel exemple à  méditer. Mais surtout à  imiter, non ? « Ce soir, une équipe en voulait un peu plus que l'autre », déplorait Jacky Duguépéroux à  l'issue de la rencontre pour stigmatiser le déficit d'ardeur de ses troupes face à  Ajaccio, autre compagnon de galère.
Au delà  de l'impossible mission d'assurer un maintien plus qu'hypothétique, l'entraîneur du Racing va pouvoir jauger et juger les entrailles de ses ouailles. « Ce sont des joueurs pros avant tout et on verra leur mental, ajoute Duguépéroux. On a tous quelque chose à  gagner. Il serait indécent de lâcher. Par respect pour le public, pour les abonnés, pour les supporters. »
Et les douze matches de Coupe qu'il reste au Racing pour retrouver son âme et sa fierté vont servir de laboratoire en vue de la saison prochaine. Que ce soit au paradis ou au purgatoire.

Mars, et ça repart...

La course contre la montre est engagée pour le Racing. Sur le terrain, comme en coulisses. Et pour Philippe Ginestet, la bataille sportive n'est pas encore définitivement perdue. « Il faut aborder chacune des douze dernières rencontres avec l'esprit coupe, avec un maximum d'engagement, avec le couteau entre les dents. Nous ne sommes pas encore condamnés. Une victoire samedi à  Toulouse pourrait nous relancer avant la venue de Troyes. Mais pour cela, l'équipe doit montrer qu'elle a du caractère. »
Mais en dehors de la pelouse, le président du club alsacien doit désormais s'attacher à  reconstruire en interne. « A la mi-mars, il faudra prendre les décisions concernant la future orientation du club », souligne-t-il.
Dès aujourd'hui, aura lieu l'entretien préalable au licenciement ou à  la réintégration de Pierre Brochet, le directeur du marketing et responsable de la communication du Racing (cf DNA du 4 février). Mais aucune décision n'interviendra ce soir, car le Code du Travail impose un délai avant de notifier toute décision.

[ZITELLI]

Match pas facile. Depuis quelques matchs, le TFC tourne mieux. Quand aux blessés, Revault est absent, mais Douchez est loin d'être un manche (très bon à  Marseille hier soir).

[mr-trunks]

Au lieu de prendre Puydebois comme 2 eme gardien c'est lui qu'on aurais du prendre.
Mais bon, le racing achete sur cathalogue et parfois au moment de la livraison on constate que le joueur acheter n'est pas comme le catalogue l'a décrits.

[The_Key_Player]

Après Vercoutre, Puydebois est à  nouveau une déception pour le moment...

[Tormentor2]

Ajaccio non plus n'avait pas tous ses titulaires - Porato, Collin - et ils ont quand même réussi à  venir chercher un 2-2... je pense que l'on ne peut pas obtenir mieux qu'un nul...

[argueti]

Au lieu de prendre Puydebois comme 2 eme gardien c'est lui qu'on aurais du prendre.

C'est pas parce que le mex flambe pendant un match qu'il est meilleur qu'un autre, faut arreter de raconter n'importe quoi.

Tu aurais craché sur Puydebois apres ses matchs en Ligue des Champions ?

Un gardien faut le voir sur le long terme et pas sur un match ... Sinon a ce moment la on prend le gardien de Lyon Duchere ou de Colmar ...

[fan_racing]

Après Vercoutre, Puydebois est à  nouveau une déception pour le moment...

Ah non ! Puydebois nous a quand même fait de très bons matchs et nous à  probablement permis de remporter ce premier match face à  Nancy

[The_Key_Player]

Vercoutre aussi en a sorti de bons, mais ça restait mitigé...

[fan_racing]

Je trouve quand même que ceux de Vercoutre étaient moins bons. Dans l'absolu de toute façon, il nous faut Cassard