[07/08] 31ème J: PSG / Strasbourg - 1-0

[Sam.]

Rene la meme chose, et apres tu nous mets sa petite soeur.....

Sam.

[Stan]

PSG-RCS .. Adversaire direct .. Et puis ça tombe bien on gagne souvent au parc !

Ca pue..

[Pinon]

Paris - Racing le 2 avril à  20 h. Initialement décalé au mercredi 9 avril, le match de la 31e journée de Ligue Paris - Strasbourg (programmée elle le dimanche 30 mars, au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue que le club parisien dispute la veille contre Lens), aura finalement lieu le mercredi 2 avril à  20 h et sera retransmis sur Sport +

[FM17]

on doit être la seule équipe de France à  n avoir jamais gagné au Parc des Princes contre le PSG en plus de 30 confrontations...

[Phapha]

chouette, ils auront un match de plus dans les jambes.

[Manu]

Paraitrait que Paris va faire jouer ses jeunes contre le Racing histoire de ne pas fatiguer son équipe type pour les matchs plus difficile...
















je rigole hein...

[fan_racing]

Equipe type, équipe jeune ... c'est des notions assez floues à  Paris.

[Roswell Man]

Je viens de faire quelques calculs avec un pote, un superfan du Racing qui accessoirement est au bord de la déprime depuis la foirade d'hier soir.

D'après nos calculs, pour préserver raisonnablement ses chances de maintien, le Racing doit absolument atteindre les 40 points avant la réception de l'OL (le résultat de ce match étant déjà  connu d'avance ). Autrement dit, il doit au moins gagner un match et faire deux nuls. Oui vous avez bien pigé, une seule défaite contre le PSG, Monaco ou Valenciennes pourrait déjà  être synonyme de relégation...

Bien sûr, même s'il atteint miraculeusement les 40 points au soir de la 33e journée, le Racing devra encore empocher 4 points, c'est-à -dire gagner un match (contre Caen ?) et arracher un nul (contre Rennes ?), pour être sûr de sauver ses fesses. Evidemment ce n'est pas infaisable, mais quand même ça fout les boules, surtout quand on sait que 3 des 4 derniers matchs auront lieu à  l'extérieur...

[Keating]

Les malheurs parisiens s'enchaînent avec Yepes qui paraît à  son tour gravement blessé. Le défenseur colombien demande tout de suite le changement...

Je ne veux pas me réjouir trop vite, mais s'il pouvait ne pas jouer contre le Racing, je signe de suite !

Remplacé sur blessure avant la mi-temps du match contre Lyon (2-4), le défenseur central du Paris-SG, Mario Yepes, souffre d'une élongation au mollet.

C'est grave docteur ?

[argueti]

Bleu comme l'enfer

Battus samedi par Lille (0-1) pour la troisième fois consécutive à  la Meinau, les Bleus poursuivent leur descente aux enfers. Les deux prochains matches à  Paris et contre Monaco, deux autres équipes en perdition, s'annoncent cruciaux.

La référence à  Yves Boisset et à  son polar sorti en 1986, « Bleu comme l'enfer », n'a jamais semblé aussi adaptée qu'à  la situation actuelle des Bleus du Racing en ce week-end pascal. Avec cinq défaites lors des six dernières journées (3 points sur 18), les hommes de Jean-Marc Furlan sont pris dans un tourbillon qui les attire irrémédiablement vers le fond. Vers ce trou noir qui jouxte l'enfer de la relégation en Ligue 2. Entre les deux, la frontière est mince, mais elle existe encore. Même sifflé par un public versatile après cinq minutes de jeu (Ndlr : samedi contre Lille), même en proie à  une inefficacité récurrente, le RCS peut encore se raccrocher à  quelques branches. La première est son capital points. 35 en 30 journées : il n'y aurait, dans une saison normale, pas de quoi s'inquiéter démesurément. Le hic, c'est que 2007-2008 n'est pas une saison normale. Tout le monde s'arrache et bien malin celui qui pourrait dire qui accompagnera Metz à  l'étage du dessous. Certes, Toulouse paraît mal embarqué. Mais la réaction du Stade Malherbe de Caen avant-hier contre Monaco prouve que tout pronostic serait bien hasardeux. Décapités à  Lille la semaine précédente (5-0), les Normands ont su se serrer les coudes et serrer les dents pour inverser le cours d'un match qui s'annonçait mal. Menés 1-0, ils ont passé quatre buts aux Monégasques. Et pendant qu'ils écartaient le spectre du doute né d'une abominable série de dix matches sans succès (5 nuls, 5 défaites et 5 points sur 30 en 2008), l'ASM de Marc Keller poursuivait, elle, son plongeon (3 nuls, 5 défaites et 3 points sur 24 lors des 8 dernières journées). À l'instar de Parisiens et de Toulousains eux non plus pas très gaillards ces temps-ci.

« Le public nous accable »

« Le nombre d'équipes en lutte pour le maintien n'a jamais été aussi élevé », s'efforce de positiver l'entraîneur des gardiens strasbourgeois Alexander Vencel. « Ceci dit, nous piétinons depuis longtemps et certains de nos adversaires avancent, eux. Nos récentes contre-performances à  domicile (trois défaites de rang contre Sochaux, Metz et Lille) nous placent dans une situation délicate. Avoir perdu en fin de partie contre les Messins et les Lillois nous prive de deux points précieux. À 37, l'analyse ne serait pas tout à  fait la même. » « Il ne sert à  rien de pleurer », enchaîne le coordinateur sportif Ferhat Khirat. « Personne n'a jamais dit que la saison serait facile. Et je pense sincèrement que si nous avions annoncé en juillet que nous compterions 35 points après 30 journées, beaucoup de nos supporters auraient signé. Il faut remettre les choses en perspective. Aujourd'hui, au lieu de nous soutenir au moment où nous en avons le plus besoin, le public de la Meinau nous accable. » Avant-hier, certains joueurs (Rodrigo, Alvaro Santos, Manu Dos Santos) sont encore sortis du stade sous les insultes. L'expulsion sévère du capitaine brésilien a indirectement précipité la perte de son équipe. Mais elle a aussi, comme le souligne Jean-Marc Furlan, « désinhibé » les Strasbourgeois. « Ils ont alors pensé qu'ils n'avaient plus rien à  perdre. »
Rien, sinon un point qu'ils ont laissé filer à  la 85e sur un but de Mavuba synonyme de crucifixion. « C'est le moment de faire preuve de fierté et d'amour-propre », martèle Alex Vencel. Les deux prochains rendez-vous à  Paris contre des Parisiens en souffrance et à  la Meinau face à  une AS Monaco en perdition en diront long à  ce sujet. Car à  huit journées du baisser de rideau, la marge de manÅ“uvre des Bleus rétrécit dangereusement.

Echos

Le site internet du Racing a annoncé un peu prématurément que l'équipe strasbourgeoise partirait en stage du dimanche 30 mars au jeudi 3 avril à  Marcoussis, au centre technique national du rugby français, pour préparer le déplacement à  Paris du mercredi 2 avril (20 h) et la réception de Monaco du samedi 5 avril (20 h également). En réalité, plusieurs sites sont toujours en concurrence. Les Bleus pourraient d'ailleurs atterrir à  Saclay, au Sud-Ouest de Paris. Dans tous les cas de figure, ils s'entraîneront dimanche matin à  Strasbourg avant de rejoindre leur lieu de retraite francilien dans l'après-midi. « Ce stage n'a rien à  voir avec la défaite contre Lille », précise Ferhat Khirat. « Jean-Marc Furlan en avait pris la décision la semaine dernière. »

Le mouvement d'humeur de Renteria

Parti à  l'échauffement en compagnie de Quentin Othon et Pierre Ducrocq, le Colombien Wason Renteria a regagné les vestiaires sans assister à  la fin de la rencontre samedi soir. Après avoir constaté à  dix minutes de la fin que Ducrocq devait être le troisième et dernier à  entrer en jeu (après Pascal Johansen et Jacob Mulenga), le meilleur buteur du RCS (8 buts) a quitté le bord du terrain sur un mouvement d'humeur. Un comportement qui apportera de l'eau au moulin à  ceux qui le jugent davantage préoccupé par ses statistiques personnelles que par l'intérêt supérieur du club. À moins que ce coup de sang ne soit perçu comme une manifestation toute personnelle de sa motivation. Ou de son incompréhension devant le maintien d'un Eric Mouloungui transparent sur le terrain pendant 90 minutes, autant à  Bordeaux (Ndlr : où Renteria, blessé, était forfait de dernière minute) que face à  Lille.

La vraie fausse entrée de Ducrocq

L'intendant du Racing, Didier Félix, avait tendu au 4e arbitre le nom du Strasbourgeois appelé à  céder sa place à  Pierre Ducrocq. Mais l'ancien Parisien et Havrais n'est jamais entré. Car avant que n'intervienne le changement, le RCS a encaissé le but fatal. J.-M. Furlan a alors opté pour le statu quo.

Récidiviste Hervé Piccirillo

Le RCS ne gardera pas un grand souvenir de Hervé Piccirillo cette saison. À Saint-Etienne le 29 août, l'arbitre avait sévèrement expulsé Guillaume Lacour pour une faute sur Sall dans la surface de réparation, élément déclencheur de la défaite alsacienne 2-0. Le 16 février, il avait averti cinq Strasbourgeois à  Lorient. Avant-hier, il a encore vu rouge devant un tacle plus spectaculaire que méchant de Rodrigo dans un match disputé dans un bon esprit. « Il y a l'esprit et la lettre », avait dit Jean-Marc Furlan fin août à  Saint-Etienne. « L'expulsion de Guillaume n'était pas dans l'esprit […]. L'arbitre est devenu acteur de la rencontre, alors qu'on attend d'un arbitre qu'il gère le jeu de façon équitable. » Des propos que l'entraîneur strasbourgeois aurait pu reprendre mot pour mot avant-hier soir.

Rodrigo suspendu à  Paris

Expulsé très sévèrement samedi soir face à  Lille, le Brésilien Rodrigo sera automatiquement suspendu pour le déplacement à  Paris, le mercredi 2 avril.

Stéphane Godin