[08/09] Le Fil Rouge

[argueti]

En stage à  Amphion-Publier

Les Strasbourgeois reprendront l'entraînement le jeudi 19 juin et partiront en stage du mercredi 25 au vendredi 4 juillet à  Amphion-Publier, sur la rive Sud du lac Léman. L'ancien gardien du Racing, Richard Dutruel, qui réside dans la région, donne un coup de main à  l'organisation. Le coordinateur sportif Ferhat Khirat concocte de son côté le planning des matches amicaux. Même si rien n'est encore finalisé, le RCS devrait affronter Fribourg le 23 juillet à  Colmar et Karlsruhe le 26 à  Haguenau. La reprise en Ligue 2 est fixée au vendredi 1er août.

[FM17]

Et voilà  déjà  le chateau de cartes Ginestet qui commence à  s'écrouler, tout avait pourtant si bien démarrer...
Mais bon, savoir s'entourer n'est pas donné à  tout le monde, vouloir absolument Pierre Ginestet au recrutement et Khirat à  la formation se paie cash, et voilà , la L1 ne s'improvise pas Mr Ginestet...

merci Seb T, tout est dit ou presque....

[urotsukidogi]

Oh le recrutement n'est pas le pire connu au racing, la période Le Roy ou Keller a été bien plus faste

[FM17]

pas entierement faux mais le non recrutement au mercato aura été une erreur...et Ginestet brother ou Khirat manquent sans doute d expérience et de compétence à  terme pour un projet solide en L1...

[urotsukidogi]

Ben justement j'en suis pas sur toute l'équipe a sombré alors un ou même deux joueurs je suis pas certain que celà  aurait changé beaucoup de choses, surtout vu nos moyens qui auraient de toute façon pas permis grand grand chose à  part peut être un prêt d'un mec qui donc se serait senti beaucoup moins impliqué dans la cause

[Keating]

Si on avait su que nos attaquant se chieraient dessus, on aurait rappelé Nemeth et on aurait été sauvé !

[télésupporteur]

pas entierement faux mais le non recrutement au mercato aura été une erreur...et Ginestet brother ou Khirat manquent sans doute d expérience et de compétence à  terme pour un projet solide en L1...

le recrurement aurait été celui de yapi yapo
y'a pas eu
y'a pas de quoi

[argueti]

L'éternel recommencement

Si le Racing a quitté la Ligue 1 avec les honneurs, samedi soir à  Marseille (4-3), le retour à  la case départ se fera dans l'anonymat et la perplexité. Sans le sou, le club strasbourgeois devra miser sur les jeunes pour revivre des lendemains qui chantent.

En cela, Jean-Marc Furlan aura eu raison. Voilà  quelques semaines, quand tout était encore possible pour les siens, l'entraîneur général avait estimé que le maintien se jouerait aux alentours des 43 points. Bien vu. C'est en effet le pécule que les Bleus auraient dû amasser pour devancer Toulouse - première équipe à  sortir la tête hors du marigot grâce à  42 unités -, eu égard à  un goal average très défavorable par rapport aux Haut-Garonnais.

Où et pourquoi se sont évanouis les huit points manquants ?

Avec 35 points au compteur, les Alsaciens sont très loin du compte. Et l'impression, assez flatteuse, laissée samedi soir dans la furia du Vélodrome, ne doit pas occulter la triste réalité. En mars dernier, lors d'une soirée victorieuse au Mans (0-1), le Racing était pourtant bien engagé sur la voie du maintien. Onze défaites plus loin - un ahurissant record qui devrait tenir longtemps -, Strasbourg a inexorablement laissé filer son destin. En-dehors du point d'orgue marseillais, sorte de baroud d'honneur réservé aux âmes meurtries, Rodrigo et les siens n'ont jamais donné l'impression de pouvoir relever la tête. Pourquoi n'ont-ils pas été aussi joueurs, créatifs, concernés et efficaces que samedi soir ? Comment ont-ils pu contrecarrer plus d'une heure durant les desseins d'une formation pourtant à  la lutte pour souffler la troisième place à  Nancy, s'ouvrant ainsi les portes du tour préliminaire de la Ligue des champions ? Voilà  certainement le genre de questions que « coach » Furlan portera en bandoulière sur le chemin des vacances qui commencent aujourd'hui. A tête reposée, celui qui a été confirmé dès mercredi dernier dans ses fonctions par le président Ginestet pourra rétrospectivement analyser ces trois mois de descente aux enfers. Et repasser, en boucle, le film noir des événements pour savoir où et pourquoi se sont évanouis les huit points manquants. Deux victoires contre Metz et Sochaux, autant de nuls aux dépens de Monaco et Caen, pour ne citer que les rencontres domestiques, voilà  par exemple un plan de route qui aurait suffi à  assurer le maintien. Remuer le couteau dans une plaie encore vive n'a pourtant plus guère d'intérêt. Le Racing est en Ligue 2. La seule question qui vaille d'être posée étant de savoir comment les Bleus vont pouvoir la quitter. Et rapidement.

Le Racing doit se résoudre à  laisser filer ses meilleurs éléments

Le chantier s'annonce d'une complexité extrême. Il s'agira déjà  de rebâtir un groupe cohérent, délesté de « ceux qui l'ont déstabilisé de par leur comportement négatif, agissant comme une piqûre de serpent », aux dires de Furlan. Sans citer de noms, l'entraîneur pense certainement très fort à  des garçons comme Johansen, Abdessadki ou Renteria. Le premier est en fin de contrat, le deuxième ne veut pas rester en dépit d'un bail qui court encore sur un an, le troisième - prêté par le FC Porto - s'en est déjà  retourné en Colombie avec, quand même, neuf buts inscrits sous le maillot bleu. Mais la prestation de Kevin Gameiro - auteur d'une superbe sixième réalisation une semaine après la cinquième contre Caen (1-4) - en pur avant-centre doit attiser quelques regrets. Furlan a longtemps estimé que son attaquant de poche n'avait pas encore l'étoffe pour s'installer en titulaire à  ce poste. Il s'est fourvoyé. Trop tard, cependant, pour se lamenter, puisqu'il paraît acquis que l'international espoir évoluera sous d'autres cieux, à  l'instar d'Eric Mouloungui, d'Habib Bellaïd, de Zoltan Szelesi ou de Grégory Paisley, tous alignés en Provence. Contraint de vendre pour éponger le déficit de 6M d'euros consécutif à  la relégation, le Racing doit se résoudre à  laisser filer ses meilleurs éléments. Furlan l'avait précisé la semaine passée : l'avenir du club appartient aux jeunes. A l'image d'un Simon Zenke plein de culot, lui qui a ouvert son compteur-but pour sa deuxième apparition sous le maillot des pros. Aux Schneiderlin, Othon ou Bah - soit les joueurs lancés par Furlan dans le bain de la Ligue 1 - de prendre le relais des expérimentés Dos Santos ou autre Rodrigo.

«S'imposer à  l'étage inférieur, ce n'est pas la même histoire»

« Ces garçons ont prouvé qu'ils avaient le potentiel de la L 1, dit Furlan. Mais le chemin est encore long. Ils devront déjà  s'imposer à  l'étage inférieur, ce qui n'est pas du tout la même histoire. » D'autres minots, comme Gasmi ou Weber, s'échineront, eux, à  convaincre le coach qu'ils méritent leur place en Ligue 2. Une confiance qu'ils n'ont su gagner cette saison. Sans parler des Jean-Alain Fanchone, Damour ou Lacoste, soit la "relève de la relève" qui devra encore prendre de la graine avant de frapper aux portes de l'équipe pro. C'est donc un Racing au visage juvénile et inexpérimenté qui se lancera, le 1er août prochain, dans la marmite de la Ligue 2, plongé en compagnie de Lens et de Metz dans ce bouillon chiche et souvent indigeste. Un peu plus d'un an après s'en être extirpé. Comme un éternel recommencement...

Bienvenue en Ligue 2

La dernière sortie du Racing en Ligue 1 a préfiguré la prochaine saison. Dans l'atmosphère de fête du Vélodrome, dont les quelque 57 000 âmes ont chaviré de bonheur à  l'issue de la qualification en Ligue des champions, le sort des Strasbourgeois n'a visiblement pas ému grand monde. Alors que les héros olympiens se sont succédé en salle de presse devant la meute de journalistes, aucun Strasbourgeois n'a pointé le bout du nez à  l'horizon. Jean-Marc Furlan aurait pourtant bien voulu partager ses sentiments, mais personne ne l'y a invité. Rattrapé en catimini sur le chemin du bus, le coach n'a intéressé que les trois envoyés spéciaux alsaciens... C'est dans la même indifférence que les Bleus - rejoints par Stéphane Cassard, sorti sans dommage de l'hôpital après une nuit d'observation - ont embarqué hier matin sur le vol régulier pour Strasbourg, via Paris. Arrivés dans la capitale alsacienne en fin d'après-midi, ils ont pu mesurer la différence avec le confort de l'avion privé utilisé toute la saison. Un poste de dépense que les dirigeants alsaciens ont d'ores et déjà  supprimé. C'était quand même chouette, la Ligue 1. Retour à  la réalité le 19 juin, date de la reprise de l'entraînement.

Sébastien Keller

[argueti]

Entre vacances et boulot

Une relégation, une série de onze revers en L 1 qui ne s'arrête que « grâce » à  la descente, un déficit de 6 millions, un budget 2008-2009 en nette diminution, un effectif à  reconstruire : deux jours après son échec à  Marseille (4-3) et alors que ses joueurs seront en vacances ce midi, le RCS va vite devoir s'atteler à  la préparation de la saison prochaine.

La saison 2007-2008 s'est donc terminée sur un feu d'artifice. Dans un stade Vélodrome incandescent, Marseillais et Strasbourgeois ont mis le feu à  la pelouse. Sept buts, deux montants, deux penalties arrêtés par Nicolas Puydebois, remplaçant d'abord malheureux, puis héroïque d'un Stéphane Cassard évacué sur l'hôpital Sainte-Marguerite après un terrible et involontaire choc crânien avec son ex-coéquipier Mamadou Niang : même Hitchcock n'aurait jamais eu l'idée saugrenue d'écrire un scénario aussi improbable, entremêlant autant d'éléments dramatiques. Le feu d'artifice s'est même propagé à  l'après-match, sous forme d'un spectacle pyrotechnique préparé dans l'ignorance du dénouement, mais pleinement adapté à  la qualification in extremis de l'OM pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions. N'eût été la relégation, déjà  consommée, du Racing en L 2 et la mine encore défaite des Strasbourgeois, l'illusion d'une liesse sans tâche aurait été parfaite.
Mais dans l'antre démesuré d'un OM redevenu géant du foot français, les Bleus d'Alsace ont longtemps eu l'air, après le coup de sifflet final, de Schtroumpfs tristes aux bleus à  l'âme et à  la tête. Au sens figuré pour 15 d'entre eux. Au sens propre pour le malheureux Cassard. Pour la 3e fois en sept ans, le Racing descend en L 2. L'habitude devient fâcheuse. Et elle le semble d'autant plus aujourd'hui que l'objectif de la remontée immédiate, moins claironné en ce printemps qu'en 2001 ou 2006, semble impalpable. Si Jean-Marc Furlan assure avoir vu dans la défaite au Vélodrome « une nouvelle déception, mais aussi la preuve que le travail de fond effectué en un an a été cohérent », l'entraîneur strasbourgeois n'ignore pas qu'elle n'augure rien pour la saison prochaine, avec la batterie de changements attendus dans les jours à  venir.

« Un lourd héritage »

Il dispose désormais – et ses dirigeants avec lui – d'un mois, avant la reprise de l'entraînement le 19 juin, pour diagnostiquer les dysfonctionnements qui ont conduit à  cette invraisemblable série terminale de 11 défaites, record historique du club, record d'après-guerre en L 1 et cause de tous les maux strasbourgeois. Comment un promu qui n'avait jamais concédé plus de deux défaites d'affilée en sept mois a-t-il pu s'effondrer ainsi ? « C'est uniquement une affaire de dynamique de groupe », argumente Furlan. « Nous n'avons pas non plus pu faire éclater les jeunes plus tôt à  cause d'un lourd héritage. » L'explication mériterait d'être étayée. Mais aujourd'hui, le résultat est là  : alors que le président Philippe Ginestet présentera au public son projet de stade le jeudi 29 juin à  16 h, l'équipe est à  reconstruire. « Il y a ici 7 ou 8 jeunes de classe internationale », relève encore le coach, qui n'ignore pas que la plus grosse difficulté de l'intersaison « sera de les retenir. » Une mission impossible, certaines réalités économiques — un déficit de 6 millions d'euros à  boucher avant le 30 juin et un budget 2008-2009 de 18 millions, contre 32 cette année — étant incontournables. L'argent ne fait pas le bonheur, dit le proverbe. De ceux qui n'en ont pas, ironise le chansonnier.

Stéphane Godi

[Hans]

L'explication mériterait d'être étayée. Mais aujourd'hui, le résultat est là  : alors que le président Philippe Ginestet présentera au public son projet de stade le jeudi 29 juin à  16 h, l'équipe est à  reconstruire.

29 Mai plutôt. Petite erreur dans l'article.