[08/09] 10ème J: Angers / Strasbourg : 3-0

[silex57]

C'est clair qu'aller à  Angers pour viser le nul c'est vraiment nul. Si on veut monter il faut gagner ces matchs là  !

[RCS_79]

Il faut 1 point minimum avant d'entamer notre série de gros matches.

Mais on a les moyens d'en prendre 3.

Complètement d'accord, l'essentiel étant de ne pas perdre avant une période plus difficile pour le Racing!

[argueti]

Dommage c'est un peu loin de Nantes sinon j'y serais allé ...

[Keating]

Attendu à  son avantage
Auréolé d'un large succès face à  Nîmes, lundi, le Racing aborde l'écueil angevin dans l'intention de se forger un succès référence en déplacement. L'adversaire est en difficulté, le onze strasbourgeois sera inchangé, tout indique qu'il s'agit d'en profiter.

Quel meilleur endroit qu'une virée en val de Loire pour confirmer, de la part d'un groupe complètement estourbi, il y a moins de trois mois encore, l'idée d'une renaissance ?
Après avoir gentiment fessé le Nîmes Olympique, voilà  quatre jours, à  la Meinau, le Racing conclut son premier quart de la saison de L 2, tout en entamant le suivant, au stade Jean-Bouin, qui n'a, a priori, rien d'un enfer.

Sans faire de château en Espagne, ni même en Anjou, on peut allègrement affirmer que l'équipe strasbourgeoise y déboule en favori. Le SCO d'Angers n'a pas gagné depuis le 15 août et la visite sur ses terres de Sedan (3-0). Depuis cette 3e journée, qui l'avait vu pointer immédiatement dans le sillage alsacien (2e), la bande à  Jean-Louis Garcia semble gagnée par un lent déclin qui n'a aucune raison de s'arrêter avec la venue du leader. Elle reste sur une série de deux nuls et trois défaites et n'a pas inscrit le moindre but lors de ses trois derniers matches.
L'actualité récente en Maine-et-Loire donne encore davantage d'avantages au relégué alsacien. Une douzaine d'indisponibilités dans un effectif de vingt-deux pros a autrement plus d'incidence que trois absents pour cause de sélection (Gargorov, Bah et Szelesi) et un forfait pour blessure (Pelé) dans un groupe de 31. Accessoirement, le staff technique strasbourgeois a su faire usage de ses possibilités d'anticipation.
Les internationaux ont été priés de prendre patience sur le banc, dès lundi. Le onze de départ, en Anjou, devrait être le même que face à  Nîmes. Plus obsédé par le comportement de sa troupe que par le profil de l'adversaire, Jean-Marc Furlan apprécie. « Au niveau défensif, il n'y aura pas de problème d'automatisme, avec des joueurs qui ont l'habitude de jouer ensemble depuis 13 ou 14 mois, souligne le technicien. Le tout, c'est que les joueurs sentent individuellement le coup. »
En somme, l'occasion est belle d'en finir avec les petites imperfections relevées en voyage ces temps-ci. Le Racing demeure sur deux nuls en autant de déplacements. Si le point récolté à  Sedan (2-2) avait récompensé à  une réaction méritoire dans la dernière ligne droite, il y en a eu deux de perdu, du côté de Clermont, avec une égalisation concédée dans les arrêts de jeu.
« Les joueurs étaient fous de rage et faisaient la gueule dans le vestiaire ce soir-là , explique Jean-Marc Furlan. Je ne suis pas sûr que l'on aurait réalisé un match aussi plein face à  Nîmes avec deux points de plus. On s'est consacré à  un jeu simple et rapide lundi. Mais je sais aussi qu'en quelques jours une équipe change. Et les matches à  l'extérieur m'ont globalement refroidi. »

En Anjou, c'est l'état des finances du président, Willy Bernard, qui a jeté un froid. AB Fenêtres, son entreprise, a déposé le bilan mercredi, auprès du tribunal de commerce de Paris, la faute à  un fonds d'investissement néerlandais qui n'aurait pas tenu ses engagements. « Il n'y aura aucun impact sur le club dont la santé est bonne », garantit le dirigeant, victime de la crise des subprimes.
Il n'empêche. Ils seront quelques-uns dans les rangs du SCO à  guetter avec attention le virement de leur prochaine paye. Avec Boulogne assurément en danger à  Vannes, ce soir, et Lens contraint de calculer son retard en spectateur puisqu'il ne dispute son match que lundi, cette 10e journée peut correspondre à  une très belle affaire, aujourd'hui. On n'exigera pas des fulgurances dignes de la Pléiade. Simplement un souci sans faille de lutiner la poitrine angevine. Au regard des forces en présence, cela devrait suffire.

[argueti]

En joue en Anjou

Le SCO d'Angers, qui n'a plus gagné depuis le 15 août et est privé de douze joueurs, n'en a pas moins dans le viseur un leader strasbourgeois pas toujours très à  l'aise hors de ses bases et qu'il espère être le premier à  faire tomber lors de la 10e journée de Ligue 2.

Le jeu de mots est facile. Mais en soirée, le Racing sera fatalement en danger à  Angers. D'abord parce qu'il se mettra lui-même en situation précaire pour ne pas être tenté de débarquer au stade Jean-Bouin les mains dans les poches, trop sûr de lui après le festival offert à  son public lundi contre Nîmes (5-0). Ensuite parce que les Angevins sont trop diminués - voir ci-dessous - et trop vexés par un début de saison délicat pour ne pas être à  redouter. Amputés de douze joueurs, le SCO et son entraîneur Jean-Louis Garcia ont dû puiser dans le réservoir du CFA 2. Sur la feuille de match, le monde du foot découvrira ainsi de parfaits inconnus. Mais l'état des lieux angevin assez déplorable n'émeut guère un Jean-Marc Furlan dont la priorité est immuable : faire en sorte que son équipe, leader avec sept victoires et deux nuls, continue à  tracer sa route sans s'occuper des autres et à  creuser son sillon dans ce vaste champ d'expérimentation qu'est parfois la Ligue 2. « J'ai beaucoup de respect pour l'adversaire, mais les problèmes du SCO sont ceux de Jean-Louis Garcia, pas les miens. Moi, j'aspire à  ce que mon équipe tourne et fasse une très bonne partie. » Pour la première fois en 2008-2009, l'entraîneur strasbourgeois alignera l'équipe du match précédent, celle qui a atomisé Nîmes et redonné son fauteuil de leader au RCS. Un confort relatif dans lequel il espère que ses joueurs, alertés par quatre premières sorties difficiles hors de leurs bases, ne s'endormiront pas. « À Dijon (victoire 3-1 après avoir longtemps été menés 1-0), Brest (succès 1-0 malgré une pénible 2e mi-temps), Sedan (nul 2-2 après avoir accusé deux buts de retard) et Clermont (nul 2-2 également, avec une égalisation clermontoise dans les arrêts de jeu), nous nous sommes fait sérieusement secouer. Forcément, je me demande si nous allons encore l'être. Autant je sens mes joueurs très bien à  domicile, autant il reste énormément de travail à  l'extérieur. »

« Nous sommes dans notre bulle »

Lundi contre Nîmes, le Racing a en tout cas montré à  ses rivaux sa capacité à  supporter la pression qu'ils se plaisent à  faire peser sur ses épaules depuis quelques journées. « Je ne sais pas si nous avons marqué les esprits, mais je l'espère », réfléchit Furlan, « Pour l'instant, nous n'avions marqué les esprits de personne. Mais bon, nous ne le vivons pas vraiment comme ça. Nous sommes dans notre bulle. Nous vivons comme une équipe et un staff qui ont toujours quelque chose à  prouver. Car nous savons que nous ne serons pris au sérieux que lorsque nous retrouverons la Ligue 1, pas avant. Les garçons le sentent. C'est pour ça que je n'ai pas l'impression qu'ils puissent se laisser aller à  la déconcentration. D'autant que la concurrence est plus importante dans le groupe que l'an dernier. Sans compter qu'ils ont encore en tête le souvenir du terrible coup de pied au cul qu'ils ont reçu à  Clermont. Je suis même persuadé que s'ils ne l'avaient pas reçu, ils n'auraient pas fait un tel match contre Nîmes. » Reste à  savoir si l'effet de ce fameux « coup de pied au cul », si prosaïquement décrit par le technicien alsacien, perdurera en Anjou.

Le SCO veut un scalp

Ils sont douze. Douze à  manquer à  l'appel (voir par ailleurs) dans les rangs d'un Angers SCO qui n'a plus gagné en championnat depuis le 15 août. Ce soir-là , au terme de la 3e journée, le club angevin, recalé administrativement par la DNCG en juin, s'affichait, le port altier, sur la 2e marche du podium, avec 7 points sur 9 (2 victoires 3-1 contre Reims et 3-0 devant Sedan, entrecoupées d'un nul 0-0 à  Bastia). Un an après avoir été interdit d'accession de National en L 2, puis rattrapé au vol par la LFP à  48 heures du coup d'envoi de la saison, les hommes de Jean-Louis Garcia semblaient partis pour confirmer leur bonne année 2007-2008, conclue sur une 10e place. Mais tout s'est enrayé lors du 4e rendez-vous une semaine plus tard. Le toujours jeune Philippe Brunel et les siens menaient 2-0 à  Clermont, lorsqu'ils ont été repris sur une faute de main de leur gardien Jean-Daniel Padovani, puis un penalty plus que litigieux. Depuis, alors qu'ils comptaient, malgré ce contretemps, huit points en quatre journées, la roue a tourné dans le mauvais sens. La perte de trois pièces maîtresses, Cédric Lécluse (fin de carrière), Fahid Ben Khalfallah (Caen) et Guy Moussi (Nottingham Forest), n'est pas étrangère à  cette passe délicate. La fracture du péroné du défenseur Blaise Kouassi, que Jean-Marc Furlan a dirigé à  Troyes et qui avait été à  l'origine de la rupture des ligaments croisés de Kevin Gameiro à  la Meinau en février 2006, n'arrange rien. Le SCO vient d'encaisser 13 buts en 6 matches officiels – même s'il a stoppé cette porosité contre Troyes le week-end passé (0-0) -, alors qu'il possédait la 5e défense de L 2 en 2007-2008. Il n'a récolté dans l'intervalle que 2 points sur 18. Mais Brunel et ses camarades n'en étaient pas moins les premiers supporters du Racing lundi contre Nîmes. Ils souhaitaient une victoire strasbourgeoise, pour pouvoir se lancer un défi dont ils ne sont pas les seuls à  rêver : être les premiers à  s'offrir le scalp du leader invaincu.

Absents : à  Angers, Ecuelé Manga (sélection, Gabon), F. Ayité (sélection, Togo), F. Do Marcolino (sélection, Gabon), Deblé (sélection, Côte d'Ivoire), Ongoly (genou), M. Fall (pied), Ahou (hanche), Kouassi (péroné), Josse (cheville), Sola (genou), Bourgaud (épaule), Manceau (genou) ; à  Strasbourg, Szelesi (sélection, Hongrie), Gargorov (sélection, Bulgarie), Bah (sélection, Guinée), Pelé (dos), Ekwe-Ebélé (genou), Mathlouthi, Abou, Yachir, Correia, Schneider, Weber, Ledy, Bergueira, Klein (choix de l'entraîneur).

Stéphane Godin

[argueti]

Sur le coup, le Sco semble maudit et le Racing sans souci

Ligue 2. Angers - Strasbourg. Face à  des Alsaciens en pleine forme, les Angevins sont particulièrement diminués.
Et un, et deux, et... 12. C'est le total des joueurs angevins qui ne seront pas présents et qui auraient pu l'être dans l'effectif qu'alignera ce soir Jean-Louis Garcia devant, excusez du peu, le leader invaincu du championnat. Do Marcolino et Ecuele Manga (Gabon) Ayité (Togo) et Deblé (Côte d'Ivoire) sont en sélection. Josse (cheville) et Ongoly (genou) sont encore blessés. Ils s'ajoutent donc à  la liste de l'infirmerie qui comprend Kouassi, Ahou, Fall, Sola, Manceau et Bourgaud. Ce qui fait beaucoup. Et l'entraîneur angevin va être encore une fois obligé de modifier, notamment, son animation défensive alors qu'un certain équilibre, sur ce plan, semblait avoir été trouvé contre Troyes. En ce moment, le Sco est donc maudit. Et le banc prendra, ce soir, des allures inédites. « Il faut être capable de surmonter cela. » lance Jean-Louis Garcia. « Cela nous place encore plus dans la position de celui qui a tout à  gagner. Devant cet énorme favori. Essayer dans ces conditions de faire tomber le leader, cela vaut vraiment la peine. »

« Pas de sinistrose »

Le technicien angevin sait que les Alsaciens sont particulièrement portés vers l'offensive. Il y a donc un coup à  jouer tactiquement lorsque Strasbourg sera en déséquilibre. « Eux ont la puissance, l'engagement athlétique, la qualité technique. Et la réussite en plus, actuellement. Face à  cette formation euphorique, il faudra bien exploiter nos ouvertures à  partir de la récupération. Et vu nos soucis, nous n'avons pas le droit à  l'erreur dans l'investissement. » Ses joueurs pourront, il est vrai, s'appuyer sur les qualités de discipline, d'agressivité, de solidité revenues au goût du jour contre Troyes, vendredi dernier. « Il sera nécessaire même d'en faire plus. Mais on ne va pas dramatiser. Pas se coller de sinistrose. Si nous obtenons un résultat contre Strasbourg, cela n'en sera que plus beau. Et l'on va démarrer en pensant à  réaliser cet exploit. »

Ted Lavie en charnière centrale

Et il ajoute. « Même si mon banc est un peu jeune, il pourrait d'ailleurs amener de la fraîcheur et de l'insouciance, mon équipe de départ a de la gu..., non ? » Elle en a indéniablement. Elle en a parce que les changements ne sont pas si nombreux. rivière repasse titulaire comme contre Nîmes. Et la seule vraie nouveauté, en fait, est le passage de Ted Lavie aux côtés de Couturier en défense. « Avec la réserve girondine, il a souvent évolué à  ce poste et fait de très bons matches, grâce à  sa lecture du jeu et à  sa qualité de relance même s'il manque de technique défensive. » estime encore Garcia qui conclut. « En foot, il n'y a pas de vérité. »

Celle du jour donnerait, à  coup sûr, Strasbourg gagnant, Angers perdant. Celle de ce soir ne sera peut-être pas semblable.

Ouest-France

[EDES]

Une question que je me pose:
Le SCO d'Angers peut-il être plus faible que Nîmes ?
Réponse dans quelques heures.

[Keating]

Méfiance méfiance, on part vraiment dans l'inconnu face à  une équipe B qui n'a rien à  perdre et beaucoup voudront montrer qu'ils peuvent être titulaire ... Il faudra marquer rapidement pour les destabiliser et ne surtout pas les laisser prendre confiance.

[Phapha]

Comme en début de saison on attendra qu'ils lèvent le pied pour passer aux choses sérieuses. Ou bien on gardera la bonne et nouvelle habitude de marquer vite.
Je ne me fais pas trop de soucis. Mais je ne vois pas non plus un score fleuve.

[silex57]

Dans ce numéro de 1978,
il y'a une interview d'une page de Leonard Specht, ainsi qu'un article d'une page suite au succès du Racing 6-0 en championnat contre Angers : "L'artillerie lourde de Gress "

Ben voilà , y'a plus qu'à