[09/10] Le Fil Rouge

[urotsukidogi]

Ca y est si JAF part on a la première connerie de la saison.... cool

[Stan]

Encore une fois qu'il parte est une chose (certes une mauvaise nouvelle) mais de savoir pour combien il part montrera si on a tiré les leçons de nos erreurs.

Il est sous contrat, personne ne nous met le couteau sous la gorge, c'est à  nous de savoir réclamer un prix correct.

[raphou96]

De la casse en Haute-Savoie

Après seulement deux jours de stage à  Amphion-les-Bains, l'effectif du Racing a déjà  perdu trois unités. Jean-Alain Fanchone, Emil Gargorov et Mamadou Bah ont été invités hier à  rentrer à  la maison. Gilbert Gress, on le sait, ne fait pas dans la dentelle. Le stage de dix jours s'apparente en quelque sorte à  une opération commando pour les vingt-quatre Bleus convoqués en Haute-Savoie. Hier, trois d'entre eux ont lâché prise : Emil Gargorov, Jean-Alain Fanchone et Mamadou Bah ont pris le train du retour.

« Ceux qui veulent s'entraîner sérieusement le font, les autres rentrent à  la maison », commente laconiquement l'entraîneur alsacien. Avant d'ajouter : « Pour Fanchone, ce n'est pas très grave. Pour les deux autres, je ne sais pas. Gargorov est parti blessé en vacances voilà  cinq semaines et il revient blessé. Que voulez-vous que je vous dise ? Quant à  Bah, il traîne une pubalgie ou je ne sais quoi depuis deux mois alors qu'il a joué avec la Guinée... »
Par ailleurs, Marcos, enquiquiné par une douleur à  la cuisse, s'est contenté d'une séance de vélo. « Je l'attends sur le terrain demain matin (aujourd'hui) », dit Gress. Grégory Paisley, lui, se plaint du genou mais serre pour l'heure les dents. Histoire peut-être de ménager les organismes, le technicien va alléger le programme dominical. Tout en espérant obtenir de bonnes nouvelles sur le front du recrutement, le retour au bercail du Brésilien Rodrigo étant toujours d'actualité.

[baskath]

A ce rythme, un effectif de 20 pros ne sera mas suffisant !

[FM17]

les pauvres footballeurs....suer à  l entrainement...quel dur métier !!!
On va voir ceux qui en veulent vraiment...Depuis, 2 saison le Racing finit à  la ramasse et s écroule en fin de championnat...On a entendu notre regretté Furlan parler souvent de fatigue de ses joueurs ...Une bonne préparation physique est important pour la fin de saison...
Je me rapelle comment Zidane avait souffert à  son arrivée en Italie...Faut juste savoir ce que l on veut...

[argueti]

Hormis JAF, les deux autres étaient blessés avant non

From "L'Alsace" today:

Gargorov, J.-A. Fanchone et Bah ont quitté le stage. Emil Gargorov, qui souffre toujours de sa lésion à  l'ischiojambier droit contractée mi-mai, Jean-Alain Fanchone, victime d'une douleur au psoas de la cuisse gauche, et Mamadou Bah, touché aux adducteurs après ses matches en sélection guinéenne début juin, sont rentrés à  Strasbourg hier après-midi. Bah n'était arrivé que la veille en Haute Savoie. Les trois joueurs travailleront cette semaine avec le préparateur physique Jean-Claude Thiry.

[FM17]

Gargorov depuis 3 ans même....

[julo]

Hallucinant quand même. Gargo part blessé et, apparemment, ne s'est pas soigné. Bah part plus ou moins blessé et joue avec son équipe nationale, résultat son problème empire. Deux trucs me choquent quand même :
- le staff médical ne leur a pas donné d'instructions/conseils pour se soigner durant les vacances ? Comment Bah a-t-il pu jouer en étant blessé ? Personne n'a prévenu la fédération guinéenne ?
- est ce que ces mecs sont complètement débiles ? Leur corps c'est leur outil de travail et ils ne font rien pour l'entretenir ?

[urotsukidogi]

Je ne parlerai pas du cas Gargo on arrive dans des problèmes chroniques et le terme chronique associé à  une maladie ca sent complétement le truc ingérable. Pour ce qui est de Bah, il est jeune et à  cet âge là  même si on est pro on se croit invincible, ensuite la fédération guinéenne en a surement rien à  foutre vu qu'il y a les vacances après et un club qui va devoir le remettre en forme, ils ont pas grand chose à  perdre.
Quant à  l'intelligence des joueurs de foot, je vais pas parler de ça, c'est comme la pierre philosophale....

[fab]

A l'école de la rigueur

En une semaine passée sur les bords du lac Léman, les Strasbourgeois ont éprouvé la « méthode Gress », en rupture avec celle de son prédécesseur, Jean-Marc Furlan. Assez abrupte, cette entrée en matière a permis d'instaurer un climat de rigueur. Les bases de la nouvelle saison sont posées.

Entre une équipe qualifiée pour la clinquante Ligue des champions et une formation qui s'apprête à  vivre sa deuxième saison consécutive dans l'obscure Ligue 2, la différence se mesure à  tous les étages. Si les hommes exercent le même métier et vivent de la même passion, le fossé entre ces deux mondes paraît infranchissable.

Les Strasbourgeois vivent une autre forme d'isolement

Depuis une semaine, pourtant, les joueurs de l'Olympique de Marseille et ceux du Racing n'ont jamais été aussi proches les uns des autres. Géographiquement, seuls cinq petits kilomètres les séparent. Tous les matins, en poussant leurs volets, c'est le même panorama apaisant et revigorant sur le lac Léman qui s'offre à  eux. L'air y est pur, les températures y sont clémentes. Mais pour le reste, les points communs sont inexistants. Question standing, notamment, l'écart est flagrant. Dans la chic et proprette cité d'Evian-les-Bains, la troupe de Didier Deschamps a pris ses quartiers à  l'hôtel Ermitage, label Spa Royal Resort. La bâtisse majestueuse affiche quatre étoiles et trône au coeur d'un immense parc boisé sur les hauteurs du lac. Deux cerbères au regard éteint y surveillent les allers et venues, histoire certainement de protéger les stars marseillaises de toute intrusion inopinée. Reclus du monde, Niang et ses coéquipiers suscitent la curiosité en ville et cristallisent toutes les attentions. Leur première sortie, ce soir à  Thonon-les-Bains contre le Dinamo Bucarest, devrait déplacer les foules. Les Strasbourgeois, eux, vivent une autre forme d'isolement dans un cadre un tantinet moins luxueux. A Amphion-les-Bains, petite bourgade sise à  mi-chemin entre Evian et Thonon, ils ont posé leurs valises pour le troisième été consécutif à  l'hôtel de la Plage, qui rend deux étoiles à  l'Ermitage. L'ambiance y est familiale, « conviviale » selon Stéphane Cassard. Danièle Barras, la patronne, est aux petits soins avec « ces garçons charmants ».

Le régime est des plus drastiques

Ici, nul besoin de poster des vigiles. Guillaume Lacour et ses coéquipiers peuvent vaquer tranquillement sur les bords du lac sans être importunés par les passants. En-dehors d'une poignée d'Alsaciens en villégiature dans la région et attirés par le « phénomène » Gress, on ne se bouscule pas au portillon du Racing. Tout juste quelques autochtones mal informés pensent-ils un instant être tombés, à  la vue de la petite troupe en survêtement bleu, sur... l'OM. Renseignements pris, ils passent leur chemin, un brin déçus. Malgré l'accueil très chaleureux réservé par le personnel de l'hôtel, on doute que les Strasbourgeois aient l'intention de recommander l'endroit à  leurs proches pour y passer des vacances. Il faut dire que le régime auquel ils sont astreints depuis une semaine est des plus drastiques. Des richesses de la table inscrite au Logis de France, ils n'en hument que le doux fumet. Leur assiette accueille presque à  chaque repas soupe, crudité et pâtes, le petit "extra" étant constitué d'une seule et unique tranche de pain. Installés chacun à  une place attitrée autour d'une table en U, que préside Gilbert Gress, les joueurs ne s'éternisent guère. « C'est intéressant, les plus jeunes apprennent la diététique », dit, pince-sans-rire, Pierre Ducrocq. Une fois digérées les trois séances de travail quotidiennes, les motifs de distraction sont rares. Les plus jeunes passent à  la réception pour y chercher un code d'accès à  internet, le seul moyen d'évasion à  la tombée de la nuit. Hier matin, le programme habituel - réveil musculaire à  6 h 45, entraînement physique à  9 h 45, séance avec ballon à  16 h 30 - a été en partie chamboulé en raison du match amical contre Créteil (3-3) la veille. Gress a décidé d'accorder un peu de sommeil supplémentaire aux siens avant de convoquer tout le monde pour un débrifing assez musclé.

« Seuls les résultats valideront la méthode à  l'ancienne »

« Il y a des choses qui ne m'ont pas plu, avance le technicien. Je leur ai dit : "Les gars, si vous n'êtes pas montés la saison dernière, ce n'est pas parce que vous avez moins mouillé le maillot que Montpellier. C'est une question d'intelligence. On l'a encore vu contre Créteil. Les garçons ont commis beaucoup trop de fautes inutiles. Une cinquantaine, c'est énorme. Il faut les éviter, et ça ne se joue que dans la tête. » Jusqu'à  samedi, dernier jour du stage marqué par le deuxième match amical contre Evian-Thonon-Gaillard, la nouvelle appellation de Croix-de-Savoie (National) - coup d'envoi à  19 h à  Amphion -, le travail tactique prendra le pas sur les séances physiques. « Le plus dur est derrière nous », se réjouit Stéphane Pichot. Mis au pas en une semaine, les Bleus sont impatients, voire curieux, de passer à  la deuxième étape. « On va digérer le travail physique et retrouver des "jambes", explique Ducrocq. Personnellement, j'attends de voir. Je n'avais plus bossé de la sorte depuis quelques années. La méthode à  l'ancienne est un peu surprenante. Mais seuls les résultats la valideront. » Voilà  au moins un point sur lequel tout le monde s'accorde. Que l'on joue la Ligue des champions ou la montée en Ligue 1.

Sébastien Keller