foot-national.com a écrit :Ou comment se faire des milliers d'amis en quelques phrases pas forcément indispensables.
Sans cette phrase, chacun pourrait se faire sa version, or là, t'es obligé de penser que c'est un connard
Effectivement on est pas Luzenac, puisqu'on est professionnel avec un budget énorme comparé à eux, et je parle meme pas du stade... Ce n'est qu'une réalité évidente pour tout le monde !
Faut arrêter de jouer les vierges effarouchées au moindre pet de travers ! Ca m'énerve de plus en plus dans la vie de tous les jours.
L'Alsace a écrit :Mathlouthi et Pichot de retour pour la réception de Luzenac demain
L'entraîneur du Racing-Club de Strasbourg, Laurent Fournier, a communiqué ce matin le groupe de 16 joueurs qui a été retenu pour la réception de Luzenac ce mardi soir (19h), à l'occasion de la 16e journée de National.
Le technicien a eu l'embarras du choix puisqu'il pourra compter sur le retour de son défenseur Stéphane Pichot et de son attaquant de pointe Ali Mathlouthi. Tristan Mbongo, un ancien de Luzenac, a également été retenu.
En revanche, Farez Brahmia, qui reprend doucement la compétition, a été une nouvelle fois laissé à disposition de la réserve pour accumuler du temps de jeu. Eric Nyatchou Ndema et Jocelyn Ahoueya, tous deux présents lors du match nul du Racing à Créteil vendredi soir (0-0), ne seront pas non plus sur la feuille de match demain soir.
F.R.
Le groupe strasbourgeois : 1. Régis Gurtner (g), 16. Vauvenargues Kéhi (g) - 3. Bill Tchato, 20. Marcio, 18. Stéphane Pichot, 5. Francisco Donzelot, 6. Milovan Sikimic (cap), 2. Julien Outrebon, 24. Tristan Mbongo, 26. Loïc Damour, 7. Benjamin Genghini, 8. Alexi Peuget, 14. Ali Mathlouthi, 25. David Ledy, 22. Billy Ketkeophomphone, 9. Samir Hadji. Entraîneur : Laurent Fournier.
Le groupe de Luzenac : 1. Ludovic Grégori (g), 30. Fabien Mahout (g) - 11. Jérôme Hergault, 20. Issa Makalou, 4. Sébastien Mignotte (cap), 2. Assane Karaboualy, 8. Franck Akaza, 17. Vincent Chanier, 7. Thomas Guerbert, 28. Anthony Fori, 24. David Camps, 27. Rémi Laurent, 10. Olivier Candelon, 9. Vincent Ce Ougna, 6. Sébastien Malfleury, 33. Anthony Guise. Entraîneur : Christophe Pélissier.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Toujours sans succès à l’extérieur, le RC Strasbourg est une nouvelle fois dans l’obligation de l’emporter ce soir (19 h) à la Meinau contre l’irrévérencieux Petit Poucet ariégeois, Luzenac, qui se plaît à bousculer la hiérarchie.
Depuis le nul rapporté de Créteil vendredi (0-0), Laurent Fournier est chagriné. Contrarié même par les commentaires qui ont suivi ce 28 e match d’affilée à l’extérieur sans victoire, le septième cette saison. Mais sur le fond, le coach bas-rhinois n’est pas franchement en désaccord avec les appréciations souvent circonspectes qui accompagnent les prestations de ses hommes au troisième échelon hexagonal.
Hier matin, devant une presse qu’il avait boudée la veille et a qualifiée de « bourgeoise de la Ligue 2 » (1), le technicien a toutefois stigmatisé le niveau d’exigence de l’environnement envers son Racing.
« Il faut redescendre sur terre »
« I l faut redescendre sur terre, que tout Strasbourg redescende sur terre. On est en National et il faut donc avoir des exigences de National. Ça m’embête qu’on puisse laisser croire aux gens qu’on peut être exceptionnel en National. Moi, je m’appuie sur un groupe qui s’efforce de progresser. On essaie d’aider les joueurs, de les rassurer. En National, c’est chaque match comme ça. Nous n’avons peut-être pas les qualités offensives de Bastia, avec des Robail ou des Suarez, nous avons peut-être effectivement un problème d’efficacité, mais ce n’est que le niveau National. J’avais envoyé quelqu’un vendredi à Pacy – Guingamp. Pacy a eu deux occasions, mais n’a pas marqué. Scarpelli a trouvé l’ouverture sur la seule occase de Guingamp. Ensuite, les Guingampais ont tout fermé à neuf derrière, en 5-4-1. Ce n’était pas terrible, mais c’était efficace. »
Aujourd’hui, l’entraîneur strasbourgeois défend la thèse selon laquelle son groupe serait plus à l’aise face aux équipes qui jouent, comme Bastia ou Cannes, contre lesquelles le Racing a disputé deux de ses matches les plus aboutis, même s’ils n’ont rapporté qu’un point.
Luzenac : une défaite lors des huit dernières journées
« À Créteil, quand les Cristoliens ont commencé à mettre davantage le pied et des coups, nous avons voulu répondre dans l’agressivité. Nous n’en sommes pas capables, ni devant, ni au milieu. »
Le RCS va pourtant devoir ce soir contourner une US Luzenac que Fournier qualifie de « vrai club de National. » Le club ariégeois n’a concédé que trois défaites en 14 journées et n’a perdu qu’une seule de ses huit dernières rencontres.
Le récent bilan du Racing est encore plus flatteur, au moins sur le plan comptable : un seul revers lors des dix dernières journées (2-1 à Beauvais). Mais les Bleus ont aussi terminé six de leurs 14 matches sans avoir marqué. « Ce n’est pas un hasard si j’avais demandé un buteur qui les mette au fond », rappelle Fournier, « Jusqu’à Noël au moins, nous n’en avons pas les moyens. Je travaille donc avec ce groupe jusqu’à la trêve où, de toute façon, la priorité sera de qualifier Yohan Betsch. Sinon, tout le monde me prendrait pour un fou. »
Fort de ses 593 minutes d’imperméabilité (413 en championnat, près de sept heures donc), le Racing s’efforcera de remporter sa cinquième victoire en 15 rencontres. La cinquième à la Meinau et la troisième consécutive dans son stade où il reste sous pression, faute d’en décrocher une en déplacement.
« Luzenac est difficile à manier. Elle en a certes pris trois à Créteil (3-0), dont deux dans le premier quart d’heure, mais a surtout rapporté deux nuls d’Amiens (1-1) et Rouen (0-0), souligne Laurent Fournier. Pour l’instant, nous n’avons que cinq points de retard sur le tableau de marche que j’avais fixé en début de saison. »
Et sept sur le podium. Tant qu’il ne s’imposera pas à l’extérieur, le Racing n’aura d’autre alternative que de rester intraitable chez lui pour ne pas lâcher davantage de lest. Cette fois comme les précédentes.
Stéphane Godin
(1) Ce à quoi les journalistes ont répondu qu’ils étaient plutôt des « bourgeois de la Ligue 1. »
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
En dépit de son intéressante série du mois d'octobre, le Racing est à la traîne. Après son nul à Créteil (0-0), il n'a pas le choix. L'accueil de Luzenac correspond à un impératif de victoire.
La présence de l'AJ Auxerre en Ligue des champions vous fait grimper aux rideaux ? Vous rêvez qu'Hoffenheim devienne champion d'Allemagne ? Il vous est tout simplement impossible de passer à côté du rendez-vous de ce soir, à la Meinau.
1 087 kilomètres en bus
Incarnation d'une forme de miracle sportif depuis deux ans, Luzenac, ce village de 638 habitants, déboule à Strasbourg. Cette présence au 3e échelon de la hiérarchie ne serait pas loin de donner des boutons aux parangons d'un sport sans risque. Sollicité par L'Équipe, avant les récents États généraux du foot français, Lionel Horter, l'entraîneur national de natation est partisan d'une ligue fermée, sans montée ni descente, dans l'organisation du foot français.
Le bled ariégeois n'y aurait assurément pas sa place. Néanmoins, l'Union Sportive ne dépareille pas dans le championnat. Bien calée dans le ventre mou du classement, elle se révèle une contrariante voyageuse, battue deux fois seulement en déplacement. L'emblématique capitaine Sébastien Mignotte et ses équipiers restent sur une série de cinq matches sans défaite.
Neuvièmes, ils sont assis sur un confortable matelas de points qui leur permet d'envisager un trio de joutes a priori à haut risque, à Strasbourg ce soir, à Guingamp dans dix jours avec l'accueil de Cannes dans l'intervalle, habités d'une certaine sérénité. Oui mais voilà, rien n'est simple pour un club au budget étriqué.
Les observateurs ont décelé un certain essoufflement ces derniers temps. Éliminé par Balma (0-1), un club de CFA2 en coupe de France, Luzenac a entamé... en bus, hier aux aurores, son long déplacement vers l'Alsace. Il y aura 1 087 kilomètres supplémentaires au compteur de leur véhicule, à l'arrivée. Dès lors, le Racing aura la pression pour ne pas sombrer dans le ridicule lors de son huitième match de la saison à la Meinau où il est invaincu (quatre victoires, trois nuls) et a gagné quatre de ses cinq derniers matches.
Les impressions d'avant-match sont favorables, mais Laurent Fournier s'en méfie comme de la peste. « Luzenac a décroché le nul à Amiens ou à Rouen récemment, note l'entraîneur. Et on a un problème d'efficacité. » Il s'agit de les résoudre au plus vite car il y a du retard à rattraper.
Par rapport au tableau de marche envisagé par leur entraîneur, les Strasbourgeois comptent cinq points de retard. Dans l'idéal, la venue des Luzenaciens correspond à trois points. Pour les décrocher, le staff technique devrait se garder quelques atouts dans la manche. Mathlouthi, qui revient de blessure, ne devrait pas débuter, Genghini pourrait jouer au joker. Si l'affaire était mal embarquée, le Racing disposerait de quelques recours.
« On a des matches difficiles à livrer, toutes les semaines, ne nie pas le coach dans le sillage du match nul à Créteil (0-0). On est un peu déçu par ce que l'on entend et lit. Je continue à penser que l'équipe tient la route. Mais il faut que Strasbourg redescende sur terre. » Face à l'adversité ariégeoise, c'est peut-être la méthode pour bientôt repenser aux étoiles.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Luzenac : mille bornes en bus. « Nantie » d’un budget d’environ 1 million d’euros, l’US Luzenac a décidé de faire quelques économies. Aussi les joueurs de Christophe Pélissier sont-ils partis en bus hier à 6 h 30 pour boucler le gros millier de kilomètres qui les sépare de Strasbourg. Après une halte en cours de route, ils devraient rallier la capitale de l’Europe en fin de matinée. Ils prendront le chemin du retour dès la fin du match et rejoindront Toulouse, où la plupart réside, demain matin. Ils remettront le couvert le samedi 27 novembre et se rendront en bus à Guingamp.
Christophe Pélissier, qui estime sa troupe un peu émoussée et moins bien dans le jeu ces temps-ci, s’inquiète forcément. D’autant que l’USL est, après un match médiocre, passée à la trappe voici dix jours à Balma (CFA 2) lors du 6 e tour de Coupe de France (1-0 après prolongation).
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
Je rentre du match là ... et j'ai pas grand chose à dire à part que notre milieu s'est fait bouffer en première mi-temps.
Le changement de Mbongo par Mathlouthi a été décisif dès la première action. Ce qu'il y a de marrant avec le but, c'est que la défense était focalisée sur Ledy (qui était le seul attaquant en première mi-temps), et du coup, Mathlouthi peut tranquilement repiquer au centre à quelques mettres de la surface et décaler Donzelot qui lui remet ensuite au point de penalty. La défense étant encore sur Ledy, Mathouthi "n'a eu qu'à" s'appliquer pour la pousser au fond.
Après cela, Mathlouthi est parti 3 ou 4 fois seul au but ... mais sans convertir d'occasion. A noter aussi un coup-franc de 50m de Sikimic qui a tenté de lober le gardien qui était trop avancé ... la balle est retombée sur la barre :'(
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016"(Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)