[11/12] 22ème J: Schiltigheim / Strasbourg - 1/2

[argueti]

Y en a qui y vont ?

Ca va surement se jouer à guichets fermés !

[fan_racing]

Billets pris la semaine dernière, et effectivement il risque de ne pas en rester beaucoup.

Un conseil pour demain : méfiez-vous si vous prenez le Tram Bleu et que vous n'avez encore vos places. Le Stade de l'Aar ouvre ses portes à 15 h et ce tram part des environs de la Meinau à 15 h 45 (donc arrivée pas avant 16 h minimum je dirais, bien plus si arrêts), à ce moment les guichets risquent d'être fermés ...

[Tenor]

si j'ai bon souvenir, il n'y aurait pas d'arrêt entre la Meinau et le stade de l'Aar...

[télésupporteur]

Ca va surement se jouer à guichets fermés !

le plus important est qu'il ouvre leur cage

[fan_racing]

Après un match acharné : victoire !! Et trois très beaux buts pour les spectateurs de surcroît

[PoY]

[argueti]

Le Racing n'a pas été dans un bon jour hier mais a été d'un réalisme à l'italienne, moins de 3 occazs et 2 buts, dont un coup franc Platinien de Modeste !

Schilik aurait mérité le nul mais Kéhi a été très bon hier soir, comme la défense centrale. On a été mis en difficulté au milieu de terrain par la vitesse des verts. Ledy devant n'a pas eu beaucoup de ballons à jouer. L'important c'est la victoire, qui en plus de la défaite de Vesoul, compte double !

OUf

[argueti]

Double bonne affaire du Racing

En gagnant hier au stade de l’Aar sur le même score (2-1) qu’à l’aller à la Meinau face à un Sporting Schiltigheim qui méritait mieux, le Racing a enchaîné sa 3 e victoire afin d’officiellement s’installer pour la première fois dans le fauteuil de leader.

Les Verts de José Guerra avaient éprouvé bien des regrets après le match aller à la Meinau, où ils avaient mené 1-0 avant d’être repris, puis dépassés par les Bleus de François Keller. Ils peuvent en éprouver davantage encore ce matin après leur défaite sur le même score (2-1) hier au retour dans leur stade de l’Aar dans leur confrontation face au Racing Strasbourg en CFA2.

Lors de sa récente série de trois nuls, le Racing avait manqué de réussite, notamment lors de ses deux 0-0 d’affilée à Jarville et contre Thaon. Mais ce samedi chez le voisin schilikois, il a su faire preuve de réalisme. La preuve : on joue depuis une heure qu’il mène 2-0 après avoir converti ses deux seules occasions. « Des demi-occasions plutôt », corrige le capitaine du Sporting, Cédric Hoffmann, difficile à contredire. « On fait une très bonne entame et cruellement, on prend le premier but sur cette frappe anodine », lui fait écho son entraîneur José Guerra.

Le chrono n’affiche pas encore sept minutes que sur un centre de Genghini contré, le ballon navigue à 25 mètres du but. Le milieu malien du RCS, Abdoulaye Coulibaly, titularisé à la place de Thomas Martin, blessé à l’aine gauche, ne se pose pas de question et décoche une frappe du droit plus précise que puissante dans le coin gauche d’un Delavau scotché (7 e). « Ça nous a un peu coupé les jambes », reprend « Jo » Guerra. « Mais nous avons quand même essayé de produire du jeu. » Face à un Racing qui n’est pas dans un grand jour et l’admettra volontiers après-coup, le Sporting fait le jeu et se montre le plus dangereux. Certes, une tête de Gross (12 e), un tir enroulé du gauche d’Imbs (26 e) et une frappe sèche de Maisonneuve (30 e) manquent la cible. Mais Kéhi sauve le RCS de l’égalisation sur une échappée du même Maisonneuve, en allant chercher d’une manchette sur sa droite la tentative enveloppée du gauche du milieu offensif schilikois (34 e).

Le Racing a donc ouvert le score sur « une frappe anodine. » Il va doubler la mise avant l’heure de jeu sur un magistral coup franc de Billy Modeste à 20 mètres, dans la lucarne droite d’un Delavau qui n’a pas esquissé le moindre geste. « Je me suis pris pour Platoche (Ndlr : Michel Platini) », rigole le grand défenseur central avant de redevenir plus sérieux : « La victoire a été très difficile. On n’a pas vu un grand Racing. Mais en n’étant pas très bons, nous avons gagné. Des victoires comme celles-ci sont souvent révélatrices d’un parcours de champion. »

Plus d’une victoire d’avance

Cette victoire, les Schilikois, qui mettent un quart d’heure à digérer le 2 e but, la contestent jusqu’au bout grâce à leur capitaine. Hoffmann, qui fêtait ses 30 ans hier, relance les siens à la 78 e, sur une splendide action individuelle, conclue par une non moins splendide frappe croisée du droit. Imparable pour un Kéhi trahi par son poteau droit rentrant. Remis en selle, le Sporting en remet une couche, s’exposant aux contres d’un Racing qui aurait alors pu alourdir la note par Sow (81 e) et Pinaud (84 e et 90 e+2), mais aurait tout aussi bien pu se faire rejoindre sur les ultimes rushes des hommes de Guerra. « J’ai toujours dit qu’il fallait prendre un maximum de points quand nous n’étions pas bien », observe François Keller, « Nous avons été efficaces. Je suis heureux, mais je ne peux pas savourer, parce que je me projette déjà sur le déplacement à l’ASIM vendredi. »

L’entraîneur strasbourgeois a dû savourer un peu plus tard, en prenant connaissance de la défaite à domicile de Vesoul contre Forbach (2-3) et du nul de Pontarlier, freiné à Belfort Sud (1-1). Pour la première fois, le Racing est officiellement leader et possède plus d’une victoire de marge sur ses rivaux pour l’accession. À dix journées de la fin, l’affaire prend vraiment tournure.

Stéphane Godin

Le Racing s’impose à Schiltigheim (1-2) : le train bleu

Loin d’être dominateur, le Racing a obtenu l’essentiel à Schiltigheim : les quatre points. Le train bleu est plus que jamais à l’heure pour l’accession en CFA, Vesoul restant à quai, Pontarlier étant freiné à Belfort…

Ce qui est bien avec François Keller, c’est qu’il a l’élégance de reconnaître que son équipe n’a pas livré un grand match hier au stade de l’Aar. «Un match nul n’aurait pas été illogique même si on n’était pas vraiment en danger avant la réduction du score. On aurait pu s’éviter quelques frayeurs après.» En face, on se nourrissait forcément de déception même si José Guerra avait demandé à ses joueurs de « ne pas baisser la tête » juste après le coup de sifflet final. Dans son vestiaire, c’est pourtant bien vers le carrelage que la majorité des regards était orientée. «Ça m’énerve», crache presque Alexandre Maisonneuve de rage et de frustration. «On a plus d’occasions qu’eux, on a plus construit qu’eux et, à l’arrivée, on perd.»

«Si le Racing monte, comme je l’espère, on y aura un peu contribué»

Et c’est vrai que le premier acte s’habille de vert, celui du maillot schilikois, Imbs croisant trop sa frappe (1 e’), Gross ne cadrant pas sa tête (11 e’), Belahmeur écrasant trop son tir (22 e’). Quant à Imbs, il tente sa chance après un beau travail d’Huber et de Nellec, mais le ballon se contente de tutoyer la barre de Kehi (27 e’). Sur ce nouveau service de Belahmeur, Maisonneuve n’est pas heureux (30 e’) et il ne l’est pas plus quand, sur ce long ballon d’Hoffmann, il arrive seul devant Kehi sans parvenir à donner au ballon suffisamment d’effet pour le tromper (34 e’). Le Racing dans tout ça ? Il a fait l’essentiel, il a ouvert le score dès la 7 e’. Un ballon qui rebondit dans le dos de Ledy, puis ensuite repoussé par Gross et Coulibaly, à 35m, place une frappe à ras de terre qui laisse Delavau pas beau, à terre surtout. Juste après que Maisonneuve se montre trop collectif suite à ce coup franc d’Imbs (49 e’), Hoffmann accroche Genghini tout près de sa surface. Modeste, lui, dépose le ballon dans la lucarne droite de Delavau qui ne peut qu’intervenir de ses yeux (59 e’).

Alors que Monsieur Lucas s’agite à raison (10 avertissements distribués), Cédric Hoffmann, tout juste trentenaire, s’offre un cadeau superbe avec une frappe magnifique. Après ce travail de Belahmeur et cette déviation de Maisonneuve, son ballon bouscule le poteau droit avant d’entrer dans le but de Kehi (79 e’). «Je suis content de ce but, mais je l’aurais été plus s’il avait été celui de la victoire, dira le capitaine. Je suis fier de mes copains.» La fin de la rencontre sera stressante pour les Strasbourgeois avec un paquet de corners et de coups francs concédés, même si Delavau peut montrer son talent devant Sow (81 e’) et Pinaud (90 e’+1). «Je suis triste pour mes joueurs. J’accepte la défaite quand j’estime qu’ils ont tout donné. Et là, ils ont tout donné. On a existé pendant 90 minutes, soufflera José Guerra avant de sourire. Et si le Racing monte, comme je l’espère, on y aura un peu contribué.»

Ce qui est bien avec l’entraîneur schilikois, c’est qu’il a vu passer avec un brin d’humour le train bleu. Un train qui a désormais six longueurs d’avance sur Vesoul, son premier poursuivant dans la course à la montée. Le terminus est encore loin, mais la pente un peu moins raide comme l’avait dit on ne sait plus qui…

[Tenor]

sur les 2 buts strasbourgeois, on ne va pas incriminer le gardien, il se reprend sur une belle action action en fin de partie...mais il est clair que dans un match de cette importance, tout se paye cash

[Karim67100]

En attendant voilà certaines de nos images. En partenariat avec la L.A.F.A