[12/13] 1ème J: Strasbourg / Raon l'Etape - 2/0

[Its_me]

Surfer sur la vague bleue

Le Racing débute ce soir sa saison en CFA, face à Raon-l’Étape, à la Meinau. Avec un seul objectif en tête : ne pas rater sa rentrée.

Alors que beaucoup de supporteurs alsaciens profitent encore du soleil et de la mer, l’heure de la rentrée a déjà sonné pour le Racing.

Après un mois de préparation, les hommes de François Keller passent aux choses sérieuses, ce soir, face aux Vosgiens de Raon-l’Étape.

Et pour ses grands débuts en cette saison 2012/2013, le Racing compte bien surfer sur la vague bleue, celle qui l’a menée de CFA 2 en CFA.

« L’idéal est de gagner d’entrée, pour garder notre dynamique et préserver l’effervescence du public », pose ainsi Ludovic Golliard, le capitaine de l’armada strasbourgeoise.

« On va tout faire pour prendre les quatre points, souffle son collègue de la défense Vincent Guignery. Comme on commence chez nous, il va falloir partir fort ».

En effet, même si cette équipe de Raon-l’Étape reste sur une belle 4 e place la saison passée, tout autre résultat qu’une victoire strasbourgeoise ferait un peu désordre.

« On a tout fait pour être prêt, mais il y a un fossé entre le CFA 2 et le CFA. À nous de nous mettre au niveau, d’être efficace et de bien gérer nos périodes fortes et faibles », pose, prudemment, le coach François Keller. À quelques heures des trois coups du championnat, l’entraîneur alsacien ressent d’ailleurs un mélange de « stress » et « d’excitation ».

« La compétition, on ne vit que pour ça, ajoute-t-il aussi. On n’est pas là pour préparer le Bac et ne pas le passer ensuite ».

Et si la première épreuve est importante, l’examen va se poursuivre sous forme de “contrôle continu”, avec de lourdes épreuves à surmonter tous les week-ends.

« On reste l’équipe à battre »

« La saison va être longue, difficile et pénible, prévient François Keller. Il n’y aura jamais de match facile et on reste l’équipe à battre ».

« On a joué Amnéville, le FC Mulhouse… le championnat de CFA, c’est une bagarre de la première à la dernière minute », ajoute-t-il encore. Et de bagarre, il sera certainement question ce soir, face à une équipe vosgienne qui n’a pas l’intention de faciliter la tâche aux Alsaciens.

« Leur effectif a beaucoup changé à l’intersaison, mais Raon, ça reste très bon, explique ainsi l’entraîneur des Ciel et Blanc. Je les ai vus jouer deux fois et c’était vraiment pas mal ».

Pour faire plier les Vosgiens, le Racing peut compter sur un effectif quasiment au complet, seuls Steven Keller (blessé) et Billy Modeste (suspendu) manquant à l’appel.

François Keller a même été contraint de faire des choix, et se passera ainsi de Coulibaly, Benchenane, Binder et Gisselbrecht pour cette entame à la Meinau.

Les recrues (Perrin, Zerbini, Amofa) sont par contre de la partie, tout comme les “héros” de la saison passée, Ledy et Sikimic en tête.

Avec un seul but affiché : bien démarrer une saison qui pourrait (enfin) être celle de l’apaisement.

Mais pour faire taire les polémiques et éviter de faire ressurgir les fantômes du passé, le Racing sait ce qu’il doit faire : gagner. Et si possible, dès ce soir…

LE GROUPE : Kéhi, Duki – Donzelot, Golliard (cap), Guignery, Sikimic – Amofa, Genghini, Martin, Sichi, Ursch, Zerbini – Pinaud, Ledy, Sow, Perrin. Entraîneur : F. Keller. Coup d’envoi 18h, stade de la Meinau. Arbitre : N. Meyer

[Its_me]

Le jeu en tête

Sorti de trois années de gouvernances erratiques, le RCS, qui vise un retour en National au printemps, attaque sa saison de CFA à 18 h à la Meinau contre Raon-l’Étape. Le football va enfin retrouver le devant de la scène.

C’est l’heure des vœux pieux. L’heure où tous les espoirs sont permis, surtout aux équipes qui nourrissent des ambitions, légitimes ou non. L’heure où l’envie d’en découdre surpasse encore la pression du résultat. Julien Perrin, le nouvel attaquant d’un Racing Strasbourg qui ne vise rien moins qu’une 2 e accession consécutive, ne disait pas autre chose hier à la sortie du dernier entraînement avant l’ouverture en CFA ce samedi (18 h) à la Meinau contre Raon-l’Étape. « Ce n’est qu’une étape parmi les 34 qui nous attendent. J’aurais préféré débuter à l’extérieur. Mais de cette façon, nous allons tout de suite entrer dans le vif du sujet et évidemment tout faire pour remporter ce premier match et lancer notre saison. Nous sommes tous impatients. Il y a une grosse attente autour de nous, mais il ne faut pas pour autant que ça nous mette la pression. »

Après trois années de gouvernances surréalistes et/ou mystificatrices, le club bas-rhinois vient de traverser une intersaison enfin frappée du sceau de la normalité. Le groupe a été constitué très tôt, avec, entre autres, le retour de trois ex-Racingmen, le gardien Jérémy Bahloul et les milieux Thomas Zerbini et Brian Amofa. Et si Julien Perrin n’est arrivé que le 16 juillet, c’est uniquement parce qu’il a dû attendre que la situation de son ancien club, Besançon, s’éclaircisse. Mais depuis fin mai, il était la priorité de François Keller. « On a retrouvé une gouvernance stable et de compétence », glisse le coach dont le frère Marc a pris la présidence cet été, « mais ça ne change pas le fond du problème. Nous sommes là pour gagner des matches, même si nous en perdrons sans doute, le moins possible j’espère. »

Plus de 1 600 abonnés

Entre la stabilité retrouvée de ses instances dirigeantes et un effectif à peine retouché, le Racing est sinon en avance, du moins pas aussi en retard que les saisons précédentes quand la DNCG accordait au compte-gouttes leur qualification aux joueurs (en 2010) ou la liquidation judiciaire guettait (en 2011). Mais il a gravi un échelon et François Keller n’est pas dupe de la difficulté de la tâche, avec un seul promu dans un groupe qui recèle d’autres candidats aux dents longues comme Grenoble ou Lyon-la-Duchère. « Il y a un fossé entre CFA et CFA 2. Nous allons rencontrer cette année des joueurs qui ne sont peut-être pas payés autant, mais sont dans les mêmes dispositions que les miens : ils ne font que jouer au foot. Je m’attends à une saison longue, pénible, sans matches faciles, contrairement à l’an dernier. En gardant notre ossature, nous avons eu la volonté de récompenser ceux qui ont commencé l’aventure avec nous il y a un an. Nous avons privilégié l’état d’esprit. Nous avons juste remplacé quatre joueurs par quatre autres d’un niveau supérieur. C’était le minimum. Pour valider ce choix stratégique, il nous faut réaliser un bon début de saison. »

Alors que le RCS a franchi hier le cap des 1 600 abonnés (toutes les loges ont par ailleurs trouvé preneur) et peut viser celui des 2 000, le public de la Meinau espère une ouverture en fanfare. Mais Raon-l’Étape, où évolue encore l’ancien milieu du RCS Jean-Philippe Djé (1), n’a rien d’une victime expiatoire. « Je l’ai observée deux fois en préparation. C’est une très bonne équipe », note le technicien qui n’ignore pas que son homologue, l’ex-Messin Jean-Philippe Séchet, arrivé cet été aux manettes d’un club 4 e en 2011-2012, a, lui aussi supervisé, son groupe à deux reprises.

Après trois années d’errance, le RCS aborde en tout cas sa saison débarrassé des scories des coulisses. Même si l’enjeu ne sera pas absent, loin de là, le jeu va enfin retrouver la place qui n’aurait jamais dû cesser d’être la sienne : la première.

(1) À l’été 2011, François Keller avait orienté vers Raon deux de ses anciens protégés : Thomas Zerbini, qu’il a récupéré cet été, et Jean-Philippe Djé.

Les 17 : Kéhi, Duki - Donzelot, Golliard, Sikimic, Guignery, Amofa, Martin, Sichi, Ursch, Zerbini, Pinaud, Sow, Genghini, Ledy, Perrin, Binder.

[Kaniber]

2 - 1 pour le Racing but de ?? 7556 Spectateurs

[PoY]

C'est la mi-temps à la Meinau, sur ce score flatteur de 2-0 pour un Racing qui a alterné le bon et le moins bon durant ces 45 premières minutes. (buts de Sichi et Perrin)

[alphons]

2-0 terminé

[alphons]

nul de grenoble et nul de Lyon duchere

-> le racing est premier, deja avec 2 points d'avance.....

[Its_me]

Bon petit match !
J'aime bien Perrin, je pense que la mayonnaise peut vite prendre avec lui !
Par contre, Ledy est sorti sur blessure en se tenant l'adducteur ...

[argueti]

La hanche pour David

[Its_me]

D’un bleu réalisme

Le Racing n’a pas raté sa première apparition en CFA en s’imposant hier soir à la Meinau (2-0) face à Raon-l’Étape, grâce à des buts de Sichi et Perrin. De bon augure pour la suite, même s’il reste du boulot…

Le Racing n’a pas raté son entrée en matière, hier, à la Meinau. Mais les Strasbourgeois ont dû batailler et se montrer ultra-réalistes pour remporter les quatre points de la victoire. « Le plus important, c’est de gagner, après le contenu… Pfui… », estimait d’ailleurs François Keller à l’issue de la rencontre.

Sûr que les Bleus, un peu tétanisés par l’enjeu, débutent timidement sur leur pelouse fétiche. L’équipe de Raon-l’Étape, emmenée par un Hamzaoui inspiré, une défense solide et deux ailiers qui jouent crânement leur chance, accapare le ballon. Durant le premier quart d’heure, le Racing offre pour sa part un florilège inquiétant de passes imprécise et d’approximations défensives.

Le Racing a su faire le dos rond avant de réagir

Oui mais voilà, le Racing « réussi à faire le dos rond » (dixit Vincent Guignery) durant ce début de rencontre. Et un coup de sifflet favorable de l’arbitre, après une faute sur Sow, va finalement faire basculer le sort en faveur des Strasbourgeois. Sichi, excentré côté gauche, tire le coup franc en direction de la paire Sikimic – Golliard, montée à l’abordage dans la surface adverse. Sa frappe tendue finit dans la lucarne opposée, au grand dam de Scolan, le gardien raonnais (1-0, 20 e).

On se dit alors que le Racing va prendre la mesure de son adversaire, mais les Strasbourgeois reculent. Il faut d’ailleurs un Kéhi impeccable, à la 38 e, pour empêcher Nymawisi de remettre les équipes à égalité. « Vauv’ (Kéhi) a fait l’arrêt qu’il fallait », reconnaissait avec raison François Keller.

Kéhi assure et rassure… Et le Racing, à défaut d’être génial, se montre d’un froid réalisme. À la 43 e, contre le cours du jeu, Donzelot lance Genghini côté droit. Quasiment au point de corner, ce dernier centre pour Perrin, qui trompe Scolan en plaçant sa tête au ras du poteau droit du portier vosgien (2-0). De quoi offrir un bon bol d’air aux Alsaciens juste avant la mi-temps.

Ledy blessé, la mauvaise nouvelle de la soirée

À la reprise, le Racing a (déjà) fait sa part de boulot et se contente de gérer, même si Pinaud, Zerbini ou Sichi auraient encore pu corser l’addition.

Mais l’animation, en cette seconde période, viendra surtout de l’arbitre, qui use de la boite à carton. Pinaud et Gashi, l’ailier vosgien, finissent d’ailleurs par voir rouge dans les arrêts de jeu après un début de bagarre. C’est, avec la blessure aux adducteurs de David Ledy, la seule mauvaise nouvelle de la soirée.

« Ce soir, on retient surtout la victoire, posait ainsi Julien Perrin, buteur pour sa première apparition à la Meinau. On marque deux buts, on n’en prend pas, c’est un résultat positif pour la suite. » Même constat du côté de François Keller : « On n’a perdu trop de ballons, on n’a pas vraiment eu la maîtrise, mais je suis content de ces quatre points. On ne peut pas se satisfaire de cette prestation, mais pour une première, seul compte le résultat. » Et à ce sujet, le Racing a su gérer…

[Its_me]

Reçu, mention passable

Hier à la Meinau contre Raon-l’Étape, le RCS a remporté plutôt aisément un premier match qui n’a pourtant rien eu d’une formalité (2-0). Il est d’ailleurs bien conscient que ce succès initial ne doit pas cacher les progrès à accomplir.
Le scénario a été d’une grande simplicité dans une rencontre qui, pour le Racing, a été tout, sauf simple. C’est ainsi que pourrait se résumer l’entrée en matière victorieuse, mais poussive des hommes de François Keller hier à la Meinau face à Raon-l’Étape (2-0). Certes, le promu strasbourgeois a, sur un plan comptable, réussi son examen de passage face à un adversaire vosgien qui, au printemps, avait terminé 4 e de ce groupe B de CFA. Mais les Bleus ont montré à tout le monde – et à leur entraîneur au premier chef – que « le travail à accomplir est énorme. »

Toute la saison passée, le groupe constitué à la hâte par François Keller ne s’était jamais bercé d’illusions sur la médiocrité de certaines de ses prestations. Les Bleus abordent à l’évidence 2012-2013, à l’échelon supérieur, avec la même lucidité. « On va dire que c’est le premier match. J’ai mis une serviette sur ma tête dans les vestiaires après la victoire et je me suis dit qu’il fallait tout de suite l’oublier pour passer à autre chose », ne cache pas un Milovan Sikimic qui n’est pas du genre à se la raconter.

Le RCS n’a donc pas ébloui ses 4984 supporters. Mais il a assuré l’essentiel : récolter les quatre points sans réellement souffrir. Il a ainsi dessiné un scénario parfait, avec un premier but inscrit dès la 20 e par Anthony Sichi, le meilleur Bleu, sur un coup franc ajusté du droit, le long de la ligne de touche gauche. Un ballon enveloppé qui a surpris et lobé le gardien vosgien Jérôme Scolan pour finir sa course dans la lucarne opposée (20 e).

Paradoxalement, au lieu de libérer des Strasbourgeois dont François Keller reconnaît avoir perçu « la nervosité », cette ouverture du score plutôt logique a surtout décomplexé les hommes de Jean-Philippe Séchet. Et c’est le Racing qui s’est retrouvé à sec. « Tout le monde a vu que le match n’était pas facile », n’élude pas David Ledy, obligé de céder sa place à la 80 e pour une douleur à la hanche droite (1). « Je ne sais pas si c’était dû à la chaleur, mais il y a eu beaucoup de déchets. On a fait une 2 e mi-temps limite, mais bon, les automatismes vont venir au fur et à mesure. »

Un Pinaud bien rouge

À dire vrai, même la fin de la 1 re période a été limite. F. Keller n’a d’ailleurs pas manqué de remercier Vauvenargues Kéhi pour sa parade décisive sur une frappe de l’ex-Auxerrois Nyamwisi à la 38 e. « Ça peut faire 1-1 et ce n’est plus le même match. » À l’inverse, le RCS va enfoncer le clou au moment où on s’y attend le moins, sur une accélération du duo Donzelot – Genghini côté droit, avec un centre impeccable de ce dernier au 2 e poteau pour la tête de Julien Perrin, buteur pour son baptême du feu sous le maillot bas-rhinois. « Ce 2 e but juste avant la pause (43 e) nous a fait un bien fou », doit reconnaître un Ledy qui ajoute sans se défiler : « On ressent du soulagement parce qu’il y a les quatre points au bout, mais nous sommes conscients de n’avoir pas fait un gros match. »

Le Racing a néanmoins fait le plus dur. Il gérera une 2 e mi-temps soporifique sans briller, mais sans trembler non plus. Seules la sortie de Ledy et l’expulsion de Gauthier Pinaud à la 90 e, combinée à celle du Vosgien Leotrim Gashi avec lequel il avait échangé quelques amabilités – comprenez, une paire de baffes –, viendront assombrir son horizon, aussi bleu qu’un ciel d’été. « Il faut qu’on fasse mieux, beaucoup mieux », ne se ment cependant pas le coach. « Mais on ne va pas bouder notre plaisir d’avoir gagné notre premier match. » D’autant moins d’ailleurs que deux des autres favoris, Grenoble et Lyon-la-Duchère, ont été contraints au partage des points, respectivement à Mulhouse et Sarre-Union. Comme le dit le latéral gauche Vincent Guignery, « il faut savoir gagner même quand on ne joue pas bien. »

(1) La durée de son indisponibilité n’est pas connue. Le Haut-Rhinois fera le point en début de semaine avec le staff médical. Il espère pouvoir tenir sa place le dimanche 19 (15 h) à Sochaux II pour la 2 e journée.