Blague a part , dans se match Mulhouse va joué le match de sa vie , pire qu'un match de coupe ,il vont se donner a fond
[12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 1/1
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
Pas mal Tenor , mais il y a encore pas mal d'équipe en CFA qui non pas les moyens financières ou même sportive , qui pourrait nous laisser gagné
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
je le sais et je ne vois pas du tout l'intérêt
donc ils sont cons
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
Encore une fois je ne suis pas d'accord avec toi , déjà c'est un derby et de deux il n'ont pas encore digérer l'Histoire de l'argent que le Racing a reçu et eux que des miettesTenor a écrit :je le sais et je ne vois pas du tout l'intérêt![]()
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donc ils sont cons
Depuis la saison 1986-87, le Racing et le FC Mulhouse se sont rencontrés à huit reprises en championnat. Avec un net avantage pour le FCM, qui affiche un bilan de cinq victoires (pour un nul et deux défaites) face au Racing
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
L'Alsace a écrit :Marc Keller : « J’ai passé des années magnifiques au FC Mulhouse »
Le président du Racing Strasbourg s’est révélé au haut niveau sous les couleurs du FCM où il a joué de 1986 à 1991. Avant le derby de samedi (18h) au stade de l’Ill, l’ex-ailier international raconte son époque mulhousienne, entre jeunesse et insouciance.
Comme d’autres sans doute du côté de la Meinau, Marc Keller en viendrait presque à le regretter. Le FC Mulhouse, qui l’a révélé au plus haut niveau à la fin des années 1980, possède une équipe taillée pour jouer les premiers rôles dans le groupe B de CFA. Pas de chance : le FCM n’a, depuis une douzaine d’années, jamais paru aussi compétitif que cette saison, précisément celle où le Racing, que l’ancien international préside depuis cet été, évolue au même niveau.
« Mulhouse fait partie des favoris. Les Mulhousiens ont un très bel effectif, capable de se mêler à la lutte pour la montée. En match amical contre nous (victoire des Haut-Rhinois 3-2 le 22 juillet à Hésingue), ils avaient été excellents. Leur équipe était déjà très équilibrée et nous n’avons pas attendu qu’ils gagnent à Chasselay pour les classer parmi les adversaires dangereux. Ils sont en pleine bourre, nous, un peu dans le dur. Ça devrait donner un derby intéressant. Il est juste dommage qu’ils aient enfin un effectif de qualité l’année où nous sommes dans leur groupe, parce qu’au moins l’un des deux clubs sera déçu en fin de saison. »
Cette restriction exceptée, le patron du RCSA se réjouit de voir le club de la cité du Bollwerk sortir de l’ornière. Lui qui a joué au FCM de 1986 à 1991 (87 matches de D2, 37 de D1) a d’autant moins oublié ces cinq années qu’elles coïncident avec son éclosion. « Je suis arrivé à Mulhouse après ma terminale C au lycée Bartholdi à Colmar. Aux SRC, j’avais été entraîné en minimes, cadets et juniors par quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect, Raoul Baechler. J’y ai joué rapidement en équipe première, dans ce qu’on appelait le CF4. »
Plongé sans transition dans le monde pro
Le « gamin » de 18 ans est ainsi vite repéré. Reste à le convaincre de pousser un peu plus au sud du Haut-Rhin. « André Goerig (président du FC Mulhouse), Max Hild (recruteur) et Raymond Domenech (coach) sont venus me voir à Balgau chez mes parents. J’étais sollicité par pas mal de clubs, mais j’avais une priorité : poursuivre mes études. J’avais été accepté en maths sup au lycée Kléber de Strasbourg. Finalement, j’ai signé au FCM et intégré la prépa HEC (hautes études commerciales) du lycée Montaigne à Mulhouse. Raymond, Max et André me permettaient de continuer à étudier. On se donnait un an pour voir si j’allais franchir un cap footballistique. »
Son plongeon dans le grand bain professionnel se fait néanmoins sans transition. « Sitôt mon bac, je suis parti directement en stage avec l’équipe pro en Allemagne. J’ai côtoyé d’entrée des Marco Morgante, Ali « Mouche » Bouafia, qui est devenu un ami, ou Salah Assad, l’un des joueurs les plus talentueux avec lesquels j’ai joué. J’ai partagé la chambre avec notre capitaine Terje Kojedal, l’un de mes modèles. Je ratais la moitié des entraînements, de mes cours aussi. C’était difficile de concilier les deux. Alors, à la fin de la première saison, je me suis inscrit en fac de sciences éco à Strasbourg et j’ai donné la priorité au foot. Je multipliais les allers-retours Mulhouse - Strasbourg pour aller en cours quand même. Nous avons joué et perdu les barrages deux années de suite avec Domenech comme coach, puis sommes montés avec Didier Notheaux au terme de la saison 1988-89. Jean-Marc Guillou était alors président. Malheureusement, nous sommes tout de suite redescendus en D2. Max Hild, qui, dans l’intervalle, avait rejoint le Racing, m’a appelé à l’intersaison 1990. Il me restait un an de contrat, mais je n’ai pas pu partir, au contraire de mon ami Claude Fichaux qui a rejoint Lille. J’ai fini par signer à Strasbourg en 1991, alors que j’étais libre. »
« Je me suis éclaté »
Sa carrière prendra une dimension supérieure du côté de la Meinau, jusqu’à en faire un international A (1). Mais le post-adolescent de Mulhouse reste profondément ancré en lui : « Ce sont des années magnifiques. Je me suis éclaté. J’étais à la fois étudiant et footballeur. Nous vivions en colocation avec Claude et d’autres. Nous étions insouciants. J’étais proche de mon village d’origine. C’était parfait. J’ai encore en tête le but de la victoire signé Franck Priou lors du match de la montée en D1 contre Reims. Je n’avais jamais connu une telle explosion au stade de l’Ill, même lors des derbies contre le Racing devant 20000 personnes. »
Haut-Rhinois pur jus, l’espoir des SRC a autant, sinon davantage, été bercé par la belle époque du FCM que par le RCS. Pour une raison simple : « Quand Jean-Marc Guillou jouait à Mulhouse, mon père nous emmenait, mes frères et moi, au stade de l’Ill. Pour moi, c’était presque un rêve de porter le maillot mulhousien. J’ai été le coéquipier d’Abedi Pelé (2), Blaz Sliskovic, Tony Curbos ou Nestor Subiat. Un autre de mes capitaines, Lamine N’Diaye, m’a beaucoup marqué par sa personnalité. A l’époque, Mulhouse était presque passé devant Strasbourg. C’était un club sérieux et respecté, reconnu en France pour la qualité de son travail, particulièrement au centre de formation avec Georges Prost. »
Vingt ans après, il en croisera la route samedi et, pour un match au moins, aimerait bien la lui barrer.
(1) Six sélections, 1 but contre le Brésil au tournoi de France 1997 à Lyon (1-1).
(2) Le Ghanéen Ballon d’Or africain 1991, 1992, 1993, vainqueur de la Ligue des champions avec l’OM en 1993.
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
L'Alsace a écrit :Alain Horace : « Un derby, ça se gagne »
Le 19 janvier 1992, Alain Horace participait au dernier derby entre le FC Mulhouse et le Racing-Club de Strasbourg, remporté 2-1 par le FCM au stade de l’Ill. Il ouvre sa boîte à souvenirs.
Il avait tout juste 20 ans à l’époque. Mais il était déjà doté d’une certaine expérience, puisqu’il défendait les couleurs de l’équipe première du FC Mulhouse depuis trois saisons.
De ce dernier derby entre le FC Mulhouse et le Racing-Club de Strasbourg, en Division 2, le dimanche 19 janvier 1992, Alain Horace met un peu de temps à retrouver des images. Mais une s’impose à lui finalement : « Ce qui m’a marqué le plus est le 2-0 inscrit par Nestor Subiat. Ça, je m’en souviens comme si c’était hier. Il avait pris le ballon dans notre camp, avait accéléré balle au pied, pris tout le monde de vitesse pour aller marquer tout en puissance. C’était une chevauchée fantastique. Le stade était fou de joie, comme tous les joueurs ».
Pour le reste, celui qui caresse toujours le ballon du côté de l’AS Illzach-Modenheim, doit se laisser le temps de la réflexion, au point d’hésiter quant au nom de son propre entraîneur (Robert Dewilder). Mais au fil des minutes, des flashes lui reviennent régulièrement. « Ce qui était marquant, si on ose une comparaison par rapport à aujourd’hui, c’est qu’il y avait du beau monde sur la pelouse. Les équipes avaient fière allure. À Strasbourg, Frank Lebœuf, futur champion du monde, était présent, tout comme Marc Keller, futur international. Chez nous, il y avait Frédéric Johansen, international espoirs, Nestor Subiat, international suisse, Bobby Mihailov et Guergui Gueorguiev, les internationaux bulgares qui allaient s’illustrer lors de la Coupe du monde en 1994. »
Ce jour-là, le milieu défensif mulhousien a fait étalage de sa polyvalence, puisqu’après seulement dix minutes de jeu, il allait dépanner comme latéral gauche, remplaçant à ce poste Jean-Marc Diringer, sorti sur blessure.
« Je me rappelle aussi qu’il faisait plutôt froid, poursuit Alain Horace. Il fallait du coup mettre le feu d’entrée sur le terrain, car nous avions tous envie de faire plaisir au public, plus nombreux qu’à l’accoutumée. Nous avons eu le bonheur de gagner ce match, tout le monde était content à la fin. Le Racing, lui, a vite oublié ce revers qui n’a pas porté à conséquences, puisqu’il est monté en fin de saison. D’ailleurs, nous avions réussi de bonnes performances face aux ténors. Nous avions ainsi battu les Girondins de Bordeaux de Lizarazu sur le score de 5-1. Les Bordelais sont aussi montés, alors que nous avons passé la saison en milieu de tableau ».
Pour disputer un derby, il ne faut guère de motivation supplémentaire. « L’adrénaline monte toujours dans le vestiaire avant le match. Mais pour un derby, c’est décuplé. Il y a 20 ans, je me souviens que Marc Andrieux, qui avait joué au Racing auparavant, ne voulait surtout pas perdre ce match. Quand on passe d’un camp à l’autre, il y a toujours ce petit truc en plus. Inconsciemment, tu veux toujours flamber et briller contre ton ancien club. Ce samedi, ce sera malheureusement du CFA, alors que nous étions pros à l’époque. Mais ça reste quand même un derby, dont les anciens vont longtemps parler. Aujourd’hui, on en entend encore nous conter les matches entre le FCM et l’ASM… Au final, il n’y a qu’une chose à dire : un derby, ça se gagne ».
Après-demain, Alain Horace viendra prendre place, incognito, dans les gradins du stade de l’Ill. Il suit les performances des deux équipes alsaciennes de loin, mais constate que le FC Mulhouse a réalisé un de ses meilleurs débuts de saison. « Pour réussir, il faut une équipe, parce que les individualités ne suffisent pas. Il faut encourager ce FCM ». Pour ce derby, mais aussi pour le reste de la saison.
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
DNA a écrit :Sept ans de Racing
Jérémy Abadie est né au haut niveau sous les couleurs du Racing. Il a dû partir, il va rejouer contre son club de formation, avec le FC Mulhouse, sans rancune. Malgré tout le respect dû aux hommes.
Sept ans, cela ne s’oublie pas, surtout quand « Monsieur Duguépéroux et Monsieur Keller (ce Monsieur-là, c’est Marc) » viennent vous voir, chez vous, à quinze ans, pour vous ramener au club, du moins son centre de formation, celui du Racing donc.
Il était encore môme, Jérémy Abadie, et habitait chez papa et maman, à Meaux, en bordure est de Paris. Alors il n’a rien oublié de ces vertes années, et il n’est pas dupe sur ce qu’il doit à cette maison mère.
« François Keller, je lui dois d’être là où j’en suis, c’est lui qui m’a amené en CFA », même qu’alors, il était celui qui comptait le plus de matches tous groupes confondus.
« Au pire on ira chercher le nul »
« Il m’a aussi permis de m’entraîner avec la “Une”. Il m’a fait confiance, il m’a toujours soutenu, défendu, c’est un homme bien. » Ceci dit, toutes fleurs sorties, s’il pleut en planter un (but) à ses anciennes couleurs, il ne demandera pas “s’il vous plaît”.
Désormais, c’est à Mulhouse qu’il évolue, c’est là qu’il espère faire rebondir sa carrière, retrouver un contrat professionnel. Le CFA, c’est bien gentil, il connaît bien, le CFA 2, il a aussi vu (avec Saint-Malo), il veut se gratter l’échine plus haut.
Surtout depuis ce jour de Coupe de France où, avec le Red Star, il avait “reçu” l’OM et toutes ses stars au Stade de France et toutes ses lumières allumées, plus 55 000 spectateurs, « dont 10 000 pour nous ». Score final : 0-5.
De tels moments, alors qu’il vient juste d’atteindre les 24 ans, cela vous titille la papille, vous file un goût de “reviens-y”. La case CFA est un joli tremplin, d’autant qu’avec Mulhouse l’histoire démarre fort (2 e au classement).
« Le Racing (dont il portait le short, hier à l’entraîne ment, ndlr) , c’est du passé, je suis à fond au FCM aujourd’hui. Samedi, au pire on ira chercher le nul. On est chez nous. » Au mieux, il y aurait donc une victoire, peu importe le score, tant pis si c’est face à Strasbourg.
Eux ou d’autres, le résultat ne sera là que pour ramener des points, et tel l’argent, ils n’ont pas d’odeur.
« C’est un derby, on le sait et c’est bien si ça peut ramener du monde, pour une fois. Sinon, c’est un match de championnat, qu’il faut gagner, comme un autre. »
Il ne s’attardera pas pour admirer la foule du grand soir – il n’y en a pas de trop au Stade de l’Ill –, il n’espère pas non plus un “coucou” grand sourire des supporters de l’ancienne maison, désormais celle d’en face.
« Il ne faut pas exagérer, je n’ai pas marqué 80 buts pour le Racing, je n’ai pas marqué l’histoire… » Lui serait plutôt le genre à cultiver son jardin dans la discrétion, chercher à faire briller le ballon.
Posté devant sa défense, avec des images de ses premières idoles (Patrick Vieira, Yaya Touré), il sert de relais, sorte de porteur de ballon, pas récolteur de buts à gogo.
« Samedi, il n’y aura pas de cadeau, même si en face c’est le Racing. » C’est dit sans l’accent d’ici, d’un jeune homme qui ne s’y est jamais mis. « J’adore l’Alsace… Mais pas trop son accent. » Le sien est de Paris, enfin grosso modo. Le nom, lui, il lui vient du Sud-Ouest, du côté de Biarritz. « Il y a plein de médecins là-bas qui s’appellent Abadie… » Et tout ça, ça vous donne un footballeur.
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
DNA a écrit : À chacun son derby
Ils jouent à Strasbourg, ne sont pas Alsaciens et découvrent cette saison la rivalité entre le Racing et le FC Mulhouse. Alors, important ou pas ce derby ?
Pour avoir la définition d’un derby, il suffit de demander à Pacho Donzelot, le défenseur latéral du Racing. « C’est deux équipes d’une même région qui jouent l’une contre l’autre », lance-t-il doctement. Et quand on évoque celui qui attend le Racing, samedi à Mulhouse, Donzelot, formé à Nantes, souligne que pour lui, ce n’est « que du plaisir » de jouer un tel match. Surtout quand l’aspect affectif n’entre pas en compte…
Pour le Normand Thomas Martin, très attaché à sa ville natale d’Honfleur, le mot “derby” signifie beaucoup. Dans une région partagée entre Haute et Basse-Normandie, les confrontations régionales sont souvent « chaudes », comme l’explique le milieu de terrain.
Mais si Thomas Martin n’a pas manqué de regarder à la télé la rencontre de L2 entre Caen et Le Havre, lundi soir (avec à la clé une victoire caennaise 2-0, ndlr), son derby à lui est ailleurs.
« Pour moi, il n’y a qu’un derby, c’est Honfleur – Deauville », lance-t-il avec le sourire. Soit une équipe qui évolue en DH (Honfleur) et l’autre au niveau départemental. « Mais quand elles se rencontrent en Coupe, il y a vraiment beaucoup de monde et c’est très chaud », raconte Thomas Martin.
« Un spectacle », pas « un combat »
Le Marseillais Anthony Sichi a lui aussi connu quelques derbies bouillants. À commencer par ceux qu’il a vécus en tant que spectateur, entre l’Olympique de Marseille et le Paris-SG.
« J’allais au stade Vélodrome avec mon père dès l’âge de 4 ans », souligne ce « fervent supporter » marseillais qui ne rate jamais un PSG-OM à la télé, seul “clasico” qui vaille à ses yeux.
Mais en tant que joueur, Anthony Sichi a connu d’autres affiches régionales assez relevées. « En Ligue 2, il y avait des Istres – Nîmes qui ont souvent fini en bagarre. Des Istres – Martigues aussi… Mais là où j’ai vu le plus gros engouement, c’était lors du derby picard », pose-t-il. Celui qui évoluait alors à Beauvais se souvient en effet de grosses confrontations avec Amiens, durant lesquelles il valait mieux garder ses nerfs.
Et c’est d’ailleurs le seul bémol de ses rencontres, si l’on en croit Thomas Martin. « Il y a plus d’impact, plus d’envie… Parfois trop. Un derby, ce n’est pas une guerre, le but est aussi d’offrir du beau jeu, surtout s’il y a du monde au stade », explique ainsi le milieu récupérateur.
Même son de cloche du côté d’Anthony Sichi. « Les derbies sont toujours des matches spéciaux, avec un gros impact physique. Mais il ne faudrait pas que le jeu soit trop haché, ça reste un spectacle. Déjà qu’on annonce de la pluie pour samedi, ce serait bien que le match ne tourne pas au combat », expose le Sudiste. Et le joueur de rappeler que tout derby qu’elle est, cette rencontre « reste un match de championnat comme les autres, qui vaut quatre points ».
Avant d’ajouter : « Personnellement, comme je ne suis pas du coin, je ne vois pas ce match comme un derby. Mais je sais que cette rencontre tient à cœur aux supporteurs, au club. Alors on se doit de mouiller le maillot encore plus ».
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
DNA a écrit : Jacques Momha, l’invité surprise
Le défenseur Jacques Momha, 30 ans, est l’invité surprise de ce derby. Le Camerounais, ancien pro au Racing (2001-2005), est revenu en Alsace après avoir résilié son contrat en Turquie. À la base, son job était « d’aider en DH ». Mais le couloir gauche de la défense étant en balance (Guignery puis Sikimic ont aussi été titularisés), Momha a eu sa chance.
Une opportunité que le défenseur prend au sérieux sans se prendre la tête. « Le foot, ça va vite dans les deux sens… J’essaye avant tout de rattraper les autres. Comme je n’ai pas fait de prépa cet été, physiquement, c’est dur », pose-t-il avec un sourire.
Lui connaît le FC Mulhouse pour l’avoir affronté avec la réserve, au début des années 2000. Sans en avoir gardé de souvenirs spéciaux parce que « ça fait un peu longtemps. Pour dire, à l’époque, je jouais avec François (Keller, ndlr) », lance-t-il en se marrant.
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Re: [12/13] 11ème J: Mulhouse / Strasbourg - 10/11/2012 à 18
c'est marrant ce qu'un derby engendre comme déclarations et papiers 

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