[12/13] 21ème J: Nancy II / Strasbourg - 1/0

[fan_racing]

Il est drôle Keller ... Avec lui, c'est premier changement au bout du bout du match ou trois changements directs. La demi-mesure, niet. Sikimic pareil, quand il se foire il y va franco pendant 90 minutes. Pour le reste Fabrice a quasiment tout dit, d'ailleurs je ne sais même pas si on peut parler d'un match cet aprem. J'ajouterai seulement : Julien Perrin, que j'apprécie et qui est sans doute notre meilleur joueur devant, commence aussi à lasser à force de ne pas en mettre une seule au fond. Puis : François Keller s'agite pas mal, mais ça a l'air d'avoir à peu près le même effet qu'un coup d'épée dans l'eau

[Tenor]

faut déjà être très costaud à l'extérieur sur un terrain synthétique que nous pratiquons pas chez nous, ou quasiment pas y compris aux entrainements....
jouer en plein hiver avec une température négative (au demeurant valable pour les 2 équipes) et en tant que favoris se termine très rarement avec un score fleuve, au contraire c'est très serré et nivelle les équipes...ce n'est pas à notre avantage
le racing en ce moment est au fond du trou...
faudra attendre des journées meilleures...encore une fois, j'aurai préféré que le match soit reporté, la malchance veux que Nancy possède un terrain synthétique bordel !!!!

[fan_racing]

Pour ma part aussi je m'attendais à un match serré, avec des temps forts du Racing qui ferait le forcing et parviendrait peut-être à l'emporter en se donnant à fond, avec en face une équipe remontée à bloc et qui vaudrait beaucoup plus que son classement. En définitive, c'est le Racing qui s'est mis au niveau d'un relégable (Nancy, Sarre-Union, Auxerre ... même combat, c'est très faible) et a refusé de se faire violence. Avec de surcroît une tactique imbuvable (ballons longs sur Ledy histoire d'être sûr qu'il va bien galérer pour les exploiter, plus de ballons du tout lorsque c'est Perrin avec ses 1 m 85 qui passe devant, allez comprendre).

Mulhouse, dans le même genre de conditions complètement pourries, a gagné 3-0 à Sarre-Union et s'est arraché pour l'emporter 1-0 sur le "terrain" de Jura Sud. Sans doute la différence entre nous et un champion en puissance ...

[Its_me]

Si ça continue, je pense qu'on ne va pas tarder à voir apparaître de belles tensions dans le vestiaire... qui sont certainement déjà présentes mais encore à un niveau assez restreint.

[Kaniber]

La saison rebelote pour le CFA et super Mario

[Gotcha]

perso je doute de trouver la force nécessaire pour aller voir des matchs l'an prochain s'ils restent en CFA...

[Kaniber]

Pour moi ça sera surement Dinsheim

[Karim67100]

Voilà notre contribution pour la communauté

[Its_me]

Merci pour le résumé
Mais ça les images font peur ...

[Its_me]

Racing : pathétique sur synthétique

Pour avoir raté son match dans les grandes largeurs et concédé sa 4 e défaite hier sur le gazon artificiel du stade Marcel-Picot face à la réserve de Nancy (1-0), le RCSA se retrouve rejeté à cinq longueurs du FC Mulhouse. Un retard inquiétant qui oscillera même entre 6 et 9 points mercredi soir après le match de rattrapage du leader mulhousien à Belfort (1).

Le titre ci-dessus est lui aussi synthétique. Mais il résume parfaitement l’indigence du Racing hier sur la pelouse artificielle du stade Marcel-Picot face à la réserve de l’AS Nancy-Lorraine. Comme à Chasselay et à Sarre-Union, l’équipe de François Keller s’est inclinée 1-0 sans jamais avoir donné l’impression de se révolter, excepté dans les dix dernières minutes alors qu’elle était pourtant réduite à dix après la sortie sur blessure d’Anthony Sichi.

L’entraîneur strasbourgeois avait alors effectué ses trois remplacements. Sans grand changement sur le terrain, en fait. Et Sichi, titillé par une vive douleur à l’ischio-jambier gauche, ne pouvait plus y rester. L’ultime avatar d’une partie au déroulement bizarre, marquée, entre autres, par la blessure de l’arbitre Nicolas Wadoux juste avant la mi-temps. Le referee, dans l’incapacité de reprendre sa place, fut suppléé par son assesseur Eric Buda. Et un arbitre qui assistait à la rencontre se mua en juge de touche improvisé.

On ne saura jamais l’influence exacte de cette pause plus longue que d’habitude (une demi-heure). Mais moins de deux minutes après la reprise, Nancy ouvrit le score sur un joli but amené par un centre du latéral gauche Badila. Nicolas Staerck, qui avait intelligemment ralenti sa course quand toute l’arrière-garde alsacienne revenait vers le but de Gauclin à la vitesse d’un cheval au galop, plaça au point de penalty une volée du droit d’autant plus imparable qu’elle bénéficia de la complicité du poteau rentrant (47 e).

Le premier but encaissé depuis 8h35’

L’imperméabilité du Racing, qui durait depuis le but vainqueur de Sarre-Union à la 72 e le 1 er décembre, venait de s’achever après 515 minutes. 8h35 donc (2). Pas une catastrophe en soi. Sauf que cette saison, le RCSA connaît de récurrents soucis en attaque. Lui qui n’avait inscrit qu’un but lors de ses deux matches précédents - marqué… contre son camp par le Sochalien Hérelle - resta muet à Picot. Son compartiment de devant fut plus inoffensif qu’offensif.

Heureusement pour un RCSA néanmoins contraint de se découvrir, les Nancéiens négocièrent mal leurs deux ou trois contres à 4 contre 2. A la 88 e, les Bleus frôlèrent même une égalisation inespérée quand un centre de Gauthier Pinaud trouva Julien Perrin au 2 e poteau. Mais l’ex-Bisontin ne cadra pas sa volée du droit. L’ASNL 2, qui restait sur quatre échecs et un nul, put ainsi à nouveau humer le doux parfum de la victoire.

De leur côté, les Strasbourgeois, qui venaient d’aligner quatre succès et un nul, rentrèrent aux vestiaires tête basse, une 4 e défaite (la 3 e à l’extérieur) dans la musette. Sans comprendre ce qui venait de leur arriver. « Comme avant Sarre-Union, la semaine d’entraînement et même l’échauffement ont été très bons. Mais il n’y a pas eu transfert en match », constate un François Keller décontenancé.

Les succès de Mulhouse, Lyon-la-Duchère, Villefranche et Moulins la veille auraient pourtant dû donner un supplément d’âme à Milovan Sikimic et aux siens. Il n’en a rien été. « Même si on ne suit pas spécialement les résultats des autres, on les connaissait », reconnaît Gauthier Pinaud. « Mais nous n’avons pas l’impression d’être costauds. Par rapport aux ambitions, nous n’y sommes pas du tout. Dans le jeu, nous sommes loin du National. »

Désormais 4 e (doublé par Grenoble qui compte un match de plus), le Racing recule à 5 points de Mulhouse et 4 de Lyon-la-Duchère. Un retard que les Mulhousiens porteront à six unités minimum lors de leur rencontre en retard mercredi à Belfort. Neuf s’ils s’y imposent. « Il ne faut pas se préoccuper des autres, mais régler ce qui ne fonctionne pas chez nous », insiste Ludovic Golliard.

Après leur pathétique sortie sur synthétique, les Bleus vont effectivement très vite devoir trouver la tactique pour résoudre ce qui, chez eux, tique.

(1) S’il a lieu…

(2) Compte non tenu du temps additionnel des diverses rencontres jouées depuis.