[14/15] 10ème J : Chambly / Strasbourg 2/1

[baskath]

Euh... C'est bien à Chambly qu'ils vont, pas à Chambéry ?

J'espère qu'ils ne vont pas décider du voyage en lisant l'Alsace !

[PoY]

Le titre a été modifié sur leur site (et donc corrigé ici)

[Kaniber]

Il y a aussi du Chambéry dans le texte ...

[Kaniber]

Sabo revient à la maison
Le latéral du Racing retrouvera demain un terrain qu’il connaît depuis sa plus tendre enfance.
Si Ulysse, de retour à Ithaque, au terme de sa longue odyssée qui suivit la guerre de Troie, fut l’un des plus heureux des hommes, Jean-Philippe Sabo vivra un épisode pas désagréable non plus demain.

Le latéral strasbourgeois retrouve à Chambly des terres qui fleurent bon l’enfance et une passion pour le ballon rond qui ne l’a pas abandonné.

Son premier club, Gouvieux, l’a amené à affronter l’adversaire du week-end. La maison des parents n’est pas loin, à dix kilomètres à peine.
« Un esprit de famille et de solidarité »

Et c’est sur ces terres de l’Oise qu’il a grandi au foot avant d’être contraint à l’exil. « Chambly, c’était un petit club à l’époque, se rappelle-t-il, quelques paysages picards au fond de ses yeux bleus. Depuis, j’ai suivi leur ascension. J’ai un ami qui est entraîneur chez les jeunes. Dans l’effectif d’en face, il y a aussi deux joueurs que j’ai croisés durant ma jeunesse. »

Jean-Philippe Sabo a eu beau quitter son bastion familial à l’âge de 15 ans, il saura parler le même langage que John Popelard et Julien De Vipart, des hommes du cru, qui ont gravi les échelons quatre à quatre.

« À partir de leur montée en CFA, j’ai vraiment suivi les résultats de Chambly, explique le défenseur strasbourgeois. Ils ont de tout petits moyens, ils s’appuient sur des joueurs qui se connaissent bien et il reste un esprit de famille et de solidarité. »

Le joueur de 27 ans va pouvoir l’entretenir, l’esprit de famille.

« Du monde va venir au stade, c’est vrai, les parents, la famille et ça me fait plaisir, explique-t-il. Je n’ai pas souvent eu l’occasion de revenir, la Picardie, ce n’est pas vraiment une terre de foot de haut niveau, à part un peu Amiens. »

Pour lui, comme pour le Racing, il s’agira néanmoins de s’affranchir d’un contexte piégeux. Le stade du marais, par son caractère champêtre, a tous les apprêts pour prolonger la série de défaites en déplacement pour le Racing, après ceux de Bourg-Péronnas et du Poiré-sur-Vie.

Après trois matches de suspension et un échec en Vendée vécu depuis le banc, Jean-Philippe Sabo a pu se relancer à Guebwiller, en Coupe de France. « J’ai pu me dégourdir les jambes samedi, sachant que le match à Chambly ne se disputera pas sur le même rythme, conclut-il. La défaite au Poiré nous a fait mal, mais il n’y a pas de souci collectif. Les matches du National se jouent sur des détails, un coup de pied arrêté, une erreur défensive. Mais je suis persuadé que l’on a d’autres qualités offensives, par rapport à la saison passée. et qu’il nous faut juste un petit déclic et on ne sera pas mal. »

En son for intérieur, “JP” espère entendre le déclic dès demain. Une victoire et il aurait peut-être un petit rab’de week-end dans l’Oise. « Ulysse » Sabo ne serait assurément pas contre.

[PoY]

Il y a aussi du Chambéry dans le texte ...

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[Gotcha]

là on est 9ème au milieu de la mêlée...
si on fait nul, on passe 5eme
si on gagne, on est seul 3eme, à 1 point des 2 leaders !
y'a un bon coup à faire, allez racing !

[PoY]

Défense de laisser entrer

Après deux revers d’affilée - et quatre buts encaissés - à l’extérieur, le Racing Strasbourg doit impérativement retrouver son efficacité défensive et son abattage à la récupération s’il veut mettre en échec, cet après-midi (15 h) à Chambly, la meilleure attaque du National (19 buts).

Sans faire injure aux Oisiens, le nom de Chambly ne dit pas grand-chose à grand-monde de ce côté-ci des Vosges. Excepté aux fous du volant - comprenez les amateurs de badminton - qui savent évidemment que le BC Chambly Oise a conquis cette année son premier titre de champion de France par équipes, doublé d’une couronne de vice-champion d’Europe. En trois ans, depuis son accession en Top 12, ce club émergent, double vice-champion et, donc, champion 2014, a quelque peu sorti de l’anonymat - du moins dans le petit monde du « bad » - cette bourgade de 10000 âmes. Mais il n’est pas - ou plus - le seul.

Émergent, le club de foot de la ville l’est en effet lui aussi. Parti du bas de l’échelle lors de sa création en 1989 (la 5e division du District de l’Oise), le FC Chambly, devenu FC Chambly Thelle en 2006, a gravi 11 échelons en 25 ans. Joueur de Chantilly, à une vingtaine de kilomètres de là, quand il était gamin - durant sept saisons tout de même -, Jacky Duguépéroux se souvient d’ailleurs « n’avoir jamais mis les pieds, ni joué à Chambly. Mais bon, c’étaient les années 50-60. » À l’époque n’existait que le COC (Club Olympique de Chambly).

Depuis, l’entraîneur du Racing s’est renseigné auprès de ses « espions autochtones » sur ce rival inédit, promu cette saison au 3e échelon hexagonal, qu’Ernest Seka et les autres s’en vont défier à 15 h dans l’Oise pour la 10e journée de National. « C’est un club familial, à l’état d’esprit amateur comme à l’AS Vauban à une certaine époque, pour qui tout tourne pour l’instant dans le bon sens. Il y a toujours le même entraîneur (Bruno Luzi) , le même président (Fulvio Luzi) , les deux frères qui ont fondé le club avec leur père. On s’attend à un vrai match de Coupe dans un stade un peu champêtre (*). Il ne faudra pas être surpris par l’environnement, ni par la qualité d’une équipe très soudée, avec des joueurs qui évoluent ensemble depuis le CFA 2, à part quelques-uns. »

Chambly : plus de deux buts par match
Être surpris, le Racing aura d’autant moins intérêt à l’être qu’il reste sur deux revers à l’extérieur sans but marqué (3-0 à Bourg-Péronnas et 1-0 au Poiré-sur-Vie) et va devoir museler la meilleure attaque de National : 19 buts en 9 journées, contre 14 aux poursuivants (Ndlr : avant les matches d’hier soir). Le FCCT est de surcroît invaincu à domicile (2 succès, 2 nuls) et y a planté 12 pions. « On ne va pas rester éternellement sur nos deux défaites à l’extérieur. Il n’y a aucune raison que nous y soyons friables alors que nous n’avons pas encaissé un seul but à la Meinau. Pour moi, c’est plus un problème de concentration qu’autre chose » , désamorce Duguépéroux. « Ce match n’en est pas moins important face à une équipe qui compte le même nombre de points et a marqué 19 buts. Un chiffre à relativiser quand même, car elle en a inscrit 9 contre le Poiré (5-0) et Marseille Consolat (4-0). Nous avons rapporté des nuls du Paris FC (1-1) et de Colmar (3-3) et il n’y a pas de raisons d’aller à Chambly en ayant peur de quoi que ce soit. Le CA Bastia (1-1) et Bourg-Péronnas (2-2) y ont partagé les points. À nous de montrer que nous sommes capables de nous y imposer pour espérer rester dans le haut du classement. Je reste persuadé que nous ne souffrons pas d’un syndrome à l’extérieur, même si, dans toutes les périodes que j’ai connues, Strasbourg a toujours eu des difficultés hors de la Meinau. »

Avec 5 points récoltés lors de ses cinq premiers voyages (dont 2 arrachés dans les tout derniers instants au PFC et à Colmar), le bilan du RCSA hors de ses bases n’a jusqu’ici rien de catastrophique. Mais un succès à Chambly lui redonnerait un relief un peu perdu depuis la victoire inaugurale à Colomiers le 8 août (3-1).

(*) Le bien nommé stade des Marais est homologué pour 1900 spectateurs, mais bénéficiera bientôt d’une 2e tribune de 600 places, inaugurée contre Avranches le 7 novembre.

Un fil à renouer…

Après deux défaites consécutives à l’extérieur, le Racing veut renouer avec la victoire loin de ses bases. La mission s’annonce plus que compliquée sur le terrain de Chambly, étonnant promu qui s’est hissé dans le haut du tableau en National.

En 1989, Youri Djorkaeff, Sylvain Sansone, Nestor Subiat et le “goleador” Didier Monczuk régalaient la Meinau. Alors en Ligue 2 – ou plutôt, pour être exact, en D2 –, le Racing poussait fort pour retrouver une première division plus proche de son standing, celui d’un club qui avait été sacré champion de France dix ans auparavant. On connaît la suite : il y aura des hauts, puis des bas, et enfin la dégringolade finale jusqu’en CFA2, ponctuée d’un dépôt de bilan.

« Un contexte particulier »
Mais cette année 1989 a aussi marqué le début d’une autre histoire, cette fois du côté de Chambly, petite ville de l’Oise de 10 000 habitants, coincée entre l’A16 et le RN1. 1989, c’est en effet l’année de naissance du FC Chamby-Thelle, l’adversaire du jour du Racing. Le FC Chambly allait rapidement faire parler de lui en enchaînant les montées, jusqu’à atteindre la troisième division nationale, en juin dernier, après une saison rondement menée en CFA.

Après avoir débuté en toute discrétion, le club de la famille Luzi – le président Fulvio, son frère Bruno, l’entraîneur, et Walter, le père et fondateur du club – s’est désormais fait un nom dans le monde du football. Et les Camblysiens ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder le classement de National. Après les neuf premières journées, le “petit” promu fait en effet jeu égal avec les équipes de haut de tableau et possède, de surcroît, la meilleure attaque de National. De quoi susciter la méfiance de coach “Dugué”.

« C’est un contexte particulier, champêtre, ce qui n’a rien de péjoratif à mes yeux, a ainsi expliqué l’entraîneur strasbourgeois à l’issue de la dernière séance d’entraînement de ses troupes. Ce club de Chambly a fait preuve d’une grande valeur mentale pour arriver là où il est aujourd’hui. La plupart des joueurs étaient déjà ensemble en CFA2 ».

« Retrouver de la solidité défensive »
Bref, l’entraîneur strasbourgeois se méfie comme d’une guigne de ces Camblysiens et le coach ne s’attend pas à une partie de plaisir, dans un stade des Marais où les locaux ont pris l’habitude de “cartonner”. Marseille-Consolat est ainsi rentré dans le Sud avec quatre buts dans la besace, là où le Poiré-sur-Vie en a pris cinq.

Pas forcément une bonne nouvelle pour les Bleus, sachant que le Racing reste de son côté sur deux défaites consécutives à l’extérieur, à Bourg-Péronnas (3-0), puis au Poiré-sur-Vie (1-0). « C’est un match où l’on doit retrouver de la solidité défensive, souligne avec raison l’entraîneur alsacien. Si on y parvient, on est capable de se créer des occasions. » Et le coach de rappeler que si le RCSA veut viser haut, il doit logiquement se défaire des équipes qui sont à sa hauteur. Ce qui est actuellement le cas de Chambly…

« Le match est important puisqu’on est à égalité de points avec eux. Si on veut rester dans le haut du classement, on doit aller chercher un résultat, assène ainsi Jacky Duguépéroux. Et on a une occasion de rattraper des points que l’on a perdus stupidement ». « Chambly est en confiance à domicile, estime aussi Yannick Aguemon. Défensivement, il faudra être très fort. On reste sur deux défaites et il faut au moins ramener un nul ». Seka, Sikimic et les autres en ont les moyens. Ils sont en tout cas prévenus : s’ils prennent cette équipe picarde de haut, la sanction risque de tomber et elle peut être très lourde.

Car l’année 1989 est bien loin. Et depuis, Chambly a bien grandi…

[télésupporteur]

bien entendu, télésupporteur revit:
je regarderai ce match en me référant aux remarques du match précédent
- intelligence ( ou vision du jeu ) dans les passes, c.a.d. trouver le partenaire démarqué le plus dangereux, en sachant que pour avoir des occasions de but, il faut prendre le risque de perdre la balle
- fond de jeu, qui se verra dans les démarquages, appels de balle et couverture
- enfin influence de l'entraîneur, sachant que JD entraine des joueurs qui gagnent plus que ce que lui gagnait en L1
- et puis le jeu du nouveau
bien entendu, j'ai pronostiqué une victoire du racing

[Its_me]

là on est 9ème au milieu de la mêlée...
si on fait nul, on passe 5eme
si on gagne, on est seul 3eme, à 1 point des 2 leaders !
y'a un bon coup à faire, allez racing !

Espérons que ça motive nos joueurs et ne les bloque pas.

[Kaniber]

Jacky Duguépéroux a choisi d'aligner le duo Grimm - N'Doye à la récupération, derrière la triplette N'Diaye - Belahmeur - Lienard, Bahoken étant positionné seul en pointe.

la composition du RCSA: Gauclin – Fachan, Seka, Sikimic, Sabo – Grimme, N’Doye – Lienard, Belahmeur, N’Diaye – Bahoken.

Sabo monte côté gauche et centre au deuxième poteau sur Bahoken. Ce dernier remet du pied sur N'Diaye. Ce dernier, au point de penalty, assène une tête piquée qui termine au fond des filets de Rodrigues

Butttttttttttttttttttttttttttt 9ème minutes
0-1 L'ouverture du score pour le Racing!!!! Alassane N'Diaye!!!!!