[17/18] 22ème J: Strasbourg / Dijon - 3/2

[télésupporteur]

le racing domine en 1e mi-temps et se fait égaliser
dijon chahute le racing en 2e mi-temps et gagne à grace un exploit personnel de da costa
mon top
mangane, impérial en défense
lala, pour ses deux pénalties réussis
goncalves pour sa combativité
mon flop
seka, dangereux ( pour le racing ) à chaque prise de balle
blayac, totalement absent et d'une lenteur digne d'un ralenti
liénard, absent défensivement
les autres
bonnefoi, ne peut rien sur les buts, mais pas décisif
martinez, aurait pu figurer sur le top
aholou, match moyen, son but sauve son match
martin, bonne 1e mi-temps, mais en panne en 2e
terrier,
match très moyen, mais le plus mauvais en rapport prestation/qualité donnée ( par certains )
da costa, aurait pu figurer dans le top s'il avait jouer plus longtemps
bahoken, match dans ses normes
TL : bon coaching, qui a su sortir goncalves avant que dijon le fasse déconnecter

[pekser]

Que c'était dur ( ma femme me le répète souvent ,mais ça fait du bien ). On a souffert, à un moment donné je me suis dit que le match nul sera un mal nécessaire. Que dire, si ce n'est qu'on est passé à côté de la correctionnelle. Je mettrais un seul flop, le terrain. C'est indigne de pratiquer sur une telle pelouse. Pourtant Dijon était logé à la même enseigne et a mieux joué. On a du souci à se faire. On peut toujours disserter sur la valeur des joueurs, " Kaniber " parlait de guerriers, ça ne suffit pas. On va se battre jusqu'à la fin, avec nos armes qui sont limitées.
Je retiens la très bonne prestation du gardien dijonnais qui aurait pu être déterminante.
A 27 points on est pas loin du compte mais on n'est pas sauvé pour autant.

[Matt67]

A 15 points du maintien....
Mais pourquoi se faire autant de frayeur !!!!
Mon top :
Terrier
Aholou
Mangane

Mon flop :
Seka
Blayac
Lienard

J aimerais beaucoup revoir Foulquier.
Un nul à Lille et une victoire face à Bordeaux seraient parfait.

[baskath]

Quel arrêt de Reynet sur la tête de Mangane ! Je me demande encore comment il la cherche.

[pekser]

Les prochaines confrontations seront décisives. Il sera difficile de gagner à Lille. Bordeaux et Troyes à domicile devront être synonymes de victoires. Toulouse et Metz semblent condamnés, encore que rien n'est joué. Pour le reste tout se joue à cinq points de différence, ce n'est pas grand-chose.

[Its_me]

Allez rapidement un top/flop avant de détailler plus demain.
Mangane
Aholou
Martinez
Blayac
Lienard
Seka

[Roswell Man]

Y a quelques joueurs vraiment intéressants à Dijon. Reynet, Sammaritano, Stili, Tavares... Si jamais le DFCO descend en fin de saison, je conseillerai à TL de faire quelques emplettes en Bourgogne

[Celticmen]

FM combien d'occasions de dijon venante du côté de goncalves

Pas énormément...D ailleurs c est la rentrée de Da Costa qui amène le but...et les 2 autres buts viennent de la part de Terrier à gauche....
On voit plus Bahoken en 15 mn que Blayac en 65 !

En trois lignes, tu as montre toute ton objectivité....

Pourquoi l'origine du premier but serait plus du à Terrier qu'à.........Blayac ?
Terrier fait la tête sur la barre, et Blayac fait la reprise qu'il fallait, mais c'est plutôt le gardien de Dijon qui sauve, tout cela dans la meme action.
Ok, Da Costa provoque le penalty, mais il a de nouveau eu deux pertes de balles tres dangeureuses en fin de match.
Si tu n'as vu Blayac, c'est parcequ'il est trop rapide pour tes yeux. Moi je l'ai vu en tout, meme souvent replié pour recuperer des ballons.
Et combien de fois on a déjà dit qu'on a vu Blayac en 15 minutes que toute l'attaque réunie ?
Bahoken n'a rien casser non plus.
Bref, victoire tres importante, Laurey a tres bien compris qu'il fallait mettre des hommes costauds sur ce terrain.
Par contre, Bonnefoi il fait vraiment peur. Bizarre que Kamarra ne soit toujours pas rétabli ......
A

[pekser]

On est toujours dans le même contexte " celticman ", celui de savoir qui a été meilleur que l'autre ou celui qui a été moins mauvais. Les avis seront toujours partagés. Il y a des joueurs qui ne récoltent pas les louanges malgré leur prestation. D'autres se verront attribuer des mérites qu'ils n'ont pas forcément eu. Moi par exemple je trouve que Blayac a fait un travail énorme et qu'Aholou, à part son but, n'a rien montré ou si peu. On dira forcément que j'ai un parti pris.
Au-delà de ça je crois qu' on s'est fait peur, à deux zéro il y avait d'autres possibilités, mais c'était sans compter sur une équipe qui en voulait plus et qui était aux abois. Le résultat est qu'on a gagné, c'est important. Il reste encore du chemin à faire.

[Kaniber]

Finalement au sec
Virevoltant en début de match, le Racing s’est vite fait rejoindre par Dijon, avant d’arracher la victoire, sur penalty. Sans briller, il s’est au moins rassuré en grattant trois points qui devraient compter.
Le Racing en a fini avec sa funeste série. Il va finir par demander à la Ligue une multiplication des confrontations avec Dijon. Avant celle d’hier, cela faisait plus d’un mois qu’il n’avait pas gagné en championnat. En un tunnel de défaites, il avait croisé une oasis, un match de Coupe de France, face à Dijon, qui lui avait permis de ne pas complètement broyer du noir, en grattant la qualification.
L’entrée décisive de Nuno Da Costa

Hier, la bande à Thierry Laurey a remis la marche avant. La victoire ne restera pas un modèle du genre, mais c’était écrit puisqu’un doute a pu exister quant à la tenue d’un match disputé sur une aire de jeu limite limite.

En une soirée à ne pas sortir son bonhomme en sucre sous peine de le voir illico disparaître, les Strasbourgeois se sont remis debout après avoir glissé beaucoup, être tombés souvent. Mais ils ont placé trois précieux points dans leur escarcelle et la période de tous les dangers et de tous les espoirs, avec quatre matches face à des adversaires qui nagent dans les mêmes eaux qu’eux, s’est ouverte sur de fructueuses bases.

Un peu comme la rencontre d’hier, même si ça n’a pas duré. Le Racing a pris le match par le bon bout et la thématique sportive a été judicieusement inspirée par le défenseur central Pablo Martinez d’entrée : long ballon aérien et duel à remporter à sa retombée. Les Strasbourgeois ont mis suffisamment de cœur et d’énergie dans le début de rencontre pour tordre les Bourguignons, en deux temps, trois mouvements. Sur le premier, évidemment un… long centre de Lala, Terrier a trouvé la transversale, de la tête, Blayac, Reynet sur la trajectoire de sa reprise et, quasiment dans la continuité, Aholou a donné un grand coup de tatane qui a fait boum (1-0, 5e ).

La Meinau a vécu une entame idéale, ses favoris mordant dans les fameux deuxièmes ballons, ceux suivant le premier contrôle souvent douteux en raison des conditions de jeu. Terrier a provoqué une faute virtuelle de Haddadi dans la surface et Lala a doublé la marque sur penalty (2-0, 19e ).

Mais entre deux adversaires qui n’avaient été départagés que par une prolongation en trois matches et en six mois – un amical (0-0), l’aller (1-1) et en Coupe de France (3-2 a.p.) –, l’écart ne pouvait être durablement aussi marqué. La bande à Olivier Dall’Oglio a profité d’un oubli défensif alsacien pour réduire la marque par Tavares (2-1, 33e ) et Haddadi a été à la retombée d’un coup franc aérien de Sliti dans les six mètres pour l’égalisation (2-2, 45e ).
Le Racing se donne de l’air

« Le fait de l’emporter, ça fait du bien, a souri Thierry Laurey. Après leur match face au PSG (défaite 8-0) , on espérait leur avoir fait mal à la tête en marquant deux buts d’entrée. Mais après, ils sont revenus presque naturellement. »

À la pause, Dijon était verni car, sur coups de pied arrêtés, Lienard, Mangane et Blayac ont eu des occasions de refaire le beak, mais Reynet – pour les deux premiers – ou la maladresse ont conduit au bilan provisoire frustrant.

Le retour des vestiaires a néanmoins confirmé que les doutes avaient peut-être investi les calebasses strasbourgeoises et que trois défaites de rang ne s’effaçaient pas en deux coups de cuillère à pot.

Les ballons retombaient dans les pieds visiteurs. Bonnefoi a sauvé le coup devant Tavares (54e ) et dans l’occupation du terrain de circonstance puisqu’un ballon ovale n’aurait rien eu d’une anomalie dans ce champ de boue – bon courage au passage aux jardiniers en charge de remettre en état la pelouse pour jeudi et la venue de Lille en Coupe de France –, la balance a penché en faveur de Dijon. Le Racing s’est mis à tirer la langue jusqu’à ses crampons crottés.

Il a suffi d’une étincelle. Sur son premier ballon, Da Costa a pris le meilleur sur Rozier et provoqué la faute, réelle cette fois-ci, d’Haddadi. Lala a été l’auteur d’un doublé sur penalty (3-2, 79e ). L’affaire était dans le sac.

Avant une semaine lilloise – après le 16e de finale de Coupe de France dans quatre jours, Mangane et ses copains seront au stade Pierre-Mauroy dimanche –, le Racing se donne de l’air, avec ses cinq points d’avance sur la 18e place de barragiste. Il a aussi prouvé qu’il savait gagner sans vraiment bien jouer ou dominer. Et à l’avenir, ça pourrait servir.