
[Ex] Habib Bellaid
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SO a écrit :Samedi soir, Habib Bellaid a donc signé son premier contrat professionnel d'une durée de trois ans. Le jeune défenseur, formé à l'INF Clairefontaine et au Racing, revient sur cette signature qui n'a rien changé pour lui, assure-t-il. Cela lui a toutefois permis d'apprécier le chemin parcouru et de faire une sorte de bilan de ces années de formation.
Il revient aussi sur cette saison qui aura été marquée par ses premiers pas en pro et beaucoup d'autres premières.
As-tu fêté ton premier contrat pro, samedi soir ?
Non, je n'ai pas eu le temps de fêter ça car dimanche je jouais en CFA. J'ai fait un petit resto avec mes parents le soir même. Ma famille était heureuse et c'est le principal. Pour l'instant, je ne réalise pas très bien. Je pense que je réaliserai quand je retournerai dans mon quartier avec mes potes. Samedi soir et dimanche, j'ai reçu plein de messages. C'est important pour moi que les miens soient fiers.
Ce contrat a-t-il changé quelque chose ?
Non, absolument rien. Je m'entraîne toujours comme avant, je suis la même personne. Ce n'est pas sous prétexte que j'ai signé un bout de papier que je vais me prendre pour un autre. Ce contrat n'est qu'une étape. Personnellement, je n'ai pas envie de stagner. Pour ça, je sais qu'il faudra du travail pour en avoir d'autres, des contrats.
« Pas pour rien »
As-tu repensé au chemin parcouru depuis le début ?
Oui, samedi soir, avant de signer, j'ai repensé à certains moments vécus tout au long de ma formation. J'ai passé trois ans à l'INF Clairefontaine et je suis au Racing depuis quatre ans. Quand je suis parti de chez moi à 13 ans, le but était de signer pro. J'y suis arrivé. Et quand je vois le chemin parcouru, je me dis que tout ça n'était pas pour rien. Je vais d'ailleurs appeler mon formateur à l'INF parce que je crois être le troisième ou quatrième de ma génération à avoir signé pour l'instant. Ca va lui faire plaisir, je pense.
Quels sont les moments qui t'ont marqué durant ta formation ?
En fait, la première image à laquelle j'ai pensé samedi soir, c'est que je me suis retrouvé dans le même bureau où j'avais signé mon entrée au Centre de formation de Strasbourg. Ensuite, dimanche, j'ai aperçu Jacky Canosi au bord du terrain. C'était mon premier entraîneur ici. C'était un joli clin d'oeil, j'ai trouvé. Je vais leur faire une petite surprise, prochainement, au Centre en amenant une bouteille de champagne.
Quels sont les matches qui t'ont marqué dans ta formation ?
Il y a d'abord la rencontre INF-Strasbourg en 16 ans Nationaux alors que je venais de m'engager avec le Racing. C'était particulier pour moi. Ensuite, lors de ma première saison ici, je me retrouve en finale de la coupe Gambardella. C'a d'ailleurs été une grosse saison avec ce parcours en coupe et en équipe de France des moins de 17 ans, l'élimination de justesse pour le championnat d'Europe. Cette année m'a fait décollé, je pense. La saison suivante, je faisais mes débuts en CFA. Mais j'ai vraiment franchi un cap à 18 ans, lors de ma deuxième saison en CFA. Après, il y a ce premier match avec les pros en coupe de la Ligue à Troyes. J'étais heureux de vivre ça même si l'expérience n'avait pas été super concluante.
« Garder que le meilleur »
De cette saison, que garderas-tu ?
En fait, c'est un tout. J'ai fait mon premier match en Ligue 1, mon premier match en coupe d'Europe, j'ai signé mon premier contrat pro. Il y a eu beaucoup de premières, cette année. Je ne veux garder que le meilleur. Et si nous parvenons à nous maintenir, ce serait extraordinaire. Cela aura été une super saison.
Est-ce que ton but à Rome, en coupe UEFA, restera aussi comme un moment à part dans ta carrière ?
Bien sûr ! C'était mon premier but avec les pros et je pense que je n'en marquerai pas beaucoup d'autres. Celui-là , vu le contexte et tout, il va rester longtemps.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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Bein c'est malin çà , çà sera plus une surprise maintenantPinon a écrit :Je vais leur faire une petite surprise, prochainement, au Centre en amenant une bouteille de champagne.



Félicitations à Habbib en tout cas pour son premier contrat pro, je n'avais pas encore eu l'occasion de le féliciter

Matthieu
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DNA a écrit :Bellaid attend son heure
Il a joué 15 matches en élite la saison dernière et 5 en Coupe de l'UEFA. A 20 ans, Habib Bellaid découvre la Ligue 2. Avec une seule envie : la quitter au plus vite.
Habib Bellaid, à l'échauffement à côté de Loué : « J'ai besoin d'être physiquement à 100% ». (Photo DNA- Cédric Joubert)
A 20 ans, Habib Bellaid fait partie de cette nouvelle génération du Racing précautionneuse de ses racines et qui a envie de semer, de construire, de faire fructifier.
« Ce serait quand même bien si on pouvait remonter en L1 en fin de saison, soupire l'ancien finaliste 2003 de la Coupe Gambardella. Ce serait bien pour le club, pour toute une région, mais aussi pour nous les jeunes. »
« Il faut se faire une raison. Ce sera comme ça à tous les matches »
Bellaid, qui a disputé 15 matches en L1 la saison dernière, n'en a oublié ni le parfum, ni les sensations. Mais il sait aussi que pour respirer l'air du balcon supérieur, il va falloir trois poumons à tout le monde.
« Déjà contre Dijon, c'était sur le fil du rasoir, souligne-t-il. On n'a pas réussi à concrétiser nos occasions, mais on aurait tout aussi bien pu en prendre un dans la musette... C'est une équipe qui défend bien et qui nous a causé des soucis. De toute façon, il faut se faire une raison. Ce sera comme ça à tous les matches. Le Racing vient de L1, c'est le plus gros budget de L2, il sera attendu partout. A nous de nous accrocher... »
Après Kanté et Haggui, le jeune défenseur strasbourgeois prend cette fois ses marques avec Eugène Ekobo qui connaît la L2 comme sa poche pour y avoir aligné 70 matches d'affilée avec Créteil. « On doit encore travailler les automatismes, surtout que l'on pratique plutôt la couverture mutuelle », indique Bellaid qui n'a pas encore donné sa pleine mesure.
Il a d'ailleurs été remplacé après 50 minutes de jeu par Edgar Gnoleba Loué. « L'entraîneur voulait donner plus de muscle et de tonus au milieu de terrain. C'est lui qui décide des choix tactiques et en ce qui me concerne, ça ne remet rien en cause. Il ne faut penser qu'à la montée. »
« J'ai besoin d'être à 100% physiquement pour me sentir bien »
Avec sa carrure à la Desailly, Habib Bellaid a besoin de plusieurs tours de chauffe avant de tourner à plein régime. « On a effectué une grosse préparation foncière pendant cinq semaines et face à Dijon on était dans le coup, souligne-t-il. Mais je ne suis pas encore physiquement à 100% et j'ai besoin de cela pour me sentir tout à fait bien. Ça va venir. De toute façon tu le ressens à l'entraînement quand tes interventions sont plus tranchantes, quand tu te démarques plus vite, quand tu jumpes plus haut, quand tu sens mieux les coups. Dès que j'ai plus de jus, j'ai l'impression qu'il ne peut rien m'arriver. Et pour un défenseur se sentir bien physiquement, c'est primordial surtout dans les anticipations et les jaillissements. »
Et en Ligue 2, gagner les duels est indispensable pour voyager loin. Mais sans ménager sa monture. « On me dit que le championnat se joue à Amiens, à Gueugnon, à Reims ou à Brest, mais moi je répète qu'on doit aller là -bas pour gagner tous nos matches, clame Habib Bellaid. A la Meinau, les équipes vont venir pour défendre et ce sera peut-être plus difficile pour nous, tandis qu'à l'extérieur on va pouvoir profiter des espaces. Et il y aura sans doute de bons coups à jouer. »
Un challenge taillé sur mesure pour celui qui a disputé la saison dernière 5 matches en Coupe de l'UEFA et qui s'était offert le luxe d'inscrire un but à l'AS Roma face aux Panucci, Mexes, Dacourt, Totti, Nonda et Cassano...