
[04/05] 32ème J: RCS / Marseille - 1/0
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Pour ceux qui ne connaissent pas : http://www.bas-rhin.equipement.gouv.fr/mivisu/jsyn.htmNianKaRud a écrit :C'est clair, il risque d'y avoir en plus des bouchons donc partez le plutôt possible. Pour ma part je part je pars à 16h45-17h pour avoir de bonnes places dans le KOP.
 
 Et comme a dit Niankarud, il va y avoir des bouchons : pluie + départ en vacances + samedi soir + match à la Meinau =

DNA a écrit :Pas une montagne
Ce soir, le Racing inaugurera face à l'OM - lointain et laborieux dauphin de Lyon, mais dauphin tout de même - son nouvel hymne dans un stade qu'on annonce archicomble. Rien de mieux pour le baptiser qu'une victoire qui assurerait quasiment son maintien.
Monaco, Lyon, Marseille et Lille dans la foulée. Ces temps-ci, le Racing s'invite à la table des grands. S'invite parce que son classement ne lui permet pas d'y avoir place réservée et que quoi qu'il advienne, c'est mort pour cette année. La saison prochaine alors ? On verra. Revenez quand vous serez bien chaussé jeune homme.
Loin de la lumière des phares et des questions sirupeuses de Laurent Paganelli, les Strasbourgeois poursuivent donc sans trop la ramener leur chemin qui a bien failli être de croix. Il y a un mois et demi à tout casser, ils étaient retombés dans l'ornière au lendemain d'une défaite à Lens qui ressemblait à une faillite collective. A un abandon presque.
Une unité de matière
Et puis non. Comme toujours, ils se sont relevés. S'imposant à domicile quand c'était pas possible autrement. Allant grappiller un point à l'extérieur à chaque fois que nécessaire. S'offrant une première victoire hors de leur base quand c'était obligé. Et c'était obligé la semaine dernière, à Bordeaux, après un inhabituel faux pas face à Lyon à la Meinau.
Tout ça pour dire que le Racing en est globalement là où on espérait confusément qu'il serait au moment où Jacky Duguépéroux a repris l'équipe. Sans trop oser y croire vu qu'il partait de très loin.
En tout cas, il y est. Bien au chaud. Avec six places de gagnées au classement, cinq longueurs d'avance (six avec le goal average) sur le premier relégable et une ambition à domicile qui devrait éviter cette chose irréparable qui s'appelle un chagrin. Une unité de matière si on veut, pour ne pas s'aventurer à parler de style.
Tout ou rien, parfois les deux en même temps
Et l'OM dans tout ça ? C'est l'OM, ce qui veut tout dire. Une équipe de coups. D'éclats, de gueule, de bluff, ce qu'on voudra. Prompte à occuper le terrain et à faire s'agenouiller la Ligue ou la Fédération comme personne, à part Jean-Michel Aulas évidemment.
Capable aussi de pointer à la 2e place du classement en jouant au pousse-ballon comme une équipe de milieu de tableau belge et de se reposer sur des éclairs de génie de sa cohorte d'internationaux, ou de Batlles, quand il s'agit de faire basculer un match. Bref, tout ou rien et parfois les deux en même temps.
« Faire le jeu sans se découvrir »
Face à cette formation qui ressemble par éclair à une équipe mais qui dispose de suffisamment de puissance de feu pour faire la différence, Jacky Duguépéroux sait qu'il faudra jouer serré. Et que si ça passe, ça passer au poil près, comme à chaque fois que les Marseillais viennent à la Meinau ou plus globalement à chaque fois qu'une armada de haut de tableau se déplace.
A condition que les siens gardent l'allant et l'envie de ces derniers temps. Les quelque 26 000 personnes attendues ce soir à la Meinau ne supporteraient pas le contraire de toute façon. Obligation de jouer exigée. Avec prises de risques intégrées dans le contrat.
« Il faudra faire le jeu sans se découvrir, reconnaît ainsi Jacky Duguépéroux. C'est toute la difficulté et le problème des équipes qui reçoivent en général. Il s'agit d'être efficace dans les 20 derniers mètres des deux côtés de la pelouse ». Le retour de Mickaël Pagis n'est forcément pas la plus mauvaise nouvelle du jour dans ce contexte.
Le feu aux poudres
Sur la lancée de son succès à Bordeaux, le Racing veut épingler une équipe de Marseille qui déplace toujours autant les foules. A Pagis et Niang de mettre le feu.
CONTINUITE. - Il a fallu attendre la 31e journée pour voir le Racing remporter son premier succès à l'extérieur. C'était samedi dernier à Bordeaux (2-0). Pour la première fois de la saison, les Bleus ont l'occasion d'enchaîner par une victoire à domicile. Ce qui permettrait de se rapprocher un peu plus de la barre symbolique des 40 points, synonyme de maintien.
FRUSTRATION. - Ils ont beau feindre l'amnésie ou, pour le moins, privilégier le présent au passé, les Strasbourgeois ne peuvent avoir oublié. L'amer goût de la frustration ne les a pas quittés. C'était le 13 novembre dernier. Une mi-temps durant, Pagis et Niang avaient affolé une fébrile défense olympienne, sauvée par Barthez et ses poteaux.
Au final, le Racing est rentré penaud, avec deux buts dans la musette. L'OM de José Anigo s'évitait une crise de nerfs. Mais sur la Cannebière, le répit n'est que de courte durée...
MOTIVATION. - A priori, les Strasbourgeois n'ont pas besoin d'entendre de longs discours. Face à un adversaire aussi « people » que Marseille et au regard de l'enjeu, la motivation est censée venir d'elle-même. « Je pensais la même chose avant Lyon, rappelle Duguépéroux. On a vu ce que ça a donné... »
Un non-match qui a frustré autant les joueurs que le public. Ce soir lors de la causerie d'avant-match, il faut s'attendre à ce que le technicien alsacien rappelle quelques fondamentaux.
DUO RECONSTITUE. - Sauf contre ordre de dernière minute, le duo Pagis - Niang devrait être reconstitué ce soir. A eux deux, ils ont inscrit près de deux tiers des buts strasbourgeois. Leur dernière association avait contribué à pulvériser le PSG (3-1). Vivement la suite.
ADVERSITE. - « L'OM est performant à défaut d'être brillant. » En une phrase, Duguépéroux résume le paradoxe marseillais. Incohérent, brouillon et poussif, le jeu olympien n'a rien de très emballant. Pourtant, les hommes de Troussier sont les dauphins de l'intouchable Lyon et veulent croire en une qualification directe en Ligue des Champions. C'est pour ça qu'ils ne peuvent se permettre de perdre à la Meinau.
AMBIANCE. - Qui ne se souvient pas du phénoménal 4-1 de l'an dernier ? Ceux qui ont assisté à la démonstration alsacienne contre Marseille ont certainement repris une option pour le match de ce soir. Les autres, attirés par le nom ronflant et limite surfait de l'OM, se sont rués sur la billetterie. Ce matin, il ne reste en tout cas plus que 200 billets sur le marché. A acquérir de toute urgence dès 10h à la Meinau. Question ambiance, il n'y a donc pas de mouron à se faire.

L'histoire est en marche ...
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Marche pas chez moi...odacourt a écrit :Je sais pas si ça a déjà été dit, mais pour ceux qui ne peuvent voir le match, ça devrait passer ici:
mms://media2.brturbo.com/bandsports.wmv
Chez moi le lien marche, merci de ne pas me faire parvenir vos réclamations en cas de problème
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