[05/06] 11ème J: RCS / Rennes - 0/1

L'actualité du Racing en championnat
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NéRiK
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Message par NéRiK »

Oula j'avais complètement oublié qu'il y avait un match ce soir. :shock:
Mieux vaut se taire et passer pour un con que de l'ouvrir et prouver qu'on en est un
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lolo
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Message par lolo »

Y'a quand même qq chose dans les DNA papier, rassurez-moi? :shock:
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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argueti
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Message par argueti »

Heuresement y l'Alsace ...
L'Alsace a écrit :Le onze de départ (bis) ?

L'an passé, le Racing avait remporté son premier succès lors de la 11e journée (3-1 contre Nice). Bis repetita ce soir face à  Rennes ?

C'est un retour de manivelle que personne, au Racing, ne prévoyait de prendre dans les dents. Et pourtant, un an ou presque jour pour jour, le club strasbourgeois se retrouve dans la même configuration : sans victoire, même si on peut évidemment ergoter en magnifiant le football autrement plus alléchant pratiqué en 2005-2006 que lors de l'ouverture 2004-2005. Dix journées de disette qui placent les Bleus au pied du mur contre Rennes. Le RCS possédait 5 points l'an dernier à  l'aube du 11e jour. Ce matin, il compte une unité de plus. Mais s'il ne vainc pas les Bretons en soirée, il se retrouvera pour la première fois sous la barre de son maigre total de la saison passée.

« Les trois points deviennent impératifs »

Ce funeste présage trotte forcément dans les têtes alsaciennes. « L'an dernier, nous avons déjà  beaucoup galéré », n'oublie pas Guillaume Lacour, « Il est important de garder un petit bonus sur notre tableau de marche 2004-2005. Ça passe par une victoire contre Rennes. Nous saurons plus tard si cette rencontre est un tournant. Mais elle est cruciale. Les trois points deviennent plus qu'impératifs. Pour l'heure, nous ne ressentons pas de pression spéciale, mais elle viendra avant le coup d'envoi. Elle doit nous booster, nous motiver. Je suis persuadé qu'il y aura ce samedi toute l'envie dont nous avons besoin pour faire un bon match. »

« Fiers de notre jeu »

A l'entendre, un match avec la manière donc, alors que l'impérieux besoin de points semble réclamer plus de réalisme que d'idéal footballistique. « On dit souvent que dans une situation comme la nôtre, il faut laisser la manière de côté, mais je ne suis pas persuadé qu'en jouant mal, nous marquerons plus et gagnerons », rétorque Pascal Johansen, « Depuis le début de saison, nous jouons bien, sans prendre de points. C'est déstabilisant. Mais l'an passé, en début de championnat, nous n'avions même pas de fonds de jeu. À mon sens, le meilleur moyen d'obtenir notre première victoire est de continuer à  jouer sur nos qualités. Nous avons vu en 2004-2005 que nous pouvions réaliser une belle saison malgré une entame pénible. Le public avait pris du plaisir. Pour lui, nous aurions aimé mieux démarrer cette année. Les supporters sont toujours derrière nous. Ils ne sont pas déçus, mais au contraire fiers du jeu que nous produisons. »

« Un succès rapide nous libérerait »

Ils attendent, avec une patience inédite, un déclic qui, selon Karim Hagui, n'a besoin que d'un facteur pour se produire : « Une victoire, c'est tout, et nous n'allons rien lâcher. Un succès rapide nous libérerait et nous donnerait confiance. Moi, de la confiance, j'en ai à  revendre. Ça m'a fait du bien de me qualifier pour la Coupe du monde 2006. Mais ma vie est à  Strasbourg et l'intérêt du club prime. Et ce que je viens de vivre avec la Tunisie, j'espère le vivre très vite avec le Racing. » Et, avec lui, un club et des supporters qui savent que l'échéance ne pourra indéfiniment être repoussée. Car personne n'échappe jamais à  la réalité mathématique.

La victoire, sinon rien !

Après dix journées d'insuccès, le Racing, 19e, est au bord du gouffre sur le plan comptable. Seule une victoire face à  Rennes, à  20 h à  la Meinau, lui épargnerait une chute libre dans les abîmes du doute.

Pour le Racing, la « révolution d'octobre », qui avait amorcé le renouveau et le redressement, avait débuté l'an passé le 23, par une première victoire contre Nice (3-1). Commencera-t-elle cette saison le 15, autrement dit ce soir, par un succès, encore inédit cette saison en championnat, face à  Rennes ? De désillusions en déceptions, plus personne ne sait, dans les rangs alsaciens, à  quel saint se vouer. Sinon à  ce sacro-saint jeu de qualité que développent les Bleus depuis trois mois, condition sans doute toujours nécessaire à  l'obtention de résultats, mais à  l'évidence pas suffisante après dix journées d'insuccès. Pourtant, Jacky Duguépéroux et sa troupe continuent de bénéficier d'un soutien populaire que l'entraîneur alsacien qualifie lui-même « d'exceptionnel », lui qui, 32 ans après son arrivée au RCS comme joueur, a traversé bien des époques troublées à  Strasbourg. Mais toutes ces épreuves lui ont forgé une carapace. « D'habitude, ça gronde beaucoup plus vite que ça. Ça veut dire que le public a conscience que l'équipe mouille le maillot, joue au ballon. Parfois trop, comme contre Toulouse (2-4) où nous nous sommes fait contrer. À nous d'être intelligents tactiquement face à  Rennes et de ne pas nous laisser griser. Si les gens viennent toujours au stade, c'est qu'ils y trouvent leur compte. Car le public strasbourgeois n'est pas du genre à  faire de cadeaux. J'ai souvenir d'un match joué devant 2000 personnes en 1975, quand ça n'allait pas fort. » Alors que l'embarcation bleue tangue dangereusement, ballottée par la houle des mauvais résultats, le capitaine Duguépéroux tient bon la barre et maintient le cap, même s'il n'ignore pas – il a trop bourlingué pour ça – que chaque journée qui passe, dépourvue de victoire, est un inexorable pas de plus vers la sortie. « Je vis la période très sereinement. Je n'ai aucun problème avec le groupe et le groupe n'en a pas avec moi. C'est peut-être justement là  que ça cloche. Il ne faut surtout pas s'endormir. »

« J'ai ressenti Troyes comme une défaite »

Dès le début de semaine, « Dugué » n'avait pas hésité à  piquer ses joueurs dans leur amour-propre, sur le thème « Arrêtons de nous gargariser sur la qualité de notre jeu et focalisons-nous sur le piteux bilan comptable ». Ce soir, il se contenterait d'une victoire construite à  la force du jarret. Et tant pis si elle n'a rien de sexy. « Quand on est coach, on préfère toujours avoir une équipe qui joue plutôt qu'une équipe qui n'avance pas. Et je continue à  croire qu'on a plus de chances de s'en sortir avec du jeu que sans. Mais je ne m'en contente plus. Le nul à  Troyes (1-1 il y a 2 semaines), je l'ai ressenti comme une défaite. Je l'ai mal vécu. » Depuis des semaines, il ne cesse de punaiser le classement au tableau des vestiaires. Pour enfoncer dans le crâne de ses joueurs la précarité de leur situation. « Je ne peux pas croire qu'ils n'en soient pas conscients. » Ce soir, les Bleus ne devront avoir à  l'esprit qu'un mot d'ordre : vaincre. En prenant garde de ne pas partir à  l'abordage sans assurer leurs arrières et de ne pas renouveler l'erreur commise contre Toulouse. « Depuis quelques matches, Rennes a resserré les rangs et défend à  dix en déplacement », prévient Pascal Johansen, « On peut s'attendre à  un match assez fermé. Nous devrons faire attention aux contres et aux coups de pied arrêtés. Les Rennais n'attendent que ça. » Paradoxalement, un Racing dans l'urgence et qui ne peut plus attendre devra donc appliquer cette fameuse maxime : « Il est urgent d'attendre. » Sous-entendu : urgent d'être patient pour éviter une déconvenue qui prendrait des allures de catastrophe.

Deux schémas jumeaux

Sauf surprise toujours possible, surtout lorsque l'on connaît le sens de la cachotterie de Jacky Duguépéroux et Laszlo Bà¶là¶ni, Strasbourgeois et Rennais devraient évoluer ce soir dans le même schéma en 4-2-3-1, décidément très en vogue ces derniers temps dans le football français (cf les dernières compositions de l'équipe de France en Suisse et face à  Chypre). Comme toujours dans une telle configuration, Alexander Farnerud sera chargé de venir épauler Mickaël Pagis devant. Ce dernier, victime d'un léger refroidissement, a écourté sa séance d'hier, mais tiendra sa place.

A Rennes, l'hécatombe…

La suspension de Cédric Kanté et la blessure du jeune Habib Bellaïd, malheureux comme les pierres d'avoir vu, par la faute d'une déchirure à  la cuisse, s'envoler ses chances d'être titularisé pour la 2efois d'affilée, seront compensées par les rentrées du latéral ivoirien Boka (suspendu à  Troyes) et Jean-Christophe Devaux, titulaire lors des trois premières journées et qui n'est plus apparu en L 1 depuis son entrée en fin de match à  Metz lors de la 4e. Le héros de la dernière finale de Coupe de la Ligue en a enfin fini de ses soucis au talon d'Achille. Hormis ces deux changements imposés par les circonstances, Jacky Duguépéroux devrait faire confiance à  l'équipe qui a frôlé la victoire à  Troyes. A Rennes, c'est l'hécatombe. Perrier-Doumbé, Jeunechamp, Coulibaly, Ouaddou et Barbosa sont forfait et le poison Alexander Frei suspendu. Pour remplacer le Suisse, Bà¶là¶ni semble hésiter entre le Nigérian John Utaka (venu de Lens à  l'intersaison) et l'international espoirs, Jimmy Briand, buteur mardi à  Beauvais contre Chypre (6 buts en 12 sélections avec l'équipe dirigée par l'ex-entraîneur du RCS René Girard).

Suspendus : Kanté (Strasbourg), Frei (Rennes). Absents : à  Strasbourg, Keita (ligaments croisés du genou), Bellaïd (cuisse), Carlier (traumatisme crânien), Gameiro (cuisse), Mouloungui, Krebs (choix de l'entraîneur) ; à  Rennes, Perrier-Doumbé (cheville), Jeunechamp et Coulibaly (ligaments croisés du genou), Barbosa (cuisse), Ouaddou (cuisse), N'Guéma (choix de l'entraîneur).
;)
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argueti
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Message par argueti »

A corps perdus, évidemment ( N°242 - Samedi 15 Octobre 2005 / Football Alsace ) :roll:
DNA a écrit :A corps perdus, évidemment

La saison passée, le Racing avait dû attendre la 11e journée de championnat pour décrocher sa première victoire. Il serait bien inspiré d'en faire autant.

Jacky Duguépéroux dit qu'il en a assez de se répéter. Le sentiment est partagé. Dix journées que cela dure. Et dix journées en L1, c'est grosso modo deux mois et demi puisque le football possède ses propres valeurs temporelles. Les mois faisant assez vite deux fois leur âge dans ces circonstances, on conviendra que c'est long.
Deux mois et demi à  rabâcher, à  ressasser les mêmes choses donc. A se dire et à  affirmer que ces choses-là  ne peuvent pas durer, seulement voilà , elles le peuvent.

L'urgence lente de la survie

On l'a vu à  Troyes lorsque les trois points tendaient les bras à  une équipe strasbourgeoise dominatrice, bien en place, menant au score qui plus est et qui a finalement reculé au moment crucial. Comme si gagner était finalement une ambition assez vulgaire et qu'il suffisait de bien jouer pour exister.
Seulement, ça ne marche pas comme ça. Le Racing n'existe pas en L1 parce qu'il ne gagne pas. Ce matin, il s'est réveillé comme il s'était couché, 19e. La triste réalité est là . Après, qu'il joue bien ou pas, franchement, ça n'a plus trop d'importance pour le moment.
Ce qui compte aujourd'hui, c'est de prendre des points. Sous n'importe quelle forme. Avant qu'il ne soit trop tard.
Duguépéroux le sait bien et ne dit pas autre chose. Il sait qu'il est, comme il y a un an, dans l'urgence lente de la survie. Que le temps passe et les écarts se creusent. Et puis qu'à  un moment on ne peut plus faire face parce qu'on est submergé.

Une autre issue est possible

En ce début de saison, le Racing a usé tous ses jokers et même ceux qu'il n'avait pas. Contre Auxerre, Monaco, Bordeaux, Lens, ou Toulouse il a soit raté le coche, soit laissé passer sa chance. Contre une équipe de Rennes mal en point (16e), diminuée par de nombreuses absences et plombée par une défense erratique (22 buts encaissés), il ne peut y avoir d'autre issue que la victoire.
Enfin si, il peut. Evidemment. Ce soir, le Racing va évidemment dominer, les Rennais se recroqueviller et partir en contre comme des catapultes. Comme des Toulousains aussi.
Il peut y avoir une autre issue. Si la réussite fuit, si la maladresse de ces derniers mois s'en mêle encore face au but. Si une glissade laisse dix mètres à  Utaka au plus fort de la domination. Il faut avoir ça en tête pour ne pas que ça arrive. La victoire est impérative ? On ne dit que ça depuis deux mois et demi. On ne dit rien d'autre aujourd'hui.
;)
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Message par EDES »

télésupporteur a écrit :
EDES a écrit :En espérant que l'Ill sera vilaine pour les bretons demain soir ! ;)
quoi sabre-t'on samedi soir :arrow: champagne :lol:
Eh oui ! On fait sauter le bouchon ;)
Racing, jetzt geht's los !!!
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lolo
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Message par lolo »

Cassard s'est blessé à  l'échauffement, c'est Puydebois qui le remplace... :shock:
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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Message par Michel »

Oh non toujours pas de Dubrulle mais l'autre lourdo :x
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On refait le match: Strasbourg / Rennes : 0 - 1

Message par lolo »

:( :cry:
Modifié en dernier par lolo le 15 oct. 2005 21:57, modifié 1 fois.
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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Message par Pinon »

Comment peut - on perdre un match en ne concédant qu'une seule occaz' :roll:
Modifié en dernier par Pinon le 15 oct. 2005 21:57, modifié 1 fois.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

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FM17
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Message par FM17 »

maintenant c est clair pour tout le monde j espere... ;)
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
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