[07/08] 5ème J: Strasbourg / Lens : 2-1

[Bou]

Vous verriez qui a la place de Fanchone (il est incertain) ?

[Manu]

Johansen normalement non ?

[Manu]

Je sais pas si cela a déjà  été proposé...

Avant match sur Alsatic Tv

[argueti]

Battre le fer de Lens

Face à  un RC Lens qui connaît quelques retards à  l'allumage, les Strasbourgeois tenteront à  20 h à  la Meinau de confirmer leur excellent début de saison.

Il est des signes qui ne trompent pas. Du monde autour de la main courante lors des séances d'entraînement, une Meinau qui va ce soir, pour la troisième fois en trois sorties à  domicile, franchir la barre des 20000 spectateurs : en ce début 2007-2008, le Racing allèche. Pas seulement parce qu'il réalise, sur le plan comptable, sa meilleure entame en L 1 depuis 12 ans. Grâce, aussi, au football séduisant qu'il développe et qui en épate plus d'un. Tout à  l'heure, la Meinau découvrira un paradoxe ou presque : son « Racing » partira sinon favori, du moins avec l'avantage d'un classement plus flatteur que son homologue du Pas-de-Calais, le RC Lens. Les Bleus d'Alsace – promus, faut-il le rappeler - occupent la 5e place (avec 7 points), alors que les « Sang et Or » sont engoncés dans un inconfortable et inhabituel fauteuil de relégables (18es, avec seulement 2 points en trois rencontres, mais aussi un match en retard à  disputer à … Lyon le 29 septembre). Le moteur artésien, désormais huilé par le natif de Colmar Guy Roux, connaît quelques ratés. Notamment sur le plan offensif, avec aucun but inscrit en L 1, même s'il s'est montré plus efficace en Intertoto (victoire 3-1 sur Odessa, après un 0-0 à  l'aller en Ukraine) et au 2e tour préliminaire aller de Coupe UEFA à  Berne (1-1, avec un penalty raté par l'ex-Strasbourgeois Joao Paulo pour les Young Boys). « Beaucoup de nouveaux sont arrivés, comme Kanga Akalé (Auxerre), Bonaventure Kalou (PSG), Lucien Aubey (Toulouse), Julien Sablé (Saint-Etienne) et, plus récemment, Luigi Pieroni (Nantes). Il faut que les choses se mettent doucement en place », avance l'ancien Racingman Sidi Keita en guise d'explication. « J'ai confiance. »

Comme disait de Gaulle…

Pour avoir laissé échapper lors de la dernière journée 2006-2007 un ticket pour la Ligue des Champions (défaite 0-3 à  Troyes, le club d'un certain Jean-Marc Furlan), le RCL s'est offert une intersaison plus mouvementée qu'il ne le pensait. Francis Gillot a de lui-même rendu son tablier. Guy Roux lui a succédé, préféré à  un Jean-Pierre Papin dont tout le monde a encore en mémoire la rencontre avec le président Martel. Entrevue fatale, quelques jours plus tard, à  JPP à  Strasbourg. Pour autant, dans les rangs « Ciel et blanc », personne ne songe à  gonfler les pectoraux. Surtout par un Jean-Marc Furlan qui savoure à  sa juste valeur le bon début de saison de ses hommes, mais en connaît le juste prix. « On s'attend à  un match difficile face à  l'un des gros budgets de la L 1, l'un des clubs les plus puissants après Lyon (45 millions de budget prévisionnel, contre 28 au RCS), avec un effectif mirifique, de grande qualité. Le danger, c'est de retrouver en face une équipe blessée, au pied du mur, qui risque de nous mettre en difficulté. » Ce danger peut aussi provenir d'un certain excès de confiance. « C'est un mal bien français », ne nie pas Furlan. « Comme le disait le général de Gaulle, en France, on est très forts les pieds dans la merde. On l'est moins dans un certain confort. Mais les joueurs sont bien conscients de la difficulté de leur tâche dans ce championnat. » Reste qu'au moment où Lens balbutie encore son football et où le RCS régale son public, l'instant paraît bien choisi pour battre le fer tant qu'il est chaud.

Fanchone incertain

Le milieu offensif droit du RCS a quitté l'entraînement hier soir. Victime d'une douleur derrière l'ischiojambier droit, l'ex-Manceau est incertain et fera un essai ce matin. S'il devait renoncer, Jean-Marc Furlan ferait appel à  l'un des jeunes attaquants du centre de formation. Deux joueurs sont pressentis : l'ex-Mulhousien David Ledy et le double buteur du week-end dernier à  Belfort (2-2) en CFA, Mustapha Durak.

Carrière : opportune blessure ?

Pour s'être interrogé dans la presse en début de semaine sur son avenir à  Lens où Guy Roux l'a très parcimonieusement utilisé lors des trois premières journées, Eric Carrière a essuyé une réponse peu amène de son entraîneur. Alors que l'ex-international faisait valoir « qu'il ne pouvait pas faire abstraction du plaisir du jeu », le coach artésien a rétorqué qu'il faisait ses choix en jugeant les productions de ses hommes sur le terrain. Quatre jours plus tard, l'ex-champion de France nantais et lyonnais ne figure pas dans le groupe « Sang et Or » pour le match de Strasbourg. Officiellement, il souffre d'un coup reçu à  l'épaule à  l'entraînement. D'aucuns estiment que la raison de son forfait est à  chercher ailleurs, même si Guy Roux martèle « qu'il n'y a pas d'affaire Carrière. »

20 Lensois à  la Meinau

Guy Roux a élargi son groupe à  20 joueurs. Les défenseurs Vitorino Hilton (douleur au psoas, un muscle de la hanche) et Milan Bisevac (ampoules au pied) étaient légèrement handicapés hier. Mais le Brésilien, inamovible titulaire en défense centrale, devrait tenir sa place.

Absents

A Strasbourg, Kantari (reprise), Gmamdia (cheville), Vergerolle (essai au Sparta Prague), Schneiderlin (équipe de France des moins de 19 ans), Szelesi (non-qualifié), Othon (reprise), Weber, Gurtner, Loue, Schneider (choix de l'entraîneur); à  Lens, Carrière (coup à  l'épaule), Monnet-Paquet, Diane, S. Feindouno (choix de l'entraîneur).

La sensation estivale ?

Le Racing alsacien est peut-être en passe de vivre l'un de ses plus beaux étés. Face à  Lens, dans une Meinau quasi-comble, les Strasbourgeois peuvent prendre racine dans le haut du tableau. Chiche ?

Enfin, l'été s'est installé. C'était à  désespérer. A la Meinau, ces derniers jours, une foule de curieux et de passionnés a ainsi profité des matinées ensoleillées pour aller se poser aux abords des terrains d'entraînement. Là  où s'ébroue et sue à  grosses gouttes une escouade de petits hommes bleus à  l'humeur badine. Ce soir, ils seront encore plus de 20 000 (*) à  se presser au stade. Histoire de voir si, des fois, les garçons de Jean-Marc Furlan ne seraient finalement pas les inattendus phénomènes de ce début de Championnat.

« Plaisir et sérénité », les mots-clés

C'est qu'au Racing, celui de l'Est, on n'a pas attendu le retour des beaux jours pour s'afficher sous ses plus beaux atours. Contre toute attente, si ce n'est celle des dirigeants et du staff alsaciens, le promu détonne. Six buts en deux rencontres, deux belles victoires à  la suite et une incroyable 5e place, devant Lyon, Paris ou Marseille, pour ne citer que le trio cher au président de la Ligue, Thiriez : Strasbourg vit un été faste. Qu'il y ait du soleil ou non. De quoi entretenir et soutenir la faconde de Furlan, dont l'incoercible flot de paroles inonde les vestiaires de la Meinau. « L'état d'esprit est positif, je suis content du travail abattu et du niveau de jeu produit jusque-là , s'enthousiasme le Girondin. Ce groupe ne vit que pour la victoire. Là , on en est à  deux de rang. Ce qui, à  titre personnel, n'arrive que rarement ! » Dans la bouche des acteurs, ce sont les mots « plaisir » et « sérénité » qui fleurissent à  tout bout de champ. Manu Dos Santos, vieux routier de l'élite, se dit même « surpris » par la façon dont ses jeunes coéquipiers abordent les échéances « sans le moindre stress. »

Gare au réveil des Lensois

Une certaine forme d'insouciance qui, ajoutée à  une défense plutôt sûre, un Rodrigo déjà  indispensable et une attaque soudainement décomplexée, augure d'une saison peut-être tranquille. Jusque-là , tout baigne pour les aoûtiens de Strasbourg. Dans les rangs de l'autre Racing, le Sang et Or, la petite musique est tout autre. En quête d'une première victoire, et partant, déjà , d'un premier but en championnat, les hommes de Guy Roux se traînent en compagnie de Sochaux et de Metz en zone de relégation. De là  à  dire que Strasbourg aborde cette rencontre en favori, il est un pas que personne n'ose franchir. Même si la recette du gourou bourguignon n'a pas encore fait ses preuves - peut-être même est-elle inappropriée à  l'export -, Lens dispose de quelques arguments de poids.

« En face, c'est un effectif mirifique »

Furlan ne manque pas de le relever. « En face, c'est un effectif mirifique, de très grande qualité, dit-il en grossissant volontairement le trait. Lens, c'est l'une des plus grosses puissances budgétaires du championnat. »
L'argent ne fait pas toujours le bonheur. Ni la différence en début de saison. Mais quand Dindane et Kalou, en retard dans leur préparation, joueront leur partition à  l'unisson, quand Sablé aura hissé son niveau jeu à  la hauteur de celui de Kovacevic, quand les incontournables « automatismes » seront rodés, quoi, ça s'annoncera coton. En paraphrasant le Général de Gaulle, Furlan exprime le danger que constitue cette équipe lensoise : « C'est quand on a les pieds dans la merde que nous, les Français, sommes les plus forts. » Une manière un peu crue, aussi, de se prémunir contre tout excès de confiance qui pourrait habiter les esprits strasbourgeois. Battre Lens - ce qui n'est plus arrivé depuis le 9 novembre 2002 (2-0) à  la Meinau - et réaliser ainsi la passe de trois, voilà  qui poserait le Racing alsacien dans le haut du panier. Et lui conférerait les attributs de la sensation de l'été. Sans sable fin ni cocotier. C'est pas chic, ça ?

Sébastien Keller

(*) La billetterie du stade ouvrira ses portes ce matin dès 10h, pour les 3 000 places restantes

[D520]

ca vas etre chaud ce soir

[Manu]

29° cet aprem déjà 

[EDES]

et dire que ce stade était conçu à  la base pour 40.000 personnes...

Pour la coupe d'Europe 1984, le stade avait la capacité de 40000 personnes conforme aux normes l'UEFA et de la FIFA. Mais avec les nouvelles réglementations (UEFA, FFF, LFP, etc...) et le refus de la mère Catherine d'accueillir la CM98 (Tiens on y revient toujours !!!), la capacité maximale est de 25000 environ. Sinon, nous aurions un stade genre Lens, St-E ou Nantes.

Merci Catherine, nous ne l'oublierons jamais !

[Phapha]

Pour le nombre de fois où on joue à  guichets fermés, je ne sais pas si ça vaut le coup d'avoir un stade de 40 000 places.
Ceci dit, si j'ai bien compris, le stade appartient maintenant au club, donc pas de problème de mère Catherine ou de mère Fabienne a priori.

[EDES]

Franchement une victoire contre Lens serait énorme.

Meme si j'ai pronostiqué un 2-1 pour stras, ça sent quand meme le match nul.

Une défaite de Lens serait trop problématique pour Guy Roux et son effectif... Il vont avoir une sacrée pression quand meme, donc méfiance.

Ne pas oublier que le racing est spécialiste pour relancer les équipes qui doutent

Et si pépère Guy Roux était le premier de la charette des entraîneurs limogés. Après tout le battage médiatico-politique, ça me plairait beaucoup d'entendre les commentaires ou le silence des "huiles" qui l'ont soutenu

[Kriskool]

Pour le nombre de fois où on joue à  guichets fermés, je ne sais pas si ça vaut le coup d'avoir un stade de 40 000 places.
Ceci dit, si j'ai bien compris, le stade appartient maintenant au club, donc pas de problème de mère Catherine ou de mère Fabienne a priori.

Depuis quant le stade appartient au club???