Non non je parlais des joueurs !fab2034 a écrit :je ne crois pas que stan parlait de l'affluence...
Je peux comprendre l'affluence avec des prestations comme ça..
Non non je parlais des joueurs !fab2034 a écrit :je ne crois pas que stan parlait de l'affluence...
C'est vrai que c'est le Strasbourgeois le plus en vue ces derniers tempstélésupporteur a écrit :défaite d'un racing composé de petits joueurs
mon top
personne
Roswell Man a écrit :C'est vrai que c'est le Strasbourgeois le plus en vue ces derniers tempstélésupporteur a écrit :défaite d'un racing composé de petits joueurs
mon top
personne
prémonitoiretélésupporteur a écrit :et si le racing ne jouait plus en coupe de France avant 2010
DNA a écrit :En plein marasme
Eliminé de toutes les coupes, sur un rythme inquiétant en championnat depuis deux mois, le Racing est en passe de gâter tout l'acquis de son bon début de saison. Alors qu'il ne lui reste plus qu'une occasion de s'exprimer en 2008, le club strasbourgeois est sous pression.
En éveillant le spectre d'un 0 sur 3 alsacien au 8e tour de la Coupe de France, entériné si Schirrhein échoue à Creutzwald tout à l'heure, le Racing n'a pas seulement joué un vilain tour au foot à la mode régionale. Il s'est placé dans de beaux draps en ne profitant pas d'une occasion de relever la tête. Le compte y était jusqu'à la mi-octobre. Il n'y est plus avec l'enchaînement de mauvais résultats qui marquent les productions strasbourgeoises depuis.
Les 2 077 courageux présents en ont été quitte pour une bonne baffe
Si l'on écarte logiquement l'opposition face à la conciliante équipe de Sannois St-Gratien venue prendre la pâtée (6-0) à la Meinau pour le 7e tour de coupe de France, le 22 novembre, le Racing doit se contenter d'un succès en neuf matches. Dans le même temps, il a perdu quatre fois. La dernière défaite en date a conduit Jean-Marc Furlan à sortir de ses gonds. Le technicien l'a joué sur son habituel mode élégant. Il ne s'en est pas moins montré d'une froideur glaçante pour brosser le tableau apocalyptique d'une équipe naufragée pendant au moins la 2e mi-temps. La question de la complémentarité entre les attaquants s'est posée dans la semaine. La défense a été trouée à chaque assaut des Sangliers. « Ce n'était pas très compliqué de se qualifier, a souligné Jean-Marc Furlan après la rencontre. Il y a une vraie inquiétude. On a été mis en danger sur les coups de pied arrêtés, on se fait prendre en contre-attaque. Il y a un manque d'équilibre. Prendre quatre buts à la maison, c'est interdit. » Ses hommes se sont donc autorisés une transgression insupportable, à quelques jours du bilan de l'année. Ils ont assombri leurs pensées d'un funeste raté. Ils ont amené le technicien à quitter son banc, une minute avant la fin, parce qu'il « avai(t) froid », garantit l'intéressé, sans doute parce qu'il était également en colère. « C'est lourd de perdre deux matches d'affilée à domicile, a grogné Rudy Carlier, qui n'a pas grand-chose à se reprocher vendredi avec un but inscrit. On peut avoir des regrets. » Se félicitant du comportement de sa troupe sur ses terres, l'entraîneur a peut-être vu écornée une certitude née du beau parcours estival. Les 2 077 courageux présents officiellement avant-hier en ont été quitte pour une bonne baffe. En tout cas, l'échec dans les grandes largeurs a convaincu le président de hausser le rythme d'un mercato hivernal à venir, probablement mené au pas de charge. Les jalons du recrutement à venir ne manquent néanmoins pas d'interpeller. La première recrue sera l'attaquant de Nîmes, Boubacar Kébé, avec qui un accord de principe a été trouvé entre les différents partis concernés. Or, pendant que la direction a négocié le transfert, Jean-Marc Furlan n'a pas manqué d'apparenter le joueur auteur de cinq buts en dix-sept matches de L 2 cette saison à « un pari sur l'avenir ». « Mamadou Niang ou Amara Diane étaient aussi des paris sur l'avenir, rétorque Philippe Ginestet. Mais il a eu le joueur au téléphone aujourd'hui (ndlr : hier) et il n'y a pas de différend entre nous sur cette arrivée. On a atteint les limites du groupe en l'absence de six titulaires blessés. Il y aura deux autres arrivées au mercato car il paraît indispensable de renforcer la concurrence que certains ont perdu de vue. »
Ginestet : « Un bilan à la mi-janvier »
Un homme du couloir gauche, qui pourrait être le Toulousain Alexandre Bonnet, viendra renforcer l'effectif. Avec les retours de blessure attendus après la trêve, le Racing est susceptible de présenter un visage moins marqué pour sa 2e partie de saison. « Nous abordons trois matches extrêmement importants, conclut le président Ginestet. On fera un bilan à la mi-janvier, après avoir accueilli Dijon (ndlr : programmé pour l'heure le 16 janvier). Les résultats sont très insuffisants par rapport à nos objectifs, qui restent inchangés : terminer dans le trio de tête. » En battant Boulogne, dans huit jours, le Racing a l'occasion de conforter sa place sur le podium en récupérant la 2e place de L 2. Il faudra néanmoins en finir avec la catastrophique passe qui confine à l'habitude et qui conduit assurément à l'échec.
François Namur
L'Alsace a écrit :Racing : entre maux et mots
L'élimination du RCS avant-hier à la Meinau contre Sedan, qui fait suite à une passe difficile en championnat, a généré dans les rangs strasbourgeois un mouvement d'inquiétude confié pour la première fois en public.
23 h 15 vendredi. Une bonne demi-heure après le coup de sifflet final, le président Philippe Ginestet rallie le salon des présidents où l'attendent les rares VIP encore présents. Interpellé pour s'exprimer sur l'élimination de son équipe contre Sedan au 8e tour de la Coupe de France (2-4), le patron du RCS se force à sourire. Avant d'ajouter : « Je préfère ne rien dire. Ça vaut mieux. Jean-Marc Furlan arrive. » Alors que la faune journalistique s'impatiente de ne pas voir débarquer le moindre Strasbourgeois en zone d'interviews – ça devient une vilaine habitude depuis que les résultats fléchissent – l'entraîneur vient faire front dans la tourmente. Jamais, jusqu'ici, il n'avait manifesté à chaud une telle colère froide. « C'est une catastrophe de prendre quatre buts chez nous. Nous préparons la réception de Boulogne de la plus mauvaise façon. Franchement, ça ne présage rien de bon pour Boulogne. Je suis extrêmement déçu du résultat et de ces quatre buts encaissés. C'est beaucoup trop. » Sans doute pressé d'aller passer ses nerfs sur une cigarette, l'entraîneur strasbourgeois avait quitté son banc à quelques secondes de la fin du match. « J'avais froid, ce doit être ça », lâche-t-il pince sans rire, surpris que son absence ne soit pas passée inaperçue. Un bon mot, avant d'autres plus musclés sans doute cette semaine (Ndlr : les Strasbourgeois sont au repos pour deux jours et reprendront mardi matin). Avant, aussi, une analyse sans concession des maux de son équipe. « L'aspect défensif a été catastrophique. Nous avons six absents et l'équipe manque de complémentarité, de personnalité, d'agressivité, de combativité et d'équilibre. Les cadres comme Shereni, Pelé, Marcos ou Gargorov, nous font défaut. J'espérais que pour nos trois derniers matches 2008, nous prendrions 4 points en Ligue 2 et nous qualifierions pour les 32es de Coupe de France. C'est décevant pour moi, le président et tout le monde. »
« N'oublions pas l'impact des absences »
Après le nul rapporté lundi d'Amiens, le pari des 4 points en L 2 avant la trêve reste accessible. À condition de l'emporter le 22 à la Meinau contre Boulogne. Hier matin. Les 14 qui ont joué la veille se « décrassent » les jambes et surtout la tête sur le terrain annexe. Comme souvent les lendemains de match, Furlan n'est pas sorti et a laissé le soin à son adjoint Noureddine Bouachera de diriger cette mini-séance. Les Bleus ont un peu mal aux cheveux. Renaud Cohade notamment dont le carton jaune reçu la veille signifie la révocation du sursis (après son expulsion contre Lens) et lui vaudra d'être suspendu contre Boulogne. James Fanchone aussi, au propre comme au figuré. « Ça me lance dans la tête, parce que j'ai reçu un choc pendant la rencontre. » Muet depuis le 27 octobre à Ajaccio, le – toujours - meilleur buteur de L 2 avance sinon des excuses, du moins des explications à un automne alsacien en pente raide. « Nous avons réalisé un début de saison tellement bon que les équipes ont décortiqué notre jeu et nous attendent pour nous contrer. C'est à nous de proposer autre chose et nous n'y arrivons pas. Mais n'oublions pas l'impact des absences. L'équipe est recomposée et il n'est pas illogique que nous ayons du mal à trouver les automatismes. » Un peu plus loin, Rudy Carlier tente de dédramatiser : « Perdre deux fois de suite à domicile (Ndlr : Guingamp et Sedan), c'est embêtant. Mais il faut oublier cette élimination. Nous avons deux jours pour bien récupérer et, dès mardi, nous projeter sur ce match très important entre le 3e et le 2e contre Boulogne. Si nous gagnons, ça restera une très bonne première moitié de saison. » L'ennui, c'est qu'avec des si, on mettrait Boulogne en bouteille. Et que le jeu du Racing n'a pas été si pétillant depuis deux mois qu'il puisse avoir l'assurance de sabrer le champagne le 22 vers 22 h 45, à quelques heures de Noël.
Stéphane Godin