
Frédéric Sitterlé
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Re: Frédéric Sitterlé
attention  à toi : tu vas être censuré en tapant sur des régionalistes haut-rhinois  
			
			
									
									
						
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				lunada
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Re: Frédéric Sitterlé
Je suis entièrement d'accord avec " poy " et " argueti " car il se confirme bien que ce qui arrive a été annoncé depuis le début et correspond exactement au fameux slogan entendu par les principaux décideurs : " il faut repartir de zéro pour mieux reconstruire " en sous-entendant que les " vieux " chevaux de retour n'avaient plus leur place dans le club.
Il est effectivement clair que le projet de Graeff a été volontairement saboté et rendu irréalisable.
Comme " argueti " je ne pense pas que Pignatelli en soit le seul responsable, il n'a servi que de détonateur.
Mais je ne m'explique pas son attitude ni celle de Lohr-Specht qui à en croire les différents commentaires vont tout perdre, sauf si une autre solution peut être envisagée.
Si j'ai bien compris la SASP va disparaître et Sitterlé va créer une nouvelle société avec un capital de base minimum dont il sera le seul financeur.
Si un juriste de formation pouvait nous éclairer sur les différents cas de figure à envisager cela pourrait peut-être éclairer notre lanterne.
			
			
									
									
						Il est effectivement clair que le projet de Graeff a été volontairement saboté et rendu irréalisable.
Comme " argueti " je ne pense pas que Pignatelli en soit le seul responsable, il n'a servi que de détonateur.
Mais je ne m'explique pas son attitude ni celle de Lohr-Specht qui à en croire les différents commentaires vont tout perdre, sauf si une autre solution peut être envisagée.
Si j'ai bien compris la SASP va disparaître et Sitterlé va créer une nouvelle société avec un capital de base minimum dont il sera le seul financeur.
Si un juriste de formation pouvait nous éclairer sur les différents cas de figure à envisager cela pourrait peut-être éclairer notre lanterne.
- argueti
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Re: Frédéric Sitterlé
Effectivement, contrairement à ce que l'on pouvait penser encore, la SASP ne partira pas en redressement - cession mais en liquidation 
			
			
									
									
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Re: Frédéric Sitterlé
et les réponses aux questions pour notre culture personnelle, nous seront données très bientôt...et des claques seront distribuées aussi je présume à certains  
			
			
									
									
						
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				lunada
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Re: Frédéric Sitterlé
Donc dans tous les cas de figure la SASP n'existera plus, ni ses dettes, ni l'argent ( évidemment déjà longtemps dépensé ) des comptes courant alimentés par Lohr, Pignatelli, Specht et bien sûr Hilali.argueti a écrit :Effectivement, contrairement à ce que l'on pouvait penser encore, la SASP ne partira pas en redressement - cession mais en liquidation
A côté de cette certitude il demeure une incertitude liée à la décision que va prendre le Tribunal demain, à savoir accord de cession avec reprise vraisemblable de Sitterlé ou alors décision de liquidation judiciaire auquel cas le club n'existera plus.
Dans les deux cas de figure je n'arrive pas à comprendre la position des minoritaires qui devraient perdre leur mise de départ non négligeable pour certains ( 2,6 M pour Lohr et 1,8 pour Pignatelli ).
Peut-on imaginer qu'il existe une troisième théorie selon laquelle ils pourraient un jour récupérer leur billes totalement ou partiellement ? Par exemple si Sitterlé leur donne la garantie si l'avenir lui est favorable et que le club réussisse un jour ( ce qui n'est pas improbable ) de rejoindre l'élite de les indemniser à hauteur de la perte subie.
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Re: Frédéric Sitterlé
c'est ce que je pense aussi, un deal passé en secret pour indemniser les perdants de ce jour, en argent ? en parts ?
on en saura plus dans les jours prochains, de toute manière cet épisode n'est pas clôt...mais on s'en fout, l'essentiel est maintenant de repartir à fond dans le foot et plus dans les coulisses, ça reviendra bien comme un boomerang un jour les affaires dans l'arrière boutique
			
			
									
									
						on en saura plus dans les jours prochains, de toute manière cet épisode n'est pas clôt...mais on s'en fout, l'essentiel est maintenant de repartir à fond dans le foot et plus dans les coulisses, ça reviendra bien comme un boomerang un jour les affaires dans l'arrière boutique

- Gotcha
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Re: Frédéric Sitterlé
je ne suis pas beaucoup plus optimiste que toi sur l'issu d'un Sitterlé comme président du club, mais je rappelle que c'est le seul, purée, le seul à avoir foutu un petit peu de pognon sur la table pour relancer le club.FM17 a écrit :Rien d étonnant. Je répète que je n ai aucune confiance dans ce mec. Il n a aucune légitimité, peu de moyens et je n attends pas grand chose de lui....On repart peut être sur des bases saines mais on ira pas plus loin que le national avec un mec de cette envergure. Il aura la présidence d un club de...CFA 2 c est bien, il a eu ce qu il voulait mais il faudra d autres moyens dans quelques années...
Alors :
où sont les vieilles gloires de 79 ?
où sont tous les beaux parleurs ?
où sont ces soit disants amoureux du RCS, au moment où il faut foutre du pognon sur la table ?
où sont ces soit disants personnes qui disaient ne pas vouloir racheter un club surendetté, et préférer attendre la liquidation ??
la vérité c'est que y'en a pas.
C'est pitoyable et ça me fait gerber de voir le club en CFA2. Mais après toute cette histoire, chez moi la flamme s'est éteinte. J'attendrai le retour en national pour reparler du club... bonne chance à ceux qui ont le courage de continuer à suivre tout ce cirque...
- argueti
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Re: Frédéric Sitterlé
L'Alsace a écrit :La main change
Avec la liquidation judiciaire de la SASP (1) probablement prononcée ces prochaines heures par le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, le RCS va définitivement tourner le dos à l’ère viciée des Londoniens.
L’ex-international Léonard Specht le disait samedi au Parc des Sports de Haguenau : « Frédéric Sitterlé ne voulait pas courir le risque d’une rétrogradation en fin de saison qui aurait fait perdre deux ans au club. Il préfère redescendre d’un cran pour ne plus devoir craindre cette sanction. Comme c’est lui qui va payer, sa stratégie est légitime. » Sauf monumentale surprise (Ndlr : avec le Racing, il ne faut jamais jurer de rien), l’homme d’affaires de Blodelsheim deviendra donc ces prochaines heures le nouvel homme fort du club strasbourgeois. En réalité, c’est le cas depuis un bon moment. Lui-même en convient. « On a déjà démarré la saison. J’ai soutenu l’association et je vais continuer à le faire. »
Tout à l’heure, au plus tard demain, la 1 re chambre commerciale du TGI de Strasbourg prononcera la liquidation judiciaire de l’actuelle SASP (voir ci-contre). F. Sitterlé créera aussitôt la sienne. Et le Racing dira ainsi définitivement adieu aux heures sombres de l’ère londonienne. Certes, il repartira de CFA 2, mais « sur des bases saines », comme le souligne l’administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil. Lequel a encore reçu vendredi les deux candidats à la reprise, F. Sitterlé donc, mais aussi Thomas Fritz, le supporter propriétaire. « Il n’y a rien de neuf. L’action de l’association, du repreneur et de la Ville auprès du CNOSF(2)et de la Fédération avait un seul objectif : obtenir la réintégration en National pour redémarrer en CFA après le dépôt de bilan. À partir du moment où cette réintégration est refusée, la loi s’applique. Et que dit cette loi ? Qu’une liquidation judiciaire de la SASP entraîne de fait une relégation en CFA 2. Le seul moyen de l’éviter était de saisir le tribunal administratif, sans aucune garantie. Bien sûr que le CFA 2 n’emballe personne. Mais c’est la seule solution pour marquer une rupture totale avec le passé. En repartant en CFA, le club aurait eu plus qu’une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Il aurait eu la certitude que cette épée allait lui tomber dessus. On ne peut pas aller contre les textes, ni se battre contre des moulins à vent. »
« Le plus haut niveau dans cinq ans »
Futur principal bâilleur de fonds du RCS, Frédéric Sitterlé fait la même analyse. Et justifie la relégation « volontaire » en CFA 2 par ces mots : « Le club a pris son avenir en main. La décision a été difficile, mais la rétrogradation était inévitable, sauf à entreprendre un long combat devant le tribunal administratif. La relégation volontaire est peut-être difficile à comprendre, mais il aurait encore été plus compliqué de faire admettre au public une rétrogradation en fin de saison. Ce qu’il faut bien saisir, c’est que le Racing ne s’est pas autorétrogradé. Il a juste accepté une sanction dont la Fédération ne lui aurait pas fait cadeau. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la liquidation de l’actuelle SASP est la meilleure solution pour que l’activité du club se poursuive. Je voulais que l’on joue dès ce samedi à Forbach, avec pour objectif de retrouver le plus haut niveau dans cinq ans. Je crois que tout le monde n’en peut plus de ces procédures sans fin dans lesquelles était engagé le club depuis des mois. Il est temps de tirer un trait sur tout ça et de ne reparler que football. »
À ceci près que s’il a beaucoup - trop - fait parler de lui depuis un an et demi, le Racing alimentera nettement moins les conversations au 5 e niveau national.
(1) Société anonyme sportive professionnelle.
(2) Comité national olympique et sportif français.
S.G.
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Re: Frédéric Sitterlé
DNA a écrit : « Que les gens nous suivent »
Frédéric Sitterlé, 36 ans, est le nouvel homme fort du Racing, dont le Tribunal de Grande Instance pourrait prononcer la liquidation ce matin. Même s’il affirme que « le sujet, ce n’est pas moi, c’est le Racing », le discret entrepreneur alsacien a accepté de présenter son projet pour relancer le club strasbourgeois.
– Vous êtes porteur du seul projet sérieux pour relancer le Racing. Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?
– Tout a commencé en août 2009. À cette époque, Philippe Ginestet avait mis en vente le Racing. Un de mes banquiers a vu passer sous son nez le dossier de revente. Il m’en a parlé parce qu’il savait que j’étais Alsacien et fan du Racing. Je lui ai répondu “Moi, reprendre le Racing ? Tu rigoles….” Mais ça m’a intrigué et j’ai quand même jeté un œil au dossier, par curiosité. Quelques mois plus tard, le dossier était toujours là et n’avait toujours pas d’acheteur. J’ai pris un premier contact avec Ginestet, mais sans plus. Je n’étais pas convaincu. Et finalement, Ginestet a vendu à Roman Loban et rapidement, cela s’est mal passé avec les nouveaux propriétaires. Albert Gemmrich, que je connais bien depuis longtemps, m’a alors dit “le Racing va mal, tu devrais à nouveau regarder le dossier du club”. C’était fin 2009, on était en Irlande, pour voir la France jouer les barrages pour le Mondial. C’est à partir de là que tout a commencé. Avec l’aide d’Henri Ancel, on a tenté de faire un premier pas pour racheter le club, qui était passé entre-temps dans les mains de Jafar Hilali.
– Début 2010, vous faites donc cette première proposition de rachat, avec un “pool” d’investisseurs alsaciens. Votre démarche échoue…
– En mars 2010, nous avons fait une proposition à Jafar Hilali. On l’a vraiment fait pour aider le club, pas pour se faire “mousser”. On a proposé 4,9 millions d’euros, mais Hilali a refusé. Puis il y a eu un deuxième épisode en juin 2010. Cette fois, Jafar Hilali avait besoin de 2 millions d’euros pour équilibrer ses comptes, alors que la Direction Nationale de Contrôle de Gestion venait de reléguer provisoirement le Racing en CFA. J’ai alors proposé d’injecter cette somme et de prendre en contrepartie 34 % des parts de la SASP Racing. Il a refusé car il voulait garder la main. Finalement, le Racing est reparti en National, avec l’aide de la Ville qui a racheté les bâtiments du centre de formation pour 1,5 million. J’étais un peu déçu, mais le club repartait, avait une équipe et un entraîneur (Laurent Fournier, ndlr) que j’appréciais beaucoup.
– Tout se calme alors jusqu’au mois de juin dernier, et cette nouvelle négociation avec Hilali…
– Vers avril 2011, Hilali annonce qu’il va déposer le bilan, ne veut plus investir et annonce qu’il cherche un acheteur. C’est à ce moment-là que je lui propose 1,6 million d’euros, soit la somme qu’il avait payée pour racheter un club qui était alors en Ligue 2. Je ne voulais pas lui donner plus, car je souhaitais garder de l’argent pour investir dans le club. Mon offre était raisonnable, mais elle était à prendre ou à laisser. Mais Hilali voulait au moins 2,5 millions en cash donc nous n’avons pas trouvé d’accord.
– Lui dit que c’est une histoire de bonus qui a fait échouer les négociations.
– C’est ce qu’il a dit mais c’est faux. Il voulait plus d’argent, tout de suite.
– Et au final, l’échec de la revente a fini par conduire le club à la mort…
– Ce sont surtout les dettes qui ont tué le club. Le Racing a trop longtemps vécu au-dessus de ses moyens. Pour relancer la SASP et tout nettoyer, il aurait fallu investir au moins 20 millions d’euros, dont 15 pour combler le trou financier. Soit une somme colossale.
«Un peu comme une fusée à trois étages»
– Aujourd’hui, vous êtes le principal acteur, avec la Ville et l’association, d’un plan de relance. Quels sont vos objectifs ?
– Mon plan est un peu comme une fusée à trois niveaux. Le 1 er étage, ce sont les trois années à venir, où je compte investir un total de 5 millions d’euros dans le club, dont 1,2 million cette saison pour assurer le fonctionnement du centre de formation et payer les salaires des joueurs… Au bout de ces trois années, j’espère qu’on sera en National ou en Ligue 2 et qu’on retrouvera le statut pro. À ce moment-là, il faudra ouvrir le capital, trouver de nouveaux partenaires financiers. Ce sera le 2 e étage de la fusée. Le 3 e étage sera d’ouvrir le capital à un grand groupe, pour pouvoir viser la première moitié de tableau de Ligue 1. À ce moment-là, il sera temps pour moi de m’effacer progressivement.
– Vous semblez plutôt optimiste sur l’avenir du club…
– Attention, il faudra être patient. Je m’attends à cinq années douloureuses et cinq autres années difficiles.
– Vous semblez parti pour rester…
– Oui. Mais je ne ferme la porte à personne. Si des investisseurs ou des sponsors veulent s’engager dès maintenant, ils sont les bienvenus, j’en serai ravi. Mais je me suis engagé à m’occuper du 1 er étage de la fusée et je le ferai.
– Actuellement, peu de dirigeants gagnent de l’argent en investissant dans un club de football. Quel est votre intérêt à vous lancer dans cette aventure ?
– Le football est un peu le fil rouge dans ma vie. Et je crois que le jour où on m’a dit “Le Racing, c’est mort, c’est impossible de repartir”, ça m’a encore plus motivé pour tenter de faire quelque chose pour le club (sourire). Tout est impossible si on baisse les bras, mais j’y crois. Et là, c’est mon cœur qui parle. Mon grand-père et mon père étaient fans du Racing. Ils m’ont transmis le virus. Vu mon parcours, mon arrivée au club relève finalement d’une certaine logique. Mais je le répète, mon but n’est pas de gagner de l’argent avec le Racing. Pour cela, je compte sur mes sociétés. Je vais juste essayer de ne pas en perdre.
– Beaucoup de gens en Alsace n’ont pas compris que vous ayez “relégué” l’équipe phare en CFA 2 sans même avoir attendu le verdict du tribunal et de la FFF. Qu’avez-vous à leur répondre ?
– Comme je l’ai déjà dit, le Racing n’a rien à faire ni en CFA, ni en CFA 2. Mais vu la situation du club, la liquidation toute proche, le Racing aurait quoi qu’il arrive été relégué. Soit en milieu de saison, soit en fin de saison. C’était le CFA 2 ou pire… Moi je dis “tant pis”. Le projet prendra un an de plus, mais ce n’est pas grave. Mon but sportif est de monter d’une division chaque année. Mais si jamais on “redouble une classe” à un moment, ce n’est pas grave non plus. Cela fait partie des aléas du sport.
– Quel va être l’enjeu principal de la reconstruction du club, dans les mois à venir ?
– À mes yeux, c’est le public. Actuellement, je sens encore de l’engouement autour de ce club. Il faut que les gens nous suivent. OK le Racing est en CFA 2, mais c’est dans les moments difficiles que ceux qui disent aimer le Racing doivent nous aider. Encore une fois, c’est mon cœur qui parle. Je ne recherche rien en reprenant le Racing. Je ne le fais pas pour qu’on parle de moi, car je n’aime pas me mettre en avant, ce n’est pas dans mon caractère. Mais si je peux être celui qui a contribué à relancer le Racing, pourquoi pas…
« Une certaine légitimité »
Voici, en quelques lignes, le parcours personnel et professionnel de celui qui est désormais le principal bailleur de fonds du Racing.
Frédéric Sitterlé, 36 ans, est originaire de Blodelsheim, dans le Haut-Rhin. Dans sa jeunesse, il a joué au foot à l’AS Blodelsheim, puis à Munchhouse. Dès l’âge de 17 ans, il entre à la Ligue d’Alsace de Football et devient rapidement président du conseil des jeunes de la LAFA. La Ligue d’Alsace finit par l’envoyer à Paris, où il participe à de nombreuses commissions au sein de la FFF, notamment consacrées à l’informatique, son domaine de prédilection. Ces activités lui permettent de dire, aujourd’hui, qu’il a « une certaine légitimité dans le monde du football ».
Un pionnier d’internet
En 1996, il part aux États-Unis et découvre la Silicon Valley… Ces 9 mois en Californie vont changer sa vie. Il s’enthousiasme pour internet, alors que la France vite encore à l’heure du Minitel. À son retour, Sitterlé travaille à la FFF en tant que salarié. Entre 1998 et 2000, il met notamment en place le site internet de la Fédération et crée le système de numérisation des licences. L’Alsacien finit par se lancer sur le marché de l’internet en créant le premier portail informatique dédié au sport, sport24.com... Une réussite, malgré des débuts difficiles. « En 2003, on a dû mettre l’entreprise en redressement. On était “trop” en avance sur notre temps avec sport24. J’ai lancé ce site deux ans avant que l’Équipe ne lance le sien. À l’époque, quand je parlais d’internet, tout le monde me prenait pour un fou », explique Frédéric Sitterlé. Mais tout évolue très vite. Dès 2004, sport24.com dégage des bénéfices et réussit à rembourser ses dettes. Aujourd’hui, sport24.com existe toujours, même si le site n’appartient plus à Sitterlé.
Le Haut-Rhinois poursuit ensuite ses activités dans les nouvelles technologies en créant Myskreen en 2008, un moteur de recherche qui recense – entre autres – les plates-formes légales de téléchargement de films. Là non plus, le pari n’est pas gagné d’avance mais « se lancer dans un truc sans savoir si c’est viable, ça doit être mon style », pose l’entrepreneur en faisant un parallèle malicieux avec… le Racing. Mais Frédéric Sitterlé tient tout de même à rappeler que son activité professionnelle n’est en rien liée au rachat du Racing. « C’est mon argent que j’investis, pas celui de Myskreen », précise-t-il souvent.
Propos recueillis par Barbara Schuster
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Re: Frédéric Sitterlé
tu vas à l'encontre de ce que le Président demande de faire, la patience et continuerGotcha a écrit :FM17 a écrit :R
C'est pitoyable et ça me fait gerber de voir le club en CFA2. Mais après toute cette histoire, chez moi la flamme s'est éteinte. J'attendrai le retour en national pour reparler du club... bonne chance à ceux qui ont le courage de continuer à suivre tout ce cirque...


 
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