 
  
 Les inscriptions au forum sont rouvertes
 Les inscriptions au forum sont rouvertes  
 
    
LAFA a écrit :Paroles de héros
14 acteurs majeurs de la finale ont exprimé un bonheur bigarré au terme du bras de fer remporté face à Caen. D'un Boka explosif à un Le Pen évasif, en passant par un Duguépéroux significatif, voilà le panorama des élans verbaux strasbourgeois dans le sillage du 6e titre accroché au palmarès alsacien.
Mamadou Niang : «On a vécu une belle épopée qui se termine bien. J'ai le sentiment aussi qu'on a livré une belle finale, avec beaucoup d'occasions des deux côtés. Je retiens des images fortes, le coup de sifflet final qui m'apparaissait incompréhensible avec l'arbitre qui se saisit du ballon juste avant, la souffrance parce que je n'ai pas pu évoluer à 100% avec la béquille que je ressentais à la cuisse, le public, qui était hyperprésent sur ce rendez-vous et avec lequel j'ai désiré partager ma joie de buteur. Je dédie ce succès à mon pote Souleymane Diawara, le défenseur de Sochaux qui s'est gravement blessé».
Mickaël Pagis : «Je vis des sensations que j'ai déjà connues. Mais je suis très content pour le club, qui aura vécu une saison que l'on retiendra avec ce titre. On ne s'attend pas toujours à du très bon jeu sur une finale. Mais il y a eu trois buts, des actions. On a ménagé le suspense. On ne va pas se répandre sur l'arbitrage, ce n'est pas le sujet, même s'il y avait bien penalty sur la première action litigieuse. Je me retrouve avec deux titres décrochés en deux ans? Je suis simplement au bon endroit au bon moment».
Yacine Abdessadki : «On a terminé fatigué, extrêmement fatigué une finale que l'on a jouée comme des guerriers. On n'a tout fait pour ne pas jouer cette finale avant. On l'a abordée avec les crocs. On partage avec le public et les amis un immense bonheur. C'est le plus beau moment de ma carrière».
Alexander Farnerud (version non sous-titrée, souriante et respectable après quelques mois passés en France) : «J'ai mort, fatigué et j'ai très content. Tout le monde a fait l'effort pour faire un bon match. C'est magnifique avec du monde. C'est le top. Je reviendrai dès l'année prochaine pourquoi pas. Avec plus de cours de français».
Pascal Johansen : «On a remporté un match très difficile face à un adversaire que l'on avait battu 5-0 en championnat. Ce n'est pas toujours évident de l'aborder alors que l'on est favori sur le papier. Caen a été très bien organisé, et a toujours posé des problèmes. Cette équipe n'a pas toujours cherché la profondeur, mais à jouer dans les pieds. La sensation n'est pas du tout pareille qu'en 2001. Ce n'est pas le même groupe, ce n'est pas la même saison, ce n'est même pas la même coupe. Maintenant, je pourrai toujours dire que j'ai gagné les deux. Mais je suis surtout heureux d'avoir donné au public strasbourgeois la fierté d'être là , au stade de France. On joue au foot pour ça, ressentir ce frisson en voyant nos supporters. On ne se souviendra bientôt plus des mauvaises passes. Mais moi, je regarde et je prends, je prends».
Ulrich Le Pen : «Je vis aujourd'hui une super expérience. Mon match s'est surtout résumé à attendre avec impatience les trois coups de sifflet. C'est un moment magique, partagé par beaucoup de monde et cela me rend relativement (?) content. J'ai participé à une période du match où l'on a subi. On mettait les ballons loin devant, mais quand on ressent le bonheur de soulever cette coupe, on se dit qu'à 31 ans c'est quasi inespéré».
Jacky Duguépéroux : «On n'est pas champion du monde, on a encore tout à apprendre. J'ai connu des bons et des mauvais moments à Strasbourg, en 1979 comme joueur, le club a explosé juste après, en 1997, le club a changé de propriétaire pour quelqu'un qui détenait toute la science infuse et qui a cassé tout ce qu'il y avait. J'espère juste que les successeurs d'Egon Gindorf vont garder les pieds sur terre. L'essentiel, au final, c'est la victoire. Je savoure cette coupe, car la précédente, on ne m'avait pas trop laissé le loisir de le faire».
Sidi Keita : «Je ne sais pas si j'ai réussi un bon match, mais je me suis très bien senti sur la première mi-temps. Quand Jacky Duguépéroux m'a dit de continuer de la même manière en 2e, cela m'a conforté. C'était dur, parce que je ne me suis quasiment pas entraîné de la semaine, mais j'avais l'envie. Et j'ai aussi bien écouté les conseils de Mickaël Pagis qui m'a dit, avant le match, ne pas trop gamberger à cause du stade et de ne pas trop regarder le public. Mickaël Pagis, il ne parle pas trop. Alors le fait qu'il s'adresse à moi, cela a beaucoup compté».
Guillaume Lacour : «Cette coupe, c'est une explosion de joie, c'est une communion avec un public, c'est assez dur à décrire. C'est un 1er titre pour moi et, dans ce cadre, le fait que j'ai joué arrière droit, milieu droit, ou arrière gauche, cela s'apparente à un détail. Dans la vie, il faut savoir s'adapter. Des moments comme cela, certains n'en ont jamais vécu dans leur vie».
Yves Deroff : «On est les meilleurs parce que l'on a gagné. Depuis le banc, on a pu se rendre compte que Caen a réussi un très bon match. La récompense est d'autant plus belle. Cela doit nous donner de l'énergie par rapport à une situation en championnat où on n'est pas complètement tiré d'affaire. J'espère que l'on va finir en trombe. Quand j'ai signé au Racing, on m'avait indiqué que l'objectif du club était d'accéder à l'étage supérieur. Une coupe d'Europe peut participer au processus. Je me retrouve avec deux coupes de France et une coupe de la Ligue à mon palmarès. Il y a toujours autant de plaisir. Surtout qu'une victoire dans cette compétition est pour moi inédite. On a su faire preuve de force mentale pour s'en sortir. Je me suis retrouvé sur le terrain encouragé par «Dugué» pour les 20 dernières minutes. Mes premiers pas ont été difficiles. Mais j'ai tenu à respecter les consignes et ne rien lâcher».
Arthur Boka : «J'ai vécu une soirée inoubliable, parce que j'avais à l'esprit le souvenir de la finale, l'an dernier, de coupe de Belgique que j'avais perdue avec Beveren. C'est une petite revanche personnelle. Cela a été très dur physiquement, mais on se sentait plus fort. Je suis le plus heureux des hommes. Dieu nous a récompensés».
Rémy Vercoutre: «La Coupe de la Ligue, c'était le moyen le plus rapide de se qualifier pour une Coupe d'Europe! Alors c'est évidemment une immense satisfaction d'avoir réussi à aller au bout de l'aventure. L'Alsace mérite un grand club et des grands matches. Nous sommes fiers d'offrir l'UEFA à nos supporters. Cette victoire face à Caen, nous la méritons. Nous n'avons jamais subi leur jeu même si l'égalisation adverse a un petit peu déréglé la machine. Jacky (Duguépéroux) a su nous recadrer à la mi-temps et l'équipe a trouvé les ressources pour décrocher cette deuxième Coupe de la Ligue. C'est une grande récompense collective. D'un point de vue personnel, cette victoire embellit ma fin de saison».



Code : Tout sélectionner
La L1 j y crois encore
METZ ??!!! Euh non je crois que tu te trompes, Metz est plutôt dans le 3è groupe, ils ont une CdL et deux Coupe de France si je ne m'abuse et aucun titre de champion....donc Metz dehors ! Non Alphons quand même ! Voyons !alphons a écrit :au niveau palmares le racing se situe dans le deuxieme groupe
2e groupe le racing, auxerre, metz, sochaux....
