Valenciennes : Pourquoi la Ligue 2 lui sera interdite
samedi 05 juillet 2014 - Damien Tardieu - Réagir à cet article
Aujourd’hui, le club de Valenciennes a été relégué par la DNCG en CFA. Cependant, il a fait appel et espère, par l’intermédiaire de son président, jouer en Ligue 2. Pourtant, le VAFC ne peut espérer au mieux que le National. En effet, placé en redressement judiciaire depuis le 25 juin, le club sera dans l’obligation de purger la sanction énoncée dans l’article 103 des Règlements de la LFP. Il stipule que : « Le club qui fait l’objet d'une procédure de redressement judiciaire est, au terme de la saison, rétrogradé dans la division immédiatement inférieure à celle pour laquelle il aurait été sportivement qualifié la saison suivante ». En outre, même si le juge met fin redressement judiciaire lors de la prochaine audience prévue le 11 juillet prochain, ladite procédure aura existé l’espace de quelques jours et le club sera, quoi qu’il arrive, sanctionnable par l’article 103.
Très attentif à l’évolution du dossier de Valenciennes, rétrogradé administrativement en CFA, mais qui a fait appel de la sanction infligée par la Direction national de contrôle de gestion, le Racing Strasbourg, à qui seuls les déboires d’un club de Ligue 2 ou Ligue 1 peuvent offrir un repêchage en National, regarde désormais tout aussi attentivement à l’autre bout de la France, du côté de Luzenac, promu en Ligue 2. Le club ariégeois a en effet été interdit d’accession par le gendarme financier de la LFP tant en première instance qu’en appel, mais tout de même autorisé à repartir en National. Très en colère, son président Jérôme Ducros menace de mettre la clef sous la porte, ce qui libérerait une place pour le RCSA. L’homme d’affaires et son équipe décideront en principe demain midi s’ils saisissent le CNOSF pour une mission de conciliation, voire, ensuite, le tribunal administratif de Toulouse. Du coup, les dirigeants strasbourgeois suivent ces deux affaires avec un œil tourné vers le Nord et l’autre vers l’Ariège.
Par ailleurs, l’attaquant Julien Perrin et le défenseur Ludovic Golliard, liés au Racing jusqu’en 2015, ont résilié hier leur contrat. Le premier avoue « plusieurs rendez-vous en début de semaine prochaine » pour choisir sa future destination. Le 2e reconnaît quelques sollicitations sur lesquelles il n’entend pas se positionner tout de suite.
L'Alsace.fr a écrit :Le club ariégeois a en effet été interdit d’accession par le gendarme financier de la LFP tant en première instance qu’en appel, mais tout de même autorisé à repartir en National. Très en colère, son président Jérôme Ducros menace de mettre la clef sous la porte, ce qui libérerait une place pour le RCSA.
C'est peut-être l'effet des demi-nuits blanches accumulées depuis 3 semaines, mais je ne suis pas sûr de comprendre... Ducros envisagerait-il carrément de saborder son club pour protester contre la décision de la DNCG ?
Publié le 07/07/2014 Foot : pour Valenciennes, cette fois, c’est la semaine de la dernière chance
Samedi, on a laissé les supporters valenciennois dans l’incertitude la plus totale. Leur rassemblement devant le stade en direction du centre-ville a rappelé leur amour du club et leur volonté de le voir continuer à vivre chez les professionnels. Mais après avoir vécu tellement de rebondissements, ils n’osaient plus lancer d’espoirs fous sur son sauvetage. L’ultime tentative qui fixera VA en Ligue 2 ou bien en CFA 2, ce qui signifierait la fin du professionnalisme du club, aura lieu cette semaine.
Tout le week-end, et même la nuit dernière, dirigeants, avocats et personnalités influentes du VAFC ont travaillé pour présenter ce lundi matin au tribunal un dossier qui pourrait lui permettre de sortir du redressement judiciaire prononcé il y a dix jours. Le Crédit Agricole détient une partie du destin de VA en fonction de la hauteur de son effort sur la dette du club. À 7 millions, le dossier a de bonnes chances d’avoir un regard bienveillant du tribunal.
La banque n’a pas été la seule à être sollicitée de la sorte. Toute la semaine passée, le travail du club a été de contacter ses créanciers pour leur demander de faire un effort. Les trois plus gros (Vert Marine, Dupont Restauration et Terenvi) ont fait un geste significatif. Deux d’entre eux entreront au capital du club. Et les plus petits ont accepté de baisser de 50 % la dette du VAFC, soit près de 300 000 € gagnés au final. C’est ce qui faisait dire à Jean-Raymond Legrand que l’union sacrée avait été déclarée dans le Valenciennois.
Tous ces efforts changent complètement la donne par rapport au dernier passage du club devant le tribunal. Mercredi, sauf nouveau rebondissement – qui ne nous surprendrait presque plus – la cour d’appel de Douai devrait ainsi constater que le VAFC a la capacité de faire face à ses dettes et le sortir du redressement.
Masuaku entre l’Olympiakos et Marseille
Ce sera la première étape avant de passer devant la DNCG vendredi. Le club devra alors présenter un budget équilibré pour la Ligue 2 qui devrait se situer entre 11 et 12 M €.
Le club pourra peut-être compter sur des rentrées bien utiles en cas de ventes. Masuaku balance entre Marseille et l’Olympiakos en Grèce. La première piste offrirait une plus grosse enveloppe à VA. Quant à Rose, il s’est mis d’accord avec Bordeaux qui attend de connaître le sort du club pour valider l’engagement.
En attendant, après une semaine de vacances, les joueurs sont attendus pour la reprise de l’entraînement ce matin même s’ils ne connaissent toujours pas la division dans laquelle ils évolueront.