[05/06] 12ème J: Le Mans / RCS - 2/0

[EDES]

C'est l'équipe dirigeante (MK) qu'il faut changer

[télésupporteur]

observations de seb T
et c'est le début d'une saga de cent pages

[EDES]

Et ça sent le roussi, si c'est pas déjà  cramé

[enzy]

D'accord avec SEB.T et SEB, il faut changer quelque chose et très vite, et dans l'urgnence je ne vois que l'entraineur.

Ses choix sont discutables et force est de constater que son discour ne passe plus.

[FM17]

Moi je suis mort de rire...comme si la preparation pourrie n avait alerté que moi...
On est à  notre place....c est pas la faute de l arbitrage, de pas de chance etc etc...
Lacour, Deroff, Kanté, Diané sont des joueurs de L2....On a un effectif bcp trop court ...
Carlier ne sera jamais un grand attaquant...etc etc
Mais je crois que Metz, Troyes et...Nantes peuvent finir derriere nous !!
je suis en colere à  cause de ce gachis qui je vous le rappelle etait previsible...mais pas prevu à  priori...
Allez on bat les verts samedi !!
Allez Racing

[EDES]

Entre le prévisible pas prévu et l'imprévisible

[argueti]

Les raisons d'un fiasco

Au fond du trou en championnat après douze journées, le Racing est dans une situation encore plus catastrophique que l'année passée. Avec cinq points de retard (contre un la saison dernière) sur le premier relégable. Début d'explication(s).

L'absence d'un buteur

Quand le meilleur buteur d'un club est, après 12 journées, l'un de ses défenseurs centraux, c'est qu'il y a souci. Surtout quand celui-ci n'a inscrit que deux buts, accessoirement en un seul match.
L'an dernier, Pagis en avait inscrit six à  ce stade de la saison, Niang, Le Pen, Alex Farnerud et Arrache un chacun. Soient dix buts sur 12 marqués par des attaquants. Cette saison, les attaquants n'en ont marqué que trois, cherchez l'erreur...
Le pire est que les occasions sont là , à  la louche, cinq-six par match, mais que par maladresse, trouille, manque de talent ou de réussite elles ne sont pas converties.
Ainsi Farnerud ou Diané ne jouent que par éclairs. Le Pen est souvent blessé. Mouloungui a disparu de la circulation. Quant à  Pagis, il n'est plus le « tueur » des surfaces qu'il était. Alors qu'il a plus d'occasions que l'an dernier comme ce dimanche au Mans où il a buté trois fois sur le gardien.

Le fantôme de Gmamdia

On en arrive forcément au cas Gmamdia. Venu pour palier le départ d'un Mamadou Niang dont l'impact réel reste à  relativiser vu son début de saison marseillais (deux buts pour 3 000 occasions), l'international tunisien Haikel Gmamdia est une immense déception.
Non seulement il n'a pas marqué, mais il n'a débuté dans le 11 de base qu'à  deux reprises et est resté sept fois sur douze ou sur le banc ou dans les tribunes. Le tout pour un total de 171' de jeu, une occasion et zéro but qui fait de lui le digne héritier des Haas et Belloso.
Le pire est que Gmamdia n'a absolument pas le niveau de la L1. Il suffit de se rendre à  l'entraînement pour s'en apercevoir. C'est pour le moment un énorme fiasco en terme de recrutement. Un fiasco qui coûte des points car le Racing n'est pas en position de se priver de sa principale recrue offensive.

Cassard est rentré dans le rang

Longtemps, il a été l'arbre qui cachait la forêt. L'an passé, il était le sauveur du club et il apparaît certain que si le Racing s'en était sorti à  si bon compte après un début d'exercice calamiteux, il y était pour beaucoup. En début de saison encore il avait fait des miracles et apporté des points précieux aux siens. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Coupable sur le quatrième but toulousain, le gardien strasbourgeois s'est troué dans les grandes largeurs face à  Rennes. Et dimanche, il est encore passé à  travers sur la tête de Hautcoeur.
Demain, il sera comme prévu remplacé par Puydebois pour le match de coupe de la Ligue, mais tout indique que si l'ancien Lyonnais se montre convaincant, il poursuivra l'aventure et rempilera face à  Saint-Etienne.

Le poids des blessés

Il commence à  devenir trop lourd à  porter pour une équipe aux épaules aussi fragiles. Tour à  tour, les Strasbourgeois ont perdu leurs deux meilleurs joueurs. D'abord Keita, qui était le poumon, le régulateur et l'initiateur des remontées de balles, à  Ajaccio. Puis Haggui, impérial en défense, face à  Rennes. Depuis, Alex Farnerud a quitté les siens tout comme Devaux, tandis qu'on a craint le pire pour Le Pen.

Manque de puissance

C'est toujours une raison qu'on rechigne à  avancer parce que le foot n'est pas fait pour les grandes baraques de 2 m, mais il faut bien avouer que dans ce domaine-là , le Racing est en déficit.
Composé de joueurs de ballons, de vrais joueurs de ballons, il est régulièrement dominé en puissance. En milieu de terrain notamment. Comme ce dimanche au Mans où les grands gabarits ont fait la loi. Le foot a évolué. Physiquement aussi.

Duguépéroux a-t-il encore de la marge ?

Pour une fois, personne n'a réclamé la tête de l'entraîneur strasbourgeois et c'est heureux. Car même si certaines décisions ou choix tactiques peuvent surprendre (le duo Pagis/Diané ultra-convaincant à  Bâle et dissocié au Mans, P. Farnerud et Johansen rarement alignés ensemble), le problème ne vient pas de l'entraîneur. Strasbourg joue et se créé des occasions, que faire de plus ?
Reste que si les choses demeurent en l'état, il faudra bien changer une pièce du puzzle. Et le mercato est encore loin. Ce qui veut dire ? Ce qui veut dire que Duguépéroux n'a plus tant de marge que ça.

Le Pen a repris

Plus de peur que de mal pour Ullrich Le Pen sorti du terrain dimanche peu avant la demi-heure de jeu en se tenant le genou. L'attaquant strasbourgeois a en effet repris l'entraînement ce matin. Son ménisque s'était bloqué et il a été remis en place. A priori, il peut postuler à  une place dans le groupe pour demain.
Jean-Christophe Devaux est en revanche d'ores et déjà  forfait. Lui aussi remplacé en cours de match, il se ressent d'une contracture derrière la cuisse.
KREBS EN RENFORT. - Histoire d'étoffer le groupe strasbourgeois en stage à  Bagnoles-de-l'Orne, Jacky Duguépéroux a appelé le jeune Gaëtan Krebs pour préparer la rencontre de coupe de la Ligue face à  Caen demain.
ZUBAR SUSPENDU. - Le capitaine du Stade Malherbe de Caen Ronald Zubar ne disputera pas ce mercredi la revanche de la finale de la coupe de la Ligue. Il est en effet suspendu.
TROMSà– BATTU. - Fortunes diverses pour les prochains adversaires du Racing en coupe d'Europe. Si l'Etoile Rouge de Belgrade s'est imposée 1-3 sur le terrain de Smederevo et que l'AS Roma a concédé le point du match nul face à  son grand rival de la Lazio (1-1), Tromsචs'est incliné. Prochains adversaires du Racing (le 3 novembre), les Norvégiens ont perdu, sous la neige, 1-0 à  Stavanger, récent tombeur de Monaco.

Une semaine de réflexion

Décontenancé par l'échec du Racing au Mans (0-2), trois jours seulement après son exploit à  Bâle, le président Egon Gindorf se laisse jusqu'à  la réception de Saint-Etienne samedi avant d'envisager des mesures.

C'était la question à  ne pas poser hier au président du Racing Egon Gindorf : « Comment ça va ? » « À votre avis ? », a rétorqué l'industriel allemand qui a suivi avant-hier à  la télévision la sixième défaite, en douze journées, de son équipe au Mans (2-0). Pendant que Jacky Duguépéroux et ses hommes sont au vert dans la cité thermale de Bagnoles-de-l'Orne, à  mi-chemin entre Le Mans et Caen, le président Gindorf a choisi de laisser le temps au temps. « Je vais passer ce lundi au calme. Il n'est jamais bon de réagir à  chaud. La semaine s'annonce chargée, entre le déplacement de mercredi à  Caen en Coupe de la Ligue (Ndlr : coup d'envoi de ce 16e de finale à  21 h) et la venue de Saint-Etienne samedi. Et nous allons prendre une semaine de réflexion. Il faut laisser les choses se tasser. Mais si rien ne s'améliore très vite, il va bien falloir faire quelque chose. Car à  ce rythme-là , on court tout droit à  la catastrophe. » Sous-entendu : en Ligue 2. Jacky Duguépéroux, qui a jusqu'ici pu travailler avec les coudées franches et, plus que tout autre, connaît les règles du jeu, pourrait-il bientôt sentir le vent du boulet sur sa nuque, lui, le sauveur de la saison dernière, vainqueur de la Coupe de la Ligue ? « Il n'a jamais été dans notre idée de remplacer Jacky », coupe Gindorf, « Virer l'entraîneur, c'est la facilité. Nous l'avons fait l'an dernier pour inverser la spirale et ça a marché. Mais ça ne peut pas devenir une habitude. Ce n'est pas encore la catastrophe. Je ne panique pas, mais ce qui se passe en ce moment ne me plaît pas. Nous avons cinq points de retard sur le premier non-relégable. Ça peut vite se rattraper. Cela étant, nous arrivons au tiers du championnat et il faut que les résultats changent. Franchement, je n'arrive pas à  comprendre comment une équipe conquérante le jeudi à  Bâle peut se résigner trois jours plus tard au Mans. L'attaque ne fonctionne pas, nous le savons. Mais dimanche dans la Sarthe, tout le monde était dans le même bain. Entre les erreurs individuelles, les occasions ratées, les gardiens adverses qui brillent ou la cascade de blessures, un malheur n'arrive jamais seul. Nous ne sommes vraiment pas vernis. Mais nous devons rester confiants. Cette équipe-là  a la qualité nécessaire pour rester en Ligue 1. »

« L'effet Bâle a duré deux minutes »

Pendant ce temps, Jacky Duguépéroux et ses joueurs préparent donc dans l'Orne la revanche de la dernière finale de Coupe de la Ligue mercredi à  Caen. Ceux qui ont joué dimanche ont eu droit à  une grasse matinée, pendant que les autres s'entraînaient à  la Ferté-Macé. Dans l'après-midi, tous ont profité des bienfaits régénérateurs de la thalassothérapie. Ce matin, en réunion, l'effectif et le staff tenteront cette fois de laver les têtes. « Quand on voit l'équipe jouer et gagner de la manière dont elle l'a fait à  Bâle, on a forcément espoir de réussir quelque chose de bien au Mans. Mais là -bas, l'effet Bâle a duré deux minutes, exactement le temps qu'il nous a fallu pour encaisser un but sur une nouvelle erreur individuelle », regrette Jacky Duguépéroux. « Une erreur qui a abattu tout le monde et nous a fait retomber d'entrée dans nos travers. Nous avons mis une demi-heure à  nous en remettre. Dimanche soir, j'ai évoqué une démission des joueurs. C'était un peu dur, car ça ne s'appliquait pas à  tous. Certains ne sont à  l'évidence pas capables d'être des vrais compétiteurs tous les trois jours. Pourtant, à  l'exception d'Alex Farnerud, blessé, l'équipe était la même qu'à  Bâle. » Et ce triste constat a mis à  l'entraîneur bas-rhinois un vilain coup derrière les oreilles. « J'en prends un à  chaque défaite. Je n'aime pas perdre, que ce soit au foot, à  la belote ou dans tout autre jeu. Mais il n'est pas dans ma mentalité de me laisser abattre. » Ni de se laisser envahir par le doute qui s'abat souvent sur les épaules d'un entraîneur en manque de résultats. Sans parler de son propre sort (« je suis bien dans ma peau et j'espère toujours que nous nous en sortirons »), Jacky Duguépéroux se fixe quinze jours pour amorcer le redressement. « Nous ferons un bilan après le déplacement à  Lille, lors de la coupure internationale. D'ici là , il reste quatre matches (Ndlr : à  Caen mercredi en Coupe de la Ligue, contre Saint-Etienne samedi, face à  Tromsචen Coupe UEFA jeudi 3 novembre et à  Lille le dimanche 6). À nous de réagir sur les deux matches de championnat. Notre situation en L 1 est la priorité des priorités. Aucune victoire en 14 journées, je n'ose l'imaginer. Ce serait du jamais vu à  Strasbourg. » « Dugué » est suffisamment lucide pour savoir qu'un entraîneur encore en poste à  Strasbourg après quatorze journées d'insuccès, ce serait aussi du jamais vu.

Gmamdia et Puydebois titulaires à  Caen

Jacky Duguépéroux avait annoncé vendredi son intention de faire tourner son effectif mercredi (21 h) en 16e de Coupe de la Ligue à  Caen. L'échec de ses troupes au Mans dimanche ne l'en a pas dissuadé, au contraire. « Je ferai le point sur l'état de santé des uns et des autres ce mardi matin, mais j'ai déjà  informé Nicolas Puydebois et Haikel Gmamdia qu'ils joueraient à  d'Ornano. » Puydebois remplacera donc Stéphane Cassard, le Strasbourgeois le plus régulier depuis un an et dont les deux dernières erreurs, contre Rennes et au Mans, illustrent de façon symptomatique les doutes des Strasbourgeois. Quant à  Gmamdia, il sait depuis trois jours qu'il aura sa chance. « Il y aura sans doute d'autres changements », annonce le coach, « à  ceux qui joueront de me faire la seule réponse que tout joueur professionnel doit faire à  son entraîneur : celle du terrain. » Habib Bellaïd, entré en jeu au Mans, honorera logiquement sa 2e titularisation en défense centrale (après Troyes), en remplacement de Jean-Christophe Devaux, touché à  l'ischiojambier de la cuisse droite. Le Pen OK, Devaux rassuré. Alors qu'il s'était bloqué le genou gauche avant-hier au Mans après moins d'une demi-heure de jeu, Ulrich Le Pen s'est entraîné normalement hier. Plus de peur que de mal a priori pour le Breton (qui sera néanmoins ménagé demain à  d'Ornano), tout comme pour Jean-Christophe Devaux, sorti lui à  la 70e au stade Léon-Bollée. « Sa blessure musculaire est moins grave que nous ne l'avons craint », s'en félicite Jacky Duguépéroux. Le défenseur central est cependant forfait pour Caen. Krebs rappelé. Gaétan Krebs, le jeune milieu de terrain originaire de Sentheim, a été rappelé par l'entraîneur strasbourgeois pour compléter le groupe. Il est arrivé hier après-midi à  Bagnoles de l'Orne et s'entraînera avec ses coéquipiers aujourd'hui à  16 h 30 à  La Ferté-Macé. UB 90 : anniversaire gâché ? Les UB 90, plus active section de supporteurs du RCS, fêteront samedi contre Saint-Etienne leur 15e anniversaire. Dimanche, les 23 courageux qui avaient fait le déplacement au Mans ont quitté le stade Léon-Bollée à  deux minutes de la fin pour manifester leur mécontentement. Ils envisagent une action spectaculaire vers 22 h en cas de nouvelle contre-performance. Keita à  Capbreton, Hagui en Tunisie. Opéré des ligaments croisés du genou il y a un mois, le milieu malien du RCS, Sidi Yaya Keita, part aujourd'hui à  Capbreton pour cinq semaines de rééducation. Le défenseur tunisien, Karim Hagui, qui a subi vendredi une intervention chirurgicale pour une fissure du 5e métatarse gauche, est sorti de l'hôpital et va passer quelques jours de convalescence dans son pays. Zubar suspendu. Le Stade Malherbe de Caen, remonté à  la 8e place de L 2 après avoir été lanterne rouge ex aequo après neuf journées, se présentera ce mercredi sans son milieu défensif, Ronald Zubar, suspendu, ni son défenseur central, Aziz Ben Askar, absent pour raisons familiales. Yohan Eudeline, qui a repris avec la réserve voici un mois après une entorse acromioclaviculaire lors de la 1re journée, ne fait pas partie du groupe, de même que l'ancien Jimmy Hébert (33 ans), écarté par Franck Dumas. Les 16 Caennais : Planté, Branger – Hengbart, Seube, Thiam, Sorbon, M. Traoré – Gouffran, Matic, Deroin, Lemaître, Leca, Florentin – Compan, Samson, Grandin.

[NéRiK]

[ Haikel Gmamdia est une immense déception.
Non seulement il n'a pas marqué, mais il n'a débuté dans le 11 de base qu'à  deux reprises et est resté sept fois sur douze ou sur le banc ou dans les tribunes. Le tout pour un total de 171' de jeu, une occasion et zéro but qui fait de lui le digne héritier des Haas et Belloso.
Le pire est que Gmamdia n'a absolument pas le niveau de la L1. Il suffit de se rendre à  l'entraînement pour s'en apercevoir. C'est pour le moment un énorme fiasco en terme de recrutement.

Exactement ce que je disais.

Et encore, les DNA sont gentils, pacque Haas et Belloso avaient marqué tout de suite en début de saison.

[Kriskool]

Ouai mais si Gmom jouait, il aurait aussi pu planter sur un malentendu.