[07/08] 1ère J: Strasbourg / Marseille : 0-0

[ovic]

Cette composition me plaît bien. Au moins on sera rapidement fixé avec Gargorov si il est titulaire d'entré, ça sera un peu du quitte ou double pour lui, mais je pense qu'il peut vraiment être ce numéro 10 dont on a besoin, enfin bon on verra. Par contre c'est clair que c'est un peu léger en défense. Mais bon je pense que la clé du match se situe au niveau de Rodrigo et Cohade et de leur capacité à  museler les animateurs marseillais que peuvent être Nasri ou Ziani. Devant, je pense que Renteria va beaucoup nous apporter, et puis bon pour moi la défense marseillaise, même si elle est composée de bons joueurs, n'est pas la meilleure qu'on puisse voir. Donc deux clés : les milieux défensifs, et des balles qui arrivent pour Renteria.

[Keating]

Je suis certain qu'un Gasmi est capable lui aussi de se transcender dans ce type de match, comme face à  Lille l'année dernière, il doit jouer au moins une mi-temps de ce match !

Gameiro associé à  Renteria ça me plairait bien aussi ! Mais l'essentiel se jouera au niveau de notre défense, il va falloir être vraiment costaud !!! Aucune erreur de permise !

[vaevictis]

Bon pour un premier match c'est pas evident, j'hesite a cocher la case "deroute" . Au mieux je vois un nul ça veut tout dire. J'espere une chose qu'on ne va pas essayer de battre le record de matchs sans victoire comme lors de cette memorable saison de la descente....Ah que de souvenirs et d'emotions me dirons les amoreux du racing .

[Seb T.]

Je ne pense pas que Furlan va se lancer dans un hasardeux 4-4-2 face à  l'OM, je le vois mener à  nouveau son 4-2-3-1 mais avec deux joueurs de débordement sur les côtés, pour moi, ce sera Fanchone à  droite et Gasmi à  gauche...

Gargorov devrait être aligné dans l'axe, juste derrière Renteria...

La récupération devrait être confiée à  Rodrigo évidemment associé à  Cohade bien que je ne serais absolument pas surpris de voir Schneiderlin titularisé...

Le jeune Morgan a marqué les esprits et dynamisé le jeu lors des matches de préparation, alors même si il risque d'être encore un peu tendre, il a un énorme potentiel et peut être une des véritables révélations de la saison...

Et puis pas de souci, furlan n'a pas peur de lancer les jeunes s'il estime qu'il sont au niveau...

Pour finir, derrière, on va ramer, Paisley, Lacour et Dos Santos n'ont pas l'air en forme olympique, Bellaïd va s'enerver et prendre un carton...

[Pinon]

La 17e rugissante

Le gardien du Racing Stéphane Cassard, qui entame samedi sa 17e année professionelle, attend avec impatience le début du championnat de L 1. Et se réjouit de débuter face à  l'ogre olympien à  la Meinau.

Stéphane Cassard a le sourire. Alex Vencel peut bien multiplier les pompes et autre exercices physiques, rien n'y fait. A 34 ans, le gardien titulaire du Racing garde une motivation de minot et ne rechigne jamais à  faire du rab.
Elu par ses pairs meilleur gardien de Ligue 2, Cassard reste sur une saison pleine. Lui qui a connu - à  l'image de son équipe - une saison 2005/2006 compliquée s'est refait une santé en L 2. Et a prouvé, après 37 matches comme titulaire, qu'il était encore bien loin de la retraite.
« J'ai encore envie d'en profiter, de progresser. Et tant que j'aurai cette envie je continuerai », lance-t-il. Pas la peine de lui parler de reconversion, il ne « pense pas encore à  arrêter ». Surtout pas à  quelques jours de la reprise du championnat et de la venue de Marseille.

« Commencer par l'OM ça motive forcément »

« La préparation, les matches amicaux, c'est un peu long. Et commencer par l'OM, ça motive forcément », ajoute Cassard, qui évacue d'emblée la peur de rater ce début de championnat. « De toutes façons, en L 1, il n'y a que des gros matches. Et commencer par un sommet, c'est une sorte de continuité. On a terminé la saison à  la Meinau par un match de rêve face à  Metz, à  guichets fermés. Alors reprendre avec l'OM dans un stade plein, c'est une bonne transition au niveau des émotions », précise le portier.
Et si Cassard n'est pas inquiet, c'est aussi parce qu'il croit fermement aux qualités de son équipe. « Il y a eu un bon recrutement, avec des joueurs de qualité qui ont une bonne mentalité. C'est un mélange intéressant entre des jeunes qui ont leur insouciance et des anciens avec de l'expérience », souligne-t-il encore.

Défense presque modifiée à  100%

En L 2, Cassard avait devant lui Deroff, Strasser, Bellaïd, Devaux, Abou ou Vergerolle. Avec les arrivées de Paisley, Dos Santos et celle - espérée - d'un latéral droit de métier, sa défense a quasiment été modifiée à  100% durant l'intersaison. Perturbant ? Point du tout, selon lui : « on doit s'adapter très vite, on travaille pour ça tous les jours. Et puis je connaissais déjà  certains des nouveaux joueurs. Après, on dialogue beaucoup, pour que les automatismes viennent plus facilement ».
Et même le virage offensif pris par le Racing, marque de fabrique de Jean-Marc Furlan, ne le perturbe pas plus que cela. « Même si Jean-Marc aime le jeu tourné vers l'attaque, il donne des consignes très précises pour la récupération de la balle, précise le gardien, et les contraintes défensives sont importantes ».

« Pas le droit à  la moindre petite faute »

Reste que l'ancien gardien de Sochaux, du Havre ou de Montpellier - qui entame samedi sa 17e saison professionnelle, la 11e en L 1 - ne se fait pas d'illusion. Et sait que le challenge du maintien sera difficile. « Cette année, encore plus que l'an passé, on n'aura pas le droit à  la moindre petite faute, il faudra encore plus d'attention, plus de concentration », estime-t-il.
Histoire de ne pas prendre le bouillon d'entrée face à  l'OM dans une Meinau pleine à  craquer et d'engranger « de la confiance » tout en offrant enfin au RCS « sérénité et stabilité ».

[Dropsy]

ça va pas être du gâteau mais des 3 promus, en général et statistiquement, 2 réussissent à  se maintenir.

Si Metz pouvait ne pas faire mentir la tradition et laisser Caen et le Racing se sauver...

[argueti]

Défense de flancher

C'est avec une défense bouleversée que le Racing s'apprête à  affronter la redoutable armada offensive marseillaise. Du côté alsacien, on s'escrime néanmoins à  afficher un visage serein à  quatre jours du choc.

Cela s'annonce coton. C'est le moins que l'on puisse dire. Alors que l'équipe de Jean-Marc Furlan n'a pas gagné lors de ses quatre derniers matches amicaux (une défaite, trois nuls), alors que les décideurs strasbourgeois recherchent la solution susceptible de rassurer l'arrière-garde du Racing, alors que la défense du promu a été bouleversée pour une moitié de sa composition, l'OM débarque à  la Meinau avec un moral gonflé à  bloc. Il a gagné six fois sur sept au cours de sa préparation, il en a profité pour battre trois pensionnaires de l'élite française, il présente un profil de favori pour le titre dans l'esprit de treize des vingt-huit joueurs de l'effectif strasbourgeois interrogés sur le sujet. Accessoirement, la bande à  Emon a inscrit 16 buts en 7 rencontres amicales et Niang et Cissé, avec quatre réalisations chacun, ont déjà  trouvé la bonne carburation. « Et alors ? », semblent rétorquer deux dinosaures de la défense strasbourgeoise, amenée à  faire face aux assauts phocéens. « On est monté pour vivre ces matches », souligne le gardien Stéphane Cassard. « Et dans le groupe, on ressent même de l'impatience à  disputer cette rencontre. Marseille, ça mobilise du monde. On se retrouve à  disputer un sommet d'entrée. »

« Il faudra être malin »

Le chantier initié à  l'intersaison avec l'intégration de Paisley et Abou, les départs de Deroff, Devaux et Strasser, n'a même pas le don de contrarier celui qui devra supporter un rôle de défenseur latéral qui lui colle décidément au corps. « Le coach m'a demandé de dépanner à  droite », explique le capitaine Lacour. « Je n'ai peut-être pas les qualités requises pour y réussir, notamment en terme de vivacité, pour aider offensivement, et de dureté physique, pour protéger la défense centrale. Mais on est 25 à  vouloir disputer ce premier match de championnat. Je me suis réhabitué au poste à  la faveur des matches amicaux. » Donc l'appréhension ne sera pas au rendez-vous de sa rencontre avec Boudewijn Zenden, le renfort de la L1 en provenance de l'étranger sans doute attendu avec le plus d'impatience, derrière Fabio Grosso le Lyonnais. « On a surtout envie de prouver que l'on a le niveau de la L1 », poursuit Guillaume Lacour. « Ensuite, il est clair que trop d'envie peut être néfaste et que l'on se prépare à  vivre un match difficile. Mais se retrouver en face de Zenden ou d'un autre, cela s'annonce de toute façon compliqué. Tous les joueurs de Marseille sont redoutables. Et Habib (Bellaïd) et Greg (Paisley) qui devront se coltiner Djibril Cissé ne s'attendent pas à  un match facile. » Dès lors, une seule solution semble envisageable pour contrecarrer la supériorité théorique provençale. Elle s'est dessinée durant l'été, même si elle n'a pas atteint le degré de perfectionnement ultime. « Il faut être malin », note Guillaume Lacour. « On a tout de même bien travaillé durant la préparation et le coach a mis en place des repères, mais il nous manque peut-être un peu de temps pour les appliquer parfaitement. Maintenant, on sait que les matches et le travail vidéo qui s'en suivra nous permettront de progresser. » Stéphane Cassard n'est pas de cet avis : « On sait que l'on aborde un championnat plus relevé techniquement et qui laisse moins droit à  l'erreur. Mais on a compris que dans les notions offensives qu'il privilégie, il y a la notion de bloc. Quand on perd le ballon, tout le monde doit travailler à  la récupération. » En cas de mauvaise surprise samedi, les deux anciens de la boutique Racing, comme aucun autre d'ailleurs, ne seront en première ligne. L'avenir strasbourgeois en L1 sera collectif ou ne sera pas.

[Gotcha]

l'an dernier troyes a réalisé ses plus beaux matchs contre les gros (zont battu lyon, bordeaux, lens ...) espérons qu'on fasse de même contre l'OM.

[fan_racing]

Espérons aussi qu'on ne finisse pas comme Troyes au bout du compte

[Keating]

Taillée pour l'aventure

C'est une équipe marseillaise bâtie pour la Ligue des Champions que le Racing affronte samedi à  la Meinau. Mais pourquoi ne pas prendre du galon face à  cette équipe de gala ?

L'OM a recruté chic et choc. Vite et bien. Finalement, c'est presque la négociation avec Liverpool pour le transfert définitif de Cissé qui aura été la plus longue et la plus incertaine. Pour le reste, ce fut rondement mené avec les premières signatures de Jacques Faty (Rennes), Vincent Gragnic (Lorient) et Laurent Bonnard (Le Mans), trois joueurs de complément recrutés en vue d'étoffer un effectif appelé à  être très sollicité cette saison avec la qualification en Ligue des Champions, mais aussi la Coupe d'Afrique des Nations qui va peser sur les effectifs de L1.

« Une équipe de caractère qui correspond à  nos idées »

Puis fin juin, les dirigeants olympiens sont passés à  la vitesse supérieure en attirant Gaël Givet (Monaco) et Benoît Cheyrou (Auxerre) sur la Canebière, bientôt suivi de Karim Ziani, la révélation sochalienne de la saison précédente. Avant que Pape Diouf ne sorte de son chapeau l'ancien international néerlandais Boudewijn Zenden, partenaire de Cissé chez les « Reds ». « On a une équipe pour viser le titre », n'hésite pas à  dire le défenseur Taïwo. A Marseille, les supporters ne sont pas loin de penser la même chose. Et cette saison, le Vélodrome peut compter sur 42 124 abonnés, dernier chiffre en date. Un autre monde par rapport aux 10 000 de la Meinau. Ce qui n'empêche pas José Anigo de calmer le jeu. « Le piège serait de se laisser bercer par un vent d'optimisme, prévient le directeur sportif du club marseillais. Il y a ici une attente très forte comme l'attestent certains de nos matches amicaux joués à  guichets fermés. Mais gardons cette pression pour la compétition. Et dès samedi à  Strasbourg. »

« On y verra plus clair après deux ou trois matches »

On sait aussi qu'Anigo qui a été le premier à  soutenir Albert Emon la saison dernière n'a pas été emballé par le dernier match amical de l'OM face à  St-Etienne (2-1). « Il y a encore pas mal de réglages à  faire. Mais nous avons bâti cette saison une équipe de caractère qui correspond à  nos idées, à  notre philosophie. La concurrence va jouer à  fond avec les cadres, les anciens, les nouveaux et les jeunes qui poussent comme Valbuena ou le petit Ayew qui a déjà  montré un gros potentiel. De toute façon, il vaut mieux avoir la migraine parce ce qu'on a trop de joueurs de qualité que pas assez. » Et samedi, l'OM pourrait même récupérer Samir Nasri. Sévèrement blessé à  la cheville le 7 juillet en amical sur un tacle du Bordelais Ducasse, l'international devrait postuler pour une place dans un groupe déjà  au complet, même si les dirigeants gardent un oeil sur un attaquant supplémentaire au profil de Pagis. « L'attaque est basée sur deux flèches Cissé et Niang, tout en percussion», poursuit José Anigo. «Avec Nasri, Zenden et Ziani notre compartiment offensif est plutôt riche. Mais il y a encore peut-être la place pour nous doter d'un joueur remiseur et bon de la tête. On y verra plus clair au bout de deux ou trois matches... » A commencer par celui de samedi, où cet OM surexposé, n'a pas l'intention de prendre un coup de soleil sur la pelouse de la Meinau.

« On a hâte d'y être »

A trois jours du coup d'envoi du championnat et de la venue de l'OM à  la Meinau, le Racing peaufine sa préparation et ne dissimule pas son impatience.

PAGALOU REPREND. - Jean-Claude Thiry a enfourché le VTT hier en fin de matinée emmenant dans son sillage Kantari, Gmamdia et Johansen. Au menu : 10 x 1 km. « Mais à  bloc, précise le préparateur physique du Racing. Et Pascal a bien allumé. » Johansen qui ne souffre d'aucune lésion musculaire devrait reprendre aujourd'hui l'entraînement collectif et sa participation au match contre Marseille semble plutôt en bonne voie.
RENDEZ-VOUS AVEC M. KALT. - La séance de ce matin a été avancée à  9h. En effet, tout l'effectif et le staff du Racing a rendez-vous avec Philippe Kalt en fin de matinée. Video à  l'appui, l'arbitre alsacien se fera le porte-parole de sa corporation pour évoquer les nouvelles consignes de la saison 2007-2008. On sait déjà  que les bras et les coudes qui jouent les tenailles dans les duels aériens seront désormais davantage sanctionnés.

PERQUIS : ON DISCUTE. - Damien Perquis qui souhaite plus de temps de jeu a demandé à  ses dirigeants de quitter St-Etienne. « Ça avance, mais lentement », souligne Jean-Marc Furlan qui avait lancé le défenseur vert sous le maillot troyen. Pour être clair, ça coince sur le plan financier, comme l'a évoqué sans détour Bernard Caïazzo, le président du club forézien. « Les Strasbourgeois vendent Kanté deux millions à  Nice, mais ne voudraient payer que 500.000 € pour Perquis. Cela ne va pas », a-t-il déclaré dans les colonnes du Progrès en ajoutant : « De toute façon, on va encore réfléchir sur l'opportunité de son départ, car nous voulons vraiment avoir une bonne équipe cette saison. »

GAZON BENI. - Après un travail physique sur le terrain annexe, les joueurs du Racing ont ensuite foulé la pelouse de la Meinau pour une série d'oppositions basée des phases défensives et offensives en supériorité, puis infériorité numérique. On a pu ainsi apprécier l'activité de Lacour dans le couloir droit, l'abattage de Rodrigo, la finesse de Gargorov et la vitesse de Renteria. « On renouvellera l'expérience de temps en temps, souligne Furlan. Ça permet aux joueurs de prendre des repères. »

DURE PROMOTION. - Avec sept journées en un mois avant une trêve de quinze jours imposée début septembre par Italie-France et France-Ecosse, le championnat de Ligue 1 a des allures de marathon. Et pour Jean-Marc Furlan, les promus sont davantage pénalisés. « Nous avons planifié la préparation physique et mentale en fonction de ce calendrier chargé, note l'entraîneur strasbourgeois. Mais contrairement à  d'autres clubs qui évoluent depuis plusieurs saisons en L1 et qui connaissent bien leur effectif, le Racing part dans l'inconnu, que ce soit sur le plan technico-tactique ou sur la valeur de l'équipe. C'est forcément un désavantage pour un promu. »

CRI DU COEUR. - Tous les joueurs sont unanimes à  l'image de Manu Dos Santos : « on a hâte d'y être », se réjouit l'ancien Monégasque et Marseillais. « Quand on est footballeur pro, l'OM c'est quelquechose et on a tous envie de faire un truc contre cette équipe. » Des Marseillais privés de Civelli, suspendu, mais en instance de départ et qui pourraient surtout récupérer Samir Nasri, blessé en amical le 7 juillet contre Bordeaux.

Patrick Schwertz