Jean-Claude Plessis

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PoY
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par PoY »

Tenor a écrit :Arrêtez de croire tous ces communiqués qu'ils balancent tous les jours à travers la presse. Tous ces intervenants n'ont strictement rien à faire du Racing. ;)
Et toi tu te bases sur quoi pour tes affirmations ? Les articles des DNA et de l'Alsace, ou tu as des sources plus "neutres" et tangibles ? :roll:
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argueti
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par argueti »

DNA a écrit :« J'y crois vraiment »

Jean-Claude Plessis, le successeur annoncé de Luc Dayan à compter du 24 mars, réaffirme sa foi en sa capacité à relancer le Racing. Conscient de l'environnement agité, il espère organiser une paix des braves en mesure de sauver le club strasbourgeois.

- Vous vous préparez à être le 5e président du Racing cette saison. Pourquoi avoir annoncé la perspective plus de dix jours avant sa concrétisation ?
- Ça démarre effectivement pour moi le 24 mars. Je ne pouvais pas passer à côté d'une saison pareille à Strasbourg ! En ce qui concerne la chronologie, j'ai considéré que les joueurs avaient besoin de savoir. J'ai informé Pascal Janin dès vendredi, avant le match. Savoir qui sera leur interlocuteur peut résoudre quelques problèmes au niveau des joueurs, du personnel et des supporteurs.

- L'environnement du Racing est néanmoins extrêmement agité. Cela ne vous inquiète-t-il pas ?
- Au niveau des actionnaires, au niveau des relations avec la mairie, cela se réglera ou cela ne se réglera pas. L'important, aujourd'hui, c'est que le club soit sûr d'être en L 2 la saison prochaine. Il y a une marge de cinq points. Je crois que l'on sait assez bien en Alsace que rien n'est acquis à ce moment de la saison. Il y a un an, à cette époque, le Racing était en L 1 me semble-t-il. Le projet, en premier lieu, c'est donc que le Racing assure le maintien.

« L'expérience va peut-être me servir »

- Alors que Julien Fournier et Luc Dayan ont échoué depuis décembre, qu'est-ce qui vous faire croire que vous allez réussir ?
- L'expérience va peut-être me servir. Et j'entends ne pas avoir autour de moi des gens qui parasitent mes décisions. Cela n'a pas été le cas avec Julien Fournier par exemple. Je choisirai les joueurs, je prendrai les principales décisions sportives. Et puis je pense être en mesure de convaincre des actionnaires qui, pour l'instant, découvrent le foot.

- Des actionnaires qui se sont mis tout le monde à dos...
- Des mots graves ont été dits, effectivement. Je pense que des excuses vont vite venir. Je me mets à la place du maire, il n'est pas supportable de voir des termes comme ça prononcés (ndlr : Alain Fontenla a parlé d'un environnement mafieux et d'une zone de non-droit il y a huit jours). Mais d'un autre côté, il faut une paix des braves, parce que sinon, l'équipe va droit en National. Sur la ligne de départ, il y avait un effectif pour monter. Le climat a fait que le Racing se trouve dans cette situation.

- Avez-vous obtenu de pouvoir travailler librement ?
- J'ai toutes les garanties de ce côté. A mon âge, je ne vais pas me laisser embêter. J'avais vraiment envie de retrouver l'odeur du vestiaire. Je vais suivre l'équipe sur tous ses matches, à la Meinau comme à l'extérieur. En tant que dirigeant, je n'en ai jamais raté. En fait si, trois en tout et pour tout. A cause du mariage de mes belles-filles. Si elles étaient restées vieilles filles, j'aurais fait un carton plein !

« A Manchester, personne ne supporte non plus l'actionnaire principal »

- Mais n'avez-vous pas l'impression d'être au coeur de relations inextricables qui risquent de nuire à votre action ?
- Les actionnaires se sont rendus compte qu'ils ne s'y sont pas pris de la meilleure des manières. Mais bon, ce n'est pas non plus la garantie d'un échec. A Manchester United, personne ne supporte non plus l'actionnaire principal et cela ne tourne pas trop mal. Je sais ce qui s'est passé, notamment par le biais de Léonard Specht avec qui j'ai été en contact avant d'accepter la mission. Et il faut bien se résoudre à une situation : ceux que vous avez pris l'habitude d'appeler les Londoniens ne veulent pas vendre. A partir de là, ce n'est pas une raison pour empêcher le club de tourner. Je suis prêt à assumer mon rôle et, s'il faut trouver quelqu'un à insulter, je veux bien être celui-là. D'un autre côté, si c'est la Saint-Barthélemy au-dessus de moi, c'est vrai que je ne pourrai pas faire grand-chose.

- On a tout de même le sentiment qu'après une saison d'ores et déjà difficile, le Racing a pris du retard pour la suivante. Ne craignez-vous pas d'être dans l'urgence pour de longs mois ?
- On est au mois de mars. Et par rapport aux autres clubs, on n'est pas particulièrement en retard. Ailleurs, ils ont simplement prolongé l'un ou l'autre joueur. Et dans la perspective de l'actuelle saison, les joueurs ont bien conscience que mieux ils joueront, plus ils auront de chances d'avoir de bonnes offres pour la suite de leur carrière. Ensuite, il est sûr qu'il me faudra quelques jours pour me faire une idée. Je m'appuierai sur les cadres en place. Et, de toute façon, on devra composer, à moyen terme, un amalgame de joueurs d'expérience et de jeunes. J'ai fonctionné de la sorte à Sochaux, presque tout le temps. La famille Peugeot ne donnait pas d'argent. De toute façon, il faut se débrouiller. On peut y arriver, avec toute une équipe pour rallier les sponsors, les partenaires et les bonnes idées autour de ce club.

- L'ennui, également, c'est que vous vous retrouverez à la tête d'un club de L 2 qui a un train de vie de L 1. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
- Que si j'ai 10 000 euros à dépenser, je préférerai les consacrer à un joueur qu'à un cadre dirigeant ou technique. On se retrouve dans des situations de sureffectif en pareil cas.

- Le Racing ne pourrait-il pas simplement être dans une impasse ?
- Strasbourg, ça vaut le coup. C'est une capitale, c'est à côté de l'Allemagne et il y a un autre bassin de population qu'à Sochaux. J'y crois vraiment. Je vais trouver ma place, je vais m'investir. Je n'ai pas l'habitude de perdre et je ne me vois pas arrêter ma carrière sur un échec. Je serai à Strasbourg pendant deux mois, alors que ma femme demeurera à Toulouse.

- Votre calendrier vous imposait un rendez-vous important, vendredi soir. Serez-vous quand même dans les tribunes de la Meinau pour la venue de Brest ?
- Oui, si je n'y étais pas, je commencerais très mal ma mission. Il y a la Nuit des Étoiles, un rendez-vous annuel et festif à Belfort dont je suis président d'honneur. Mais il n'est pas concevable que je ne sois pas présent au match.

Propos recueillis par Fr.N.
DNA a écrit :Bord entre en résistance

André Bord s'est tenu à l'écart des remous qui agitent le Racing depuis décembre. Hier, l'ex-président emblématique a rompu le silence et invité Jean-Claude Plessis à refuser le poste que lui proposent les propriétaires londoniens.« Je me sens en devoir de m'intéresser à ce qu'il convient d'appeler une mascarade, dit l'ancien résistant devenu ministre, âgé de 87 ans. Au regard de l'histoire dramatique qu'a connue notre région et le Racing, né en 1918 au lendemain de la guerre puis passé entre les mains des nazis, de mon implication et de celle d'autres présidents comme Joseph Heintz, Alfred Wenger ou Roland Weller qui ont permis de sauver le club de la disparition, je m'exprime en toute légitimité. » Celui qui avait présidé aux destinées du Racing omnisports près de 20 ans (1978 à 1997) et du club entre juin 1979 et novembre 1985 lance un appel à Jean-Claude Plessis. « Je voudrais, par courtoisie et respect, lui donner un conseil, ajoute André Bord. Je ne veux pas qu'il se laisse manipuler par ces hommes de l'ombre ou de Londres. S'il réfléchit bien à la situation, il ne viendra pas. » André Bord, persuadé « qu'une grande part de responsabilité dans ce fiasco incombe à Philippe Ginestet », dit aussi travailler à une solution de reprise. « Vous en saurez plus la semaine prochaine », conclut-il.
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argueti
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par argueti »

L'Alsace a écrit : "Un homme d'honneur"

Stéphane Pichot (suspendu ce vendredi contre Brest) et Basile De Carvalho ont côtoyé leur nouveau président, Jean-Claude Plessis, à Sochaux. Ils se félicitent de son arrivée.

Même s’il ne cache plus depuis des semaines son désappointement, Stéphane Pichot ne se départit jamais de son sens de l’humour. Comme ses partenaires, le latéral droit du Racing, qui purgera un match de suspension vendredi contre Brest, a appris à Vannes, lors de la causerie de son entraîneur Pascal Janin, que Jean-Claude Plessis allait devenir le nouveau président du Racing. « Oui bon, ce n’est pas encore officiel. Ça devrait l’être lors de l’assemblée générale du 24 mars, mais avec ce qui se passe ici, je me méfie », plaisante l’ancien latéral du FC Sochaux-Montbéliard. « Si Jean-Claude Plessis a donné sa parole, il viendra. Je sais qu’il a accepté en son âme et conscience. C’est un plus pour Strasbourg. Ce sera mon 5e président en huit mois et demi. C’est vrai que j’arrive en fin de carrière, mais je ne crois pas que je reverrai ça. » Avec Basile De Carvalho, « Steph » Pichot est l’un des deux Strasbourgeois à avoir fréquenté le nouvel homme fort du RCS dans le Doubs. Lui, d’août 2006 à juin 2008. L’ex-Brestois en 2002-2003 et de juillet 2004 à janvier 2005. « Je n’ai que de bons souvenirs de lui », reprend la « Pich », « Sous sa présidence, Sochaux a remporté la Coupe de la Ligue 2004, la Coupe de France 2007, la Gambardella 2007. Il arrive comme président-salarié. J’espère qu’il aura les pleins pouvoirs. Parce que nous avons hâte que tout ça se calme et se termine. Je suis très content de sa nomination. Les joueurs demandaient un interlocuteur. Ils vont enfin l’avoir. Il est temps. De projet, on n’en a même pas à court terme. On vit au jour le jour. »

« Il véhicule une joie de vivre »

Basile De Carvalho est lui aussi dithyrambique sur son ex et futur président. « Il m’a fait signer à Sochaux avec Bernard Genghini. C’est une personne vraiment honnête. J’ai gardé de très bonnes relations avec lui. Même quand Guy Lacombe ne me faisait pas beaucoup jouer, Jean-Claude Plessis m’a toujours témoigné sa confiance. Il m’est arrivé de le recroiser à Brest d’où sa femme est originaire et où il venait souvent en vacances. C’est un très bon président. Il a fait de Sochaux un club structuré. Ici, depuis mon arrivée le 31 janvier, je n’ai pas vu un dirigeant, hormis Julien Fournier avec qui j’ai signé et Luc Dayan une fois. D’un côté, il y a les bureaux ; de l’autre, les joueurs. Je n’avais pas l’habitude de ça à Brest. Les dirigeants étaient présents, les vestiaires, toujours pleins. Nous avons besoin d’un président au quotidien. Quand un club n’a pas ça, il ne peut pas avancer. » Les deux ex-Lionceaux se rejoignent aussi sur un point : Plessis va apporter une compétence et une dimension humaine qui manquaient cruellement au Racing.

« Le propriétaire Alain Fontenla a peut-être enfin envie de calmer le jeu. C’est nécessaire, parce que la situation est très dangereuse pour la survie du club », analyse Pichot, « Jean-Claude Plessis connaît le métier, est proche de la Ligue et parfaitement introduit dans le milieu. C’est un type emblématique, toujours positif, qui véhicule une joie de vivre et un amour du foot et des bons résultats. » De Carvalho savoure d’avance « ces bonnes retrouvailles » avec un personnage qu’il apprécie : « C’est un président simple, toujours disponible, toujours de bonne humeur aussi, qui fait passer les relations humaines avant tout. Il a le respect de la parole donnée. » Bref, un excellent pompier pour éteindre l’incendie qui couve dans l’effectif. « Le ras-le-bol s’est installé. Nous commençons à en parler entre nous », témoigne S. Pichot, « Pour l’instant, nous restons concernés par les matches, mais les joueurs, en fin de contrat ou non, se posent des questions. Leur lassitude peut très vite avoir une influence sur leur comportement et les résultats. Quand tu n’es pas bien au quotidien, il n’est pas évident de donner ta pleine mesure pendant les rencontres. Il n’y a pas encore d’explosion, mais elle guette. » Pompier, démineur : J.-C. Plessis va devoir endosser toutes sortes de costumes ces prochains jours pour désamorcer un contexte encore explosif.

Stéphane Godin
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par Keating »

DNA a écrit : Et il faut bien se résoudre à une situation : ceux que vous avez pris l'habitude d'appeler les Londoniens ne veulent pas vendre. A partir de là, ce n'est pas une raison pour empêcher le club de tourner.
J'aime cette phrase ...
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par raphou96 »

C'est fou il veulent tous que Plessis n'accepte pas. Pourquoi ?

Car il savent qu'il risque d'ammener enfin une stabilité et donc contrer leur petit plan de reprise :?

J'espère qu'il pourra être aussi libre et efficace qu'il le dit. Enfin le racing va pouvoir avancer.
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par PoY »

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Re: Jean-Claude Plessis

Message par silex57 »

C'est clair qu'ils arrêtent les locaux maintenant, leur heure est passée, ils n'ont pas assuré, qu'ils laissent bosser les gens en place et assumer comme lu souvent !
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par urotsukidogi »

Et Bord qui ressort l'histoire du racing avec le passage sur les nazis, eh oh, c'est un club de foot, pas la cellule qui a libéré la France et l'Alsace non plus, l'attitude a peut être été exemplaire mais faut pas non plus exagérer
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par argueti »

Je reste persuadé qu'il y a des choses dont on n'est pas encore au courant ...
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Re: Jean-Claude Plessis

Message par PoY »

Au bout de 4 mois ? je pense pas ;)
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