[Ex] Jean-Alain Fanchone

[FM17]

Fanchone a effectivement des qualités interessantes pour un poste de milieu excentré sur le côté gauche...Un peu à  l image d un Boka.

[Stan]

J'avoue que c'est loin d'être la pire idée qu'on ait vu au Racing ces 3 dernières années.

[Keating]

Mais Othon visiblement se fait lui aussi assez facilement enrhumer derrière ...
J'ai l'impression qu'on est tombé sur pas mal de feu-follets face à  nos arrières gauches cette saison ...

Pourquoi on n'a pas de feu-follets bien speed sur nos côtés nous ????

[FM17]

Bocaly est un joueur qui me plairait bien...je reste cependant persuadé qu un Fanchone bien sans sa tête peut s avérer un excellent latéral.

[D520]

Fanchone bat sa coulpe

Meilleur latéral gauche de L 2 la saison passée, Jean-Alain Fanchone a traversé le mois d'août comme une ombre. Les errements du jeune Strasbourgeois symbolisent les carences d'une défense jusque-là  aux abois. Lundi, c'est promis, « Jaf » repartira du bon pied à  la Beaujoire.

Il a chaussé ses semelles de plomb, le 13 août dernier au stade Francis-le-Basser. Ce soir-là , Jean-Alain Fanchone, dit « Jaf », touche le fond. Sur le terrain du promu lavallois, le natif de Mulhouse vit un authentique calvaire. Face à  lui, le dénommé Romain Hamouma, transfuge de Besançon (CFA), a de faux airs de Lionel Messi. Fanchone est dans le vent, tout le temps.

« Vous pouvez le dire : mon début de saison a été catastrophique »

Son côté gauche s'apparente à  la ligne droite des Hunaudières un soir de 24 Heures du Mans. Tout le monde s'y engouffre à  fond de train. Le Racing s'incline en Mayenne (3-2) lors de cette deuxième journée de Ligue 2. Le garçon y est pour beaucoup. « Oui, vous pouvez le dire et je ne m'en cache pas : mon début de saison a été catastrophique, reconnaît-il lucidement. Ceux qui me connaissent ou qui m'ont vu jouer l'an dernier pensaient qu'ils avaient affaire à  un autre Jean-Alain. Ce n'était pas moi, mais mon jumeau... » Fanchone a mis du temps à  démasquer ce « double », usurpateur et encombrant. Au coeur de l'été, son esprit est trop accaparé par un entêtant chant des sirènes pour qu'il puisse se livrer à  une réelle introspection. Lille le veut, mais le Racing n'envisage pas de brader le joueur patiemment formé en son sein. « Jaf » s'entête, s'impatiente, trépigne et finit par se fâcher alors que les négociations s'enlisent autour du montant astronomique - 4,5 millions d'euros - du transfert. « Il a été perturbé car il croyait partir et vivre de grandes choses, la Ligue 1, la Coupe d'Europe, dit Pascal Janin. Quand Lille a enclenché la marche arrière, ça n'a pas été facile à  vivre pour lui. Il a des circonstances atténuantes. J'espère qu'il a tout remis à  plat, parce que le club a besoin de lui, autant qu'il a besoin du Racing pour rebondir. »

« J'ai accepté toutes les critiques puisqu'elles étaient justifiées »

A l'écouter, Fanchone abonde dans le sens de son entraîneur, « un homme dont la porte est toujours ouverte et avec qui on peut discuter. » Il dit avoir « accepté toutes les critiques puisqu'elles étaient justifiées » et va même jusqu'à  « remercier » ceux qui l'ont pourfendu « parce qu'ils (lui) ont permis d'ouvrir les yeux et de réagir. » Le mea culpa semble sincère, l'attitude à  nouveau positive. « J'ai définitivement tourné la page lilloise, assure-t-il. J'ai toute ma tête à  Strasbourg, et ce au moins jusqu'en fin de saison. Je crois que cette équipe est encore capable de se mêler à  la lutte pour la montée. Individuellement, on a tous le talent pour viser le haut du tableau. » Durant la coupure internationale, « Jaf » a mis les bouchées doubles pour combler son retard en termes de préparation physique, un domaine dans lequel il était « à  la ramasse. » Le N.3 du Racing a redécouvert les vertus d'un travail quotidien appliqué.

« C'est un poids, car maintenant, il faut confirmer »

Du haut de ses 21 ans et 35 titularisations en Ligue 2, Fanchone est simplement redevenu un espoir du football français qui a encore tout à  prouver. « C'est un poids que d'avoir été désigné meilleur arrière latéral gauche du championnat lors de ma première saison, poursuit-il. Car maintenant, il faut confirmer. » Sur le chemin de la rédemption, « Jaf » espère poser une première pierre dans l'hostile jardin de la Beaujoire, lundi soir. Installé sur le banc lors des deux dernières rencontres - à  Ajaccio et contre Sedan (2-2 à  chaque fois) - au profit de Quentin Othon, il compte y lancer sa saison. Pour le Racing comme pour lui, il serait en effet grand temps.

Séb.K.

[argueti]

Absence confirmée pour cause de reprise d'entrainement

[Keating]

Fanchone sort de l'ombre

Perturbé en début de saison par son transfert avorté à  Lille, blessé ensuite à  la hanche, puis à  l'ischiojambier gauche, Jean-Alain Fanchone a retrouvé son poste de latéral gauche vendredi face à  Istres (2-0) et répondu présent.

Dans la semaine, Pascal Janin avait confié s'être entretenu avec Jean-Alain Fanchone et déclaré qu'il faudrait « bien le relancer à  un moment ou un autre. » L'entraîneur strasbourgeois a choisi vendredi contre Istres de faire confiance à  un international espoirs en perdition depuis cet été. JAF lui a donné raison et l'a rassuré. « Je savais qu'il ne pouvait pas tenir tout le match », rappelle le coach, « mais je l'ai trouvé solide défensivement. Offensivement, il a apporté un plus. On sentait qu'il avait envie. Pour moi, Quentin (Othon, latéral gauche titulaire les semaines précédentes) est d'abord un milieu de terrain. »

Jean-Alain, avez-vous été surpris par votre titularisation contre Istres ?

Oui, un peu, surtout après près de deux mois sans compétition. Dans la semaine, le coach m'avait convoqué dans son bureau. Nous avions parlé de l'opposition du mardi. Il m'avait fait part de ce que j'avais bien et moins bien fait. Il m'avait aussi demandé dans quel état d'esprit j'étais. Je lui avais répondu que je me sentais bien, mais que physiquement, je ne serais pas complètement prêt. Il m'a dit qu'il avait envie de me relancer, mais qu'il ne savait pas s'il le ferait dès Istres. Il voulait encore réfléchir. Finalement, il a su me faire confiance. C'était à  moi de ne pas me déchirer.

Vous n'aviez plus joué depuis la déroute à  Clermont le 18 septembre (3-0). Avez-vous trouvé le temps long ou avez-vous profité de ce repos forcé pour vous ressourcer moralement après votre transfert avorté à  Lille cet été ?

J'ai trouvé le temps long. Dès que ça allait mieux, je reprenais l'entraînement et je me refaisais mal, comme en amical avec la réserve contre Sochaux 2 le 17 octobre (2-1). Alors, j'ai décidé de me prendre en charge, avec l'appui du préparateur physique Jean-Claude Thiry. J'ai pris mon temps. Etre blessé, ça fait ch… Tu te sens impuissant. Je suis super content d'être revenu.

Au début de l'été, alors que votre départ semblait inéluctable et que Lille vous faisait les yeux doux, auriez-vous pensé connaître une entame 2009-2010 aussi pénible ?

Jamais de la vie. L'an passé, j'ai vécu ma première saison pro (Ndlr : 33 matches). Tout était rose. Mais bon, on grandit avec des expériences difficiles comme celle que je viens de vivre.

Après son succès sur Istres, le Racing vous semble-t-il sur la bonne voie ?

Il ne faut pas se voiler la face : Istres n'a pas fait un grand match. Mais sur le terrain, la communication a été bonne. Nous nous sommes montrés soudés. Nous voulions absolument les trois points et ne pas prendre de but. Nous avons atteint ces deux objectifs. Si nous continuons avec cet état d'esprit, nous avons les moyens de vite remonter. Etre 18 es avec les individualités qui sont les nôtres, c'est vraiment dur à  encaisser…

Votre récente passe délicate vous a-t-elle rappelé aux devoirs de votre métier que d'aucuns vous accusent d'avoir parfois oubliés ?

Je ne cache pas aux vestiaires que j'aime bien aller boire un verre. Je vis seul, j'ai 21 ans et c'est ainsi que je me change les idées. Je n'ai évidemment pas le même mode de vie que mes coéquipiers mariés et pères de famille. Mais ce n'est pas parce que tu vas boire un coup après un match — ce dont tout joueur a besoin pour oublier un peu le foot — que tu fais n'importe quoi, que tu picoles à  rouler sous la table et que tu te mets minable. Je ne me cache pas quand je sors. Mais prétendre que je le fais certaines veilles de match, c'est vraiment abusé. L'an dernier, nous sortions davantage au sein du groupe. Mais personne ne disait rien parce que les résultats suivaient.

Recueilli par Stéphane Godin

Face à  Istres, il a demandé à  sortir

Titulaire surprise face aux Istréens, Jean-Alain Fanchone a réclamé son remplacement à  la 78e. « J'ai tenu plus que je ne l'aurais cru. Même si je n'étais pas à  100 %, je ne me suis pas trop mal senti. En fin de partie, ça allait encore au niveau du souffle, mais j'avais les jambes lourdes. Il valait mieux que je cède ma place. » Sa requête a contraint Pascal Janin à  revoir ses plans. « J'avais demandé à  Quentin (Othon) de remplacer Rodrigo, lui aussi fatigué, et de jouer ainsi à  son vrai poste, au milieu », dévoile le coach, « Du coup, il a remplacé JAF comme latéral gauche. »

[argueti]

Extrait du livre de GG à propos de l'histoire du retard à l'entrainement : "Il parait qu'il a un sosie qui a été vu la veille à deux heures du matin dans une boite d'Erstein ..."

[Tenor]

Moi on m'a rapporté qu'il fait la bamboula chez Othon tard dans la nuit, musique à fond, que les voisins s'en plaignent, si on me dit que ces mecs sont des pros et qui se donnent pour un club, ils méritent un coup de pied au cul et rapidement

[Keating]

Jean-Alain Fanchone puni ? Même s’il se refuse à le confirmer, c’est sans doute pour quelque écart de conduite que Pascal Janin a écarté Jean-Alain Fanchone, désormais opérationnel après une nouvelle douleur à la hanche, du groupe contre Guingamp et qu’il ne le retiendra pas non plus pour le déplacement au Havre. « JAF est apte. Je ne l’ai juste pas pris. C’est un choix de l’entraîneur », se contente de commenter le technicien bas-rhinois.

J'espère qu'il ne partira pas pour rien au mercato tout de même ...